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08/02/2024

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 24/01/2024

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État des CP/JRTT à date du 31 mai 2023

CFDT : Allez-vous respectez-vous la jurisprudence concernant l’acquisition des CP pendant les arrêts maladie ?  

DRH : A partir du moment où le collaborateur est en arrêt, s’il est en arrêt maladie professionnelle, il continue à cumuler des CP. S’il n’avait pas pris ses 30 jours de CP la première année, il y a bien le report et le cumul. Quand il reviendra, il y aura un plan d’épuration de ses CP. Il devra donc les prendre avant de revenir au travail.  

CFDT : Ces chiffres vont être modifiés une fois la validation du Conseil constitutionnel qui va arriver en février ? Si j’ai bien compris, vous êtes en attente de cette décision.  

DRH : Sur la décision où nous sommes en attente, c’est bien le cumul des CP pendant les arrêts. Ici, c’est quelqu’un qui a cumulé des CP car il est en arrêt maladie professionnelle. Oui, les chiffres seront amenés à bouger selon la position du législateur.  

CFDT : Quelle est l’explication sur les dernières colonnes concernant le report de plus de 20 JRTT ? 

DRH : Ce sont les collaborateurs qui n’ont pas pris de RTT. 

CFDT : Ce sont donc des dépassements de jours travaillés. Je relance le sujet : Il y a une jurisprudence là-dessus. Quand nous dépassons le forfait jours, les jours doivent être payés.  

DRH : Jusqu’à date, nous avons ce report qui a été fait chez Auchan. Nous avons pris ce point dans l’accord temps de travail pour venir les payer mais à date, c’est un report.  

CFDT : Ce n’est pas la négociation collective qui fait que c’est ou non payé, c’est la règle de droit. L’accord ne change rien, cela devrait être payé et il devrait y avoir un rétroactif puisque nous avons 3 ans de prescription sur les salaires.  

DRH : Tout à fait. Nous avons fait un focus au 31 mai-1er juin. Je vous propose de refaire un focus au prochain CSE puisqu’il y aura la moitié de l’année qui sera écoulée pour voir où seront les compteurs pour pouvoir faire un atterrissage ensuite.  

Commentaire CFDT : La DRH temporise pour ne pas payer.

 

Suivi des astreintes en DSI 

CFDT : L’écart du paiement d’astreintes entre les salariés internes et externes est quand même assez significatif. D’ailleurs, au moment du recrutement des externes pour les faire passer en interne, il y a un problème de communication. Nous ne leur donnons pas l’information complète de ce qu’il y a chez Auchan pour les astreintes.
Il devait aussi y avoir une renégociation sur les astreintes qui a été bloquée niveau ARF. C’est dommage.  

DRH : L’accord astreinte n’a pas été bloqué. Il a été proposé à la signature l’année dernière et nous n’avons pas recueilli de signatures. Il sera reproposé dans le cadre de la négociation de l’accord temps de travail. Cet accord permettait notamment de répondre à deux problématiques, essayer de redécouper le mode d’astreinte pour répondre à des petites équipes afin d’avoir un roulement et respecter les repos et la seconde est la problématique de la rémunération, notamment en DSI par rapport aux prestations externes avec un forfait plus important pour les collaborateurs. Le projet sera remis à signature et rediscuté.  

CFDT : En attendant,  on aurait pu négocier spécifiquement sur l’accord d’ARS, et avancer sur certains points, plutôt que de le prolonger avec ses mesures insatisfaisantes. 

 

La démarche OKR 

CFDT : Cette méthode est-elle utilisée dans d’autres entreprises ? Est-ce efficace ?  

DRH : C’est une démarche qui est très populaire dans le cadre des modes agiles. Elle a été beaucoup mise en avant par Google. C’est très utilisé dans le monde de l’AFM. Il y a un objectif très simple qui est de se dire que la direction générale pose un objectif commun à toute l’entreprise qui est décliné ensuite auprès du collaborateur, tous les projets lancés viennent répondre à cet objectif commun. Le sens est donc donné au collaborateur et cela permet de prioriser les projets.  

CFDT : Il y a beaucoup d’évidences. Normalement, nous devons déjà fonctionner ainsi.  

DRH : Il y a beaucoup de choses dans la méthodologie de travail qui relèvent du bon sens mais il est bien de le poser et de lui donner un nom.  

 

mise en place du nouvel entretien d’activité 

CFDT : Le fait que l’entreprise permette à chacun d’éventuellement s’élargir professionnellement, cela nous semble être le minimum.  

DRH : C’est un des points de progrès. Ce sont des choses qui n’étaient pas bien faites par le passé dans l’entreprise. Quand il est question d’employabilité, il faut vivre avec son temps car très peu de gens font le même métier durant 40 ans. Le sens est de développer l’employabilité des collaborateurs. Cette dernière est possible via le développement des compétences. Cela n’était pas bien fait par le passé, en particulier sur la population employée.  

CFDT : Il faudra suivre un indicateur montrant une progression sur cet item. 

DRH : Oui, la mobilité interne par exemple.  

 

Point avancement Flex 

CFDT : Vous allez fermer tout le 2nd étage du CIS ? 

DSG : Nous avons alloué trop de place à la DSI. Nous avons fait des relevés durant de nombreuses semaines. Nous avons constaté que nous ne dépassions pas une certaine quantité de personnes dans les bâtiments. C’est ce qui nous incite à gagner des surfaces. Il est possible de fermer le 2ème étage de la DSI, ce qui permet d’avoir la juste place et d’obliger les personnes à utiliser l’outil, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.  

CFDT : Que faisons-nous de cet étage ? 

DSG : L’idée est de ne pas les chauffer et, en fonction des surfaces libérées, les dirigeants décideront de ce qu’ils en feront.

