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11/06/2024

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 15/05/2024

CFDT_CSE.jpgModification des horaires de travail de l’équipe comptabilité le samedi 06/07/2024

CFDT : Pour les conventions de forfaits annuels en heure, il est noté qu’ils peuvent le choisir dans le forfait ou en plus du forfait. Si c’est hors forfait, ils touchent bien la majoration pour heure supplémentaire ? 

DRH : Tout à fait.
Si la journée de solidarité est faite, c’est payé. Le premier compteur impacté est la journée de solidarité. Si les personnes n’ont pas fait la JDS, le samedi 6 juillet viendra alimenter le compteur de JDS. Pour ceux qui l’ont déjà faite, ils pourront obtenir directement le paiement et le paiement majoré si c’est au-delà du forfait. 

CFDT : Il faut le préciser car ça n’est pas dans le document. C’est donc paiement en heures majorées s’ils choisissent en dehors du forfait.
Les 1575 heures du forfait horaire annualisé, c’est journée de solidarité incluse. Quand ils dépassent les 1575h, ils commencent à toucher les heures majorées. Quand nous parlons de cela, c’est au-delà des 1575 heures. 

DRH : Tout à fait. Pour les forfaits, c’est à la fin de la période de référence que nous pourrons constater les majorations. 

CFDT : Avis favorable de la CFDT, sous réserve du respect des conditions tel que cela nous a été présenté. 

Reprise Casino

CFDT : Nous avons appris récemment qu’il a été demandé à des équipes en DSI de travailler des jours fériés. Comment se fait-il que nous n’ayons pas été consultés ?

DRH : Nous avons fait l’information consultation sur le projet Casino où nous avions évoqué quelques possibilités d’organisation du temps de travail différentes. Nous n’avions pas connaissance à date du travail de certains jours fériés. C’est pour cela que vous n’avez pas été consultés sur des jours fériés spécifiques même si la présentation faite lors de la consultation évoquait des aménagements de temps de travail. 

CFDT : Nous n’allons pas forcément refaire de CSE extraordinaire pour parler des jours fériés travaillés mais il serait bien que nous en soyons au moins informé par mail.  

DRH : Nous sommes d’accord. Nous le ferons la prochaine fois si nous sommes informés. 
Nous avons aussi découvert a posteriori. Ils ont géré l’urgence et la priorisation des bascules magasin. Je l’ai découvert hier. 
Les messages ont été repassés sur les équipes. Nous savions que le projet Casino pouvait avoir quelques dérives. Nous avions indiqué que nous ne travaillerions pas les jours fériés. Il y a eu des urgences et ils ont décidé de faire travailler les équipes sur volontariat. Il n’y a pas eu de contrainte pour les équipes.  

 

Projet d’alliance à l’achat entre Auchan, Intermarché et Casino 

CFDT : A combien évaluez-vous la réduction de charge de travail ? 

Direction : Nous l’avons évalué en jours et c’est moins de 10 jours en moyenne sur l’année.  

CFDT : 10 jours par acheteur donc, mais sur un total de combien d’acheteurs ?  

Direction : Ces 10 jours seront largement réemployés sur la préparation des dossiers de négo.  

CFDT : Ce n’est pas un solde net ? 

Direction : Ce sera un solde nul.  

CFDT : 10 jours multipliés par X personnes peut faire des postes en moins.  

DRH : C’est compensé par le fait de devoir formaliser de manière claire et précise le mandat.  

CFDT : C’est fait une seule fois ou est-ce quelque chose qui se réitère ?  

DRH : A chaque campagne de négociation, il y a un mandat à réécrire selon des inputs différents.  

Commentaire CFDT : Il y a une erreur dans ce qui nous a été répondu. Il ne s’agit pas de 10 jours mais de 20 jours par personne concernée, soit 10% de la durée du travail individuel.

CFDT : Il est précisé une durée de l’alliance à minima de 10 ans. S’il y a une rupture du contrat, il y a des pénalités derrière ? La situation est bloquée pendant 10 ans, quel que soit ce qui va se passer ?  

DRH : C’est un vrai engagement. C’est l’objectif. Les précédentes alliances étaient sur une durée de 3 ans. Quand ça n’a pas donné les résultats attendus, les contrats n’ont pas été rompus. Nous sommes sur 10 ans avec une vraie volonté d’avancer ensemble et de travailler l’optimisation de nos achats. Normalement, dans ce genre de contrat, ce sont des pénalités qui sont suffisamment dissuasives pour qu’aucune des deux parties ne se retire.  

CFDT : Qui peut prédire ce qui va se passer en 10 ans ? Même si ça ne fonctionne pas, nous continuerons donc pendant 10 ans ?

DRH : L’objectif n’est pas que ça ne marche pas. Cela nous engage et nous oblige à faire en sorte que ça fonctionne.

CFDT : Le cumul des synergies lié à l’alliance attendu en millions d’euros est à 10 M€ en 2024 et nous visons à faire fois 10 pour 2025. En 2029, c’est fois 38. C’est ambitieux ? Atteignable ? Quel est le poids de ces chiffres pour le résultat ? Quand nous voyons le niveau de progression, cela semble énorme.  

