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14/02/2025
Questions CFDT au CSE Auchan ARS-ARA du 23/01/2025
Point catégorie professionnelle évolution
Il y aurait des COMIVAL (comité de validation) concernant les départs anticipés mais les représentants syndicaux n’étaient pas présents !
DRH : Nous avons appelé cela Comival sans que ce soit un Comival. A date, nous n’avons aucun départ de collaborateur puisque nous faisons des suspensions de contrats. L’objectif de cette instance est d’enregistrer les départs des collaborateurs en suspension. L’intégralité des dossiers repassera en Comival au moment de la mise en place.
Ce n’est pas un Comival mais une réunion avec LHH où nous faisons un point. C’est un comité d’enregistrement. Dans le cadre de ce comité, nous actons les éléments transmis au fur et à mesure sur les départs anticipés. Ces départs vont vous être communiqués aujourd’hui.
CFDT : Je pense que les élus peuvent participer et peuvent avoir des remarques. Je ne vois pas ce qui empêche d’avoir des représentants.
DRH : Nous sommes juste en mode agile où on accompagne LHH. Cette réunion ne devrait pas avoir lieu si tout se passait bien. Il n’y a aucun secret. Nous sommes transparents. Si vous avez des remarques, remontez-moi les anomalies et les soucis. Quand vous le faites, j’ai besoin du nom du collaborateur concerné qui me permet d’identifier le consultant concerné avec LHH. Cela nous a permis d’arrêter la mission d’un consultant qui n’était pas au niveau.
CFDT : Nous vous avons envoyé un message par rapport à des profils particuliers sur des zones INSEE.
DRH : Je n’ai pas encore eu le temps de regarder. Je suis obligée de me rattacher à une zone INSEE. Normalement, nous avons pris la zone qui correspond au périmètre d’intervention.
CFDT : Apparemment, il y a des cas où ce ne sont pas tout à fait les zones où ils interviennent.
DRH : Nous regarderons. Sur le suivi des mouvements, nous avons eu 5 mobilités internes anticipées et 7 mobilités externes anticipées pour des CDI. Pour tout le reste, ce sont des mouvements naturels.
CFDT : Concernant la zone INSEE, sommes-nous légalement tenus de restreindre à la zone ?
DRH : Nous devons avoir le même raisonnement pour toutes les populations. Soit je me fixe sur la zone INSEE, soit sur l’établissement. La zone INSEE est plus large que le simple établissement. Le critère de zone INSEE est approuvé légalement mais c’est à nous de le décider dans le cadre de l’accord.
CFDT : Là, des personnes se retrouvent être une catégorie à elles-seules !
DRH : Établissement ou zone INSEE, ils seront seuls dans la catégorie. Je ne peux pas prendre leur périmètre de déplacement. La zone INSEE est le bassin d’emploi sur lequel je peux imposer au collaborateur d’intervenir. Si je ne suis pas dans la même zone, c’est une modification du contrat de travail que je ne peux imposer.
CFDT : Guillaume Darrasse (Directeur Général Auchan Retail), lors de son audition à la commission économique de l’assemblée nationale a évoqué des reclassements au-delà du groupe Auchan. Y-a-t-il une ouverture pour le faire au niveau des enseignes de l’AFM (Association Familiale Mulliez) ?
DRH : Guillaume Darrasse a évoqué un outil digital permettant d’ouvrir sur des postes dans d’autres enseignes. Nous ne sommes pas un groupe. Ce sont d’autres enseignes, d’autres sociétés. Il n’y a pas de lien juridique et donc pas de prime car ce n’est pas le périmètre de reclassement.
Par contre, il bénéficiera de la mobilité externe qui est plus avantageuse.
CFDT : Pas pour conserver son ancienneté. C’est tout de même ambiguë car il parlait de reclassement. Quand on voit les articles de presse, ce n’est pas comme cela que ça a été compris par les journalistes et par les députés.
DRH : J’ai vu l’intervention de Guillaume Darrasse qui était extrêmement claire. Des articles de presse n’ont pas compris son intervention et ont repris des éléments erronés.
CFDT : Quand on utilise le terme reclassement, il ne faut pas s’étonner que les journalistes le prennent au pied de la lettre. Ce n’est pas du reclassement d’aller postuler chez Boulanger de la même manière que chez Darty. Pourquoi utiliser le terme reclassement ? Était-ce une volonté de tromper les gens ?
DRH : Nous prenons mais nous réaffirmons que la mobilité interne se fait au sein du groupe Auchan et non au sein de la galaxie Mulliez.