DRH : Nous sommes toujours dans la phase de déploiement du flex. Nous libérons les surfaces. Une fois que nous aurons terminé de déployer l’ensemble de la Centrale, nous aurons défini les espaces et c’est à ce moment que se posera la question du meilleur endroit pour chaque direction. La direction produit devrait repartir de l’autre côté afin d’être plus proche des cuisines et des box fournisseurs. Nous devrions y voir plus clair à la fin du 1er semestre. 

 

Pointage pause pour participer aux vœux du DG 

CFDT : Les vœux et informations de Philippe Brochard, + le partage d'un morceau de galette : n'ont pas été suivis par certaines personnes car il fallait pointer une pause. Forts regrets de ces personnes, et questionnement quant à cette consigne en regard d'un moment important d'échange concernant le travail avant tout. Il s'agit manifestement d'une erreur regrettable, le salarié n'est pas censé devoir pointer en pause pour suivre les vœux du DG ? 

DRH : Le message a été le même pour l'ensemble des services, l'évènement devait être en hors temps de travail. C’est pour cela qu’il a été positionné à 13h45, lors de la pause déjeuner. Les événements non obligatoires sont hors temps de travail. La règle est la même pour tous. 

CFDT : Est-ce que ce type d’événement va rester gratuit ou vous comptez faire des entrées payantes ?  

DRH : Nous allons y réfléchir. Moi j’y suis allé sur mon temps de pause 

CFDT : Ca n’a pas vraiment d’impact pour les cadres en forfait jours. Cette situation pénalise les employés en forfait heures. 

DRH : C’est un choix individuel.  

CFDT : Effectivement, chacun appréciera… 

 

Gestions RH par les tuteurs des stagiaires

CFDT : Dans le cadre d'un recrutement de stagiaire, constat que toute la partie RH est à faire par le responsable (comme indiqué dans le support "Intégration et accompagnement au cours du stage »). Et globalement, impression que pour tous les domaines il faut soi-même réaliser la partie administrative : - récupérer auprès du stagiaire toutes les informations / les documents personnels (attestations de droits, carte d'identité, convention de stage, …) - puis gérer cela via des applications. Pourquoi faisons-nous le travail des personnes censées le faire ? Car il y a alors une charge reportée sur des personnes au détriment de leurs propres missions, et qui finit par impacter leur pertinence dans leur propre périmètre.

DRH : La procédure décrite est celle applicable dans l'entreprise pour l'ensemble des directions. Cette procédure prend généralement 15 min pour le tuteur. C’est bien au tuteur de recueillir l’ensemble des documents et de les enregistrer sur HR pour faire la demande de validation de la convention de stage. 

Commentaire CFDT : Cette réponse n’est pas sérieuse. Nous avons testé toute la démarche et les différents allers et retours ainsi que les vérifications, cela nous a pris plusieurs heures étalées sur plusieurs jours ! 

 

Isolation des fenêtres

CFDT : Nous vous évoquions récemment une interrogation sur les travaux de fenêtres encore à mener ; la réponse a été qu'il n'y avait plus de tels besoins. Or non, nous pouvons si besoin vous accompagner à divers endroits pour des fenêtres où il y a un fort courant d'air au niveau des joints (ou aussi en termes de bruit, quant au niveau du RDC il y en a sur le parking : on a l'impression qu'il y a une fenêtre, mais non). Un effort a été fait en termes de chauffage, mais en toute cohérence pouvez-vous assurément finaliser la bonne isolation au niveau des fenêtres ? Cela impacte évidemment les conditions de travail des salariés, et aussi il doit y avoir une grosse perte en coût de chauffage (et de climatisation l'été). 

DRH : Comme indiqué lors du dernier CSE, vous pouvez remonter ces problématiques en indiquant spécifiquement les fenêtres défectueuses pour qu'elles puissent être réparées ou changées au cas par cas.  

CFDT : C’est ce qui a été fait mais la réponse était qu’il n’y avait plus de soucis avec les fenêtres. Je confirme qu’une fenêtre a été ciblée et réparée.  

DRH : Il y a aussi un délai de commande. 
Nous avions changé les fenêtres pour une meilleure isolation. La réponse avait été de dire que toutes les fenêtres qui avaient été identifiées étaient changées. S’il y en a d’autres, il n’y a pas de problème à le remonter aux services généraux.  

 

Compteur de journée de solidarité en télétravail

CFDT : Une info a été donnée en CSP : il ne serait plus possible de faire sa journée de solidarité en télétravail. Est-ce que vous confirmez ? Si oui pourquoi ? Cette règle concerne-t-elle uniquement le CSP ? 

DRH : Chaque minute ou heure complémentaire/supplémentaire programmée ou non programmée, effectuée par les salariés sur l’année civile, viennent incrémenter un compteur spécifique relatif à la journée de solidarité. Ce compteur est alimenté en priorité par rapport aux autres éventuels compteurs existants. Il n'y a donc pas de journée de solidarité pouvant être faite ou non en TTV. 

CFDT : Il a été dit en CSP, que le dispositif d’incrémentation n’est pas possible en TTV. Le message passé a été qu’en télétravail, il n’était pas possible de mettre du temps pour la journée de solidarité. 
Il est régulier que des salariés fassent un peu plus de 7H TTE par jour en présentiel. Une consigne serait passée de ne pas permettre cela en télétravail. Confirmez-vous ? Et si oui pourquoi ? 

DRH : Les heures supplémentaires ou complémentaires sont à la demande du manager, en TTV le manager ne peut pas demander la réalisation d'heures supplémentaires. Il est donc demandé au collaborateur en TTV de ne pas dépasser son nombre d'heures sur la journée. Si le collaborateur doit réaliser des heures supplémentaires pour l'accomplissement d'une mission, il doit en informer au préalable son manager afin de valider ce dépassement d'horaire. 

CFDT : Cette règle est la même en présentiel. Pourquoi faire une différence entre présentiel et TTV sur cet aspect ?  

