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24/10/2024

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 26/09/2024 (spécial bilan salaires encadrement)

CFDT_CSE.jpgBilan de la campagne de rémunération 2023-2024

CFDT : Dans ces 50% de salariés de l’encadrement non-augmentés, des personnes tenaient donc leurs fonctions et n’ont pas été augmentées ?! 

DRH : Oui. 

CFDT : Habituellement, nous avions plutôt 1% de salariés qui avaient un PPA. A côté, il était possible d’avoir des salariés qui n’étaient pas augmentés pour diverses raisons (arrivée en cours d’année, longues absences, promotion en cours d’année, etc.). Cela correspondait, au total, PPA inclus, à 5%.
Donc actuellement, environ 45% de personnes tenant leurs fonctions ont eu 0 d’augmentation ?! 

DRH : Il faudrait regarder dans le pourcentage de personnes qui tenaient leurs fonctions, celles qui ont été augmentées ou non. La démonstration se tient car nous sommes sur de l’augmentation individuelle, là où précédemment cela s’appliquait à de l’augmentation générale. 

CFDT : Une augmentation générale concerne tout le monde. A partir du moment où des personnes avaient 0, il n’y avait pas d’augmentation générale. C’est pour cette raison que nous voyons bien la différence avec les employés. Il n’y a jamais eu d’augmentation générale chez les cadres. L’accord de 86 était un accord d’individualisation. Tous les mécanismes à l’intérieur étaient de l’individualisation. 

DRH : L’accord de 86 indiquait que nous avions l’obligation d’augmenter nos membres de l’encadrement de l’augmentation de N-1 des employés. Cette augmentation générale s’appliquait à tout l’encadrement, sauf aux collaborateurs avec un PPA. Lorsque nous avons changé notre politique de rémunération et avons dénoncé les articles dans le cadre des NAO, nous avons dit qu’il n’y avait plus d’augmentation générale de l’encadrement par rapport à l’année N-1. Je confirme que des salariés n’ont pas été revalorisés. Ils ont eu une augmentation individuelle à 0 % alors qu’ils sont aux attentes et non pas en dessous de ces dernières. Le nouvel accord prévoit une enveloppe d’augmentation des salaires de l’encadrement négociée chaque année. Seuls les salariés en dessous des attentes pourraient ne pas être revalorisés. Il s’agit de l’article 5.1. L’extrait de l’accord 5.1 concerne bien les augmentations générales et non l’augmentation individuelle. Cette année, dans le cadre des NAO, nous avons fait une augmentation générale de l’encadrement à 0. Nous n’avons pas été rechercher ceux qui étaient aux attentes ou en dessous. L’augmentation individuelle n’est pas tenue à ce système-là.  

CFDT : Cela me semble spécieux comme raisonnement dans la mesure où nous étions sur un accord d’individualisation des salaires de l’encadrement. A partir du moment où des collaborateurs ont 0, quelle que soit la raison, ce n’est pas une augmentation générale. Il n’y a jamais eu d’augmentation générale dans l’encadrement, à travers l’accord de 86.  

DRH : Si. Le titre de l’accord n’était-il pas bon mais dans l’articulation de l’accord et dans l’article écrit, il était bien question d’une augmentation générale de l’encadrement qui se basait sur l’augmentation des employés N-1 qui s’appliquait à l’ensemble de l’encadrement, sauf les collaborateurs se trouvant en dessous des attentes et qui avaient un PPA. Cette année et dans la dénonciation de l’accord, nous sommes bien venus préciser que s’il y avait augmentation générale de l’encadrement, nous poursuivons cette même logique. Cette année il n’y a pas d’augmentation générale de l’encadrement. Il y a uniquement une augmentation individuelle.  

CFDT : Pourquoi dites-vous toujours qu’il y a une dénonciation de l’accord ? Il n’y a pas eu de dénonciation de ce dernier. 

DRH : Non, seulement la suppression de certains articles de l’accord. 

CFDT : Il est question de la réécriture de certains articles. 