Commentaire CFDT : Contrairement à ce qu’ont pu croire nombre de ceux qui ont écouté l’audition de Guillaume Darrasse à la commission des affaires économique de l’Assemblée nationale, la direction n’est absolument pas sur la démarche de faire des propositions de reclassement dans les autres enseignes de la galaxie Mulliez (Décathlon, Boulanger, Leroy Merlin, Kiabi, etc.).
Ce que la direction d’Auchan appelle « travailler à proposer des solutions dans toutes les autres enseignes (Mulliez)» ne consiste en réalité qu’à fournir un listing de petites annonces des postes disponibles.
Les salariés dont les postes sont supprimés à Auchan pourraient postuler, comme n’importe quel autre demandeur d’emploi. Ils entreraient dans le même process de recrutement ordinaire, qui pourrait aboutir ou pas, car leur candidature pourrait être rejetée…
Et même si le recrutement aboutissait, ça ne sera pas un transfert de contrat mais bien un nouveau contrat (l’ancienneté ne sera pas conservée).
Donc absolument rien de particulier.
La CFDT continue de réclamer de vrais reclassements internes dans le « Groupe Mulliez ».
CFDT : Sur quels critères a été choisi LHH ?
DRH : Nous avons fait un appel d’offres. La DAI et Mehdi ont tranché. Les deux prestataires sont déjà intervenus précédemment. Je pense que Mehdi a voulu faire tourner les prestataires. Il ne faut pas être liés à un prestataire. C’est ainsi que je l’ai compris.
CFDT : Je n’ai pas le souvenir que ça se soit bien passé précédemment avec LHH.
DRH : Je ne sais pas te répondre. C’est la première fois que je travaille avec eux sur la partie accompagnement, mise en œuvre d’un plan.
LHH a un réseau important sur le territoire. Ils travaillent beaucoup avec des freelances car cela dépend des projets et où ils sont situés. Ils doivent staffer selon le projet et sa localisation. Ils ont effectivement des équipes à géométrie variable. Que ce soit une personne sous contrat LHH ou en prestation, pour moi, il n’y a pas d’écart. Ils sont sur les mêmes compétences.
CFDT : Des personnes sont affectées sur des postes qui n’existent plus comme l’expert fonctionnel SI. Ces postes n’apparaissent pas dans le PSE. Que deviennent ces postes dans la nouvelle organisation ?
DRH : Les postes pris en compte dans le cadre du PSE sont ceux réellement exercés. Il peut donc y avoir une différence entre l’intitulé du poste du collaborateur et celui indiqué dans le PSE. S’il y a des cas particuliers, il faut nous les remonter.
CFDT : L’intitulé sur le poste peut ne pas correspondre à ce qui est exercé. Exemple : les experts fonctionnels SI ont été basculé sur des métiers de devops.
DRH : Si c’est un cas particulier, nous regarderons avec Guillaume.
CFDT : Les salariés impactés peuvent-ils passer des entretiens de recherche d’emploi à l’extérieur sur le temps de travail ?
DRH : A date, non. Le manager doit libérer le collaborateur mais ce temps passé est hors temps de travail. Il est possible de prendre des CP, du compteur de micro variation, des JNT. Ce point a été abordé dans le cadre des négociations en cours.
CFDT : Des salariés impactés n’ont pas de conseiller LHH. Pouvez-vous y remédier ?
DRH : Chaque salarié a un conseiller LHH s’il prend rendez-vous.
CFDT: C’est une équipe pour laquelle cela s’est mal passé avec un conseiller. L’équipe ne voulait plus avoir ce conseiller et est en attente d’un remplacement.
DRH : Il me faut les noms pour pouvoir remonter au conseiller.
CFDT : Comment cela se passe-t-il pour une salariée impactée par le PSE se trouvant en congé maternité ou parental ?
DRH : La collaboratrice en congé maternité ne peut pas se voir notifier son licenciement pendant la période de protection absolue, c’est-à-dire pendant la période de congé maternité. Si la collaboratrice est en protection relative qui démarre à partir du moment où la collaboratrice va annoncer son état de grossesse à l’employeur, sa notification peut être réalisée et le congé de reclassement sera suspendu pendant la durée de la protection absolue. Pour le congé parental, il n’y a pas de protection particulière.
CFDT : Ce sujet avait été évoqué dans la négociation. Il avait été indiqué que cela serait élargi pour le congé parental et paternité.
DRH : Paternité et pas parental car le congé parental peut aller jusqu’aux 3 ans de l’enfant.