DRH : Nous demandons au collaborateur, en TTV, de respecter ses horaires de 7 heures maximum sur la journée. S’il doit dépasser, il n’y a pas de problème mais il doit informer son manager.  

CFDT : Cette règle n’est pas valable en présentiel ?  

DRH : Normalement si. En présentiel, nous le tolérons. En TTV, nous ne le tolérons pas.  

CFDT : C’est nouveau ?  

DRH : Non, ça a toujours été le cas depuis la mise en place du télétravail. 

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

20/07/2023

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 23/05/2023

CFDT_CSE.jpgFlex-office 

CFDT : Par rapport à cette mise en place du flex-office, le GO est donné. Toutefois, il reste encore beaucoup de travail avant de lancer le projet. Les groupes de travail vont seulement débuter. Les remarques amenées par le rapport d’expertise doivent être prises en compte. Nous sommes loin d’enclencher concrètement le projet. 

DRH : Nous ne sommes pas loin d’enclencher, nous déployons. Quoi qu’il arrive, il n’y a pas de remise en cause du déploiement. En revanche, tout un travail de préparation doit être réalisé au fur et à mesure que les directions vont pouvoir se lancer dans le déploiement tout en tenant compte des remarques de l’expertise et de tous les éléments déjà fournis en termes de réponse sur les groupes de travail qui vont se mettre en marche. Les groupes de travail ne vont pas durer six mois. L’objectif est d’avancer correctement et de ne pas rester dans une zone floue où des collaborateurs sont en flex depuis le POC, qui ne sont pas en configuration définitive et qui ne pourront pas passer en configuration définitive tant que tout le monde ne sera pas passé en flex. L’engagement pris de travailler les locaux et de travailler en donnant davantage de salles de réunions, de box et de matériels ne pourra pas être tenu tant que tout le monde ne sera pas passé en flex et que nous n’aurons pas identifié les zones d’atterrissage de tout le monde pour pouvoir lancer les travaux. Ce n’est pas quelque chose qui va s’étaler sur deux ans. 

Avis CFDT rendu au CSE : La préparation au déploiement du flex-office, son fonctionnement, a manqué clairement d’une démarche partant des besoins des salariés et des équipes, d’une vraie réflexion sur l’organisation du travail qui ne soit pas juste basée sur la réduction du nombre de bureau ou l’économie de mètre carré.
Le flex-office est souvent promu comme un moyen de revoir les manières de travailler et de coopérer. Ce point peut faire sens dans les activités de projet où l’espace de travail est mis au service des collaborations entre différents métiers, c’est moins le cas pour les activités de siège classiques (comptabilité, juridique, etc.). Et ce mode d’organisation ne serait pas sans risques pour le bien-être des salariés d’après des chercheurs en science de gestion et des organisations, et le cabinet qui a fait l’expertise en Centrale.         
Le flex-office est par ailleurs un corollaire du télétravail, alors pourquoi l’imposer à des personnes qui ne font pas de télétravail ?
Les salariés qui participent au test nous avaient remonté de nombreux problèmes, notamment les suivants :
- difficultés pour trouver les collègues,        
- dépersonnalisation, 
- outil de réservation pas adapté (pas flexible, bugs, doublon de saisi...),  
- droit à la déconnexion remis en cause (il faut se connecter 30 minute avant d’être au boulot pour confirmer sa place, comme si la suppression des pointeuses n’avait pas suffi à élargir le temps de travail non rémunéré des employés),
- problème de management de proximité et de suivi des alternants,           
- perte de confidentialité et d’infos,  
- bruit accru,  
- incivilités et vols de matériel,         
- des casiers éloignés, pas envies de sortir le matériel,       
- complexification,     
- fatigue accrue,         
- perte de productivité, d'efficacité et de temps,      
- problèmes de matériel, notamment ergonomiques (clavier, écrans plus utilisés, hauteur bureau, fauteuil, repose pied...),       
- manque d'endroit pour se réunir, etc.        
Ce sont les problèmes récurrents non pas de salariés « non-pratiquants » du flex-office, mais de vos salariés qui sont dans le test. Nous sommes très loin du chiffre que vous aviez indiqué de 84% des « pratiquants » satisfaits de leur nouvel environnement de travail en flex-office !
Et il ne faut pas confondre acceptation et résignation, ce n’est pas le même état d’esprit.
Dans le cadre du flex-office, les équipes réclament de pouvoir s’organiser en toute autonomie, non pas qu’on leur impose une manière de faire qui ne convient pas. 
Ce projet de flex-office a été mal mené. Il conviendrait de le reprendre sur la base des recommandations du cabinet MLC Ergo, et de le piloter comme il se doit.
Et nous n’envisageons la mise en place d’un tel système que dans le cadre d’une négociation d’un accord d’entreprise.
En l'état, la CFDT porte un avis défavorable au déploiement du flex-office tel qu'il est envisagé.
 
 

Projet de fermeture de Meyzieu et impact sur l’emploi 

Avis CFDT rendu au CSE : Dans la mesure où les conditions de reclassement et d'accompagnement ne sont que sur "hypothèse et souhait que ça se fasse correctement et de la meilleure manière qu'il soit pour chaque salarié", et actuellement sans suffisamment de visibilité sur les conditions, la CFDT émet un avis défavorable. 
 

Cadrage RVE

CFDT : Une note de cadrage est habituellement communiquée, où rappel du contexte et du mode de réalisation. Qu'en est-il pour la RVE 2023 ? Par défaut est-on bien toujours sur une définition des enjeux pour fin février au plus tard, plus une estimation de la réalisation individuelle 12 mois plus tard ?

DRH : La note de cadrage a été descendue par la file managériale en commençant par la DG, sinon tout l'encadrement y a accès via la box. La note de cadrage prévoit bien que les objectifs doivent être fixés avant fin février et sont à réaliser sur l'année 2023. 

Pointage pause pour don du sang

CFDT : Il a été demandé à des employés de pointer une pause pour le don du sang alors que ça n'était pas le cas les fois précédentes. Pourquoi ce changement qui risque d'impacter la contribution des salariés à ce don ?

