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16/04/2024

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 15/03/2024

CFDT_CSE.jpgPAPRIPACT (Programme Annuel de Prévention des Risques Professionnels et d'Amélioration des Conditions de Travail)

CFDT : Dans le document, il n’y a pas grand-chose sur les Risques Psycho-Sociaux. Il n’est question, à aucun moment, de burn-out, alors qu’il y en a de manière récurrente sur ARS-ARA. C’est généralement ce qui occasionne le plus les inaptitudes sans que l’origine soit indiqué comme « professionnelle » car il n’y a pas de reconnaissance administrative enclenchée. De ce fait, c’est classé comme étant d’origine non professionnelle. Tout ce qui a trait au burn-out passe sous les radars et il n’y a pas vraiment de prévention à ce sujet. C’est un gros manque.

DRH : Le sujet des RPS est important, également sur les services d’appui. Il est pris en compte par l’entreprise. Dans le PAPRIPACT, en dernière ligne, il y a la volonté de l’entreprise d’aller sur une action de prévention autour de tous les changements d’organisation dans l’entreprise. L’appréhension des RPS en fait partie. Le statut est en cours car, pour le moment, l’idée est de faire un état des lieux des collaborateurs qui ont pu être formés ou avoir une sensibilisation aux RPS. La prévention des RPS va forcément être développée au cours de l’année. D’un côté au regard de ce qui est en cours de construction au niveau du pôle QVCT d’ARF sur la prévention des RPS qui sera diffusée à l’ensemble des formats. Nous allons forcément nous en inspirer et nous mettre dans cette même veine pour travailler ces sujets. Forts de ce que nous allons pouvoir déflorer dans les semaines ou mois à venir sur d’éventuels changements d’organisation ou autres, nous ferons des focus particuliers sur ce qu’il y a à mettre, en lien avec la prévention des RPS. C’est quelque chose qui est clairement identifié par l’entreprise et sera précisé au fil des semaines. Il y a bien une volonté d’accompagner au mieux les changements d’organisation.  

CFDT : Si nous ne mesurons pas correctement le burn-out, comment suivre son évolution et voir s’il y a une amélioration ou non ? Il n’est pas identifié comme tel et n’est pas réellement suivi. C’est complétement invisible. Nous ne savons pas combien il y en a, ni quelle est leur évolution. Il est possible de faire de la prévention et tant mieux si cela s’améliore, mais nous ne le verrons pas car ce n’est pas identifié et nous ne pouvons pas avoir de suivi à ce sujet.  

DRH : Ce n’est pas clairement identifié. L’entreprise est très vigilante avec la restitution de la médecine du travail, notamment sur le questionnaire EVREST qui peut soulever des RPS sous-jacents, que ce soit lié à la charge de travail, à des difficultés relationnelles managériales ou autres. Nous avons ces outils. Nous partons du risque mais, effectivement, la conséquence qui peut être l’épuisement professionnel n’est pas mesurable. Nous n’avons pas d’indicateur. Quelle que soit la pathologie de la personne, l’entreprise ne la connaît pas. Le lien qu’il serait possible de faire consiste à se dire que, dans les AT, des malaises peuvent avoir des origines professionnelles. Au regard des descriptifs des AT et que nous menons des enquêtes, il est parfois possible de déceler des signaux qui nous poussent à travailler avec l’équipe managériale mais c’est très difficile. L’entreprise ne peut pas indiquer le nombre de collaborateurs victimes d’épuisement professionnel ou autres. 

CFDT : Il faut écouter les gens tout simplement. Sur la base d’un déclaratif, si la personne se déclare en burn-out à cause d’un épuisement professionnel, il faut l’enregistrer comme tel. La question est de savoir si nous avons envie de le voir ou non.  

DRH : Une feuille de route va présenter toutes les actions dans lesquelles l’entreprise va s’engager pour le bien être des collaborateurs. Ce n’est ni du réglementaire ni des choses sur lesquelles nous avons décidé de travailler entre employeur, CSSCT et collaborateur mais c’est tout ce que nous pouvions avoir par le passé. Il est question des actions de don du sang, les actions en faveur du handicap, les visites de site avec les membres de la CSSCT. Cette feuille de route sera toujours construite en lien avec les travaux menés. Nous aurons, chaque année, les 2 documents.
Ce PAPRIPACT n’a de pertinence que s’il est en lien avec l’évaluation des risques. Avec la CSSCT, il est prévu, pour l’année 2024, pour actualiser le document unique d’évaluation des risques, de le faire en groupe de travail avec les membres, des collaborateurs, des managers des services, le service de prévention au travail et le chargé de prévention. Un planning des visites va être fixé pour l’année. La proposition est de faire 1 à 2 visites trimestrielles durant lesquelles nous mettrons à jour une unité de travail, c’est-à-dire un environnement de travail sur le site de Villeneuve ou bien sur un site excentré. Fort de ces visites, les modifications seront apportées dans l’outil Prévention sur le DUERP. Ces visites seront l’objet de remarques sur des moyens de prévention qui ne sont pas forcément en place ou qu’il faudrait développer. Cela viendra alimenter le programme annuel de prévention qui sera présenté lors des CSSCT trimestrielles. La proposition de planning sur laquelle nous avons pu avoir un échange a été retranscrite hier. Quand nous avons décidé de faire la mise à jour du DUER, nous avons privilégié d’aller faire l’évaluation des risques des populations les plus importantes. Finalement, il reste certaines unités de travail qui n’ont pas été actualisées depuis 2021 comme les collaborateurs de l’infirmerie, de la salle de collection, du labo R&D, de la direction territoire nord. Nous allons le challenger car nous n’avons pas été à la rencontre de ces collaborateurs pour mettre à jour les risques auxquels ils sont exposés au quotidien. Nous allons le prioriser sur T2, T3. Pour les sites excentrés, nous prévoyons d’aller sur la direction de territoire ouest. Nous irons donc à Bordeaux et la SCOFEL de Samazan. Sur le T4, la direction du territoire est prévue ainsi que la SCOFEL de Vendenheim. La CSSCT aura fait le tour de l’ensemble des directions de territoire du périmètre.  

Avis CFDT : L’existence de ce PAPRIPACT est une bonne chose (en même temps, c’est une obligation légal) et son contenu qui vient de nous être présenté est riche, sa construction est faite avec un sérieux avéré. MAIS il passe quand même à côté d’un point fondamental : les risques psychosociaux. C’est pourtant un risque bien réel, connu, à fort impact pour le salarié et pour lequel des mesures de prévention doivent exister, notamment pour les burn-out (qui occasionnent régulièrement des licenciements pour inaptitude). En ce sens, malgré le reste du contenu du PAPRIPACT, la CFDT ne peut pas donner un avis favorable tant que ce risque n’est pas, lui aussi, assurément mesuré et couvert.
 

Résultats économiques 

CFDT : Par rapport aux baisses de prix pratiquées par Auchan récemment, qu’y a-t-il eu comme publicité ? 

Direction : En décembre il y a eu une grande publicité, campagne de 4 x 3 sur site et communication interne. Sur la partie prix, une autre campagne doit être active ce jour. 3000 prix doivent baisser ce week-end pour une nouvelle campagne de pub qui va être lancée dans la foulée.  

CFDT : Les impacts publicitaires à ce sujet sont-ils mesurés ?  

Direction : La publicité est systématiquement mesurée. Par rapport au nombre de clients qui viennent, tout est suivi mais je n’ai pas toujours les résultats. Tout est analysé afin de voir quelles sont les campagnes qui permettent le plus de réactivité de la part des clients. 

CFDT : Il y avait une déception sur le fait de ne pas avoir eu autant de clients souhaités avec cette baisse de prix. Avons-nous fait suffisamment de publicité ? 

Direction : Les baisses de prix prennent un certain temps avant qu’il y ait un retour durable des clients. Ce n’est pas instantané. C’est pourquoi il y a une nouvelle campagne en mars, afin de relancer ce qui a déjà été fait en décembre.
 

Index égalité professionnel 

CFDT : Quelle est l’évolution de cet index par rapport aux notes précédentes ? Quel bilan pouvons-nous en tirer ? Est-ce que cela produit des effets ? Dans quel sens ?