DRH : C’est atteignable. Cela a été posé par rapport à ce que peut dégager une alliance et ce qu’ont déjà dégagé les précédentes. 

CFDT : Concernant l’engagement des magasins où certains font des négociations propres, comment allons-nous vérifier que cet engagement est effectif ?  

DRH : Les négos au local sont sur des petits fournisseurs de produits locaux. Il n’y a pas de raisons que cela s’arrête. C’est la spécificité de l’offre adaptée à la clientèle locale. 

CFDT : Jean-Denis Deweine, nous laissait entendre que ça allait au-delà des codes locaux.

DRH : Je pense que vous entendrez parler de qualité d’exécution. Guillaume porte ce sujet. La qualité d’exécution est déjà d’exécuter le cadre. Il y a une réciprocité. Il faut une qualité de livrable produit en centrale et, tous services confondus, une qualité importante mais derrière, il faut aussi une qualité d’exécution en magasin. C’est un mandat gagnant-gagnant. 

CFDT : La qualité d’exécution se veut être une démarche pédagogique ou il y a un volet plus coercitif ? Jusqu’où ça va ?  

Chef de groupe achat : Je ne connais pas les lignes de cet accord. Je pense qu’une sanction est envisagée. Un fournisseur attend de nous que, quand nous nous engageons, que ce soit exécuté. 

La CFDT vote pour une expertise indépendante par un cabinet conseil sur les impacts socio-organisationnels concernant la modification du périmètre et des tâches du personnel de la direction produit achat alimentaire.

Problème dans la BU Promo

Suite à plusieurs arrêts maladie et des signalements de mal être au travail dans la BU Promo, la CFDT vote pour missionner la CSSCT sur les conditions de travail dans cette BU.


Mesure d’accompagnement maternité

CFDT : Dans le cas d'une grossesse pour laquelle une salariée n'a pas eu d'arrêt pathologique, peut-elle bénéficier du crédit des 4 jours prévu dans l'accord égalité pro ? (car on lui a répondu non, qu’il était trop tard et que la CAF n'avait pas envoyé le planning du congé maternité.)

DRH : Notre accord égalité professionnelle prévoit : de permettre à toute salariée, à l’expiration du 5ème mois de grossesse, de prendre son poste ½ heure après le reste du personnel ou à le quitter ½ heure avant le reste du personnel sans perte de salaire. Il sera également possible d’opter pour une prise de poste 15 minutes après le reste du personnel et de le quitter 15 minutes avant le reste du personnel, sans perte de salaire. En remplacement de la ½ heure quotidienne, la salariée aura la possibilité de bénéficier d’un crédit global de 30 heures au prorata de l’horaire effectué pour les temps partiels ou concernant les forfaits jours, d’un crédit de 4 journées au prorata du forfait pour les temps partiels sans perte de salaire. Ce crédit sera utilisé en accord avec la hiérarchie.
L’objectif est bien de permettre à la collaboratrice de partir avant le début de son congé maternité. Si la personne a décidé de décaler son congé maternité de son initiative avec accord de son médecin, il n’est pas possible de prendre ces 4 jours à ce moment-là car ce n’est plus l’objectif de l’accord mis en place il y a 2 ans.  

CFDT : Elle a déjà accouché, elle ne peut donc plus en bénéficier ?  

DRH : Ce n’est pas rétroactif. L’objectif est bien de préserver la santé de nos collaboratrices et de leur permettre de partir de manière anticipée. La mesure des 4 jours n’existait pas dans l’ancien accord. Cela a été mis en place dans le dernier accord signé en 2022 car il n’y avait pas de dispositif pour les cadres au forfait jour. Nous avons traduit les 30 heures en 4 jours mais c’est bien pour partir avant le début de congé maternité. Si ce n’est pas pris, il n’est pas possible d’en bénéficier après.  

 

Suivi de la rentabilité de l’entreprise

CFDT : Nous vous avons transmis la formule de calcul, pouvez-vous nous indiquer la progression du taux de rentabilité sur les 10 dernières années ?

DRH : La question était initialement « Lors du dernier CSE nous avions demandé de connaître la progression du taux de rentabilité sur les 10 dernières années et la formule envoyée était : taux de rentabilité économique = (résultat d’exploitation – impôts sur les bénéfices) / (capitaux propres + dette financière).
Nous ne pouvons pas transmettre cette formule. En revanche, nous pouvons vous présenter une autre formule qui est le ROCE = EBITDA / capitaux utilisés. Ce qui donne :
2014, 7 %
2015, 6.9 % 
2016, 6.9 % 
2017, 4.8 % 
2018, 2.4 % 
2019, 4.6 % 
2020, 6.6 % 
2021, 5.6 % 
2022, 4 %
2023, 1.9 %.
 

Grilles de salaire

CFDT : Vous aviez indiqué que la fourchette de salaire pour chacun serait dans le BSI, nous ne l'avons pas vue. Pouvez-vous nous dire où la trouver ?

