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14/12/2012
Questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 16/11/12
CFDT : Nous sommes déjà intervenus plusieurs fois à propos du CSP compta fournisseurs et de ses méthodes managériales très particulières : discours culpabilisants, infantilisation, incitation à la démission, flicage, humiliations publiques... Des salariés ont été contraints de falsifier leur pointage pour qu'on leur retire des heures ! Le responsable du service a jeté un verre d'eau à la figure d'une employée lors d'une réunion ! etc... etc... Différents faits précis et détaillés vous ont été transmis. Quelles mesures avez-vous prises ?
DRH : Une étude est en cours pour vérifier les faits. Si nous constations des comportements fautifs, nous prendrions les sanctions adéquates. Le cas échéant, ces décisions ne pourraient vous être communiquées.
Commentaire CFDT : Dans cette affaire, la DRH a commencé par chercher à étouffer les choses. Les conclusions doivent nous être transmises ainsi que les décisions pour que nous puissions vérifier que les problèmes ont été correctement traités dans le respect du droit. La DRH devra nous communiquer cela, d’une manière ou d’une autre.
CFDT : Dans Ph@re, est-il normal qu'un manager inscrive une critique sur une compétence non demandée dans la fonction du salarié ?
DRH : Le manager, comme le collaborateur, doivent inscrire pour chaque compétence, les éléments qui s’y rapporte. La cohérence de ce qui est inscrit dans les autres parties de l’entretien est également importante. Néanmoins, dans ce type d’exercice d’évaluation, la liberté doit être laissé au manager de permettre au collaborateur de s’évaluer sur des compétences ne correspondant pas à son métier, ou de prendre l’initiative de le faire, s’il estime que c’est pertinent de le faire (projet d’évolution, missions,…).
Commentaire CFDT : Réponse alambiquée pour au final ne pas répondre à la question.
Le manager doit évaluer uniquement les compétences qui relèvent de la fonction du salarié. Le salarié, s’il le souhaite, peut s’auto-évaluer sur des compétences extra-professionnelles ou antérieures, mais le manager n’a pas à faire de commentaire là-dessus car il n’a pas les moyens d’être pertinent à ce niveau.
CFDT : Quand il y a de gros écarts entre l'évaluation du salarié et celle du manager (et donc désaccord), quel est le recours ?
DRH : Le collaborateur fait son autoévaluation dans l’entretien. Le manager indique son évaluation. A la suite de cela, l’un et l’autre peuvent réagir en ajoutant des commentaires qui sont mémorisés dans l’outil. Au final, comme dans d’autres situations de cette nature, le collaborateur qui souhaiterait exprimer plus fortement son désaccord, peut rencontrer son N+2 ou les Ressources Humaines.
Nous rappelons que l’entretien de développement individuel doit permettre au collaborateur de détecter ses axes d’amélioration pour continuer à se développer professionnellement. L’enjeu est donc très différent de l’entretien d’activité, qui permet d’évaluer le professionnalisme et débouche sur d’éventuelles revalorisations de salaires et d’éventuels changements de tenue de fonction.
CFDT : Quelles sont les conséquences d'un congé maternité sur la GDI et sur la réintégration de la GDI au 1er septembre pour une salariée de niveau A ou B ?
DRH : Au moment où la personne part en maternité, le cycle est clôturé. Le versement de la prime est alors calculé sur le nombre de mois effectués sur le cycle. Un nouveau cycle de 12 mois est immédiatement ouvert ; celui-ci est prolongé de la durée de l'absence maternité.
Concernant la réintégration, les principes sont les mêmes que pour les autres collaborateurs : nous avons intégré sur la base des primes réelles perçues. Il peut arriver que pour certaines personnes, il faille corriger l'intégration car celle-ci est assise sur une prime clôturée par anticipation (soit pour une maternité, soit pour un changement de métier) ; dans ces cas, le service du personnel a la main pour corriger à la hausse l'intégration.
Commentaire CFDT : La loi de 2006 neutralise l’impact du congé maternité sur la rémunération. Ce congé est considéré comme du temps de travail effectif à ce niveau. Il ne doit avoir aucun effet négatif sur la rémunération. Des cas ont été soumis, nous attendons de voir comment cela sera traité.
CFDT : Les forfaits jours sont censés être réservé aux salariés de l'encadrement non-soumis aux horaires collectifs et ayant une autonomie dans la gestion de leur temps. Dans quelle mesure un manager peut-il imposer un horaire à des cadres en forfaits jours (faisant déjà environ 40 à 42h en moyenne par semaine) avec pour unique justification l'image du service ?
DRH : Un cadre au forfait jours n’a pas d’horaires planifiés. Il est sur un forfait jour. De fait, on ne lui impose pas d’horaires. Néanmoins, son activité conditionne ses horaires. S’il est manager, il doit être présent aux plages où ses collaborateurs le sont, s’il répond à un service, il doit être présent pour répondre aux utilisateurs. L’image du service ne pourrait être retenue que dans ce cadre là.
Commentaire CFDT : Ce n’est pas le cas, donc les demandes de ce type dans certains services, sortent bien du cadre légal.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués du personnel :
David Jean-Luc Marcelino Grégory
12:34 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : harcèlement, sanctions, management, entretien individuel, gdi, congés, femmes, forfait jours | | Facebook | |
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