DRH : Nous n’avons pas d’évolution par rapport aux années précédentes. Des points sont perdus sur les 10 plus hautes rémunérations car nous avons 0 femme. Il n’y a pas de plan derrière. Nous avons notre accord égalité professionnelle. Comparé aux autres entreprises, 85 points, c’est la moyenne. 

CFDT : L’index existe depuis combien d’années ?

DRH : Depuis 2018. Nous avions eu 85 sur les 3 dernières années et nous avions un peu plus sur la première année car il y avait plus de femmes dans les 10 plus hautes rémunérations. La première année, nous avions 100 points. 

CFDT : Depuis 2018, cet outil en lui-même ne permet pas de produire une avancée particulière.  

DRH : C’est un outil purement déclaratif pour comparer les sociétés auprès de l’administration et de mettre en œuvre un plan d’action si nous sommes en dessous de 75. Nous avons un accord égalité professionnelle qui a été négocié en 2021. Il dispose d’indicateurs plus poussés. 

CFDT : Nous ne voyons quand même pas d’amélioration.
 

Nouvelle politique de rémunération de l’encadrement et dénonciation de l’usage relatif à la Rémunération Variable de l’Encadrement (suite de la présentation du 5 mars)

CFDT : Concernant les différentes typologies, y aurait-il la même scalabilité entre les typologies, à savoir des mini de grille, comme pour les typologies de grilles des employés, avec un +3% pour la typologie 2, un +5% pour la typologie 3 ? 

DRH : Ce ne sont pas des typologies au sens typologie Employé. Nous pointons sur une médiane, une famille par rapport au grade. 
Pour les employés, il y a une typologie de base et les autres sont construites par rapport à cette base. Ce n’est pas le même schéma. Ici, les 4 typologies ont la même logique contrairement à celles des employés. Seuls les critères vont différer. 
Sur la slide le mini et maxi sont à nouveau représentés. Le chemin pour arriver au maxi et donc, les niveaux intermédiaires que nous allons avoir pour construire les repères salariaux ne sont pas les mêmes en fonction de la typologie. Le minimum actuel est repéré grâce à la ligne en pointillés rouge. Pour les métiers en violet, une évolution jusqu’à la médiane marché est relativement rapide (12-18 mois maximum). Dans nos repères salariaux, dans une temporalité assez courte, la médiane sera rapidement franchie. Une fois la médiane passée, la construction des repères se fera de manière plus linéaire jusqu’au maxi car ce sont des fonctions où la temporalité pour atteindre les standards est plus courte que sur d’autres. A l’inverse, sur les métiers bleus, comme nous sommes bien positionnés sur les mini et que la temporalité est plus longue (24-36 mois), la pente sera plus douce jusqu’au moment de franchir la médiane. Elle prendra plus de temps à être atteinte. Au moment où elle sera atteinte, une accélération sera visible pour avoir une dynamique salariale plus soutenue afin de fidéliser les collaborateurs qui seront dans ces fonctions, au standard de leurs missions. Au milieu se trouvent les fonctions transverses et cœur de métier qui partent du même mini, qui arrivent au même maxi mais en prenant des chemins totalement différents. Les jaunes atteignent rapidement la médiane marché pour être plus compétitif rapidement dans le temps et plus linéaire ensuite. Les métiers transverses sont plus linéaires jusqu’à 24-36 mois et la dynamique salariale plus soutenue redémarre à 24-36 mois pour ensuite repartir sur une pente linéaire. 

CFDT : Pouvez-vous nous indiquer le coût de cette nouvelle politique et son impact sur la masse salariale de l’encadrement ? 

DRH : Sur l’ensemble d’ARF, cette année, nous dédions un budget spécifique de 3 M€.  

CFDT : Nous ne connaissons pas l’impact sur la masse salariale de l’encadrement ? L’intérêt est de savoir ce que cela va produire pour les salariés concernés. 

DRH : Je vais regarder pour le calculer.
Cela ne peut pas produire d’économies à partir du moment où nous commençons nos grilles beaucoup plus haut qu’à date. Les grilles commencent à 80 % de la médiane et vont maintenant commencer à plus de 90 % de la médiane. C’est impossible de tirer vers le bas. 

CFDT : Pour tout le monde où va-t-il y avoir des gagnants et des perdants ? Entre ce qui est expliqué et ce que sera la réalité, il peut y avoir un monde.  

DRH : Nous ne sommes pas honnêtes et n’appliquons pas ce que nous présentons en CSE ? 

CFDT : Quand nous dénoncions des situations où des salariés étaient payés 300 € en-dessous des mini de la convention collective, nous avons été envoyés sur les roses. Nous ne faisons pas aveuglément confiance car nous avons connaissance d’un historique. Ce qui nous intéresse, c’est de savoir ce que cela va produire en réalité et non pas en théorie. 

DRH : Cette année, il est question de 3 M€ de plus dans la masse salariale de l’encadrement.

CFDT : A un moment donné, nous avions entendu des remarques sur le fait que le modèle social coûtait trop cher, que nos frais de personnel étaient trop élevés. La position de la DRH est-elle différente ? Cela semble contradictoire avec certains messages donnés. Où en sommes-nous réellement ? La position de la DRH est-elle de faire des économies ? 

DRH : La position n’a pas évolué. Force est de constater que nous avons de plus en plus de mal à recruter l’encadrement. À force de ne plus avoir d’encadrement, ce n’est plus une question de modèle social mais une question de fonctionnement de l’entreprise. 

CFDT : Donc vous êtes face à un principe de réalité.  

DRH : Oui, il y a un équilibre nécessaire. Le socle représenté dans le cadre de la politique de rémunération de l’encadrement par le salaire de base est un socle sur lequel nous avons tout de même nécessité de retravailler pour la raison indiquée.  

CFDT : Il devrait donc y avoir des gagnants mais ce qui nous inquiète, ce sont ceux qui pourraient être les perdants de cette affaire. 

DRH : Il n’y a pas de perdant car nous n’allons pas diminuer les salaires. 

Avis CFDT concernant la nouvelle politique salariale de l’encadrement : Nous demandons de la transparence sur les grilles de salaires, il faut arrêter de les cacher et de prétendre qu'elles sont indicatives pour ne pas les respecter. Et nous demandons également un vrai dialogue social sur la négociation des augmentations salariales et des minima de grilles pour l'encadrement (cela n'empêche pas l'individualisation). Vous n'êtes toujours pas dans cette démarche.
Pour les NAO 2024, vous n’avez pas respecté le nouvel article 5.1 de l'accord de 1986 introduit l’an dernier. C’est un très mauvais signal...
Dans ce contexte, l'avis CFDT est défavorable.

Avis CFDT concernant la suppression de la RVE : Vous nous proposez une suppression sans intégration (contrairement à la GDI) et ne donnez aucune info sur un hypothétique nouveau dispositif !
Concernant la RVI/RVE nous avons toujours réclamé un accord négocié (comme il existait pour la GDI) face au manque de transparence et aux règles changeantes et parfois incohérentes de « l’usage » actuel pour lequel vous décidez seul sans même une commission de suivi. C’est tout juste si on obtient la note de cadrage annuelle…
Nous demandons à ce que le futur dispositif soit négocié et mis par accord d'entreprise.
Le CFDT ne peut pas rendre un avis favorable quand on ne sait pas ce qui va être mis en place pour remplacer.
Voir le tract CFDT


Point de suivi Docapost

CFDT : Vu les problèmes de turn-over et de disponibilité des intérimaires, la question est de savoir si le travail est suffisamment pérenne dans la durée pour que ce soit un poste interne. 

Direction compta : Ce sont des renforts temporaires. Les intérimaires n’étaient pas là pour cela.  

CFDT : C’est du temporaire qui dure. Ne faut-il pas considérer à un moment, que c’est pérenne ? 

Direction compta : A un moment il sera possible de se poser la question. 

CFDT : Il y a un étonnement sur les résultats du BES, ont-ils été présentés en réunion de service ? Cela a-t-il été commenté ?

Direction compta : Cela n’a pas encore été redescendu au niveau des briefs équipe.

Plan sobriété

CFDT : Nous faisons des économies en termes d’énergie, ce qui est très bien. Sauf erreur, lors des aménagements des bureaux pour le flex-desk et la remise en conformité des écrans, certains écrans ont été jetés. 