CFDT : Sur le compte rendu de la réunion de négociation de la RH, il est écrit « demande de l’élargir à l’ensemble des cas de parentalité, à confirmer ». Nous en entendons le congé parental compris.
DRH : Tout à fait mais, de mon point de vue, ce ne pourra pas être ouvert à un congé parental. Il n’est pas possible de suspendre un congé de reclassement durant 3 ans.
Commentaire CFDT : Nous avons redemandé en négo, ça sera bien élargie au congé parental. Reste à voir les détails.
CFDT : Des salariés souhaiteraient conserver leur PC à leur départ, moyennant le paiement résiduel de la somme de ce dernier et un nettoyage des données de l’entreprise. Cela serait-il possible ?
DRH : Non. C’est du matériel de l’entreprise qu’il faut restituer.
CFDT : Est-ce que le report de congé payé et de RTT sera toujours effectif après le 31 mai ?
DRH : Oui. Néanmoins, nous rappelons que les CP et RTT, JNT doivent être pris par les collaborateurs et qu’un pilotage doit être fait par le manager pour atterrir à des compteurs à 0 en prenant en compte le placement possible dans le PERCOL.
CFDT : Les CP peuvent-ils être reportés ? Est-il possible de faire un communiqué ?
DRH : Oui. Non car nous demandons aux managers de piloter pour arriver à 0 car des CP et autres doivent être pris et ne sont pas là pour être reportés.
CFDT : Au SIRH, il a été dit qu’il fallait tout solder au 31.
DRH : C’est le message. Il faut prendre les congés dans la période et les solder au 31 mai. Les reports ce n’est pas un objectif mais que par exception. Le report est possible dans la limite de 12 jours. Le seul message qui peut être délivré est de positionner les congés de façon à ce qu’ils soient soldés au 31 mai. Nous sommes bien dans l’accord temps de travail actuel, dénoncé, dans la limite des 15 mois. Après, ce n’est plus pareil.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
10:28 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : restructuration, réorganisation, plan social, reclassement, recrutement, mulliez, rtt, congés | |
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07/02/2025
Questions CFDT au CSE Auchan ARS-ARA du 18/12/2024
Point catégorie professionnelle évolution
CFDT : Allons-nous recevoir les tableaux mis à jour ?
DRH : Oui. Ça sera en janvier.
CFDT : Il faut une visibilité claire sur quelle fonction se trouve dans quelle catégorie.
DRH : Oui. Nous pourrons vous les envoyer à mon retour de vacances.
CFDT : Vous dites qu’il n’y a pas besoin de l’accord du salarié pour un changement de poste au sein d’une même catégorie sauf que parfois, ce n’est pas vraiment la même fonction. Il y a des cas où c’est une modification d’un élément essentiel du contrat de travail.
DRH : C’est toute la difficulté en PSE. Dans une catégorie, on nous impose de créer des catégories professionnelles et nous ne pouvons pas le faire à l’intitulé de poste. La loi oblige à aller regarder cette interchangeabilité entre les postes pour réduire le nombre de catégories mais surtout de sorties contraintes des collaborateurs. Là où dans un cadre normal nous pourrions dire que c’est un changement du contrat de travail, au sein d’un PSE, ce n’est pas le cas car dans la catégorie, comme on nous oblige à réunir, des jurisprudences viennent nous dire que par conséquent, nous n’avons pas besoin de l’accord du collaborateur pour lui imposer le changement de poste.
CFDT : Le salarié n’a rien à dire d’être passé sur une fonction inférieure avec une grille inférieure ?
DRH : Dans ce cadre-là, nous venons dire qu’il va changer de poste. S’il prend un poste de niveau inférieur dans sa catégorie, il garde sa classification et sa rémunération. Ce n’est pas la même chose que quand nous sommes en départ anticipé ou en période de reclassement interne où il y a un acte du collaborateur d’accepter le poste que nous lui proposons et où il prend la classification et la rémunération associée.
CFDT : Pareil pour la notion géographique ?
DRH : Non. Une catégorie = une zone INSEE. Nous prenons la catégorie générale et dedans, il y a des sous-catégories par zone INSEE. Si je dois occuper un autre poste car le mien est supprimé et que je reste dans l’organisation, je n’aurais pas de changement en termes de temps de travail, ni de rémunération ni de classification.