DRH : Nous avions indiqué lors de la consultation sur la politique de rémunération que nous projetions pour le prochain BSI (année 2025) d'indiquer les fourchettes. En effet, lors de la consultation, le BSI 2024 était déjà finalisé et nous ne pouvions pas intégrer cette nouvelle donnée. A date, le collaborateur doit demander à son manager la fourchette de salaire.

Compte épargne temps

CFDT : Un Accord National Interprofessionnel concernant le compte épargne temps vient d'être signé. Comment ça va se passer à Auchan ?

DRH : L'ANI a été signé par l'U2P et les partenaires sociaux, une loi doit encore promulguer cet accord pour en connaitre les modalités d'application. Dans tous les cas, l'U2P a un champ de compétence limité (TPE et PME) et par conséquent la signature de cette ANI n'a pas vocation à être appliqué sur Auchan sauf à ce que l'ANI soit étendue à l'ensemble des entreprises. Il convient donc d'attendre pour connaitre les conséquences de cette ANI.


Flex-desk

CFDT : Quand est-il prévu de ne plus avoir de salariés au 2e étage du CIS ?

DRH : Au final, il n'est pas prévu de fermer la totalité du CIS 2ème étage mais juste de réduire le nombre de place disponible dans le cadre du flex office vers le mois de septembre.


Franchisés

CFDT : D’après une présentation que nous avons eue, il y a 107 sites franchisés Auchan. On suppose que sur ces 107, nous avons toujours les Schiever. Combien en restera-t-il ? Combien de sites Schiever étaient franchisés au total ?

DRH : Nous avons 16 hypermarchés franchisés dont 13 Schiever, 2 drives, 2 piétons, 15 points de vente en outre-mer, 40 supermarchés, 31 ultra-proximités, soit 106 points de contact dont les 13 hypers Schiever. Les autres formats Schiever ne sont pas comptabilisés.  

 

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

24/08/2022

La CFDT signataire du nouvel accord Égalité Professionnelle Femmes/Hommes à Auchan

Accord_Ega-Pro_2022.jpg

17:30 Publié dans Egalité - Diversité, Négociations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : accords, égalité, femmes, hommes | |  Facebook | | | |

16/02/2022

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 27/01/2022 concernant les salaires

CFDT_CSE.jpgCFDT : Quel sera le taux d'augmentation du mini de tenue de fonction pour 2022 sur ARS-ARA avec l'accord de 86 ?

DRH : Comme prévu au sein de l'accord NAO, ce taux s’élèvera à 1,8 %.

Remarque CFDT : Il convient de préciser que l’accord de 86 produisait pour cette année un taux d'augmentation de 0,8% pour les agents de maitrise et les cadres, et que face à ce taux scandaleux dénoncé par la CFDT, celui-ci a été repositionné à 1,8% via une décision exceptionnelle.

CFDT : Quel sera ce taux pour les sociétés d'ARF qui n'ont pas l'accord de 86 ?

DRH : Comme prévu au sein de l'accord NAO, ce taux s’élèvera à 2,2 %.

Remarque CFDT : A noter que nous avons saisi l'inspection du travail concernant l'accord de 86 appliqué illégalement sur ARS/ARA. Pour la CFDT les salariés d'ARS/ARA doivent avoir au minimum 2,2% d'augmentation et non 1,8%.
2,2% est déjà trop faible au regard d'une inflation à 2,9% sur un an à fin janvier.

CFDT : Au CSE du 25 novembre, vous nous avez dit ne pas avoir la distinction homme/femme pour les 41 salariés qui étaient payés en dessous du pied de grille salariale. Vous pouvez tout à fait avoir cette information, ne serait-ce qu'avec une extraction spécifique sur la base de données. Merci de nous indiquer la répartition homme/femme par niveau de ces 41 personnes.

DRH : Comme indiqué le 25 novembre, nous n'avons pas cette information dans Phare. Pour plus de détail sur la campagne de revalorisation de salaires de l'encadrement, le point sera abordé en Commission salaires.

CFDT : Comment pouvez-vous réaligner des personnes sans les connaître et sans savoir si ce sont des hommes ou des femmes ?

DRH : Je viens de vous répondre.

CFDT : Non, vous n'avez pas répondu. Ainsi, nous prenons note que vous refusez de répondre à notre question.

DRH : Il s’agit là de votre vision, et je vous ai répondu.

Commentaire CFDT : Il y a visiblement une situation gênante en matière d'égalité salariale que la DRH souhaite cacher.

CFDT : Quel est le nombre de salariés ayant un niveau de tenue de fonction "grand professionnel" payés en dessous du minima correspondant de leur grille de salaire, en distinguant homme/femme par niveau ?

DRH : Il s'agit d'une question du ressort de la Commission salaires, et ce point sera abordé en Commission salaires.

CFDT : Nous notons donc que vous refusez de répondre à cette question également.

DRH : Je viens de vous répondre.

