<body> <div data-cookie="off"><p data-close><a href="#" title="J'ai lu ce message"><span class="ui-icon ui-icon-check">Ok</span></a></p><p data-text>En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. <a href="https://www.hautetfort.com/cookies.html" title="En savoir plus sur les cookies" target="_blank">En savoir plus</a>.</p></div><style>[data-cookie]{display:none;position:fixed;backface-visibility:hidden;bottom:0;left:0;width:100%;background:black;background:url(data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAAEAAAABCAYAAAAfFcSJAAAADUlEQVQIW2NkYGDYDAAAvQC1UcyxoAAAAABJRU5ErkJggg==);color:white;padding:.5em 0;text-align:center;z-index:9999;} [data-cookie~="on"]{display:block;} [data-cookie] p{color:white;font-size:12px;margin:0;padding:0 .5em;line-height:1.3em;text-shadow:1px 0 3px rgba(0,0,0,1);} [data-cookie] a{color:white;} [data-cookie] [data-text]{margin:1px auto 0;text-align:left;max-width:980px;} [data-cookie] [data-close]{float:right;margin:0 .5em;} [data-cookie] .ui-icon{background-image: url(//download.jqueryui.com/themeroller/images/ui-icons_ffffff_256x240.png);} .ui-icon-check {background-position: -64px -144px;} .ui-icon {height: 16px;width: 16px;} .ui-icon {background-repeat: no-repeat;display: block;overflow: hidden;text-indent: -99999px;} @media print {[data-cookie]{display:none;}} </style>
Accueil
Présentation CFDT
Agenda
Adhésion

24/04/2010

Le mystère des actions Auchan enfin résolu

Tout d’abord ne boudons pas notre plaisir et celui des milliers de salariés d’Auchan. Mais +7,28% de revalorisation de la part Valauchan ça a quand même été une surprise comme l’avait été (dans le mauvais sens) les -1,13% de l’an passé.
Les salariés, aussi satisfaits soient-ils, se posent des questions. Avec une baisse du résultat net de -9,1% et une année 2010 que notre direction annonce plus difficile que 2009, nous avons le FCP Valauchan qui fait un bond en avant alors que l’an dernier il avait reculé pour la première fois de son histoire malgré de bons résultats !

Les explications de la direction semblent laisser sceptique nombre de salariés.

D’après Benoit Boussemart l’économiste spécialiste de la richesse des Mulliez, les explications seraient d’un tout autre niveau.

Sur quelles bases repose l’évaluation qui a été faite ? D’où peut bien venir cette hausse, en l’espace de quelques mois ?

Pour M. Boussemart, 3 éléments principaux sont à retenir :

- Le taux de Valauchan est un "taux" politique, destiné à maintenir la "paix sociale" ;

- Le partage "intéressement/participation/valorisation du FCP" est un leurre pour les salariés ; ceux qui gagnent le plus sont les actionnaires, et les salariés privilégiés, notamment via les stock-options ;

- Les mécanismes "intéressement/participation" ont des effets pervers à court terme (la carotte pour faire travailler de plus en plus les salariés avec des salaires de base très faibles) et à long terme (c'est sur le salaire brut que se calcule la future retraite, hors intéressement et participation). En outre, ceci permet au groupe Mulliez d'échapper au versement de cotisations sociales : manque à gagner pour la France en 2008 : plus de 200 millions d'euros. Et on parle de déficit du régime des retraites !! Qui creuse ce déficite si ce ne sont ces mécanismes, et les multiples aides permettant d'évacuer une partie des cotisations sociales, notamment sur les bas salaires ?

