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24/03/2008

Grève des salariés de la grande distribution ce week-end de Pâques


Depuis la mobilisation du 1er février, certaines enseignes avaient accordé des hausses de salaires. D'autres non. C'est pourquoi la CGT et la CFDT ont lancé un nouvel appel à la grève ce week-end pascal.

Quelques résultats suite au  1er Février

«  Nous avons bien fait », estimait vendredi Guy Laplatine, délégué syndical central CFDT chez Auchan.
«  Nous avons obtenu de vrais résultats sur certaines enseignes. » Carrefour a proposé mercredi une augmentation générale de + 3,2 %. Chez Casino 3,1 %. Et des accords salariaux devraient être prochainement signés chez Atac, Lidl, Match...

Du côté d'Auchan, les négociations annuelles seront organisées la semaine prochaine.
La CFDT et la CGT ont donc à nouveau lancé un appel à la mobilisation ce week-end de Pâques. Les actions ont commencé vendredi pour protester contre les bas salaires, et se poursuivront tout le week-end pascal.
Les syndicats estiment en effet que les résultats des négociations à la branche sont insuffisants. Des pétitions, des distributions de tracts et même des débrayages sont donc organisés jusque ce lundi pour peser sur les négociations d'entreprise.

Malgré tout, pour Jean-Louis Bienvenu, de la fédération services de la CFDT , «  l'ampleur de la grève ne sera pas la même que celle que l'on a pu connaître le 1er février ». Même si certains magasins sont entrés dans le mouvement samedi alors qu'ils ne l'étaient pas en février, ont indiqué CFDT et CGT, 2e et 3e syndicats du secteur.

Si les grévistes pointent aussi les conditions de travail et les temps partiels imposés, l'enjeu est d'abord salarial. A Saint-Nazaire le tract distribué aux chalands s'avère démonstratif. Au verso, la copie de la fiche de paie d'une salariée à temps plein, avec 30 ans d'ancienneté. Salaire net : 1 023,11 €. Florian Alexandre, délégué syndical CFDT d'Auchan Trignac, explique : « Le 31 janvier, FO, la CFTC et la CGC ont signé un accord avec la Fédération du commerce et de la distribution. Selon cet accord, la grille garde un niveau de salaire inférieur au Smic. C'est inacceptable ! » D'autant qu'avec la probable augmentation automatique du salaire minimum au 1er mai, compte tenu de l'inflation, « trois autres niveaux passeront en dessous du Smic. »

« C'est courageux de manifester, estime Laurent Pierre, délégué CGT du Géant. Les salariés subissent des pressions. Les caissières ont été appelées une par une par la direction. On leur explique que c'est un gros samedi, avec un important chiffre d'affaires en jeu. Forcément, les gens hésitent. »

Autre enjeu : le temps partiel imposé

Moins visible mais tout aussi précarisant, facteur d’inégalité entre sexes au travail, le temps partiel imposé pourrait se voir remis en cause devant les tribunaux. «Il n’y a pas de discriminations directes envers les femmes dans notre branche, analyse Jérôme Bédier de la FCD , Mais il peut exister de manière indirecte, à cause des temps partiels, des inégalités, reconnaît-il,  Nous y veillons : une négociation de branche sur la parité est prévue.» Selon l’Insee, le sous-emploi, effet du temps partiel, touchait 1,4 million de salariés fin 2007.

La durée moyenne effective de travail des salariés à temps partiel est de 27h.
Un salarié sur trois ne connaît pas son planning au moins deux semaines à l'avance.
(Sources Fédération du commerce et de la distribution, 2007).

À titre indicatif, 8 % seulement des salariés sont agents de maîtrise et 8 % sont des cadres.

13/12/2007

Des salaires en dessous du SMIC

Délégué CFDT Auchan au JT de France2 (11/12/07):


La direction Auchan a déclaré vouloir mettre fin aux problèmes liés au non paiement des temps de pause.