DRH : Pour favoriser le don du sang, l'entreprise a choisi d'organiser une journée tous les 3 mois de don du sang sur son site de la Centrale. Pour cela, elle met à disposition du Don du sang un local et fait une communication interne sur le sujet pour informer les collaborateurs. Le temps passé pour donner son sang, pour les collaborateurs volontaires n'est pas du temps presté pour l'entreprise. C'est donc du temps de pause. Si besoin, il est possible d'organiser le créneau d'absence avec le manager pour permettre d'aménager les horaires de travail avec une coupure. 

CFDT : Pourquoi ce changement ? 

DRH : Il n'y a pas eu de changement. De notre point de vue, cela a toujours été du temps de pause. Peut-être que certains managers laissaient une latitude sur le temps de travail. Il y a peut-être eu un changement de manager. Le nouveau aurait alors appliqué la bonne règle. Mais il n'y a pas eu de changement de consigne ni d'évolution de la règle. 

GDI

CFDT : Les règles de versement GDI pour les fins de cycle >=31/03/2023, apparaissent inéquitables par rapport aux autres cycles. Les salariés concernés ne reçoivent pas le versement de la prime 2022 contrairement aux autres salariés (qui bénéficient de la prime plus l'indemnité compensatrice) pour seulement quelques jours d'écart pour certains. Pourquoi avoir organisé des règles aussi compliquées et entrainant des inégalités de traitement entre les salariés ? Pourquoi ne pas avoir clôturé les cycles entamés pour tout le monde ? Pourquoi n'y a-t-il pas eu une proratisation des mois écoulés ? Pouvez-vous indiquer le nombre de salariés selon les différents cas ? Y a-t-il des cas qui ne sont pas prévus dans votre document ?

DRH : Il faut rappeler que les règles permettant de mettre fin à la GDI ont été négociées avec les partenaires sociaux et ont fait l'objet d'un accord majoritaire. Il est important de noter également que personne n'est perdant car, en tout état de cause, avec le système d'indemnité, personne ne perd d'argent, mais certains en gagnent. Imaginons un collaborateur avec un enjeu GDI à 1200€ et qui a toujours eu 100 % d'atteinte :
1) si sa fin de cycle est au 31/03/2023 en fonctionnement GDI classique, en 2023 il aurait touché 600€ plus 600€ 6 mois plus tard donc 1200€, là il va avoir 12 X 100€ donc 1200€ il n'a rien perdu
2) si sa fin de cycle est au 28/02/2023 en classique 600 + 600 soit 1200€, là il va avoir 600 + 600 + 10 X 100 donc 2200€, effectivement il gagne.
La difficulté c'est que les cycles démarrent tout au long de l'année. On a annoncé la fin de la GDI durant le mois de février et avec une date d'effet 31/12/2022 ; les cycles prenant fin entre décembre et février ne pouvaient être "balayés" et sont dus. 

CFDT : Il y a donc des inégalités inhérentes à ce mode de fonctionnement. Cela créé des tensions. 

DRH : J’entends. Certains sont effectivement gagnants, mais personne n'est perdant. 

Commentaire CFDT : Ces règles appliquées par la DRH n’ont pas été négociées avec les partenaires sociaux. Elles ne sont pas dans l’accord mais ont été fixées dans un document RH ultérieur.
Par ailleurs, nous n’avons pas eu les réponses sur le nombre de salariés selon les différents cas, et s’il y a d’autres cas non prévus dans leur document…

CFDT : Des salariés préalablement en échelon C ou D avaient changé de niveau de classification l'an dernier et étaient passés sur un échelon A. Comment avait été traitée la perte de la GDI à ce moment-là ?

DRH : Lors d'un changement de fonction dans un niveau de fonction immédiatement supérieur, la rémunération "B" est immédiatement applicable pur l'accès à une fonction de niveau 2 ou 3. La rémunération "A" reste applicable pendant la période d'accueil, éventuellement réduite pour l'accès à une fonction de niveau 4, ou pour l'accès à une fonction de niveau non immédiatement supérieur (ex : changement d'une fonction de niveau 1 à une fonction de niveau 3 ou d'une fonction de niveau 2 à une fonction de niveau 4). Le collaborateur concerné par un passage en échelon A bénéficiait alors et pendant 1 an, d'une prime compensatoire équivalente à 'ancienne prime versée. Ceci ayant pour but de l'accompagner durant une période nécessaire à la réouverture de ses droits.
 

Surcharge en compta

CFDT : Le CSP compta fournisseur est en surcharge de travail (il y a même eu des malaises). Malgré votre projet de renfort, que prévoyez-vous ?

DRH : Nous sommes toujours dans un contexte de hausse et baisse tarifaire, notamment avec la réouverture des négociations, ce qui impacte le quotidien des auxiliaires comptables (les tarifs changent, ce qui peut créer des désaccords entre Auchan et les fournisseurs et cela nécessite des traitements manuels qu'il n'y a pas habituellement). Le projet Docapost a été lancé en avril et se met en place (3 périmètres sur les 4 ont été déployés (un 4e est en cours)). Il vise à confier les factures de livraison directe auprès du prestataire et à renforcer les périmètres logistiques via la réallocation des intérimaires sur ce périmètre. En l'occurrence 2 intérimaires sont venus en renfort sur le périmètre de la collaboratrice ayant fait des malaises, dont la cause n'est pas si clairement identifiée. Le projet Docapost et la réallocation des intérimaires étant récents, nous souhaitons voir si l'organisation mise en place est efficace avant d'envisager d'autres mesures.

Tickets restaurant

CFDT : Des salariés éligibles aux tickets restaurant et ayant fait leur demande en mars (malgré un problème technique au départ) n'ont toujours rien eu. Quel est le problème ? Bénéficieront-ils du rétroactif ?