En effet, à Auchan les salaires mensuels sont particulièrement bas. De nombreux employés ont été payés sous le smic horaire de 2000 à 2007. Ce serait encore le cas si la CFDT et la CGT n’étaient pas montées au créneau.
Pour les cadres c’est pareil, 10% d’entre eux sont payés en dessous des minima garantis par la convention collective nationale, et 25% d’entre eux sont payés en dessous du minimum de leur tenue de fonction. Ca n’est pas parce qu’ils ne sont pas « bon », bien au contraire la plupart sont reconnus pour leurs compétences et leur professionnalisme par leur N+1, leur N+2. Le problème vient de la politique RH telle qu’elle a été instituée.

21:28 Publié dans Infos générales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valauchan, stock-options, salaires | |  Facebook | | | |

11/02/2010

Vers une baisse de valeur de Valauchan encore en 2010 ?

Tout d’abord concernant Auchan France, l’objectif était de 860 millions, et nous avons réalisé un résultat de 910 millions.
Nous devrions donc avoir un taux de participation correct (à 2 chiffres ?) et un taux de RVI sur la part économique également très correct.

Mais les bonnes nouvelles risquent de s’arrêter là !

D’après l’économiste Benoit Boussemart, l’action de Groupe Auchan aurait été évaluée fin 2009 à 335,49€ (dire d'expert), contre 341,61€ en 2008.

Cela ferait une diminution de valeur de près de 1,8% pour l'action Groupe Auchan.

Comme Valauchan est composé très majoritairement de titres Groupe Auchan, il semble logique que le FCP soit encore à la baisse en 2010…

18:35 Publié dans ARI | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : valauchan, participation, rvi | |  Facebook | | | |

02/02/2010

Valauchan remontera-t-il de valeur en 2010 ?

valauchan.pngNous publions ici un article de Benoit Boussemart, économiste spécialiste des comptes de la galaxie Mulliez et auteur du livre "La richesse des Mulliez".
http://larichessedesmulliez.com/

La société luxembourgeoise Valauchan Caisse Auchan Italie a convoqué pour le 31 décembre 2009 une assemblée générale extraordinaire.

Son ordre du jour consiste notamment en une augmentation de capital de 10 638 730 euros, par émission de 1 063 873 actions de 10 € de valeur nominale, avec une prime d’émission de 0,46 centimes d’euros par action.

 

Rappel : la prime d’émission (0,46 €) est ce que paie en plus un actionnaire pour acheter de nouveaux titres, par rapport à la valeur nominale (ici 10 €), lorsque l’action se valorise au fil des années.

 

Or, en juin 2008, il avait été émis par cette même société 286 260 actions nouvelles de 10 €, mais avec 0,48 € de prime d’émission.

 

En d’autres termes, la valeur d’une action Valauchan Caisse Auchan Italie passe de 10,48 € en juin 2008 à 10,46 € en décembre 2009. Comme le groupe Mulliez n’a pas encore publié les comptes 2008 de cette société luxembourgeoise, il est difficile de se prononcer sur cette légère diminution. En 2007, les comptes publiés indiquaient que Valauchan Caisse Auchan Italie possédait pour 27,6 millions d’euros de titres, dans deux sociétés du groupe Auchan. Sans autre précision. La société disposait également de 5,9 millions d’euros d’autres titres, et de 1 million d’euros de trésorerie.

 

Si Valauchan Caisse Auchan Italie possède des titres « Groupe Auchan », la nouvelle valorisation de décembre 2009 (avec cette légère baisse par rapport à juin 2008) signifierait que Valauchan ne rattraperait toujours pas en 2010 le recul constaté en 2009, par rapport à 2008.

 

Si en revanche Valauchan Caisse Auchan Italie est une société réservée à quelques dirigeants, cela signifierait que le groupe continue à privilégier (via cette société) l’émission de stock-options en faveur de ces dirigeants. Dans un tel contexte, Valauchan pourrait remonter de valeur en 2010.

 

Bientôt la réponse à ces deux interrogations.

11:01 Publié dans ARI | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valauchan | |  Facebook | | | |

27/04/2009

Stock-options et actions gratuites : Comment les salariés-« actionnaires » perdent de l’argent ?