DRH : La réécriture permet de faire cette distinction. Il a été négocié « une enveloppe d’augmentation des salariés de l’encadrement sera négociée chaque année et seuls les salariés étant en dessous des attentes pourraient ne pas être valorisés ». Il s’agit de l’article 5.1 qui concerne les augmentations générales tandis que dans l’article 5.2, ce sont les augmentations individuelles qui sont visées. Dans ce dernier, il n’est pas indiqué que c’est lié à la tenue de fonction. Il est possible de ne pas mettre d’augmentation individuelle. Aux NAO qui arrivent, si une enveloppe d’augmentation générale pour l’encadrement est négociée, nous retomberons dans ce système où un collaborateur aux attentes a automatiquement l’augmentation générale.  

CFDT : L’augmentation individuelle est forcément liée à la tenue de fonction. Sinon, cela voudrait dire qu’en théorie, il serait possible d’avoir un collaborateur qui ne tient pas sa fonction et qui serait augmenté et qu’un collaborateur qui surperforme pourrait ne pas être augmenté. Il y a toujours une corrélation entre la qualité de tenue de fonction et l’augmentation.  

DRH : Il est possible de tenir son poste et ne pas être augmenté. Dans ce cas, l’Augmentation Individuelle vient regarder les surperformances. 

CFDT : Etant présent à la négociation, ce n’est pas du tout cela qui était vu à travers cet accord avec cette réécriture. Personne ne l’a compris ainsi.
Autre point, pourrait-il y avoir une problématique faisant que plus les salariés sont âgés,  moins ils ont d’augmentation, entraînant ainsi une sorte de discrimination liée à l’âge ? 

DRH : L’âge en soi n’est pas le bon critère pour vérifier qu’une augmentation individuelle a été attribuée car il est aussi question d’expérience. Il est possible d’être peu âgé et expérimenté comme très âgé et peu expérimenté dans son poste. Jusqu’à 60 ans, les pourcentages ne sont pas aux antipodes. J’ai donc envie de répondre non à cette question. Il n’y a pas d’écart important en termes de distributivité des augmentations individuelles entre les tranches d’âge moins de 35 ans, de 35 à moins de 45 ans, de 45 à moins de 60 ans. Effectivement, à partir de 60 ans, la sélectivité est plus forte. 
24 % des 60 à 65 ans ont eu une augmentation. 120 collaborateurs sont présents dans cette tranche d’âge. Les populations en dessous de cette tranche concentrent la plus grande population. Ainsi, entre 45 et 60 ans, il y a 1053 collaborateurs. 46 % de ces 1053 personnes ont eu une augmentation. Sur les 65 ans et plus, il est question de 6 collaborateurs uniquement. Sur les 6 personnes, 2 collaborateurs sont encore présents, les autres étant en arrêt. Il est donc question de 0 % d’augmentation sur 2 personnes. Il est possible d’y voir de prime abord une discrimination à travers ce pourcentage mais, lorsque nous regardons les 24 % appliqués aux 120 personnes, de nombreux collaborateurs entre 60 et 65 ans ont eu une augmentation. Les 50 % de collaborateurs qui n’ont pas eu d’augmentation est à relativiser avec la population concernée. 

CFDT : Le critère d’âge est aussi pertinent que de faire une comparaison entre les hommes et les femmes. Vos tranches ne sont pas identiques et n’ont pas la même durée. On voit tout de même une tendance à donner moins d’augmentation aux salariés les plus âgés. Il serait également intéressant de recroiser ces données avec l’ancienneté.  

DRH : En l’état de nos systèmes d’information, c’est compliqué car il faut retraiter l’ancienneté. Actuellement, nous avons seulement l’ancienneté dans l’entreprise et non pas l’expérience sur un poste et ce, même en dehors d’Auchan. 

CFDT : Aujourd’hui, aucun salarié de l’encadrement ne connaît son grade.  