DSG : Une alerte a été émise et nous avons agi par rapport à une incompréhension. La note a été mal interprétée par des collaborateurs. Certains collaborateurs ont eu la main légère sur certains matériels. Dès que j’ai eu l’alerte, j’ai été voir la personne pour que la note soit plus précise. 


Questions diverses

CFDT : Pouvez-vous nous indiquer la progression du taux de rentabilité sur les 10 dernières années ?

DRH : Pour le moment, nous n’avons pas de retour sur la question. Il faut des précisions sur ce qui est entendu par taux de rentabilité. Est-ce l’EBITDA ou autre chose ? Elle m’indique que le taux de rentabilité peut se calculer de différentes façons, avec différents critères. Elle a besoin de précision. Envoyez-nous un mail, et soit nous apportons les éléments de réponse par écrit ou bien au prochain CSE.

CFDT : Suite au recul de l’âge de départ en retraite, les mesures séniors de l'accord GPEC (qui s'arrête au 31 mars 2024) se retrouvent en décalage par rapport à la situation des salariés ayant pris le dispositif de réduction du temps de travail. Comment vont-être traités les différents cas en attendant le nouvel accord GEPP ?

DRH : Le dispositif sénior a vocation à être renégocié lors de la paritaire GEPP. Dans l'attente, pour les collaborateurs impactés par la réforme retraite, un accompagnement sera réalisé. Soit le collaborateur décide de repasser à temps plein à la fin de son avenant soit il décide de rester sur un temps partiel. Dans ce cas, il n'y aura pas de poursuite de l'indemnité. En GEPP, un autre axe a été abordé. Cela serait la poursuite de l’indemnité, mais pour le moment, cela n’est pas acté de façon définitive, il faut attendre les suites de l’accord.
Il est question de permettre aux collaborateurs de poursuivre dans les mêmes conditions pour ceux ayant signés leur avenant avant septembre 2021.  

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

21/03/2022

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 23/02/2022

CFDT_CSE.jpg

CFDT : Quand un salarié prend une mission en plus de sa fonction, l'évaluation de tenue de fonction se fera-t-elle uniquement sur la fonction ou aussi sur la mission ?

DRH : L'évaluation doit se faire sur sa fonction. 

CFDT : Donc cette mission n'est pas prise en compte au sein de la pesée de poste, alors que certaines responsabilités ou compétences de la mission pourraient induire un éventuel niveau de classification supérieur. Il faut prendre en compte l’ensemble de la réalité du travail. 

DRH : La règle générale repose sur l’évaluation d’un collaborateur sur sa fonction. En revanche, si la mission vient perturber l'évaluation, il est nécessaire d’étudier ce point.
Si la mission est permanente et vient modifier la pesée de poste, il faut rechallenger la définition de fonction ou refaire la pesée de poste afin de s'assurer que le positionnement marché du “nouveau métier” est correct ou non.  

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CFDT : Concernant les RVE, sur certains critères, si la cible n'est pas atteinte à 100 % alors c'est zéro pour le salarié sur des objectifs très difficilement réalisables. Pourquoi n'y a-t-il pas de versement proportionnel au niveau d'atteinte ? Y a-t-il une volonté cette année de verser le moins de RVE possible ?

DRH : Il n'y a, en aucun cas, une volonté de verser le moins possible. Les résultats ne sont malheureusement pas au rendez-vous et de façon générale au sein de l'entreprise. Certains critères de résultats font l'objet d'un seuil, et en deçà du seuil, il n'y a pas de versement. Ce n'est pas la première fois que les critères sont établis de cette façon, notamment concernant l’Ebitda. 

CFDT : Ici il ne s’agissait pas d’une question de seuil mais de cible. Ainsi, c'est soit 100, ou soit zéro car la cible n’est pas atteinte (même si on est arrivé à 80). 

DRH : Dans le cadre des objectifs, soit il est atteint en totalité, soit il n’est pas atteint, et il arrive parfois que certains critères soient fixés de la sorte. 

CFDT : Il est impératif de fixer des objectifs atteignables. Or, certains salariés ont œuvré pour s’approcher au mieux des objectifs, mais n’ayant pas franchi l’objectif posé, il leur est signalé que ce sera zéro, ce qui leur est difficile à entendre.

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CFDT : Il y a eu un problème sur le salaire des personnes en congé de reclassement : base de cotisation supérieure au brut. Cela concerne-t-il tous les salariés en congé de reclassement ou une partie ? Quel est le nombre de personnes concernées ? L'origine du problème a-t-il été identifié ? Tous les salariés concernés ont-ils bien été régularisés ? 

DRH : Le point a bien été identifié et traité, et une correction sera effectuée sur la paie de février. Cela a concerné uniquement les salariés en congé de reclassement au-delà de douze mois et au statut encadrement, soit agents de maîtrise et cadres, puisque cela est lié à la retraite supplémentaire. Cette anomalie a été causée par une modification du paramétrage suite à une évolution règlementaire de l'activité partielle et la retraite supplémentaire. Cette anomalie a eu pour conséquence une assiette de cotisation trop importante et donc un net à payer plus faible que prévu. Il y a eu 71 salariés concernés, dont sept sortis en janvier.

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CFDT : Des managers disent qu'il faut prendre trois semaines minimum de CP, entre le 1er juin et 31 octobre. D'où vient cette règle ? 

DRH : Pour rappel concernant le cadre légal et conventionnel, "la durée du congé principal doit être impérativement comprise entre 12 jours consécutifs et 24 jours maximum entre le 1er mai et le 31 octobre." Il appartient au manager d’organiser la prise des congés au sein de son équipe et de partager le planning d’activité du service avec son équipe, soit CP, RTT, contraintes obligatoires, synergies, salon, etc. Dans ce cadre, un manager peut, pour les besoins du service, demander à ses collaborateurs de prendre trois semaines de CP sur la période dite d'été. 

CFDT : Ici, il ne s’agit pas véritablement de besoin du service. En effet, l'affirmation est formulée au niveau d’Auchan que nous devons obligatoirement prendre trois semaines, alors que cette règle n’est pas dans le Code du travail, ni de la convention collective, ni dans les accords Auchan. 

DRH : Les managers n’ont pas à signaler qu’il s’agit d’une règle d’Auchan, mais ils peuvent en revanche demander que soient posées trois semaines en raison de la baisse d’activité ou des contraintes de l’année. 

CFDT : Nous sommes en phase, mais il est nécessaire que ces contraintes soient une réalité.

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CFDT : De combien de voitures de fonction disposons-nous ? 

DRH : De mémoire, nous disposons de moins de 300 voitures de fonction.

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CFDT : L'accord GPEC a officiellement démarré le 01/04/2021, et mentionne l'existence d'un Observatoire des métiers et des compétences avec notamment une synthèse des décisions sur "mon site RH". Une réponse avait été donnée au CSE du 16/12/2021 que cela commençait précisément ce jour-là, mais à date, sauf erreur, on ne trouve toujours rien sur "mon site RH". Pouvez-vous nous dire ce qu'il en est ?

DRH : En effet, l'accord GPEC prévoit "une synthèse des décisions prises lors de l'Observatoire des métiers communiquée via "mon site RH" et auprès de la file RH". Or, lors de l'Observatoire des métiers du 16 décembre, aucune décision n'a été prise quant à la typologie des métiers présentés. Aucun métier n'a été déclaré sensible. L'objectif de cette réunion était davantage de se "cultiver" concernant les évolutions potentielles de certains métiers liés aux transports, les assistants commerciaux, Auchan Piéton et autres. Aucune décision n’ayant été prise par l’Observatoire des métiers, c’est la raison pour laquelle nous ne trouvons pas de relevé de décision sur mon site RH. 

CFDT : Comment pouvons-nous alors avoir connaissance des informations et des échanges au sein de l’Observatoire des métiers ?

DRH : Dans le cadre de l'accord, il n'y a pas de transmission particulière, et je ne sais pas s’il est prévu de rédiger un compte rendu de l'Observatoire des métiers. Il s’agit d’échanges, et seules les décisions prises sont publiées.