CFDT : Vous ne répondez pas. Cette question est claire, nette et précise, et elle est tout à fait légitime au sein du CSE. Vous ne fournissez pas cette information et vous renvoyez à une commission à laquelle nous ne participons pas. Il s’agit donc d’une volonté délibérée de ne pas nous répondre.

DRH : Absolument pas, il s’agit d’une question du ressort de la Commission salaires.

CFDT : Non, il s’agit d’une question qui concerne les salariés et le CSE.

CFDT : Quel est le nombre de salariés ayant un niveau de tenue de fonction "professionnel confirmé" payés en dessous du minima correspondant de leur grille de salaire, en distinguant homme/femme par niveau ?

DRH : De la même façon, il s'agit ici également d'une question du ressort de la Commission salaires qui sera traitée lors de cette commission.

Remarque CFDT : Après avoir "oublié" de répondre à ces questions au CSE de novembre, puis délibérément répondu à côté pour tromper les membres du CSE en décembre, la DRH adopte une nouvelle stratégie en janvier pour ne pas répondre : renvoyer le sujet dans plusieurs mois à une commission (qui n'est pas une commission du CSE mais issu de l'accord de 86 appliqué illégalement sur ARS/ARA) de laquelle la DRH nous a exclu et dont le contenu ne sera jamais diffusé (le compte rendu de cette commission n'est même pas transmis à la CFDT).  Il s'agit d'une entrave à la mission des élus CFDT du CSE. Nous avons là aussi saisi l'inspection du travail.
Il y a un très gros problème de respect des droits des salariés dont visiblement plusieurs sont payés en dessous du minima de leur tenue de fonction. La CFDT ne peut rester sans réagir.

Voir également notre déclaration au CSE concernant toutes ces atteintes au droit.

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

18/11/2015

Avis CFDT aux CE Auchan Centrale d’octobre 2015

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Rapport de situation comparée Femme/Homme 2014
On note un très gros déséquilibre sur les temps partiels et les CDD, ainsi que sur les écarts de salaires à partir du niveau 7. Les femmes restent sur des emplois plus précaires et des rémunérations moindres. On souligne les efforts faits, on encourage la Direction dans ce sens et on se félicite des actions menées notamment en DSI avec « l’informatique au féminin ». Cependant l’écart est toujours insatisfaisant, on aimerait une vraie accélération sur la rémunération à partir du niveau 7 et une évolution sur le partage des congés parentaux entre les hommes et les femmes. Il y a un effort à faire sur les salaires des femmes.
Pour la CFDT, c’est donc un avis défavorable sur l’état des lieux présentés, et un encouragement sur le travail de la commission et les actions menées par la Direction.


Projet de transfert des équipes Puériculture et Vêtements dessous Enfants vers la DOAPI
Pour la CFDT c’est un avis favorable. Les enjeux sont clairement identifiés et importants pour ce projet. Il faut bien être au clair avec les personnes concernées sur les changements.


Projet d’évolution de la DSI Auchan
Pour la CFDT, c’est un avis favorable. On tient à ce que l’on ait une vraie transparence sur les informations données aux collaborateurs concernés pour leur permettre de se positionner clairement. Concernant la conduite du changement, le sens et bien porté et appréhendé par l’ensemble des équipes de la DSI. Le risque est d’entendre le message suivant « on fait comme avant » et donc de voir le sens du projet être un peu détourné de son objectif.

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués au CE :  

Francis   Christophe  Fabien
Francis    Christophe   Fabien 

15:22 Publié dans Comité d'Etablissement (CE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : égalité, femmes, hommes, transfert, réorganisation, dsi, doapi | |  Facebook | | | |

08/03/2013

Mixité et égalité professionnelle, les bonnes intentions ne suffisent pas !

égalité,femmes,accordsA la veille de la journée internationale des femmes, la CFDT a organisé une journée de débats intitulée "la mixité, on a tous à y gagner" à laquelle a participé Fabien, délégué CFDT Auchan Centrale. Les participants ont échangé sur la nécessité de lutter contre les stéréotypes de genre et la manière de rendre effectives les mesures qui permettent aux femmes d'être reconnues, au même titre que les hommes, dans toutes les sphères de la société.

« Les femmes auraient une tendance naturelle à la bienveillance et au sacrifice. Ca n’aide pas beaucoup pour faire une carrière professionnelle ! » Ce n’est pas sans humour que la psychanalyste Sophie Cadalen s’est prêtée à l’exercice de déconstruction des stéréotypes de genre lors du rassemblement organisé par la CFDT le 7 mars 2013. La veille de la journée internationale des femmes, la Confédération a convié 200 militant(e)s à participer à des débats portant sur la place des femmes, non seulement au travail, mais aussi au sein de la CFDT en tant que responsables syndicales. Sophie Cadalen, ainsi que la chercheuse en sciences politiques Réjane Sénac et le DRH de Bayer HealthCare, Luc Derache, ont ouvert les discussions sur la persistance des stéréotypes. Des archétypes que nous véhiculons tous bon gré mal gré et qui contribuent à ce que les femmes ne soient pas reconnues au même titre que les hommes dans de nombreuses sphères de la société. Ancrées dès le plus jeune âge, ces représentations peuvent évoluer grâce à l’éducation. C’est ce que le gouvernement entend expérimenter avec le programme « ABCD de l’égalité » qui sera lancé à la rentrée 2013 dans dix académies auprès d’élèves en dernière section de maternelle jusqu’à la fin du primaire, avant d’être généralisé à la rentrée 2014.