DRH : Oui. Cela fait partie des chantiers de communication pour le début de l’année 2025. Le grade n’est pas un secret, il est communicable. Le repère de chacun est aussi communicable. Les managers doivent encore prendre de l’assurance pour la communication de ces informations. Nous allons déployer des dispositifs pour que les collaborateurs aient accès à leurs informations. 

CFDT : Les typologies telles que présentées par vos équipes jouent sur la dynamique de progression salariale. Le salarié doit savoir à quelle typologie il appartient. 

DRH : Il aura son repère avec son mini, sa médiane et son maxi. L’objectif est de donner, en euros et pour chacun, les repères de salaire. La communication qui convient sera faite pour que les collaborateurs comprennent comment les dispositifs de rémunération et d’évolution fonctionnement. 

CFDT : Sur la nouvelle RVE, nous devions avoir les informations en juin puis en septembre, quelle est la prochaine échéance pour avoir ces informations ? Nous trouvons inquiétant que cela prenne autant de temps pour déterminer une nouvelle RVE. Cela crée de l’inquiétude. 

DRH : En novembre. Nous travaillons et affinons le contenu de la RVE 2025. 

CFDT : Sur les personnes qui ne sont pas conformes aux attentes, il y a combien de PPA et combien n’ont pas de PPA ?  

DRH : Nous n’avons pas le suivi des PPA. Les RRH suivent leurs PPA mais nous n’avons pas sortis cet élément.  

Commentaire CFDT : C’était pourtant un des indicateurs classiques de la commission de suivi… 

CFDT : Je voulais revenir sur le distinguo au sujet des salaires entre l’augmentation collective et l’augmentation individuelle. L’article 1 de l’accord de 86, qui n’a pas été révisé, précise « les augmentations collectives ne s’appliquent plus à l’encadrement ». Il n’y a donc jamais eu d’augmentation collective pour l’encadrement depuis 1987. Ce ne sont que des augmentations individuelles.  

DRH : C’est ton interprétation. En NAO, il est bien dit une augmentation générale de l’encadrement. 

CFDT : Ce n’est pas une interprétation, c’est écrit dans l’article 1 de l’accord de 86. C’est pour cette raison que chaque personne est évaluée individuellement afin de savoir si elle tient ou non sa fonction.  

DRH : Il faut reprendre les NAO et la façon dont nous avons rédigé les nouveaux articles. Il est bien indiqué que s’il y a augmentation générale, dans ce cas, c’est l’ensemble de l’encadrement qui l’a, sauf ceux qui se trouvent en dessous des attentes. Par contre, pour l’individualisation, nous ne nous référons pas aux attentes.  

CFDT : Il n’y a rien qui est écrit comme tel dans l’accord des NAO. 

Commentaire CFDT : La DRH n'a pas respecté l'article 5.1 de l'accord sur l'individualisation des salaires de l'encadrement, qui dit que seuls ceux qui ne tiennent pas leur fonction pourraient ne pas être augmentés. La situation est choquante. Nous allons étudier les recours possibles.

 

Information consultation sur le projet de signature d’une convention Agefiph

CFDT : Pour l’AST (Adaptation des Situations de Travail), c’est l’Agefiph qui octroie un budget ? Nous ne prenons pas l’AST malgré le budget donné par l’Agefiph parce qu’il y a des contre parties ?

DRH : Les contre parties consistent à prendre en charge toutes les modalités de l’Agefiph, dont l’internalisation de ce que fait l’Agefiph. Nous n’avons pas les compétences en interne pour pouvoir le faire. Il y a aussi un risque de déperdition au niveau d’ARF car nous ne sommes pas assez équipés pour accompagner tous les magasins. L’Agefiph, même si nous avons un grand compte, continue d’avoir ce réseau en local pour pouvoir intervenir. Si nous prenons l’option AST, il n’y aura plus cette possibilité d’intervenir au local. Ce n’est pas une option qui nous permet de faire avancer notre accord handicap.  

CFDT : Est-ce que des entreprises prennent l’option AST ?  