DRH : Les collaborateurs qui ont adhéré en mars bénéficieront bien de leur TR à partir de leur date d'adhésion. Cependant, il faut noter que de nombreuses cartes TR sont renvoyés par la poste au prestataire par défaut d'adresse valide. Nous vous invitons à demander aux collaborateurs concernés de vérifier leur adresse dans HR4YOU et de la mettre à jour le cas échéant.
 

Gel de projets 

CFDT : Les projets se gèlent. Or, si nous faisons des projets, c’est parce qu’il y a un besoin. Par rapport à ce que nous aurions pu gagner par rapport à ces projets, qui auraient dû s’amorcer et ne se font pas, avons-nous une vision à plus long terme ? Le budget doit être tenu et l’année prochaine sera peut-être pire.  

DRH : A date, nous n’avons pas cette vision. Les arbitrages sont en train de se faire. Nous avons un engagement à tenir, à savoir l’EBITDA, qui n’est pas négociable. Dans les priorités d'arbitrage, il y a la création de valeur. Il va falloir regarder les projets qui vont apporter le plus de valeur le plus rapidement. Cela va être un mélange entre l’arbitrage, ce que ça rapporte et dans quel délai.

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

30/03/2018

Réponses aux questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 23/03/2018

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CFDT : Suite à la proposition de transfert de plusieurs centaines de salariés chez ARS/ARA au 1er mars, que se passe-t-il pour les personnes qui n'ont pas signé leur transfert ? Notamment pour celles qui ont signifié leur refus ? 

DRH : Le retour des conventions n’est pas encore finalisé. En fonction du nombre de refus sur le périmètre Auchan Hyper France, différents scénarios pourront être envisagés. A date, aucune décision n’est prise.
Pour l’instant, les salariés ayant exprimés leur refus continuent à exercer normalement leur fonction. 

Commentaire CFDT : La situation ne peut pas rester en l’état très longtemps car ces salariés, qui appartiennent à l’entreprise AHF, travaillent actuellement sur des postes qui appartiennent à l’entreprise ARS sans convention de mise à disposition. 

CFDT : Certaines personnes affirment aux salariés que s'ils refusent de signer la convention de transfert ils seront licenciés pour faute.
Nous sommes en désaccord avec cette affirmation. Pouvez-vous clairement dire ce qu'il en est ? 

DRH : Tout à fait. Comme dit dans la question précédente, aucune décision n’est prise à date. Mais quoiqu’il en soit, le licenciement pour motif personnel ne serait être retenu. 

Commentaire CFDT : Voilà qui est clair. Donc les personnes (et notamment certains élus d’autres syndicats) doivent cesser de raconter n’importe quoi aux salariés. 

CFDT : Il semble que les salariés basculés chez ARS/ARA n'ont plus un décompte cohérent sur l'outil etempo (solde CP à 0, jours à presté à 60...).
Est-ce normal ?
Quelle information pour les collaborateurs ? 

DRH : Les CP sont mis à jour à partir du 19 mars. Le nombre de jour à prester est à additionner avec le solde au 28 février. 

Commentaire CFDT : C’est un peu succinct comme réponse. Et aucune communication aux salariés ?! 

CFDT : Nous constatons la pratique systématique du renouvellement de la période d'essai. Ce qui constitue une pratique abusive. 
Celle-ci peut être renouvelée 1 fois mais encore faut-il qu'il y ait une bonne raison, et celle-ci n'est jamais indiquée.
Pourquoi avez-vous besoin de doubler la période d'essai pour tous ?
Que feriez-vous si le salarié refusait le renouvellement comme il en a le droit ? 

DRH : Rappel : la période d’essai est encadrée par la loi de modernisation du marché du travail du 25 juin 2008, le contrat de travail à durée indéterminée peut comporter une période d’essai dont la durée maximale, fixée par l’article L1221-19 du code du travail, est de :
- 2 mois pour les employés
- 3 mois pour les agents de maîtrise
- 4 mois pour les cadres
Si la période d’essai peut être renouvelée, sa durée, son renouvellement compris, ne peut pas dépasser, en application de l’article L1221-21 :
- 4 mois pour les employés
- 6 mois pour les agents de maîtrise
- 8 mois pour les cadres
Donc ce n’est pas abusif !
Ce n’est pas systématique de renouveler la période d’essai.
N’oublions pas que la période d’essai bénéficie aussi au salarié. Elle doit lui permettre d’appréhender le milieu dans lequel il arrive : est-ce que les fonctions qu’il occupe lui plaisent ? Est-ce qu’il s’entend bien avec ses collègues ? L’environnement de travail lui convient-il ? La période d’essai ne doit pas être vécue par le salarié comme une mise à l’épreuve par son employeur, mais plutôt comme une phase de découverte de l’entreprise. S’il se rend compte que le poste ne lui correspond pas, il peut quitter librement son employeur.
Si il refuse le renouvellement de sa période d’essai, soit il passe en CDI, soit on arrête là. 

Commentaire CFDT : La mauvaise foi du DRH Auchan dans toute sa splendeur !
Nous constatons actuellement des salariés en période d’essai qui sont à Auchan depuis 3 ans (prestation de service sur le même poste, ils ont largement eu le temps de vérifier si le poste leur convenait, et l’employeur a largement eu le temps de vérifier si le salarié lui convenait aussi, sinon il n'aurait pas proposé de les embaucher en interne) à qui on a renouvelé la période d’essai sans aucune raison ni explication, de manière automatique, ce qui est illégale. Nous allons réclamer tous les détails par Direction au prochain CE.