1.      Le cas des Stock-options.

 

En obtenant des Stock-options, les dirigeants reçoivent de l’entreprise une sorte de bon d’achat à terme sur une action de l’entreprise. La personne qui reçoit des Stock-options aura le droit d’acheter des actions de l’entreprise à une future date fixée, pour un prix fixé (à un tarif préférentiel).

 

Lorsque l’échéance arrive, de deux choses l’une :

- ou bien le cours de l’action est supérieur au prix fixé ; dans ce cas, il est avantageux d’exercer l’option, c'est-à-dire « acheter » les actions au prix fixé, et les « revendre » immédiatement au cours du jour. Il réalise ainsi une plus-value.

- ou bien le cours est inférieur à celui prévu par l’option ; dans ce cas, il n’a aucun intérêt à exercer son option.

 

Dans le premier cas (au terme des quatre années d’indisponibilité, qui représentent le délai minimum légal pour bénéficier du régime social et fiscal de faveur), la personne exerce donc ses options et « revend » immédiatement les titres. Elle n’aura en fait jamais été réellement actionnaire de l’entreprise, et n’aura pris aucun risque financier.

 

La plus-value que fait la personne qui exerce une option ne vient pas des comptes de l’entreprise, puisque cette dernière n’a rien déboursé dans l’affaire. En fait, elle vient des actionnaires de l’entreprise.

Lorsque le détenteur exerce son option, il participe à une augmentation de capital, mais ne débourse que le prix fixé (40 €). Et en revendant au cours supérieur (100 €), il empoche la plus-value (60 €), payée par l’actionnaire qui achète l’action au prix en cours (100 €).

Avec ce système, ce sont en fait les anciens actionnaires qui « perdent » en valeur la somme équivalente au gain réalisé lors de la revente des Stock-options.

 

Le mécanisme est le suivant, en exagérant le nombre de Stock-options par rapport aux actions déjà émises. Supposons une firme qui a émis 1 000 actions, et que le cours boursier de ces titres est de 100 €. La valeur boursière de la firme est donc de 1 000 x 100 = 100 000 €. Elle émet 500 Stock-options de 40 €.  Il y aura donc une augmentation de capital de 500 x 40 € = 20 000 €. La valeur de la firme n’a bougé que de 20 000 €. Elle sera donc de 100 000 + 20 000 = 120 000 €, mais pour 1 500 titres. Chaque titre ne vaut plus que : 120 000 / 1 500 = 80 €. La plus-value réalisable (le cours boursier va prendre acte qu’il y a maintenant 1 500 titres sur le marché) sera donc de 80 € - 40 € = 40 € ; et chaque actionnaire ancien aura perdu 100 - 80 € = 20 €.

 

Cette mécanique joue de la même manière lorsque les « petits actionnaires » sont des salariés-« actionnaires » de l’entreprise, par le biais de leur plan d’épargne. Puisque le plan d’épargne investit dans les titres de l’entreprise, mais au « prix fort », et non au tarif préférentiel des « Stock-options ». Ils sont donc floués de la même manière que tous les autres petits actionnaires ; ils auront payé 100 €, quelque chose qui ne vaut plus que 80 €.

 

 

2.      L’Attribution Gratuite d'Actions.

 

D’une part, l’heureux bénéficiaire de ces actions n’aura même pas à débourser les 40 € (de notre exemple) contrairement à celui qui bénéficie des Stock-options. Un dirigeant qui bénéficie d’actions gratuites ne met donc jamais la main à la poche. Il évite toute perte par définition, même si l’action perd de la valeur. En outre, il ne sera imposé qu’au moment de la vente de ces actions.

 

D’autre part, l’entreprise a l’obligation de « se couvrir », en achetant un nombre au moins équivalent de ses propres titres. Elle va donc acheter à la valeur en cours (100 €) les titres qu’elle va attribuer à l’heureux bénéficiaire. C’est donc l’entreprise qui paie. Puis ces titres (actions propres achetées par la firme) sont affectés en valeurs mobilières de placement ; et en fin d’année, l’entreprise doit calculer les « pertes de valeur » sur ces valeurs mobilières de placement.