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CFDT : L'objectif de la DSI Auchan de se rapprocher du "Best Place To Work", induit un besoin de recueillir régulièrement le ressenti des salariés. Est-ce que "Smarty" mis en place en 2020 est encore d'actualité ? Si oui, une communication pourrait-elle être refaite, en précisant le principe ? (Exemple : une réponse quotidienne maximum par salarié, sans obligation de la faire, mais souhait d'au moins une par semaine, consolidation au mois et communication via un flash, etc.) Si non, que pensez-vous de ce besoin ? Dans les deux cas, pourrions-nous avoir une communication (un rappel ?) des résultats d'alors ? Le recueil fin janvier d'irritants/incidents a été un focus à un moment précis, et a priori il n'est pas prévu de réitérer régulièrement et aussi précisément cela, d'où l'intérêt d'un autre suivi plus fréquent.

DRH : Smarty a été testé en DSI en 2020 pendant quelques mois, mais le process n’étant pas suffisamment rodé, le projet a été mis en stand-by. La DSI s’inscrit dans le projet humain d’Auchan et des solutions sont à l’étude pour recueillir plus régulièrement le ressenti et l’engagement des collaborateurs. Il ne semble pas opportun de faire une communication sur un projet arrêté il y a plus d’un an, tant que nous n’avons pas de visibilité sur la façon dont l’entreprise souhaite traiter le sujet. Il existe en effet des réflexions, mais rien n’a été décidé ou acté à ce jour. Un test concernant un NPS collaborateur n’a pas été probant et n’a pas remporté l’adhésion, et cette piste est donc stoppée à ce jour. Nous ne pouvons pas signaler qu’elle l’est définitivement, car nous attendons également quelques entrants de la nouvelle gouvernance afin de connaître l’axe qu’elle souhaite développer à ce niveau et avec quelle fréquence.  

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CFDT : Concernant les salariés en forfait jour, comment le travail du dimanche est-il comptabilisé ?

DRH : Nous prenons le même système qu’en magasin. Ainsi, en forfait jour, les quatre premiers dimanches ne sont pas décomptés du forfait jour, mais la journée est payée, et une majoration est versée en lien avec le dimanche.

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CFDT : Concernant le travail des plateformes produits frais sur les jours fériés en volontariat, qu’en serait-il si vous n’aviez pas suffisamment de volontaires ? Avez-vous prévu de passer en mode dégradé, avec du coup une qualité moindre ? Allez-vous maintenir cet objectif qui représenterait une charge de travail supplémentaire si vous n’aviez pas suffisamment de volontaires ?

Responsable logistique : Le cas de figure avec aucun volontaire par plateforme ne s’est encore jamais produit. De plus, grâce à nos outils, il est possible pour un MVA de lancer une autre plateforme à distance et d’effectuer des ajustements de commande. Si aucun MVA n’était volontaire, il est possible qu’un agréeur puisse effectuer ces différentes tâches seul, il n’y aurait alors pas d’échanges avec les magasins, mais il pourrait néanmoins lancer la journée. Il s’agirait de cas extrêmes, mais si nous n’avions aucun volontaire, certains responsables pourraient effectuer ces tâches, et le mode dégradé correspondrait alors à une impossibilité d’effectuer les derniers ajustements de commande.

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CFDT : Comment fonctionne l'articulation pour le repositionnement de salaire, d’un niveau 7 vers un niveau 8 par exemple ?

DRH : Cela dépendra des situations. Dans le cadre d'une promotion, nous respectons les règles d’ARS-ARA, soit 5 % d’augmentation. A minima, nous positionnons les collaborateurs au moins dans la grille “professionnel” en tout état de cause.

CFDT : Au regard de l’augmentation collective, comment cela va-t-il s’articuler avec les 5 % ? En effet, il existe l'augmentation générale minimum de tenue de fonction annuelle et le changement de tenue de fonction, et il semblerait que l'augmentation générale annuelle disparaisse au sein de ces 5 %, venant ainsi “gommer” l’augmentation générale annuelle.

DRH : L'augmentation générale est liée à la tenue de fonction, et il s’agit ici d’une promotion relative à la nouvelle fonction.  

CFDT : Lors de l’entretien annuel, la tenue de fonction est constatée sur l’année écoulée, et non sur l’année à venir. Ainsi, lors d’un passage vers un niveau supérieur, il existe l'application d'une règle avec les 5 %, mais faire disparaître l'augmentation générale et l'intégrer automatiquement dans les 5 % représente un problème, car il s’agit de deux sujets différents, soit la promotion et l'augmentation générale.

DRH : Nous allons étudier cela au cas par cas.

CFDT : Il s’agit d’une règle qui s'applique à l’ensemble des collaborateurs. 

DRH : Il existe en effet un cadrage général à respecter en fonction de différents critères, et cela dépendra également des dates de nomination.
Lorsqu’un collaborateur est nommé en décembre, il a eu les 5 %, et il n’est pas à nouveau revalorisé au mois de mars, car il s’agit d’une fonction où il n’a pas encore produit. Nous allons donc étudier les différentes situations en fonction des dates de nomination. Si une nomination a eu lieu avant, les 5 % priment, et si la nomination a eu lieu après, cela se fera en effet différemment, soit l’augmentation de 1,8 %, et en cas de promotion à la suite, ce sera 5 %.

CFDT : Cela posera néanmoins un problème, car dans certains cas de figure, un collaborateur peut avoir l’impression que l’année passée n’est pas prise en compte.

DRH : C’est pour cette raison que nous allons étudier les différentes situations. La règle habituelle est toujours appliquée au sein de l’entreprise, et elle n’est pas remise en cause.  

CFDT : Dans ce cas un salarié a qui l'on propose une promotion au 1er décembre doit-il demander d'attendre le 1er mars pour avoir sa nomination ? 

DRH : La nomination est soit acceptée lors de la proposition, soit refusée. 

-------------------------

CFDT : Nous notons une responsabilité qui était dévolue aux catmans et qui a été transférée sur une autre fonction. Ainsi, en pesée de poste, cela induit le passage à un niveau 7, contre un niveau 8 auparavant. Quelle est la position des catmans au niveau de la branche chez les concurrents ? Un catman est-il toujours positionné au niveau 8 ? Si nous positionnons ce métier en niveau 7, nous aurons un problème d'attraction et de recrutement à terme.

Directeur : Je n’ai pas connaissance de l'organisation précise de nos concurrents et des différents positionnements. De manière générale, la plupart des distributeurs ont souvent deux, voire trois niveaux et ils peuvent avoir ce que nous nommons des managers de catégorie. Il existe souvent trois fonctions que nous retrouvons chez les distributeurs, soit des managers de catégorie senior, des managers de catégorie junior et des chargés d'études et dans certains cas de figure, l’offre et l’achat sont séparés au sein de certaines organisations. Concernant Auchan, il est selon moi pertinent de positionner ces métiers et de les structurer ainsi au sein de l’organisation. Concernant Carrefour, à une époque, l’équipe offre Carrefour correspondait à peu près à l'effectif de la Centrale PGC. Concernant Leclerc, il me semble qu’ils sont relativement proches de cette classification, avec un peu plus de renforts concernant la partie chargé d’études. Nous ne disposons pas nécessairement de cela au sein de l'alimentaire et nous retrouvons un peu cette organisation en DPW en raison de la difficulté à trouver des informations de marché, ce qui est légèrement plus facile au sein de l’alimentaire LS.

DRH : Lorsque nous effectuons un recrutement, nous n’avons pas connaissance du niveau et de l’intitulé de poste du candidat au sein de sa précédente entreprise, et nous étudions les missions réellement exercées, l’expérience et les compétences.  

CFDT : Lorsque vous diffusez une annonce afin de recruter, vous affichez une rémunération dédiée. Ainsi, si la rémunération est de niveau 7, votre offre sera moins attractive qu’une autre offre proposant une rémunération de niveau 8.

DRH : Cela n’aura pas d’incidence, car nos grilles sont internes, et elles ne sont pas identiques au regard de métiers différents. Lors de recrutement pour l’ensemble des deux directions, je n’observe pas de décalage entre les prétentions des candidats et nos offres. Concernant ces métiers, nous n’avons pas de difficulté en raison d’un marché de l’emploi tendu actuellement.


SUPPRESSION DES POINTEUSES :


CFDT : Concernant la suppression des pointeuses, 
ce système est toujours en place dans les magasins, ce qui induit que le système de pointage par téléphone fonctionne toujours également. Or, il est mentionné au sein du document que cela serait supprimé.