De bonnes intentions pavées de différenciation

Quoi qu’en dise le fameux best-seller, les hommes ne viennent pas de Mars, pas plus que les femmes ne viennent de Vénus ! Prenant le contre-pied du livre de John Gray, Sophie Cadalen s’est appuyée sur un exemple : « tous les hommes ne souhaitent pas être conformes à « l’obligation » d’être ambitieux. Nous sommes tous des exceptions à ces stéréotypes ». La politiste Réjane Sénac a souligné combien ces mythes avaient abouti à l’édification d’une République non mixte. Et aujourd’hui, « on a tendance à justifier la présence des femmes dans les sphères du pouvoir pour les mêmes raisons qu’on les en a exclues, a mis en garde la chercheuse. On met en avant comme facteur de performance leur genre, leur différence, au lieu de prendre pour base le principe d’égalité. »

L’argument de la performance est pourtant revendiqué par le DRH de Bayer HealthCare, Luc Derache. « Il est au cœur de nos accords spécifiques sur l’égalité hommes/femmes ou sur la diversité », a-t-il expliqué, donnant l’exemple dans son entreprise de « jeunes salariées d’origine maghrébine qui s’investissent davantage dans leur travail et qui ont beaucoup plus le souci de réussir que d’autres qui sortent des grandes écoles. C’est un stéréotype, mais cette réalité permet de changer la structure de l’entreprise et d’en augmenter la performance. » L’accord signé en 2009 par les partenaires sociaux au sein de Bayer HealthCare contient en grande partie des mesures pour faciliter la conciliation entre vie professionnelle et vie privée : pas de réunion après 17 heures, prise en charge des frais de garde d’enfants lors de déplacements professionnels, rémunération à 100% du congé paternité au-delà du plafond de la Sécurité sociale, etc.

Mais beaucoup d’accords sur l’égalité professionnelle entre femmes et hommes sont en deçà de la loi.


Fini les paroles, place aux actes !

« Le cadre juridique est relativement complet. Une dizaine de lois ont été votées en l’espace de quarante ans. Elles sont de plus en plus précises, mais pour autant les outils ne sont pas mis en place, a fait remarquer la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem. A peine 50 % des entreprises ont réalisé le rapport de situation comparée, par exemple. Nous avons établi un décret en décembre 2012 pour que les contrôles soient plus systématiques. Désormais les entreprises d’au moins 50 salariés doivent envoyer aux Direccte leurs accords et plans d’action relatifs à l’égalité professionnelle. Un bilan sera réalisé au second semestre 2013 et les sanctions seront mises en œuvre à partir de la fin de l’année. »

Laurent Berger a cependant déploré que ce pouvoir de sanction soit insuffisant, faute de moyens dévolus à l’Inspection du Travail. Mais le secrétaire général a aussi souligné que le dialogue social apportait des résultats, présentant la négociation sur la sécurisation de l’emploi et celle qui vient de débuter sur la qualité de vie au travail et l’égalité professionnelle, comme étant « les deux faces d’une même pièce de monnaie. » Ainsi, grâce à l’accord national interprofessionnel sur la sécurisation de l’emploi, les temps partiels subis, qui touchent à 80 % des femmes, ne pourront plus être inférieurs à 24 heures hebdomadaires. Cet accord met en place une base de données socio-économiques sur les entreprises accessibles à toutes les instances représentatives du personnel. « Cette base favorisera l’approche intégrée des sujets de négociation et évitera ainsi que l’égalité professionnelle ne soit traitée de manière annexe. Elle favorisera par exemple la prise en compte de l’égalité salariale dans la négociation annuelle obligatoire », a précisé Laurent Berger. Une des grandes avancées que pourra apporter la négociation en cours sur la qualité de vie au travail et l’égalité professionnelle sera d’inscrire l’organisation du travail comme sujet de négociation. Mais il faudra pour cela que le patronat accepte de s’engager sur ce sujet déterminant pour la place des femmes au travail.

A Auchan, l'équipe CFDT avait été particulièrement moteur depuis plusieurs années pour réclamer un accord et le négocier. Malheureusement cet accord de 2010 était accès sur de bonnes intentions et des déclarations de principes, mais ne comportait pas grand-chose sur le « comment faire ».
Beaucoup de points mentionnés dans cet accord de 2010 n’étaient en fait que de simples reprises de la loi, de l'accord national interprofessionnel, de la convention collective de branche, ou déjà présents dans d’autres accords Auchan…

Il vient d'expirer et un nouvel accord est en cours de négociation.
Nous espérons que ce deuxième accord contiendra plus d’engagements. Nous avons adressé il y a quelques mois de nombreuses propositions à la DRH Auchan France.
 