Sur directeur développement franchise, nous avons sorti la création pour la mettre en backoffice franchise et responsable promotion, nous avons sorti la création de manager promo. Normalement, les catégories ne sont plus amenées à évoluer sauf demande des élus mais il est important d’acter pour les collaborateurs. Dès qu’on fait un changement, il y a des conséquences pour les collaborateurs qui sont à côté. Un collaborateur non concerné peut le devenir. Nous allons pouvoir acter officiellement auprès des collaborateurs en leur disant qu’ils sont dans une catégorie concernée en précisant toujours à date puisque la négociation continue. Il est important pour nous d’aller désormais dans la démarche d’officialiser ce que nous avons pu dire oralement. Nous avons besoin d’informer officiellement les collaborateurs et dire par courrier que le collaborateur est sur un poste concerné et qu’il peut partir en anticipé ou non. Cela permet de mettre les collaborateurs en mouvement pour qu’ils ne subissent pas les conséquences du PSE.
CFDT : C’est un attendu des salariés. Il y a aujourd’hui un problème de manque d’information ou d’informations qui manquent de clarté qui varient d’une équipe à l’autre. Selon les catégories, certaines sont dans le flou complet et attendent des précisions.
DRH : Là où nous avons le plus avancé et c’était le plus important dans un premier temps, concerne les impactés. Je suis sûre à 99.99 % que chaque collaborateur impacté a bien été reçu par son manager et peut partir dans le cadre de l’anticipé. Normalement tous les messages ont été passés. C’était notre priorité. Il faut désormais travailler pour les concernés et pour les catégories professionnelles. Ceux qui peuvent partir en tant que concernés ne le pourront qu’à l’homologation de la DREETS ce qui fait plutôt vers la mi-avril. Nous ne sommes pas en retard. Nous voulons clarifier. Si les collaborateurs ont un projet, il faut qu’ils puissent l’anticiper. Nous avons tout de même répondu à l’urgence sur les impactés et ils sont tous informés qu’ils peuvent partir en anticipé.
CFDT : Nous avons quelques remontées concernant les départs anticipés où ce n’est pas clair pour certains. Il peut encore y avoir un flou. Certains managers ne sont pas à l’aise avec ces dispositifs.
DRH : Aujourd’hui, peut-être qu’un impacté ne sait pas s’il sera demain en contraint direct ou en PDV. L’urgence pour moi était de dire qu’il peut partir en anticipé. Il y a eu une paritaire technique. Il y a eu des changements avec des catégories qui initialement étaient en contraint direct et qui se retrouvent en volontariat et inversement. Normalement les catégories professionnelles ne devraient plus bouger et nous sommes plus surs des informations que nous allons donner. L’objectif début janvier est de faire le courrier pour informer officiellement le collaborateur pour qu’il sache s’il est impacté, s’il peut partir en anticipé, s’il aura une période de volontariat ou non.
CFDT : Nous avons eu quelques remontées sur des équipes ou fonctions à qui on a dit qu’il y avait des modifications récentes. On nous signalait que la mise en commun de certains métiers dans des catégories n’était pas très cohérente où ça ne permet pas l’interchangeabilité. Par exemple les assistants marketings seraient dans la même catégorie que les assistants commerciaux.
DRH : Il n’y a pas eu de changement. Je vais relister ce qui a été présenté en paritaire. Dans les changements, il y a les catégories : responsable promotion, chargé d’étude marketing, manager référencement, gestionnaire commercial, responsable technique d’appui, auditeur contrôleur interne, chef de projet satisfaction client, responsable publicité, assistant de direction, assistant de direction à nouveau pour le cas des assistants DG et juridique, responsable d’activité, chargé agent de recouvrement et les gestionnaires offre commerciale internationale. Dans ce récap, il manque la franchise que je vous ai présenté tout à l’heure. Il n’y a pas eu d’autre changement.
CFDT : Quand on est commercial, on ne fait pas de marketing et inversement. Où est l’interchangeabilité ?
DRH : Une formation de 3 à 6 mois suffirait pour pouvoir faire l’interchangeabilité des postes. C’est l’entrant que nous avons eu. Nous avons eu deux catégories où il a été indiqué qu’il fallait maîtriser l’anglais en import-export et offre achat international. Ce n’est pas demandé initialement dans la fiche de poste d’un gestionnaire commercial.
CFDT : Sur des cas spécifiques et géolocalisés comme les animateurs de réseau franchise qui sont tous supprimés et à qui on a annoncé qu’ils été impactés, on leur aurait désormais dit qu’ils sont concernés. Ça voudrait dire qu’il y a eu des modifications dans les catégories sauf qu’on ne l’a pas ici.