DRH : Nous demandons depuis déjà un certain temps de ne plus utiliser le serveur vocal, mais celui-ci nous sera utile pour certaines situations, et il est donc maintenu et toujours accessible.

CFDT : Par définition, s’il fonctionne, il sera utilisé.
Quelle est l’économie globale envisagée par la suppression des pointeuses ?

DRH : Nous n'avons pas étudié ce point, car il s’agit d’une problématique d'obsolescence de matériel, mais nous pourrons vérifier. En tout état de cause, il conviendra de conserver nos badges actuels pour les accès.

Responsable SG : L’économie s’élève à 6 € par badge, et la pastille pour les accès représente un coût de 45 centimes. Le coût d'une badgeuse s’élève à 1.500 € sans compter la maintenance.

CFDT : Et en plus ce décalage de quelques minutes pour aller à son bureau, démarrer l'ordinateur et lancer l'application de pointage, vient “grignoter” du temps chaque jour et sur chaque employé...

DRH : La problématique repose sur le fait de savoir à partir de quand il est légitime que le collaborateur pointe. Ainsi, je ne sais si l’entreprise fait une économie, mais désormais, un collaborateur doit badger à partir du moment où il est véritablement à son poste de travail. Il sera en effet nécessaire de laisser le temps aux collaborateurs de badger avant de les solliciter.

CFDT : Dès qu'il arrive au bureau, il est à la disposition de l'employeur.  Mais avec le temps de démarrage de son PC, il pointera cinq minutes plus tard...

SUPRESSION DU LUNDI DE BRADERIE :

CFDT : Concernant la suppression du lundi de braderie, il convient de signaler que la braderie de Lille génère dans son sillage des braderies qui se déroulent le lundi, comme à Tourcoing par exemple. Ainsi, cette fête locale ne doit pas être prise en compte uniquement sous l’angle de la ville de Lille.

DRH : Je ne pense pas que la braderie de Tourcoing et autres induisent des fermetures d'entreprises à Villeneuve-d'Ascq. Le lundi de braderie était véritablement lié au fait que les entreprises de la métropole lilloise fermaient, ce qui n’est plus le cas depuis 1996.

CFDT : En tout état de cause, cela représente un avantage en moins pour les employés, alors qu’il leur est demandé toujours plus. Ainsi, je pense qu’il n’est pas nécessairement pertinent de procéder de la sorte à l’heure actuelle. Nous avons une nouvelle gouvernance, et j'espère que cela ne représente pas leurs premières mesures.

DRH : Cela n'est absolument pas lié à la nouvelle gouvernance, car le lundi de braderie n'existe plus depuis 1996. Tous les ans, à chaque fin du mois d’août, nous nous questionnons concernant ce lundi de braderie. En tant que juristes, nous répondons qu’il s’agit d’un usage et qu’il existe un délai de prévenance à respecter, et cette question revient chaque année. Ainsi, nous avons décidé au mois d’août de ne pas le dénoncer pour le mois de septembre 2021. Nous avons noté que ce sujet était finalement relativement inéquitable pour les collaborateurs au sein des autres sites, en dehors de la métropole lilloise, et qui ne bénéficient pas de cet avantage.

CFDT : Il y a des fêtes locales dans chaque région.

DRH : Encore faut-il que l'événement ait réellement lieu. Le lundi de braderie n'existe plus depuis 1996. Cela n’est pas une question d'acquis, mais il s’agit d’un usage.

CFDT : La braderie de Lille a néanmoins lieu, et nous pourrions considérer que cela permet un repos pour les “bradeux”.

DRH : La braderie n'a pas disparu, mais le lundi de braderie a disparu.

CFDT : Pour rappel, le délai de prévenance évoqué sert également à une éventuelle ouverture de négociation afin d’envisager une éventuelle contrepartie pour les salariés concernés.

DRH : Il s’agit d’un avantage ARF, et non par périmètre. Ainsi, je ne m’avancerais pas concernant une décision qui serait prise par la DRH France ou les affaires sociales France, mais en effet, le délai de prévenance peut également être utilisé afin que les organisations syndicales puissent demander l'ouverture de négociations.

CFDT : Nous souhaiterions que soit présenté un bilan afin de visualiser la répartition des choix des salariés, soit de la récupération, du paiement et autres concernant cette journée, ne serait-ce que sur l’année dernière par exemple.

DRH : Nous prenons note de votre demande.

 

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

09/04/2021

Compte rendu CFDT du CSE ARS/ARA du 25/03/2021

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Résultats économiques
Faits marquants :

-         prolongation des soldes
-         à compter du 27/02, confinement le week-end pour les agglomérations de Nice et de Dunkerque
-         ouverture des Hypers + Drives à 7h30 et des supers à 8h, ouverture des drives le dimanche matin
-         dimanche 30 Janvier : fermeture des centres commerciaux > 20 000 m² puis de 10 000 m²
-         Sur ARF :
o    un total revenus en régression vs N-1
o    le CA essence régresse sur le mois, ainsi que le volume vs N-1
o    une marge qui progresse en taux mais qui régresse en €uros
o    des frais en régression mais en dessous des objectifs
o    un EBITDA qui régresse vs N-1 ainsi qu’en écart à l’objectif
o    stocks en baissent sur le mois

 HYPER : pas de récupération de la perte cause couvre-feu (vraie difficulté de chiffre, les tendances de l’année dernière perdurent)
Mais bon résultat du NPS, les clients continuent à plébisciter le travail en magasin
Hors drive, un CA impacté par la baisse du trafic clients (HYPER comme SUPER)
Une marge qui régresse en €uros mais progresse en taux, restant en dessous des objectifs
Hors drive, une marge nette univers en difficulté sur le mois
Les frais décaissés en baisse vs 2020 et en dessous du budget
Compte d’exploitation Mensuel Février : tjrs en vraie difficulté.
Compte d’exploitation Cumul : fin février on est sur le budget.
Note : la difficulté du format HYPER n’est pas issue de la situation pandémique, elle est bien antérieure.

Election du CSE 2021

 -         Vote électronique comme en 2018 avec PARAGON

 Information sur le bilan des transferts des salariés d’ARS vers l’OIA (DPW) au 1er mars 2021

-         248 personnes (CDI / CDD surcroit / Alternant) ont accepté le transfert de leur contrat vers OIA, 11 personnes ont refusé.
-         4 réunions d’informations collectives ont eu lieu, avec 265 collaborateurs inscrits.
-         Les conventions de transfert sont en cours de signatures.
-         LA DRH va reboucler avec les personnes ayant refusé de rejoindre l’OIA.

Notes :
- La GPEC récemment négociée l’a été sans le Corporate et ni l’OIA
- Attention avec les personnes ayant refusé le transfert : s’il n’y avait bien aucune obligation à ce mouvement il faut qu’elles gardent une mission en adéquation avec leur profil, qu’elles ne subissent pas d’impact négatif à leur refus.

Information sur l’outil de prévention

 -         Un nouvel outil informatique pour utiliser et gérer le DUER (Document Unique d’Evaluation des Risques) : la finalité étant l’indication des moyens de prévention, quoi faire en regard des risques.
-         Intérêt d’un seul outil, qui permettra d’alimenter la prévention des risques, permettra aussi des extractions pouvant être légalement demandées. 

Information et Consultation sur la création d’un Bureau d’Achats Produits Carnés retail (BAPC)

-         Ce Bureau d’Achat Produits Carnés : c’est nouveau à Auchan donc impact organisation et impact salariés.
-         Les missions de ce bureau d’Achat : meilleure qualité, enlever de la complexité, décharger les magasins.
Planning : mise en place par étapes à partir de septembre 2021, pour une cible 2023.

Note : pas de suppression de postes, impact géographique pour certains salariés, et le démarrage progressif doit permettre d’ajuster la charge de travail (point d’attention à bien garder cependant).