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19:38 Publié dans Actions syndicales, Egalité - Diversité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : égalité, femmes, accords | |  Facebook | | | |

17/12/2012

Questions CFDT au CE Auchan Centrale du 22/11/12

CFDT : Il existe dans certains services une fonction de « coordinateur » tenue par des salariés au statut Employé. Ceux-ci reçoivent des employés en entretient individuel, les réprimandent éventuellement  sur la qualité de leur travail, leurs charges, leurs conversations ou leur temps de travail…
Cela relève-t-il bien de la fonction ? Si oui, ne devraient-ils pas passer agent de maitrise ?

DRH : Nous avons bien noté la question. Cependant pour la traiter il nous est nécessaire d’avoir plus d’information, quel service est concerné ? Si effectivement de telles pratiques se mettent en place, nous ferons un rappel aux managers concernés, une fois identifiés, qu’il est de leur responsabilité de manager, d’accompagner, de sanctionner, de faire les remarques nécessaires éventuelles. Cette responsabilité ne peut se déléguer.

Commentaire CFDT : La DRH sait très bien que cela se fait notamment au CSP Compta fournisseurs puisque nous le lui avons signalé en octobre…

Egalité professionnelle

CFDT : Les entretiens de recrutement sont-ils mené autant par des hommes que par des femmes ?
Quelle est la répartition précise ?

DRH : A Auchan, tout responsable peut-être amené à recruter, et ce en plus des équipes ressources humaines et recrutement dont c’est une partie de la mission. Aucune étude, ni statistique n’est menée en terme de nombre d’entretiens, et du sexe des responsables ayant participé au circuit de recrutement.

Commentaire CFDT : Auchan écrit dans l’accord égalité professionnelle que les entretiens seront menés autant par des hommes que par des femmes « dans la mesure du possible » (ce qui n’est déjà pas un très fort engagement) mais de plus n’a aucun moyen de suivre cela ! Un bel exemple de poudre aux yeux qui confirme ce que l’on disait de cet accord. Celui-ci venant à expiration, la renégociation est ouverte. Espérons que le prochain contiendra de vrais engagements.

CFDT : Quelle est la moyenne en temps de promotions des hommes et des femmes dans chaque catégorie de l’entreprise (sur 5, 10, 15 ans et plus) ?

DRH : En reprenant les éléments présentés lors des précédentes commissions en termes de promotions internes, on note :

·  Passage Employés à Agent de maîtrise en 2006 : 81.6% de femmes / en 2010 : 68.8% de femmes  / en 2011 : 87.5% de femmes

·  Passage employés et agents de maîtrise à Cadres en 2006 : 44.3% de femmes / en 2010 : 73.33% de femmes / en 2011 : 52.63% de femmes

·  Au global sur l’ensemble des promotions on a en 2006 : 63.2% de femmes / en 2010 : 71.0% de femmes /  en 2011 : 72.1% de femmes

En parallèle, le taux d’embauche en CDI des femmes sur les 3 années représente :
Pour les employés en 2006 : 83.3% /  en 2010 : 90.5% / en 2011 : 93.1%
Pour les agents de maîtrise en 2006 : 20% / en 2010 : 66.7% / en 2011 : 63.6%
Pour les cadres en 2006 : 40.8% / en 2010 : 47.8% / en 2011 : 53.1%

Commentaire CFDT : Cela ne répond pas à la question. Nous n’avons pas demandé le taux de promotion par sexe mais combien de temps en moyenne passe-t-on d’une catégorie à une autre selon le sexe.

CFDT : Existe-t-il une marge de négociation pour les salaires lors d’un recrutement ?

DRH : Oui, pour les postes d’encadrement il existe une petite marge de négociation en fonction de l’expérience professionnelle du candidat. Pour les postes d’employés, il y a application de la grille définie au national.

CFDT : Existe-t-il dans l’entreprise des plans de carrière visant à résorber les inégalités structurelles dans l’emploi et les carrières hommes/femmes ?

DRH : Il n’existe pas de plan de carrière à proprement parlé mais des démarches comme par exemple « Mixité » mise en place à Auchan qui vise 3 objectifs :

  • Permettre aux femmes de se développer et de définir leur projet professionnel au regard de leur projet de vie,
  • Faire réfléchir les femmes sur ce que l’entreprise doit mettre en œuvre pour développer le nombre de femmes à des postes de direction,
  • Rencontrer des personnalités en interne et en externe pour échanger avec elles sur leur regard concernant l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

CFDT : Le nombre de femmes recrutées est-il au moins proportionnel avec celui des diplômées et qualifiées dans la filière ?

DRH : On a bien noté la question, cependant nous n’avons aucun élément nous permettant d’apporter un quelconque éclairage la dessus.

CFDT : Pourquoi ne pas mettre en place une politique de rémunération claire et lisible donnant l'accès aux grilles de salaires (employé, agent de maitrise, cadre) à tous ?

DRH : Ce n’est pas une question du ressort du CE des services centraux. C’est une question à poser au national.