DRH : C’est souvent le cas pour ceux qui sont sortis d’un accord agréé et qui ont encore une contribution importante. Ils vont devoir payer une amende. Cela permet donc d’amortir l’amende à verser. Ce n’est pas notre cas sur ARF. 

La CFDT donne un avis favorable


Point CP au 31 mai 2024

CFDT : Tous les repos antérieurs au 31 août qui n’étaient pas positionnés ont-ils été effacés ? Lorsqu’il y a un dépassement du forfait jour, cela devient des repos encadrement antérieur. Est-ce qu’au 31 août, les compteurs ont été écrêtés ? 

DRH : Ils sont toujours dans les outils. 
2155 collaborateurs avaient un droit à CP au 1er juin 2023. Cela se répartie à 20.9% entre 1 et 30 jours, 55.3% entre 31 et 42 jours et 23.7% pour plus de 42 jours. En 2023, 21.9% de la population avait entre 0.5 et 30 CP et 78.1% avec plus de 30 jours de CP contre 79% en 2024. Nous sommes stables. 
1703 collaborateurs avaient un droit à CP au 1er juin 2023, supérieur à 30 jours. 70% d’entre eux ont entre 30.5 et 42 CP, 28.4% entre 42.5 et 46 CP et 1.6% avec plus de 46 CP.
1192 collaborateurs avaient entre 30.5 et 42 CP. 483 collaborateurs avaient entre 42 et 46 jours de CP et 28 collaborateurs avaient plus de 46 jours de CP. 

CFDT : Au total, combien de jours de CP ont-ils été écrêtés ? 

DRH : Je n’ai pas calculé le nombre de jours mais le nombre de personnes ayant subi un écrêtage. Ainsi, 119 collaborateurs ont eu un écrêtage.
Je le note et vous l’enverrai. -> Nombre de jours écrêté sur 2024 : 743 jours (soit 3,5 équivalents temps plein travaillant gratuitement toute l’année)

 

Questions diverses

CFDT : Reclassement de Monsieur Salim B : vous nous aviez indiqué par mail en juillet qu'une nouvelle proposition allait lui être faite (manager vente appro). Pouvez-vous nous informer de la situation ? Est-ce que cela lui convient, a-t-il accepté ? Et sinon qu'en est-il ?

DRH : Le recrutement sur ce poste a été annulé. Nous avons notifié à Monsieur B son licenciement pour inaptitude le 09/09/2024. 

Commentaire CFDT : On est censé être sur du reclassement, pas sur une simple procédure de recrutement. La DRH ne fait guère d’effort, et le taux de reclassement est très mauvais…


CFDT : Déménagement des équipes AVISION en Centrale : vous nous aviez présenté ce projet en CSE du 4 octobre 2023, avec un planning prévisionnel courant 2024 (6 mois de travaux d'aménagement dans le CIS de la Centrale pour réaliser ce déplacement de l'équipe). Pouvez-vous nous informer de l'avancement ?

DRH : Le point a été abordé lors de la CSSCT de ce mois. Il a été décidé de déménager l'équipe au bâtiment H RDC à côté de CGMA. Cet emplacement permet de bénéficier de toutes les conditions requises par la CNPP ainsi que de lumière naturelle. Une livraison après travaux est prévue pour le deuxième semestre 2025.


CFDT :
Yves Claude laisse la main à Guillaume Darrasse, et va prendre sa retraite.
Il semblerait qu'il souhaite une prime de départ de 2 années de salaires pour ses 3 ans en tant que PDG d'AUCHAN.
Or :

-
le bilan d'AUCHAN ne s'est pas vraiment amélioré ces 3 dernières années
- AUCHAN est financièrement en mauvaise situation
- de nombreux projets et investissements qui seraient utiles ont été gelés
- une partie des salariés ayant tenu leur fonction, se sont pourtant vu n'avoir aucune augmentation de salaire en 2024
==> si les parachutes dorés ne sont pas une nouveauté, est-ce normal de demander une telle prime dans ce contexte ?
==> ne pensez-vous pas que cela va encore davantage dégrader le ressenti et la confiance des salariés envers leur entreprise ? (et le redressement d'AUCHAN nécessite une forte adhérence, une forte motivation de ses salariés, ce qui ne va pas aller en ce sens si cette prime est avérée)
==> quelle suite l'entreprise compte-t-elle donner à sa demande ?