Information sur le projet de retailisation du Bureau d’Achats Stand (BAS)

-         Objectifs :
o    le chemin le plus court entre le producteur et le magasin (meilleurs maillage entre Producteurs / La Supply / Les magasin Retail)
o    c’est la mise en place d’une structure permettant de livrer au magasin une palette avec tout ce qu’il faut pour créer les produits (avant il fallait aller voir chaque manager des rayons concernés)
o    avoir 1 bureau d’achat et 1 modèle logistique pour tous
o    donner de la souplesse, développer la Culture Food
-         L’idée est de mettre en SUPER le fonctionnement HYPER (nb : on aura à terme une même nomenclature entre HYPER et SUPER, mais sans changement de celle-ci (des transcodifications seront mises en place)).
-         Au niveau SI, pour cela :
o    développer un outil Stand multi-formats connecté aux HYPER et SUPER
o    ne rien changer au fonctionnement HYPER
o    migrer les outils Stands des SUPER sur la solution Logistar WMS
-         Planning : région Ouest en sept. 2021, région Est au 1er trim. 2022

Activités sociales et culturelles

-         Les comptes CSE sont gonflés de 276 k€ (ça représente  une 1/2 année de disponibilité), qui seront utiles pour les prochains mandats.
-         L’année 2020 a été particulière, des choses auraient pu être proposées mais impossible cause pandémie, d’où un tel excédent (de nombreux voyages annulés, …).
-         Le budget 2021 :
o    il sera inférieur en euros à celui de 2020 (notamment par la diminution de la masse salariale)
o    pour sa construction, l’orientation est de partir sur une base d’activités les moins impactées par des évènements conjecturels de type COVID (ex. : cartes cadeau adulte, compte vacances, chèques vacances, …), l’année 2021 ne s’amorçant pas meilleure sur ce point qu’en 2020, et d’utiliser les activités les plus impactées en variable d’ajustement (ex. : les voyages, la conciergerie, …)

Nb :
-         les dates de fin de validité atteintes :
o    les billets Paridaza / ciné / parcs loisir : cette date est automatiquement prolongée jusqu’à ré-ouverture et plus
o    par contre pour les chèques ANCV : c’est le salarié qui doit faire la démarche pour remplacement (3 mois de délais pour joindre l’ANCV après la date de fin)
-         la carte cadeau rentrée des classes sera à nouveau proposée cette année, distribuée en juin
-         le nouvel accord télétravail : un groupe de travail est en cours, un nouveau questionnaire doit être envoyé aux salariés


Pour toutes questions ou remarques, contacter
 
votre représentant syndical CFDT au CSE :

Hugues
   
Hugues        

10/02/2021

Compte rendu CFDT du CSE extra ARS/ARA du 12/01/2021 (transfert juridique ARS -> OIA)

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Objet :
CSE extraordinaire ARS / ARA sur le projet de transfert contractuel de salariés de la Société ARS vers la Société OIA au sein de la DPW

Rappels :
  • projet de réorganisation des services d’appui : rapprochement des Directions Produits DPF et DP France dans une nouvelle Direction produit “DPW” pour le non alimentaire et Auchan Production alimentaire, sous un management unique DPW au service de la France pour l'offre non alimentaire et MDD Alimentaire, et de tous les pays pour les MDDI
  • un rapprochement physique (déménagement de certaines équipe) s'est fait en octobre 2020
  • un rapprochement contractuel (au seul sein de l'OIA) est envisagé au 1er mars 2021
  • 235 salariés ARS sont concernés
Concrètement :
  • du 18 au 22 janvier 2021, sont prévus :
    • des réunions collectives d'information
    • la remise des propositions de transfert (avec détail du nouveau statut et des conditions de maintien garanties)
  • délai de réponse de 15 jours
Points notables :
  • quelles conséquences si un salarié refuse le transfert ?
==> accepter le transfert n'a rien d'obligatoire ; engagement qu'il n'y aura aucune pression, aucun impact sur la carrière
  • l’OIA a une couverture « internationale » donc interrogation sur les pays étranger qui peuvent travailler différemment : droit français appliqué ?
==> le droit français reste bien celui en vigueur pour les salariés de l'OIA qui travaillent avec ces pays
  • si périmètre plus important de la mission, sans pour autant de revue de salaire
==> risque légitime de mécontentement
  • si maintien bien prévu de la rémunération (et de l'ancienneté), il pourra se trouver des différences de salaire entre salariés effectuant des missions similaires
==> risque légitime de mécontentement et de difficultés dans le relationnel au seins des équipes concernées
  • le périmètre international et l'obligation de devoir travailler le week-end
==> c’est du volontariat dont le cadre se base sur la convention collective, et un travail le dimanche est de l'ordre de l'exceptionnel (avec récupération)
  • le périmètre international et la connaissance nécessaire de l'anglais
==> un plan de formation à l’anglais a été lancé en septembre 2020 pour les personnes devant maîtriser l’anglais (au même titre qu'une formation aux outils)
==> si des salariés n'arrivent pas à atteindre le niveau requis : une adaptation de la mission sera envisagée (être moins en frontal de la langue)
  • quel suivi sera communiqué pour ces changements ?
==> état des lieux prévu au bout de 6 mois, 1 an, 18 mois, avec une proposition de 1ère présentation lors du CSE de mars
  • les annonces très récentes dans l'organisation à la tête d'AUCHAN : la France pourrait-elle reprendre de l'autonomie commerciale ? risque à terme chez les salariés de regretter l'acceptation du transfert selon l'évolution de la situation ?
==> l’utilité de l’OIA n’est pas remise en question
==> pour autant il reste encore du flou dans le fonctionnement de DPW dans les prochains mois

La CFDT prend acte de ces transferts, et veillera à ce que les droits des salariés soient respectés. Tout doit être fait pour éviter la casse sociale.
Le défaut d'accord GPEC est cependant flagrant et regrettable sur ce dossier.
 

15:34 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE), OIA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : transfert, réorganisation, gpec | |  Facebook | | | |

30/03/2016

Réponses aux questions CFDT au CE Auchan Centrale du 26/02/2016

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CFDT : Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) :    Y-a-t-il des projets prochainement qui impacteront les effectifs ?

DRH : Je pense qu’il y aura des évolutions dans les mois à venir pour répondre aux évolutions nécessaires de l’entreprise. Mais à ce jour, je n’ai pas de visibilité.

Commentaire CFDT : Nous sommes informés quand les choses arrivent et pas assez en amont. Ce n’est pas comme cela que l’on fait de la gestion prévisionnelle.

CFDT : Nous apprenons qu'il y a sur tous les métiers des modifications concernant les tenues de fonction qui passeraient de 4 à trois. Cela pose notamment question concernant la RVI mais pas que. Comment se fait-il qu'il n'y ait pas de consultation du CE sur ce sujet ou au moins une information ? Pourquoi un sujet comme celui là ne fait-il pas l'objet d'une négociation et d'un accord d'entreprise avec les organisations syndicales ?

DRH : La transformation des avis de tenue de fonction a débuté il y a un an à l'occasion de la création des fonctions de « Responsable commerce » et « Manager Commerce ». Nous l'étendons en 2016 à tous les métiers encadrement.
Plutôt que d'avoir 4 avis (Débute / Occupe / Maitrise / Domine), il y a désormais 3 avis (Professionnel / Professionnel Confirmé / Grand Professionnel).
Les fourchettes indicatives de salaires et d'enjeu RVI sont liées à ces avis :
- Pour Professionnel et Professionnel Confirmé : un salaire et un enjeu de référence.
- Pour grand professionnel : une fourchette de salaire et une fourchette d'enjeu RVI.
Cela permet de mieux gérer la profondeur des fourchettes et de mieux accompagner la montée en professionnalisme des membres de l'encadrement.
Historiquement, les sujets d'avis de tenue de fonction et de RVI ne font pas l'objet d'accord ou de négociation. C'est un choix de l'Entreprise.
Néanmoins chaque année, le fonctionnement de ces dispositifs fait l'objet de la présentation d'un bilan aux partenaires sociaux lors de la commission salaires encadrement.
Le dossier d'orientations Salaires / RVI 2016 a été transmis aux équipes Ressources Humaines et l’information aux équipes va débuter.
Une présentation sera faite devant cette instance lors du prochain CE.