Commentaire CFDT : Rien n’empêche de répondre au CE des services centraux.

CFDT : Appliquez-vous le rattrapage du salaire suite à un congé maternité (neutralisation) ? (Augmentations générales et individuelles perçues par les salariées de la même catégorie professionnelle)

DRH : Pour les employés, les augmentations collectives ou de grilles s’appliquent également aux salariées en congés maternité, et pour les membres de l’encadrement l’augmentation de salaires est au minima celle prévue pour l’année considérée. De plus, nous rappelons que l’absence maternité n’entraîne plus de minoration de la RVI (4 mois).

Commentaire CFDT : La loi de 2006 
neutralise l’impact du congé maternité sur la rémunération. Ce congé est considéré comme du temps de travail effectif à ce niveau. Il ne doit avoir aucun effet négatif sur la rémunération. Nous avons soumis à la DRH des cas dont le congé maternité avait impacté la rémunération, nous attendons de voir comment cela sera traité.

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués au CE:

  Marcelino    Grégory  Fabien

Marcelino   Grégory   Fabien     

14/12/2012

Questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 16/11/12

CFDT : Nous sommes déjà intervenus plusieurs fois à propos du CSP compta fournisseurs et de ses méthodes managériales très particulières : discours culpabilisants, infantilisation, incitation à la démission, flicage, humiliations publiques... Des salariés ont été contraints de falsifier leur pointage pour qu'on leur retire des heures ! Le responsable du service a jeté un verre d'eau à la figure d'une employée lors d'une réunion ! etc... etc... Différents faits précis et détaillés vous ont été transmis. Quelles mesures avez-vous prises ?

DRH : Une étude est en cours pour vérifier les faits. Si nous constations des comportements fautifs, nous prendrions les sanctions adéquates. Le cas échéant, ces décisions ne pourraient vous être communiquées.


Commentaire CFDT : Dans cette affaire, la DRH a commencé par chercher à étouffer les choses. Les conclusions doivent nous être transmises ainsi que les décisions pour que nous puissions vérifier que les problèmes ont été correctement traités dans le respect du droit. La DRH devra nous communiquer cela, d’une manière ou d’une autre.

CFDT : Dans Ph@re, est-il normal qu'un manager inscrive une critique sur une compétence non demandée dans la fonction du salarié ?

DRH : Le manager, comme le collaborateur, doivent inscrire pour chaque compétence, les éléments qui s’y rapporte. La cohérence de ce qui est inscrit dans les autres parties de l’entretien est également importante. Néanmoins, dans ce type d’exercice d’évaluation, la liberté doit être laissé au manager de permettre au collaborateur de s’évaluer sur des compétences ne correspondant pas à son métier, ou de prendre l’initiative de le faire, s’il estime que c’est pertinent de le faire (projet d’évolution, missions,…).


Commentaire CFDT : Réponse alambiquée pour au final ne pas répondre à la question.
Le manager doit évaluer uniquement les compétences qui relèvent de la fonction du salarié. Le salarié, s’il le souhaite, peut s’auto-évaluer sur des compétences extra-professionnelles ou antérieures, mais le manager n’a pas à faire de commentaire là-dessus car il n’a pas les moyens d’être pertinent à ce niveau.


CFDT : Quand il y a de gros écarts entre l'évaluation du salarié et celle du manager (et donc désaccord), quel est le recours ?


DRH : Le collaborateur fait son autoévaluation dans l’entretien. Le manager indique son évaluation. A la suite de cela, l’un et l’autre peuvent réagir en ajoutant des commentaires qui sont mémorisés dans l’outil. Au final, comme dans d’autres situations de cette nature, le collaborateur qui souhaiterait exprimer plus fortement son désaccord, peut rencontrer son N+2 ou les Ressources Humaines.
Nous rappelons que l’entretien de développement individuel doit permettre au collaborateur de détecter ses axes d’amélioration pour continuer à se développer professionnellement. L’enjeu est donc très différent de l’entretien d’activité, qui permet d’évaluer le professionnalisme et débouche sur d’éventuelles revalorisations de salaires et d’éventuels changements de tenue de fonction.


CFDT : Quelles sont les conséquences d'un congé maternité sur la GDI et sur la réintégration de la GDI au 1er septembre pour une salariée de niveau A ou B ?


DRH : Au moment où la personne part en maternité, le cycle est clôturé. Le versement de la prime est alors calculé sur le nombre de mois effectués sur le cycle. Un nouveau cycle de 12 mois est immédiatement ouvert ; celui-ci est prolongé de la durée de l'absence maternité.
Concernant la réintégration, les principes sont les mêmes que pour les autres collaborateurs : nous avons intégré sur la base des primes réelles perçues. Il peut arriver que pour certaines personnes, il faille corriger l'intégration car celle-ci est assise sur une prime clôturée par anticipation (soit pour une maternité, soit pour un changement de métier) ; dans ces cas, le service du personnel a la main pour corriger à la hausse l'intégration.