Pour rappel, la direction ne paie plus les temps de pause depuis 2000, ce qui a eu pour conséquence de faire passer certains niveaux en dessous du SMIC horaire.
Exemple pour les niveaux 1B : ceci représente une perte de 52€ en moyenne par mois. Avec également une incidence sur la prime de progrès, la participation, l'actionnariat, qui sont aussi minorés.
En 7 ans cela fait une perte de milliers d'euros pour chaque salarié concerné.
Les Inspecteurs du Travail avaient dressé plusieurs procès-verbaux pour infraction à la réglementation sur le SMIC.
Le ministère du travail, dans un courrier du mois d'Août, avait donné raison aux organisations syndicales CFDT, CGT, FO quant au calcul de l'assiette du SMIC.

Là, la direction propose de reprendre le paiement des temps de pauses, mais pas au taux horaire habituel, à 60% seulement !!!

Il est regrettable que celle-ci refuse obstinément de payer en intégralité les pauses comme c'était le cas auparavant, et de respecter le SMIC horaire pour tous.

Cliquez ici pour voir le courrier du ministère du travail à propos du non respect du SMIC à Auchan.

19:05 Publié dans Actions syndicales | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : salaires, pauses, négociation, smic, vidéos | |  Facebook | | | |

12/12/2007

Salaires dans la grande distribution

En 2007, le Père Noël ne viendra pas pour les salariés de la Grande Distribution

2 octobre 2007 : la FCD (syndicat des employeurs de la grande distribution, affiliée au MEDEF) bloque toutes les négociations au niveau de la Branche, suite à l’application de la loi TEPA (Travail, Emploi et Pouvoir d'Achat) sous prétexte de la perte des exonérations de charges sur le forfait pause.

Mi novembre le lobbying de la FCD auprès des parlementaires aboutit : un amendement rétablit ces exonérations.

Rendez-vous est pris pour le 10 décembre : la FCD se disant satisfaite de cet amendement, elle accepte de reprendre les négociations.

Une reprise de négociation de salaires en trompe l’œil !

Patatras ! La FCD malgré la manne financière qui lui est rendue persiste dans sa volonté de remettre en cause le paiement du forfait pause des salariés à 5% en le ramenant à 2%.

La grille de salaire n’est pas acceptable et le système proposé pour la rémunération du forfait pause est discriminatoire : les salariés suivant les enseignes seront rémunérés entre 2 % et 5 % du forfait pause.

Encore une fois les salariés sont les grands perdants !

La CFDT refuse toute remise en cause du paiement du forfait pause à 5%.

Alors que le Président de la République, dans ses récentes déclarations, a renvoyé les branches à leur responsabilité sur le pouvoir d’achat, estimant qu’il n’était pas le Père Noël, la FCD démontre que le pouvoir d’achat des salariés n’est pas sa priorité. Elle fait traîner en longueur cette négociation en fixant la prochaine séance au 31 janvier 2008.

Les salariés majoritairement à temps partiels et en précarité entament leur 3ème année sans augmentation et avec une grille de salaire en dessous du SMIC.

Une démarche qui en dit long sur la capacité de la grande distribution à aller sur le pouvoir d’achat pour ses salariés et les consommateurs.

Devant cette situation, la CFDT a décidé d’interpeller le ministère du Travail pour que les négociations se poursuivent en sa présence.

La CFDT souhaite que les autres organisations aient la même démarche pour réussir à déboucher sur des salaires reconnaissant enfin les qualifications et le travail des salariés.

19:10 Publié dans Actions syndicales, Infos dans la branche | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salaires, négociation, smic, fcd | |  Facebook | | | |

06/11/2007

Salaires dans la branche

Salaires : une conférence gouvernementale sur le pouvoir d’achat ne suffira pas

Commerces : la preuve par l’exemple
Le jour même où se déroulait la Conférence sur l’emploi et le pouvoir d’achat, la séance de négociation sur les salaires dans les Commerces de Gros qui comptent 900 000 salariés, s’est plutôt mal passée.

La CFDT a revendiqué des négociations de salaires dignes de ce nom.

Elle a refusé l’ultime proposition de la chambre patronale, suivie par les autres organisations syndicales.