CFDT : Une salariée souhaite récupérer, sur le 23 mars 2018, en accord avec la hiérarchie, la journée du 11 novembre 2017. Elle devrait donc avoir dans le compteur  "Jour de solidarité" - 7 h et dans le compteur "Micro Variation" + 7h, et toutes les heures faites en plus ou en moins au-dessus de 35 h viennent alimenter en + ou - le compteur "Micro Variation" en sachant qu’elle doit toujours avoir au moins 3 h pour que la journée de solidarité soit pris en compte. 
Mais, à ce jour, c'est plus compliqué. Début janvier, on a pris les 7 h du 11 novembre qui était dans le compteur micro variation pour la journée de solidarité. Suite à son désaccord, le service du personnel a essayé de rectifier le tir. Après vérifications, le compteur " Jour de solidarité " a bien été alimenté (- 7h). Par contre le compteur Micro Variation n'a pas été alimenté des + 7 h.
Et tout ce qu’elle fait au-dessus de 35 h n'alimentent plus le compteur " Micro variation".
Ensuite, on l'informe que toutes les heures au-dessus de 35 h lui sont payées alors qu’elle a envoyé un document demandant la récupération et non le paiement.
On lui dit que si elle ne fait pas sa journée de solidarité avant le 31 mai, son compteur sera remis à zéro et elle devra refaire 3 h avant d'attaquer la journée de solidarité.
En attendant que tout soit régler, elle doit attendre pour faire des heures supp car elle ne veut pas qu'elles lui soient payées.
Elle demande : 
- Le compteur " journée de solidarité " à - 7 h
- Le compteur " Micro variation " à + de 10 h (3 h déjà fait et 7 h du 11 novembre et les minutes au-dessus  de 35 h
- Les heures en dessous et / ou au-dessus de 35 h ne doivent pas lui être payées ou déduites sur la fiche de paie (ces heures doivent alimenter le compteur "micro variation").
Cela peut-il être fait sans problème ? 

DRH : Les heures TTE au-delà de 35h ne vont pas dans le compteur micro variation mais son payées jusqu’au moment où votre journée de récupération sera prise.
Consigne passée toute les semaines si > 35h
Le compteur JDS sera alimenté après la récupération de votre journée.
Ceci est dû à une contrainte technique lié à la gestion des compteurs, il n’y a pas d’autres possibilité !
Comme je l’ai dit aux collaboratrices, le fait de gérer des consignes manuellement dans l’outil iTempo génère d’autres effets… 

CFDT : Pouvez-vous rappeler comment se gèrent les temps de pause, selon les différents types de forfait ? 

DRH : Pour les employés et les agents de maitrise en forfait heures, le temps de pause est de 5% du temps de travail (5% de 35h soit 1h75 pour un temps complet par semaine). Il est important de rappeler que la pause doit être prise à l’intérieur de la séquence de travail et le plus possible au milieu de la séquence de travail.
Pour les collaborateurs en forfait horaire annualisé, le temps de pause dépend du nombre d’heures à prester (selon la planification) en fonction des semaines.

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués du personnel : 

 David    Hugues   Jean-Luc   Saïda
    David        Hugues   Jean-Luc    Saïda

17:34 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : transfert, période d'essai, temps de travail, pauses | |  Facebook | | | |

06/10/2017

Réponses aux questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 22/09/17

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CFDT : La réorganisation annoncée depuis un moment reste une grande interrogation chez les salariés ; quand y aura-t-il :

  • une présentation de tel objectif / telle action / tel planning / tel reporting ?
  • quelque chose concrètement en place ?
  • une présentation des impacts éventuels sur les sujets comme le télétravail, le Comité d’Entreprise, … ? 

DRH : Tout d’abord pour le 22 septembre chacun des collaborateurs doit avoir eu la confirmation de son devenir : soit poste maintenu dans le format auquel il appartient, soit poste transféré dans ARS ou ARA, soit poste éligible c’est-à-dire faisant partie d’une catégorie de métier impactée par des suppressions.
Ensuite en fonction du jalon de sa direction actuelle ou future, il sera informé de la situation de sa mission, de l’organisation de son service…
Pour les collaborateurs qui postulent sur des postes en création alors même qu’ils appartiennent à une catégorie dans laquelle il y a des suppressions, ils seront informés de la nouvelle organisation de leur service et mission lors des entretiens qu’ils auront dans le cadre du poste pour lequel ils postulent.
S’agissant des sujets comme le télétravail ou les activités sociales du CE, rien ne change à date. Chaque collaborateur garde les avantages dont il bénéficie à date.
Une communication sera faite sur le futur statut avant la signature de la convention tripartite.
La mise en place des instances représentatives du personnel se fera pour le 2nd semestre 2018. La direction va échanger avec les OS pour préparer la transition des instances d’ici là. 

CFDT : Dans cette même idée, une conduite du changement a-t-elle été mise en place (de manière  exhaustive), pour assurer la bonne continuité des périmètres qui doivent être repris par les équipes « actuellement ARF », cela en regard des éventuels départs de personnes ayant la connaissance de ces périmètres ? 

DRH : Tout d’abord un module de formation sera disponible pour les managers pour appréhender la transformation de l’Entreprise dans ce qu’elle peut générer comme inquiétude et questions de collaborateurs (impactés par une suppression de poste ou pas d’ailleurs).
Le Module sera présenté au prochain CE.
Les directions ont écrit un plan de continuité de services pour effectivement pallier au départ de certaines compétences et les remplacer le cas échéant (CDD de transition si le poste est supprimé à l’issue du PSE).
Les postes de RUN sont remplacés normalement. 

CFDT : Un salarié s’est vu refuser un jour d’absence pour le décès de l’oncle de sa femme. Pouvez-vous nous rappeler les règles gérant cette situation ? 

DRH : Cela ne concerne que les oncles et tantes directs, non par alliance. 

CFDT : Un agent de maîtrise peut-il occasionnellement ne pas prendre de pause déjeuner le midi ? Et si oui, comment doit-il s’organiser ? 