DRH: Nous ne commenterons pas la presse. 

Commentaire CFDT : On ne demande pas un commentaire mais des réponses à nos questions. Par ailleurs, Auchan sait parfaitement démentir si besoin (exemple : https://www.lineaires.com/la-distribution/auchan-dement-d...).
Ici il n’y a pas eu de démenti concernant ces infos. Chacun se fera son avis.

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

10/01/2024

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 13/12/2023

CFDT_CSE.jpg

Temps de déplacement

CFDT : Certains salariés sont appelés à voyager en France comme à l'étranger, avec des temps de trajet longs. Comment ce temps de trajet professionnel est-il pris en compte ?

DRH : Lorsque le temps de déplacement se déroule pendant les horaires habituels de travail du salarié, il est traité comme du temps de travail effectif et ne fait l’objet d’aucune compensation supplémentaire. Lorsque le temps de déplacement se déroule en dehors des horaires de travail du salarié, le PV de désaccord NAO 2014 prévoit que les temps de déplacement additionnels au temps de déplacement habituel entre le domicile et le lieu de travail du salarié fait l'objet d'une contrepartie en repos à hauteur de 25 % de ce temps additionnel. Ce temps additionnel doit être enregistré sur Concur pour pouvoir alimenter le compteur. 

CFDT : Pour compléter, la fois dernière, vous aviez dit qu’un sujet serait évoqué par rapport à ce temps de déplacement.  

DRH : Si vous parlez du F503, soit le « hors site », ce n’est pas la même chose. 

CFDT : C’est un peu lié car, dans certaines équipes, des managers demandent à ce qu’une personne qui va en déplacement sur un autre site ne pointe pas en « hors site ». Cela créé des problèmes. Il peut y avoir des déplacements, comme une personne qui va mettre trois heures pour se rendre sur un site et trois autres pour revenir. Comme elle ne met pas travail « hors site », sa journée n’est pas décomptée entière. 

DRH : Au contraire. C’est bénéfique pour lui, la journée est décomptée. 

CFDT : Non, il ne doit pointer qu’au moment où il arrive sur site et dépointer lorsqu’il quitte le site. Cela se passe ainsi dans certaines équipes. Cela pose un problème par rapport à cette consigne qui n’est pas la même partout. 

DRH : Ce sont des paramétrages dans e-tempo. Hier, j’ai vérifié avec l’équipe. Ce qui a été écrit est que, quand je mets du F503, c’est hors site Auchan. A priori, des consignes différentes sont données en Exploitation. Il faut que nous nous alignions, mais Laurent Doublé est en congés. Dès son retour, je dois positionner un rendez-vous avec l’Exploitation et Laurent, plus ARL, pour prendre une position commune et qu’elle soit claire dans l’ensemble de l’entreprise. A date, il y a des messages différents et divergents selon les entités. Nous avons le bon message par rapport à ce qui a été fait à l’origine. Est-ce que ce message doit perdurer ou non ? Nous devons nous poser pour en discuter. Les choses doivent être faites dans les règles et correctement. 

CFDT : Oui, mais il faut bien aussi que les gens aient leur journée de décomptée malgré des durées de déplacement importantes. 

DRH : Nous sommes bien d’accord. Comme c’est pendant son temps de travail, c’est du temps de travail effectif.
Il badge au moment de partir. S’il part à 5h du matin, il ne badge pas. Il fait du déplacement sur Concur, sur le temps additionnel. Le reste passe en temps de travail effectif selon ses horaires habituels de travail. C’est la règle à date pour que cela ne lui décompte pas six heures de journée alors qu’il en a fait bien plus. 

CFDT : Est-ce dans une note de service qui a été diffusée ? A défaut, une note de service pourrait-elle être largement diffusée ? 