Commentaire CFDT : Pratiquement tout ce qui touche aux agents de maitrise et aux cadres est traité par la direction de manière unilatérale !  Il n'y a aucune discussion paritaire avec les partenaires sociaux (peut-on vraiment parler de "partenaires", vu la méthode ?). Nous n’aurions même pas été informés si nous n’avions pas posé la question !
La direction est adepte du monologue social pour ce personnel. Elle estime que l'encadrement ne relève que d'elle seule !
La CFDT est une organisation syndicale non catégorielle mais très impliquée pour les cadres et agents de maitrise, et nous déplorons une foi de plus ce défaut de dialogue social par l'entreprise !

CFDT : Depuis le 01 janvier 2016, la loi a modifié le dispositif de consultation du CE. Elle prévoit maintenant de regrouper les 17 consultations habituelles en trois consultations (stratégie, situation financière et condition de travail). Comment envisage-t-on ces changements ?

DRH : La consultation sur les orientations stratégiques et la situation économique et financière de l'entreprise relève de la compétence du CCE. Le 3 ème bloc relève du local. Le contenu de la consultation reste à l'identique (évolution  de l'emploi, formation, Etc...). La mise à disposition des informations nécessaires à cette consultation se fera par la mise à disposition des éléments dans la Base de Données Economiques et Sociales (BDES).
Evidemment, lorsque cela sera possible, pour des raisons de calendrier, les consultations pourront être regroupées. Nous proposons aux membres CE présents, de continuer à fonctionner de manière identique aux années précédentes.

Les membres présents acquiescent à l’unanimité.

CFDT : Concernant les bases de données économiques et sociales, où en est-on ?

DRH : La base est en cours de test. Le déploiement est prévu d’ici la fin de l’année 2016.

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués au CE :
Francis  Fabien
 
Francis    Fabien

16:58 Publié dans Comité d'Etablissement (CE) | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : gpec, rvi, fonctions, agent de maitrise, cadres, consultations, ce | |  Facebook | | | |

01/10/2014

Avis CFDT Auchan sur le projet d’externalisation de la gestion de la paye

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CCE du 25 septembre 2014

Présentation du projet : Il s’agit d’une mutualisation par le biais d’une externalisation : une société (SODEC) se met au service de différentes sociétés du groupe Auchan. Actuellement aucun centre de gestion de paie n’utilise le même logiciel et il y a des coûts de gestion assez élevés. Il faut harmoniser nos processus. Cela se mettra en place y compris sur d’autres sociétés du groupe et diminuera les coûts. La finalité est que le bulletin de paye soit fiable.
Aujourd’hui entre Auchan et Simply il y a plus de 900 000 bulletins de paye qui sont édités. A terme en incluant Alinéa, nous atteindrions plus d’1 million de bulletins de paye. Le 1er janvier 2016 Auchan France sera gérée par la solution HRACCESS suite 9.  Cela va réduire les coûts de production des bulletins de paye de 16% soit un gain de 114€ par an et par collaborateur : une économie d’1,5M€/an. Notre vocation est d’équilibrer les comptes, ce n’est pas  de gagner de l’argent. Si nos projections sont bonnes nous baisserons le coût du bulletin de paie. Nous voulons devenir un centre de paie reconnu. La société SODEC dont l’actionnaire unique est le Groupe Auchan sera affectée au CSP. Les résultats générés remonteront dans le Groupe Auchan et entreront dans les résultats de Groupe Auchan. Les contrats de l’ensemble des collaborateurs Auchan France seront transférés à l’identique au sein de la société SODEC et nous appliquerons la CCN du commerce de détail et de gros à prédominance alimentaire, plus favorable que celle des prestataires de service dans le domaine du secteur tertiaire. SODEC adhère par ailleurs à de nombreux accords d’entreprise d’Auchan France.

CFDT : Pourra-t-on avoir un suivi au CCE sur le plan social de ce projet ?

DRH : Oui. Le transfert des employés est automatique, et nous avons le même nombre de salariés au départ et à l’arrivée (76 côté Auchan).

CFDT : Est ce que vous vous engagez à ce qu’il n’y ait aucun licenciement et à reclasser le personnel qui refuserait ce changement ?

DRH : Nous nous y engageons. Après la réunion du CCE nous allons informer les équipes, nous avons 15 mois devant nous pour mettre ce projet en place.

CFDT : Seriez vous prêt à appliquer l’article 6 de l’accord GPEC si cela devait s’avérer nécessaire ?

DRH : Nous ne voulons pas l’annoncer comme cela, car cela pourrait inciter certains à partir, et ce n’est pas ce que nous souhaitons, mais nous pouvons étudier le cas par cas. 

Pour les élus titulaires CFDT du CCE Auchan France : Malgré les garanties émises par la DRH  à inscrire dans le PV de CCE à savoir : pas de licenciements économiques en cas de refus de changement de statut, et reclassements à la clé pour les salariés qui refuseraient ces transferts. Malgré la garantie apportée sur la préservation des acquis sociaux du statut Auchan en lien avec l’ART 1224-1 mais avec une interrogation quand même sur la GDI.
Le manque de visibilité sur le devenir à long terme de ce projet avec notamment des  concentrations qui paraissent incontournables au regard des ambitions de SODEC. Le refus incompréhensible aussi d’aller au-delà du cadre juridique en appliquant l’article 6 de l’accord GPEC pour les salariés qui ne désireraient pas adhérer à SODEC, nous amène à nous abstenir.

Vous pouvez nous contacter : 

cfdt.auchan.centrale@free.fr

06 22 14 02 01

06 09 09 10 29 

10:33 Publié dans Comité Européen (CEE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gpec, réorganisation, restructuration, externalisation | |  Facebook | | | |

24/09/2014

Questions CFDT au CE Auchan Centrale du 28/08/14 (PACTE)

795001983.jpgCFDT : Pouvez-vous nous indiquer le nombre de départ en préretraite par Direction ?

DRH : A ce jour, nous avons autour de 52 salariés concernés. Certains sont déjà partis, et nous continuons à accompagner les salariés en fonction de leur décision.

CFDT : Quels sont les types de postes libérés ?

DRH : Tous les postes sont concernés, tous sexes, niveaux et annexes confondus. Il ne ressort pas de populations majoritairement concernées dans un service ou une catégorie de métiers. Les départs sont répartis sur toutes les Directions.

CFDT : Pouvez-vous nous faire un point sur les intégrations en Centrales des cadres magasins concernés par PACTE ?

DRH : Il est trop tôt pour faire un bilan précis car PACTE s’est mis en place en juin dernier. Nous pouvons juste indiquer que la Direction Client sera plus impactée que les autres, car elle offrira plus de possibilités pour accueillir des salariés en provenance des magasins. En effet depuis le début de l’année, sur les 14 personnes intégrées : 13 viennent des DO, des magasins ou ont été titularisées en CDI ; seule une personne vient de l’externe.
Conformément à l’accord, un point sera fait tous les deux mois en CE. Ce sera le cas au prochain CE de septembre.

Commentaire CFDT : 
Nous souhaitons plus de précisions pour nous permettre de suivre dans le temps que les postes libérés soient bien tous pourvus à nouveau en priorité par du personnel venant des magasins.
Ces départs peuvent impacter la charge de travail, surtout quand ils surviennent subitement.


CFDT : A compter du 14 juin 2014, doit être mis en place la base de données économiques et sociales pour les entreprises d’au moins trois cents salariés.  Où en est-on ?

DRH : La DRH France Travaille actuellement sur le dossier et un groupe de travail a été constitué sous l’égide de Christophe BASILLE.

Commentaire CFDT : Pas de date ?

CFDT : Quel est le budget 2014 des services centraux ?

CFDT : Quel est le bilan financier des services centraux au 1er semestre ?

CFDT : Quel est le plan stratégique des services centraux pour le second semestre 2014 ?

DRH : Il n’y a pas de réponses précises à ces questions. On va vers une information au global de l’entreprise.

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués au CE :  

 Marcelino   Grégory  Fabien
Marcelino    Grégory   Fabien 

13/06/2014

Déclaration CFDT au CE Auchan Centrale concernant le PSE cadres (- 800 postes)

Plan social Auchan



Pour la CFDT le « PACTE » n’y est pas !


A la lecture du rapport CHSCT dont nous sommes à l’initiative, il est confirmé que les 500 postes d’employés annoncés sont très largement insuffisants pour compenser la suppression des 800 postes dans l’encadrement, et qu’il risque d’en résulter une situation particulièrement difficile et tendue en magasin.