Voyez plutôt !
Au début du mois d’octobre, la chambre patronale avait proposé une grille d’annualisation des salaires, à partir du niveau V (Environ 600 000 personnes).
Elle veut intégrer des éléments non mensuels pour réduire encore un peu plus les salaires dans la branche : au bout du bout, le salarié gagnerait moins !

A partir d’une démonstration chiffrée, présentée en séance par la délégation CFDT, on se rend compte clairement, qu’un salarié avec ancienneté, gagnera moins avec cette annualisation qu’avec la grille actuelle en vigueur.

  • Pour un salarié ayant + de 16 ans d’ancienneté, son minima actuel est de 1357 x 12 x 1.17 = 19 052 € pour 12 mois ou de 20 409 € s’il a un 13ème mois. La garantie annuelle proposée aujourd’hui est de 16 495 €. 
A noter

Dans cette branche, avec 19 organisations patronales, le dialogue est très difficile.
Il semble que la volonté de discuter soit réelle dans certains domaines comme la prévoyance ou les classifications mais nous ne ressentons pas la volonté d’aboutir si ce n’est qu’à des accords minimalistes.

Sur les salaires, ils ont la farouche volonté d’annualiser les rémunérations, dans le but inavoué d’intégrer les éléments variables et les primes dans les salaires de base.

Le calendrier prévoit une réunion chaque mois, sur les salaires, on en est à la 3ème réunion.


La CFDT a exprimé son désaccord : elle a dénoncé une position purement idéologique qui consiste à aller vers une annualisation pour réduire la masse salariale et rendre plus flexible le temps de travail.

Les autres organisations syndicales (CGT - CGC - CFTC - FO) se sont également opposées à ces propositions.

Oui la CFDT défend le pouvoir d’achat 
Au cours de la conférence du 23 octobre elle a réaffirmé " que les négociations de branche doivent reposer sur la prise en compte de critères économiques, de critères valorisant l’investissement dans le travail, le développement des qualifications. L’engagement des employeurs sur ces aspects pourrait valoir contrepartie aux allégements des charges. Le SMIC doit conserver sa fonction de minimum social, de filet de sécurité. "

19:35 Publié dans Infos dans la branche | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salaires, négociation, smic | |  Facebook | | | |

17/10/2007

Egalité femme/homme - La CFDT amplifie son action

Obligation de résultats

La loi de mars 2006 sur l’égalité professionnelle entend combler les écarts salariaux entre hommes et femmes d’ici à fin 2010. Avec une obligation de résultats chiffrés.

Sur le plan de la rémunération, le salaire moyen d’une femme reste inférieur de 20 % à celui d’un homme. Une fois pondérées des effets d’âge, de formation et d’évolution de carrière, les statistiques montrent qu’il subsiste un écart de 6 % qu’aucune raison objective ne permet d’expliquer, si ce n’est le sexe. Autrement dit, " les différences salariales sont le fait d’un mécanisme discriminatoire envers les femmes ", selon la Commission des droits de la femme du Parlement européen. Idem concernant la faible présence des femmes dans l'encadrement, et d'autres éléments.

Selon la loi, les négociations dans les entreprises devaient être lancées dans l’année suivant sa promulgation (2006), à l’initiative de la partie patronale. Cela n’a malheureusement pas était le cas à Auchan.

En l’absence de cette initiative la CFDT a réclamé l’ouverture d’une négociation afin de mettre en place, par un accord, une politique volontaire et un plan d’égalité pluriannuel en ciblant des objectifs précis et les définitions qualitative et quantitative des actions à mener.

La CFDT Auchan Centrale lance un programme d'évaluation et d'actions. Ce programme s’appuiera sur une enquête menée sur les sites, auprès des salariés.

 

 


Nous avons depuis le début porté cet enjeu capital qui est une de nos principales priorités pour les femmes, mais aussi pour tous les salariés.

19:05 Publié dans Egalité - Diversité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femmes, négociation, salaires, égalité | |  Facebook | | | |