Commentaire CFDT : La loi de 2006 neutralise l’impact du congé maternité sur la rémunération. Ce congé est considéré comme du temps de travail effectif à ce niveau. Il ne doit avoir aucun effet négatif sur la rémunération. Des cas ont été soumis, nous attendons de voir comment cela sera traité.

CFDT : Les forfaits jours sont censés être réservé aux salariés de l'encadrement non-soumis aux horaires collectifs et ayant une autonomie dans la gestion de leur temps. Dans quelle mesure un manager peut-il imposer un horaire à des cadres en forfaits jours (faisant déjà environ 40 à 42h en moyenne par semaine) avec pour unique justification l'image du service ?


DRH : Un cadre au forfait jours n’a pas d’horaires planifiés. Il est sur un forfait jour. De fait, on ne lui impose pas d’horaires. Néanmoins, son activité conditionne ses horaires. S’il est manager, il doit être présent aux plages où ses collaborateurs le sont, s’il répond à un service, il doit être présent pour répondre aux utilisateurs. L’image du service ne pourrait être retenue que dans ce cadre là.


Commentaire CFDT : Ce n’est pas le cas, donc les demandes de ce type dans certains services, sortent bien du cadre légal.

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués du personnel :
David  Jean-Luc    Marcelino   Grégory

   David     Jean-Luc   Marcelino   Grégory

28/08/2012

A priori : Les femmes sont plus diplomates que les hommes

"A priori" est une websérie par Théâtre à la Carte, pour prendre du recul avec humour sur les a priori qui peuvent exister entre les femmes et les hommes.

Pour suivre la série, rendez-vous sur le blog du Théâtre à la Carte : http://leblog.theatrealacarte.fr/

16:03 Publié dans Egalité - Diversité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femmes, hommes, égalité, discriminations, vidéos | |  Facebook | | | |

08/03/2012

Auchan invite son personnel féminin à s'occuper du repas

La direction générale Auchan organise une « rencontre exceptionnelle »  pour les femmes de l’entreprise.

Ca se passera au lendemain de la journée de la femme.

What-elles.jpg

 

Côté direction il n'y aura que des hommes.
Côté invité il n'y aura que des femmes.
Ca se passera sur le temps du midi pendant la pause méridienne.
Chacune devra ramener un plat...

Décidément, l'égalité Femme/Homme ça n'est vraiment pas leur truc à Auchan !

A lire :

Journée de la femme : l'occasion de faire le point à Auchan


Pourquoi la CFDT n'a pas signé l'accord égalité professionnelle à Auchan


Enquête CFDT sur l'égalité professionnelle en Centrale Auchan

19:01 Publié dans Egalité - Diversité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femmes, égalité | |  Facebook | | | |

08/03/2011

Journée de la femme : l'occasion de faire le point à Auchan

Par-delà son aspect international, le 8 mars est aussi pour la CFDT l’opportunité de revenir sur notre combat syndical quotidien pour une meilleure prise en compte de l’égalité dans l'entreprise.

La CFDT revendique la prise en compte du genre (femme/homme) dans toutes les négociations, qu’elles concernent les salaires, le temps de travail, l’encadrement du temps partiel, la formation…

La négociation annuelle obligatoire sur les salaires doit amener du concret sur la réduction des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes et plus globalement sur l’égalité professionnelle. Cela n'a pas vraiment été le cas à Auchan : voir notre article

Plutôt que des actions soient décidées par les seuls employeurs, la CFDT souhaite que la négociation prime partout où c’est possible pour obtenir :
 

  • Des évolutions de carrières comparables ;
  • Des dispositifs et des temps de travail
  • qui permettent de concilier vie professionnelle et personnelle…
Instaurer un congé paternité de deux mois

Il est aujourd’hui nécessaire de trouver de nouvelles voies pour améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et favoriser ainsi l’égalité professionnelle, source de richesse pour tous. C’est maintenant l’affaire des hommes et d’abord celle des pères. Les jeunes générations expriment le souhait d’un meilleur équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle. Ils souhaitent conjointement prendre en charge la vie familiale. Accompagnons ces nouvelles demandes sociales : c’est le sens de cette proposition de congé paternité que la CFDT Cadres portera dans toutes les instances susceptibles de le mettre en oeuvre. Une épreuve de vérité en quelque sorte pour une égalité effective entre les femmes et les hommes.

La paternité pour relancer l’égalité

La CFDT Cadres revendique l’allongement du congé paternité de 11 jours à 2 mois, avec  une prise en charge (minimum) de 80% de salaire pour changer les représentations dans les entreprises. Si demain la parentalité est mieux partagée, ce sont aussi les relations et les représentations dans le travail qui seront modifiées. Relancer l’égalité professionnelle, c’est s’appuyer sur les aspirations des jeunes générations à l’heure où la durée du travail s’accroît.


La CFDT a toujours fait de l’égalité femmes/hommes une de ses priorités.

A LIRE :

Comparatif égalité professionnelle 2005/2009 dans les Services Centraux Auchan

11:15 Publié dans Actions syndicales, Egalité - Diversité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : égalité, femmes, hommes | |  Facebook | | | |