DRH : Ce n’est pas la catégorie qui est géolocalisée mais les postes. En réalité, c’est la zone INSEE et au sein d’une catégorie, nous pourrions dire qu’il y a des sous catégories liées aux zones INSEE.
CFDT : Quand il y a un métier géolocalisé, logiquement, il devient une catégorie à lui seul.
DRH : C’est pour cela que je parle de sous catégories dans la catégorie. Les postes sont bien interchangeables mais la problématique est la localisation.
CFDT : Si cette fonction intègre une catégorie où la personne était impactée et devient concernée, ça a été intégré avec quel autre métier ?
DRH : Sur la franchise, on est venu créer la catégorie conseiller relation client franchise.
CFDT : Il faut savoir quelles sont les fonctions rattachées et le nombre de postes.
DRH : Je prends le point.
Plateforme Tipik concernant les offres d’emploi dans la galaxie Mulliez.
DRH: Il n’est pas prévu de présentation aux élus sur le sujet. Tipik est uniquement une plateforme d’affichage des offres. Il n’y a pas de mobilité en tant que telle puisque nous n’allons pas maintenir l’ancienneté ni les avantages du collaborateur. Une présentation est déjà disponible sur Birdy et une présentation est en cours dans les directions. Le message sera repassé. C’est une plateforme avec les annonces que nous pouvons retrouver sur Linkedin ou d’autres sites.
CFDT : Cela reste une information intéressante à connaître. C’est déjà connu depuis pas mal de temps chez Decathlon mais inconnu chez Auchan.
DRH : J’entends. Sur ARS-ARA, nous ne l’avons pas présenté et nous n’avons pas souhaité le présenter. Pour nous, c’est un moyen de postuler mais il n’y a pas plus d’avantages qu’en postulant sur Linkedin. Nous allons faire une communication auprès des collaborateurs car cette plateforme existe et qu’il y a eu des remontées pour dire qu’il était dommage de ne pas la présenter. Je ne vais pas faire de réunion spécifique pour les impactés ou les concernés.
CFDT : Qui est à l’initiative de cette plateforme ? Il faut trouver le sens. Pourquoi cette plateforme a-t-elle été faite ? Par qui ?
DRH : Je ne sais pas. Quand ça nous a été présenté, c’était aussi une opportunité pour les alternants qui sont nombreux et pour lesquels nous n’avons pas forcément d’offre derrière.
CFDT : Il serait bien d’avoir une réponse car il est intéressant de comprendre d’où elle vient.
Par rapport au PSE, comment cela va-t-il se passer pour les alternant qui viennent de démarrer notamment côté Catman dont les postes sont presque entièrement supprimés ?
DRH : Ils seront rattachés à d’autres périmètres répondant à leurs études. Au fur et à mesure des départs, les rattachements se feront avec des tuteurs non impactés, non concernés.
Sur la prochaine campagne d’alternance, il n’y aura de recrutement d’alternant qu’à condition que le tuteur soit non impacté, non concerné. Nous n’allons pas prendre le risque d’affecter un alternant ou un stagiaire à une personne qui peut partir du jour au lendemain. Cette année, nous aurons surement moins d’alternants et de stagiaires qu’habituellement.
CFDT : Combien de postes externes sont supprimés ? Combien sont conservés ? Sur quelle fonction et dans quel service ?
DRH : Les éléments communicables sur le sujet ont été transmis au CSE via André et Franck après la dernière réunion.
CFDT : Quels sont les chiffres ?
André : Il n’y a pas de total. Je n’ai pas pris le temps de le faire.
DRH : Les éléments ont été donnés. Je rappelle que le PSE ne concerne pas les externes. On rappelle que dans Kairos, on souhaitait internaliser plus de collaborateurs externes. Nous arrêtons normalement les postes d’externes que s’il y a un arrêt de projet et qu’il n’y a pas de charge de travail reportée. Les directeurs se sont posés sur la diminution du nombre d’externes mais avec, en entrant, quel projet est arrêté. C’est hors PSE.
André : Le total de la cible est quand même dans le document avec une cible de 608 externes (ARI+ARF).
CFDT : Il faut quand même creuser le sujet. Il y a des postes prestés en externe depuis 10 ou 15 ans.
DRH : Parce qu’il n’y a que ces prestataires externes qui ont la compétence pour suivre un outil que nous n’avons pas en interne et ces collaborateurs ne veulent pas être internalisés.
Commentaire CFDT : En DSI ARS, il y a 528 externes. Il va en rester 364. Donc suppression de 164 postes externes sur ARS.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
17:34 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : restructuration, réorganisation, plan social, externes, reclassement, recrutement | |
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