Les pertes sont égales à la différence entre le cours d’achat (100 €) et le cours d’attribution (ici 0 €) ; soit 100 € par titre ; ces pertes font l’objet de provisions pour risques, qui impactent donc le résultat de l’entreprise.

 

Par exemple, l’entreprise a réalisé un résultat avant ces provisions pour risques de 25 000 € ; elle décide d’attribuer 100 actions gratuites achetées au cours de 100 € par titre, soit 10 000 €uros. Alors le bénéfice comptable « perd » une valeur de 10 000 € avec la constitution d’une provision pour risques (au moins un an avant de lever l’attribution de l’action gratuite), et passe de 25 000 à (25 000 - 10 000) = 15 000 €.

 

Ici le bénéfice est complet pour le dirigeant : il touche les 10 000 € pour les titres : la valeur de l’entreprise n’a pas bougé, puisqu’il n’y a pas de nouveaux titres.

Et le « salarié-actionnaire » est pénalisé si sa participation est impactée par la provision pour risques. Car sa participation ne sera plus calculée sur 25 000 €, mais sur 15 000 €.

 

A Auchan, les dirigeants ont des Stock-options et des actions gratuites. (voir Le partage Auchan en prend un coup)

 

Que les salariés d’une même entreprise voient leurs rémunérations majorées d’une partie des résultats est assez légitime, puisque cela représente une forme de participation à la rentabilité dégagée par le travail de tous.

 

Cette participation devrait être proportionnelle aux mérites de chacun, et donc suivre les indices de la grille des salaires, qui est censée représenter ce que chacun mérite en fonction de son travail.

 

La première anomalie des Stock-options et surtout des actions gratuites, c’est la disproportion entre ce que touchent les bénéficiaires dirigeants et les autres salariés du groupe.

 

Ainsi, pour ne prendre que les seules actions gratuites de l’année 2008 à Auchan, soit 30 167 actions acquises en 2007 à 321,56 € par titre, le groupe a dépensé 30 167 x 321,56 = environ 9,7 M€.

Si ces 9,7 M€ étaient plutôt utilisés pour les salariés, une somme annuelle de plus  de 180 € pourrait être distribuée à chacun. Alors que la direction a accordé 0,5% d’augmentation soit 45 € annuel pour un salarié 2B -exemple caissier(e) à temps plein- soit 4 fois moins !

 

La seconde anomalie des Stock-options et surtout des actions gratuites, c’est l’impact sur la valeur des titres du groupe. La création de Stock-options dilue un peu la valeur du titre de « Groupe Auchan » ; ce qui pénalise la valeur investie par les autres salariés-« actionnaires » dans leur plan d’épargne.

 

En d’autres termes, avec les Stock-options et surtout les actions gratuites, les gains sont privatisés, tandis que les pertes sont socialisées.

A lire également :
http://ecofi.blog.lemonde.fr/2009/04/19/la-deformation-du...

07:57 Publié dans Infos générales, Négociations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valauchan, stock-options, salaires | |  Facebook | | | |

22/04/2009

Valauchan, du jamais vu : -1,13% !

Malgré de bons résultats en 2008, la valorisation de la part Valauchan est à -1,13% !

Beaucoup de salariés n'imaginaient même pas que la valorisation pourrait être en négatif.
Cela va être un choc et un coup dur pour beaucoup.
Avec la proposition d'augmentation de salaire de seulement 0,5%, les salariés auront pas mal perdu cette année...
Voir le communiqué de presse de la CFDT Auchan

Voir Stock-options et actions gratuites : Comment les salariés-« actionnaires » perdent de l’argent ?

23:19 Publié dans Infos générales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valauchan | |  Facebook | | | |