Important : Cette annonce avait été abondée à 1200 postes d’employés le 11/03  dans la Voix du  Nord par le D.G  Vincent Mignot !

Nous avions réclamé d’inscrire au moins la création de 700 ETP dans cet accord PSE Cadres. Cette demande a été rejetée par la D.G.

La CFDT est opposée au projet PACTE qui supprime de nombreux postes, va dégrader les conditions de travail des salariés et la performance de l’entreprise.

Concernant le point relatif au dispositif de préretraite, exceptionnellement étendu aux services centraux, nous y sommes favorables puisque ce dispositif est laissé au libre choix des salariés pouvant y prétendre et doit permettre d’élargir potentiellement les postes permettant de reclasser des salariés touchés par le projet PACTE.
 

Lors de cette réunion nous avons insisté sur le fait qu’il ne devait y avoir aucune pression sur les salariés répondants aux critères pour rentrer dans le dispositif de préretraite.

Nous avons également insisté sur le suivi en CE des remplacements sur les postes qui se libèrent avec la préretraite. Il faut que ces emplois soient bien remplacés et non qu’ils disparaissent. Nous y veillerons.

Pour plus de renseignements, contactez :

 

cfdt.auchan.centrale@free.fr

06 22 14 02 01

06 09 09 10 29  

14/04/2014

En l’état la CFDT ne signera pas l’accord de gestion de l’emploi dans le cadre de PACTE Auchan

Mains-déchirees.jpg

Rappel : la direction a annoncé la suppression de 800 postes dans l’encadrement et la création de 500 postes d’employés dans le cadre de PACTE (programme d’adaptation des compétences pour la transformation de l’entreprise).

La négociation d’un accord de gestion de l’emploi a démarré depuis plusieures semaines.

Comme à son habitude la CFDT a négocié au mieux les mesures d’accompagnement pour les salariés concernés, et a déjà obtenu des résultats : à lire

Mais dans cet accord au 10/04/14, malgré les exigences de la CFDT, il n y a aucun engagement ferme sur la création des 500 postes d’employés annoncé lors de la présentation de ce projet et maintes fois évoqué par la direction en toute occasion ! (cette annonce avait même été abondée à 1200 emplois le 11/03 par le DG Vincent Mignot)

L’expérience vécue sur d’autres plans sociaux nous laisse réellement sceptique quant à la réalité de cette annonce.

En ces temps de cadeaux fiscaux, CICE et autres pacte de responsabilité, ce défaut d’engagement concernant ces créations d’emploi nous amène à ne pas valider cet accord en l’état.

Plus que de chercher à pressurer Auchan France, nous rappelons que Groupe Auchan qui est en croissance exponentielle doit renvoyer la balle afin d’aider l’entreprise qui lui a permis de devenir ce qu’il est. Le PACTE n’y est PAS !

Pour éviter les dérives, la CFDT a demandé que sur les C.E d’établissements, soit effectué un suivi des plans personnalisés d'accompagnements (PPA) qui servent souvent de tremplins aux départs contraints.

Il y aura des mesures de mobilité interne et externe, celles-ci seront soumises avant signature à l’avis des membres du CCE, dans le respect du cadre de la loi sur la sécurisation de l’emploi de juin 2013.

Pour plus d'infos, nous contacter :
 

cfdt.auchan.cadres@free.fr

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06 09 09 10 29 

11/04/2014

Les avancées de la négociation PACTE Auchan

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Pour rappel, le projet, proposé par l'entreprise, prévoit :
+ La suppression de 800 postes d'encadrement,
+ La création d'au moins 500 postes d'employés 
A VERIFIER
+ une nouvelle organisation de travail au sein des magasins.

Création de 3 nouvelles fonctions :
- Employés Commercial,
- Manager Commerce (avec deux niveau de classification différentes : AM/Cadre)
- Responsable Commerce
.
Ces fonctions viennent en remplacement des actuels 2nd de rayon, chefs de rayon et chefs de secteurs.

Une première phase de négociation, qui prévoit le reclassement du personnel d'encadrement, est en voie de se terminer.

Deux autres phases sont entamées:
- l'impact sur les conditions de travail d'un tel projet avec la création d'un instance national
- la négociation des pesée de fonctions au travers de la commission des classifications.

Concernant le reclassement du personnel d'encadrement:
L’entreprise s'engage à ne pas procéder à des départs contraints pour motifs économique.

Commentaire CFDT: nous veillerons à ce qu'il n'y ait pas d'excès PPA et de  zèle pour des départs contraints pour d'autres motifs.

Conseil : Adhérer maintenant et prévenez-nous de tous débordements...

restructuration, reclassement, classification, négociation, cadres, agent de maitrise, employés, emploi, gpec

Priorité à la mobilité interne: les  + CFDT :

Au sein du Groupe Auchan et de ses filiales (Auchan France, OIA, Simply, …)
+ Un entretien individuel avec la possibilité de se faire assister 
lors d'un second entretien.
+ Maintient du salaire (sauf si positionnement sur une fonction supérieure), de la classif, 
DONT  la RVI (pendant une année)
+ Si besoin, accompagnement pour bâtir un nouveau plan de carrière et effectuer les formations adéquates.
+ Si besoin, prise en charge des frais de mobilité avec ou sans déménagement. 
La CFDT a cadré les bornes
+ Dans le cas d'une mobilité au sein du Groupe Auchan, celle-ci sera considérée comme une mutation, l'ancienneté sera maintenue.
+ Droit au retour en mobilité interne 
aussi avec les autres entreprises du groupe. Au-delà voir L’ANI EMPLOI.

Mesures de mobilité externe
+ Départ négociés sous réserve de la présence d'un projet professionnel (CDI, CDD d'au moins 6 mois, projet de reprise ou création d'entreprise)
+ Accompagnement pour les création d'entreprise, aide technique de 2000€ et aide à la création de 3000€
+ départ négociés
+ Priorité à la ré-embauche dans le cas où le projet professionnel ne se passerait pas bien.
Prime de départ: basée sur le salaire et les primes diverses ramenés sur 12 mois.
Acquis CFDT (précédemment cela était défini en forfait/ancienneté) :
    - < 10 ans : 4 mois du montant mensuel brut avec un minimum de 10000€ pour les AM et 15000€ pour les cadres.
    - De 10 à 19 ans : 5 mois du montant mensuel brut avec un minimum de 12500€ pour les AM et 20000€ pour les cadres.
    - De 20 à 24 ans : 7 mois du montant mensuel brut avec un minimum de 17500€ pour les AM et 25000€ pour les cadres.
    - > 25 ans : 9 mois du montant mensuel brut avec un minimum de 25000€ pour les AM et 30000€ pour les cadres.

Pre retraite:
+ Extension du périmètre à la Centrale, SAV et Logistiques 
(demande CFDT)
+ pension maximum 70% du salaire net (prélèvement sociaux déduits)
+ possibilité de garder ses avoirs dans Valauchan durant 5 ans
+ possibilité de garder la mutuelle d'entreprise (moyennant de payer la part employeur).

DEBAT   création des 500 postes employés ?
CFDT : Nous exigerons un suivi précis sur les créations réelles notamment à périmètre égal et en heure de travail !

DRH : Oui sous réserve que nous soyons en configuration de création.

Commentaire CFDT : La DRH ne veut pas s’engager réellement sur la création des 500 postes !

Courrier envoyé à la DRH dans la foulée

Mme la directrice des affaires sociales

Suite à notre consultation sur l’accord majoritaire,  une question récurrente revient :
La DG  serait-elle prête à s'engager dans l'accord PSE  PACTE, sur la création net des 500 postes annexes 1 annoncés ?

Notre  proposition de rédaction: 
Art 2 ................ en tout état de cause la DG
 
s'engage sur le périmètre et dans la période de cet accord à créer 500 postes d'employés

Ces créations feront l'objet d'un suivi indiquant entre-autres le bénéfice en heures travaillées et a périmètre comparable au 01/04/14.

Dans l'attente de votre réponse, nous vous prions d'agréer, madame, l'expression de nos salutations distinguées.

Nous attendons un engagement de la direction sur la création de 500 postes d'employés qu'elle annonce partout !

Pour plus d'infos, nous contacter :
 

cfdt.auchan.cadres@free.fr

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