DRH : D’abord il est important de rappeler que la pause déjeuner doit être prise pour assurer un bon équilibre de vie au collaborateur.
Il est important de savoir pourquoi le collaborateur ne prend pas de pause déjeuner, est-ce lié à une organisation personnelle ou une demande de l’entreprise ?
Dans le premier cas cela doit rester exceptionnel, le collaborateur doit respecter par contre la législation sur les horaires de travail (horaire hebdo, pause, coupure, repos, amplitude, …)
Cela dépend également de son forfait : heure ou jour.
Le second cas ne doit pas exister !

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués du personnel : 

 David    Hugues   Jean-Luc   Saïda
    David        Hugues   Jean-Luc    Saïda

27/05/2015

Affaire SMIC et temps de pause à Auchan : Près de 1500 salariés auront gain de cause

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Télécharger le tract

Après 10 ans d’action commune CFDT et CGT pour obtenir le respect des minima salariaux à Auchan, une issue négociée avec la Direction a été trouvée.

Une page de l’histoire sociale du groupe se tourne et 1500 salariés percevront une indemnité substantielle.

Si la CFDT est satisfaite de ce résultat, elle regrette que la Direction n’indemnise pas l’ensemble des salariés.

Cette victoire syndicale doit constituer un enseignement  pour la Direction et ses syndicats « maison » CFTC et SEGA-CFE-CGC (signataires pendant 7 ans de grilles de salaires qui démarraient sous le SMIC, malgré l’avertissement de l’inspection du travail). Ils devront dorénavant réfléchir à deux fois avant d’essayer de léser les droits des salariés.

Cette victoire conforte le bien fondé des actions de la CFDT et de la CGT qui n’hésiteront pas à construire de nouvelles opérations communes pour faire respecter le droit des salariés.

Nous sommes à vos côtés pour vous accompagner et faire valoir vos droits.
N’hésitez pas.
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cfdt.auchan.centrale@free.fr

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19:05 Publié dans Actions syndicales, Négociations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : smic, salaires, pauses, temps de travail | |  Facebook | | | |

21/12/2012

Déclaration CFDT au CE Auchan Centrale sur les salaires et l'emploi

CE du 20 décembre 2012

 
Salaires :

 
Suite au jugement de la cour de cassation sur l’affaire des temps de pause et du non-respect du SMIC et des minima salariaux, la CFDT revendique le versement d’une prime de compensation pour tous les salariés ayant été impactés.

 

La CFDT, en syndicat responsable, réclame une négociation pour définir des modalités de remboursements de ce dû, sans pour autant déstabiliser l’entreprise qui pourrait être tentée de répercuter ce dédommagement en impactant l’emploi. Nous sommes ouverts à des mesures pluriannuelles visant à étaler la dette.

 

Que les choses soient claires, en aucun cas cette compensation ne devra minorer ce qui est dû à chaque salarié ayant eu le courage d’assigné Auchan devant les tribunaux.

 

De nombreux employés dans toute la France ont manifesté leur soutient à cette exigence, près de 5000 signatures ont déjà été remises à la direction.

 

Emploi :

 

Le gouvernement envisage un allègement du coût du travail par un crédit d’impôt de 20 milliards  d’euros par an avec une montée progressive sur 3 ans, dont la moitié, soit 10 milliards d’euros, dès la 1ère année.

 

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) sera calculé en proportion de la masse salariale brute des entreprises pour les salaires allant jusqu’à 2,5 fois le SMIC. Pour un hyper Auchan, c’est l’ensemble de la masse salariale hormis la direction et les chefs de secteur, ou a l’échelle de l’entreprise environ 95% des effectifs. Les entreprises en bénéficieront dés 2014 au titre de l’année 2013.

 

Cette mesure va permettre d’économiser jusque 6% de la masse salariale soit pour une entreprise comme Auchan un gain fiscal évalué à 80 millions d’euros.

 

Fort de ce constat la CFDT exige :

- l’arrêt de toutes mesures visant a supprimé des postes donc des emplois à pourvoir

- la dé-précarisation d’une frange importante des salariés (CDD et temps partiels imposés).


Le plan social et ses conséquences sur l’emploi (soit la suppression de 1700 postes dont 600 en public sensible) doit être stoppé.

18:52 Publié dans Comité d'Etablissement (CE) | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : smic, pauses, temps de travail, salaires, plan social, fiscalisme | |  Facebook | | | |

05/12/2012

Questions CFDT au CE Auchan Centrale du 26/10/12

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CFDT : L’accord national interprofessionnel sur la portabilité des droits s'applique depuis le 1er juillet 2009. Celui-ci prévoit qu'un salarié quittant l'entreprise peut bénéficier, dans certain cas, de la portabilité de la mutuelle pendant 9 mois à coût identique, avec participation identique de l'employeur. A ce jour combien de salariés des Services Centraux en ont-ils bénéficié ?


DRH : Depuis juillet 2009, 1150 personnes ont bénéficié de cette portabilité (mutuelle et prévoyance).

 

Commentaire CFDT : 1150 salariés des services centraux ont donc quittés l’entreprise depuis juillet 2009, c’est impressionnant !

 

CFDT : Mercredi dernier, et après le TGI l'an dernier, la Cour de cassation (plus haute juridiction en France) a condamné Auchan pour non-respect du SMIC et des minima salariaux. Auchan va-t-il enfin reconnaître sa faute ?

 

DRH : la réponse est  non

La cour de cassation n’a pas condamné Auchan. Elle a cassé le jugement du conseil de Prud’homme qui déboutait les 258 salariés estimant que ces premiers juges n’avaient pas rendu une décision reposant essentiellement sur le droit. Elle a donc renvoyé  l’affaire devant le conseil de Prud’homme de Lille.


Commentaire CFDT : La mauvaise foi d’Auchan n’a décidemment pas de limite. Le jugement initial des prud'hommes avait donné abusivement raison à Auchan, il a donc été cassé par la plus haute juridiction. Cela confirme bien qu'Auchan était en FAUTE et dans l'ILLEGALITE ! 
A lire : un article d’un cabinet d’avocat qui confirme la condamnation d’Auchan.
Quelle confiance peut-on accorder à un employeur qui trompe à ce point ses salariés ?

