« Avis CFDT au CCE Auchan du 30-31 janvier 2018 | Page d'accueil | Réponses aux questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 23/03/2018 »
23/02/2018
Réponses aux questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 16/02/2018
CFDT : La convention de transfert ne fait aucune référence à la RVI. Il est indiqué que les accords Auchan sont maintenus, mais comme il n'y a pas d'accord RVI...
Quelle est la garantie concernant la RVI et son montant d'enjeu dans ARS et ARA ?
DRH : L’enjeu de RVI n’est pas contractuel donc en ce sens il n’est pas repris en tant que tel dans la convention. Par contre l’enjeu de RVI est bien conservé par les collaborateurs.
Commentaire CFDT : Effectivement la RVI n’est pas contractuelle, l’entreprise peut y mettre fin à tout moment.
La CFDT réclame depuis des années que la RVI soit couverte par un accord d’entreprise.
CFDT : Le numéro de sécurité sociale sur les conventions de transfert est faux pour les personnes nées de janvier à septembre (problème d'un caractère).
Doivent-il signer en l'état, surcharger pour corriger ou demander une bonne version à l'entreprise ?
DRH : Effectivement des anomalies nous ont été signalées dans le numéro de SS reporté dans la convention de transfert (le 0 en quatrième position manquait pour les mois de naissance de janvier à septembre).
Cela ne remet évidemment pas en cause le numéro de SS connu et complet dans nos fichiers paie, ni la convention de transfert elle-même.
D’ailleurs, le collaborateur pourra lui-même rectifier à la main ce numéro s’il le souhaite.
CFDT : Dans Auchan France les salariés pouvaient garder leurs anciens Valauchan.
En est-il de même dans ARS ?
DRH : Oui, c’est le même plan d’épargne donc les mêmes règles. Les collaborateurs peuvent garder du Valauchan et du Valfrance.
CFDT : Dans le cadre du PSE, un salarié a eu un entretien le 09/10, et théoriquement aurait dû avoir un avis favorable ou défavorable dans les 15 jours.
Ne recevant rien, il a envoyé un mail au DRH le 09 novembre 2017, réponse reçue le 10/11.
Tout juste après ce retour, la task force l'a contacté sur son téléphone personnel en dehors de ses jours de présence.
Ensuite, alors qu'il était en formation, la task force lui a envoyé par email une convocation à une formation sur son intégration (convocation dont le salarié n'a pas pris connaissance tout de suite, car ne consultant pas sa messagerie professionnelle en dehors des heures de travail).
Quand la task force s'est aperçu de son absence, il a encore été appelé par la personne chargé du recrutement, cela le lundi 29 Janvier 2018 pour convocation le 30 Janvier à 9 heures.
Au cours de l'entretien, il a appris que sa candidature avait été acceptée et qu'il devait se présenter le lendemain à l'IFE.
Avant d'aller à la formation, il a été convoqué à un entretien avec sa directrice, qui était elle aussi surprise de ne pas avoir été prévenue avant.
En résumé : sentiment que selon l'action, le procédé peut être ou peut ne pas être bien maîtrisé, ni respectueux du salarié (rapidité des retours, planification de rendez-vous, communication à toutes les personnes légitimes, respect des absences).
Le salarié ici concerné ne se sent pas respecté en tant que salarié désigné par le PSE.
Question : comment se fait-il que les délais d'information au salarié ayant postulé ne sont pas respectés, que le process ne semble pas bien maîtrisé ?
DRH : Le collaborateur a postulé dans Eolia le 26 septembre 2017. Il est reçu le 9 octobre (le délai de 15 jours est respecté).
Réponse reçue le 10 novembre (délai dépassé de 15 jours).
Remise du courrier d’attente le 15 novembre.
Il y a eu une confusion de rôle entre futur manager et task force pour informer de la suite des événements (validation et date de démarrage de la formation).
Refus du collaborateur le 31 janvier par mail après avoir démarré la formation.
Son numéro de téléphone personnel et son adresse mail figurait sur le dossier de candidature.
CFDT : Constat d'écarts des taux sur la fiche de paye entre décembre et janvier :
Décembre :
Sécu 1.15
Assurance chômage 2.4
Retraite supp tA 0.6
Retr sup tbtc 3.25
Csg deduct 5.1
Janvier :
Sécu 0.4
Assurance chômage 0.95
Retraite supp tA 0.7
Retr sup tbtc 3.75
Csg deduct 6.8
Pourquoi ces différences ?
DRH : La loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2018, publiée au journal officiel du 31 décembre 2017, apporte des nouveautés pour tous les salariés : suppression de la cotisation salariale d’assurance maladie, suppression progressive de la cotisation chômage salarié et hausse de la CSG.
Commentaire CFDT : Une communication de la DRH en amont aurait été bienvenue.
CFDT : Concernant les relevés de remises personnelles :
a) peut-on avoir ces relevés sur plus de trois mois, et comment faire ?
b) ces relevés ont été transformés en format numérique, au même titre que les fiches de salaires : vont-ils être aussi déposés dans le coffre ? (rien n'a été demandé aux salariés pour la numérisation des relevés, contrairement à la numérisation des fiches de salaires).
DRH : Les relevés d'achats sont disponibles 3 mois en glissant, ce qui veut dire qu'un relevé est disponible 5 mois mais on ne met que les trois derniers en ligne. Pour des raisons de coûts, ceux -ci ne seront pas déposés dans le coffre-fort car ceux ne sont pas des documents officiels (coût du dépôt 0.20 Ct par document, par collaborateur).
CFDT : Nouveaux embauchés : constat d'embauches à un niveau salarial au-dessus de la grille actuellement en cours à AUCHAN.
Exemple : Responsable d'Activité, à 3600 euros brut mensuel, et RVI à 2100 euros
A-t-on bien confirmation que les salaires des « anciens embauchés » vont être revus courant 2018, pour mise en cohérence sur l'ensemble d'une même fonction ?
DRH : Les personnes présentes à date dans les effectifs ont un salaire en phase avec la grille applicable actuellement.
Les embauches extérieures peuvent être au-dessus de la grille de référence car il est tenu compte de l’expérience, de la compétence et de la valeur ajoutée apportée à l’entreprise.
Les salaires des personnes présentes seront revus si et seulement si la future pesée de poste fait évoluer les grilles existantes.
CFDT : Actuellement la DAC fait appel à des intérims, et vu le manque de personnes sur le marché, nous les payons au statut Agent de Maîtrise.
Comment voulez-vous que les équipes réagissent face à cette inégalité de traitement ? (Et voyez la difficulté pour les managers à motiver leurs équipes).
DRH : Effectivement pour effectuer la transformation de la direction comptable, le recours à des sociétés d’intérim a été enclenché eu égard aux besoins.
Effectivement ces intérims peuvent être rémunérés au-delà des grilles Auchan pour certains.
Ce qu’il faut intégrer :
- ce ne sont que des missions de quelques mois
- certaines entreprises rémunèrent effectivement mieux qu’Auchan.
Commentaire CFDT : Concernant ces deux dernières questions, Auchan a toujours mal payé ses salariés sur le forfait mensuel (souvenez-vous des milliers d'employés payaient sous le smic pendant 7 ans, et des cadres payaient largement en dessous des minima de la convention collective, idem pour les agents de maîtrise) mais cela était compensé par les primes. Aujourd'hui il n'y a plus de prime, reste les salaires au rabais et les inégalités de traitement...
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués du personnel :
19:34 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rvi, transfert, valauchan, plan social, fiche de paie, remise perso, recrutement, salaires | | Facebook | |
Les commentaires sont fermés.