CFDT : Pour faire suite à la présentation au CE des réaménagements sur Réaumur, serai-il possible de débloquer les fenêtres et d'autoriser leur ouverture de temps en temps ?

 

DRH : Les fenêtres sont fermées pour des raisons de sécurité. Nous sommes en train de réessayer de faire changer les fenêtres avec le propriétaire de l’immeuble.

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués au CE:

  Marcelino Llinas-Comas    Grégory Guerin  Fabien Alliata

Marcelino   Grégory   Fabien    

30/11/2012

Auchan et les temps de pause : la CFDT veut une prime de compensation

affaire-des-temps-de-pause-a-auchan.jpgLors du comité central d'entreprise (CCE) de ce jeudi 29 novembre, la CFDT a présenté une pétition avec 5000 signatures de salariés pour demander le versement d'une prime de compensation pour l'ensemble des personnes concernées par l'affaire des temps de pause. Explication dans La Voix du Nord :

Retour en arrière. Des salariés d'Auchan réclament depuis des années le respect du SMIC. Ils reprochent à l'enseigne d'avoir intégré, entre 2000 et fin 2007, le temps de pause dans leur rémunération (5 % du temps de travail, soit trois minutes par heure travaillée), contrairement à ce que prévoient les conventions collectives.

« Action collective »

En octobre, la cour de cassation a donné gain de cause aux salariés. On attend désormais le passage devant les prud'hommes de Lille, dont la date n'a pas encore été fixée. « À raison de 4 000 euros par employé de niveau 1 sur sept ans et de 5 000 euros pour un employé de niveau 4, on parle d'une somme totale de plusieurs millions d'euros », précise Guy Laplatine, délégué central CFDT.

Cependant, sur 40 000 personnes concernées, seuls les 1 600 salariés qui ont déjà engagé une procédure pourraient profiter d'une décision favorable.

Pour les autres, les faits sont prescrits. « Nous avons donc décidé de mener une action collective et syndicale. La CGT nous soutient.

Cette action commence par une pétition qui a pour l'instant recueilli 5 000 signatures. Et nous imaginons, pourquoi pas, des mouvements en fin d'année.

Nous irons jusqu'au bout. Les salariés spoliés sont en droit de réclamer leur dû. »

la Cfdavec vous et pour vous 

15/11/2012

Pétition : Auchan doit dédommager ses salariés suite au non-respect du SMIC et des minima salariaux

Smic_Auchan.jpgJe signe et je fais signer la pétition nationale !

Après l’inspection du travail et après le Tribunal de Grande Instance, c’est maintenant la Cour de cassation qui confirme que les règles salariales n’ont pas été respectées par Auchan !

Il est plus que temps qu’Auchan reconnaisse ses manquements.

L’entreprise qui connaît un développement sans précédant grâce au travail de ses salariés, et continue d'enregistrer de confortables résultats, doit prendre ses responsabilités et dédommager tous ceux qui ont été touchés.

La justice sociale doit être rétablie : je signe la pétition

16:22 Publié dans Actions syndicales, Chronique judiciaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pétitions, vidéos, smic, pauses, temps de travail, salaires | |  Facebook | | | |

12/11/2012

Bonne nouvelle pour le budget (ASC) du CE Auchan Centrale

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C’est une bonne nouvelle qui a été annoncée : un solde de plus de 225 000 euros qui seront versé en plus chaque année sur le budget des activités sociales et culturelles (ASC) pour les services centraux ! (+30% environ)

Nous avons toujours été bien seul avec FO depuis des années à pointer les manquements sur les budgets du CE… (exemples : voir CE d’octobre, novembre et décembre 2011).

La direction a annoncé vouloir se mettre en conformité avec la jurisprudence suite à un arrêt de la Cour de cassation du 30/03/11 concernant IBM.

En réalité, l’arrêt ne sera que partiellement respecté, mais ne boudons pas notre plaisir, c’est déjà une belle avancée !

Reste que le minimum légal du budget de fonctionnement n’est toujours pas entièrement versé, loin de là, et il reste sous la gestion de la direction en lieu et place du CE !
Cela pose de gros problème d’indépendance et de fonctionnement à la hauteur d’un CE de 2 500 salariés…
Certains font croire que le versement du budget du CE ferait baisser celui des ASC, mais c’est totalement FAUX. Il y a une stricte séparation des budgets. Légalement aucune somme ne peut sortir de l’un pour aller vers l’autre. 

Mais mauvaise nouvelle pour les employés

dans l’affaire du SMIC et des temps de pause

La direction ne veut toujours pas reconnaitre sa faute dans l’affaire du SMIC et des temps de pauses !

Un arrêt de la Cour de cassation (plus haute juridiction en France) a pourtant signifié qu’Auchan n’avait pas respecté le SMIC et les minima salariaux entre 2000 et 2007. Cette affaire n’a que trop duré, Auchan doit accepter sa responsabilité vis-à-vis de tous les salariés qui ont été touchés.

Curieusement l’entreprise annonce vouloir respecter (partiellement) pour le CE un arrêt de la Cour de cassation dans une affaire qui concerne IBM, mais refuse de dédommager ses salariés dans une affaire qui la concerne directement !

Dans cette même affaire, le tribunal de grande instance avait déjà condamné Auchan et pointé plusieurs accords comportant des dispositions défavorables aux salariés et contraires au droit ! (tous signés par la CFTC et le SEGA alors que l’inspection du travail l’avait signalé…)

La grogne monte dans les magasins. L’attitude fermée de la direction risque d’entrainer des mouvements sociaux à l’approche de la fin de l’année. Tout cela n’est pas très responsable.

Auchan n’a pas à se considérer au dessus des lois en choisissant celles qu’elle a envie de respecter ou pas !

Nous avons encore beaucoup de pain sur la planche !...