DRH : Je ne pense pas qu’il y ait une note. Avant de faire une note de service, nous allons faire quelque chose de complet avec le hors site. S’il y a un souci quelque part, dites-nous où pour que nous repassions la consigne au manager. Ce sera plus simple. Je ne veux pas faire une note parcellaire, mais une note avec toute l’information et la bonne information.

 

Titres restaurant

CFDT : Concernant les titres resto des salariés d'Avision, vous nous avez répondu que pour bénéficier des TR il faut 10 jours/mois travaillés sans lieu de cantine, et que les samedi-dimanche travaillés ne permettent pas de l'atteindre. Mais ils travaillent aussi le soir jusqu'à 21h15 (horaires postés) et la Rotonde est fermée. Cela peut-il être pris en compte ?

DRH : Les titres restaurant ne peuvent être délivrés qu’en prenant en compte le temps du midi. Un salarié travaillant la nuit ne lui permet pas de bénéficier de ces titres. Par conséquent, nous restons sur la position initiale -10 jours sans cantine si on compte uniquement samedi-dimanche.

 

Franchise

CFDT : Y a-t-il des nouvelles concernant le développement de la franchise ?

DRH : Depuis le comité européen il n'y a pas d'autre information sur la franchise. Dès que le sujet évoluera les informations seront partagées dans un premier temps au CCSE exploitation puis dans les autres CSE. 

CFDT : Par rapport à l’objectif ambitieux qui avait été donné, notamment au CCSE de l’Exploitation, depuis le salon de la franchise (en mars), le fait est qu’il ne se passe rien. Nous n’avons pas d'informations.

DRH : A date, je sais qu’il y a des contacts au salon de la franchise. Cependant, ce n’est pas parce qu’il y a un contact qu’il y a du mouvement un ou deux mois après. Le potentiel franchisé peut changer de franchiseur. Il y a des contacts. J’ai entendu qu’ils qualifiaient les contacts. Les basculent devraient arriver lors des fins de contrats de franchise en cours, ou pas. Nous n’avons pas plus d'informations. 

CFDT : Savons-nous le volume de contact ? Sont-ce plus des supers, des hypers ? 

DRH : Je l’ignore. Comme vous, nous avons eu des informations lors du salon de la franchise. Depuis, nous n’avons rien eu.
 

Pesticides

CFDT : Une très grande majorité des ananas que nous vendons en France sont en provenance du Costa Rica, que ce soit pour les ananas entiers ou les ananas vendus au crownless (sans plumet). Il apparaît de plus en plus clairement, que la culture des ananas provoque des dégâts environnementaux considérables au Costa Rica (https://www.vice.com/en/article/g5ykbx/supermarket-pineapples-toxic-pesticides). Par ailleurs, des médias anglo-saxons ont affirmé que des produits vendus au Royaume-Uni ou aux Pays-Bas ne respectaient pas les réglementations européennes au niveau des pesticides (notamment présence de Chlorothalonil, un fongicide interdit). Avons-nous effectué des tests indépendants sur les ananas vendus en magasins afin d'anticiper un scandale sanitaire qui pourrait arriver jusqu'à nous ?

DRH : Dans le but de se prémunir de ce genre de problème, Auchan a mis en place un plan d'analyse des résidus de pesticides, l’un des plus importants de la GMS avec plus de 1 200 analyses par an sur les différents produits que nous commercialisons. Sur ce plan, nous relevons environ 1 % (tout produit confondu) de non-conformité à la réglementation. Ce plan est constitué en fonction de différents paramètres dont les risques que ce soit dû à l'origine ou médiatiques et l’historique de non-conformité. Ce plan important s'ajoute aux analyses effectuées par nos fournisseurs qui doivent se conformer aux limites de résidus de l’Union Européenne, aux analyses effectuées par les douanes à l’entrée sur le territoire Européen et à ceux de l’administration anglaise. A ce jour, aucune analyse n'a montré la présence de résidu de pesticide sur ce produit et cette origine et aucun rejet à la frontière n’a été opéré par l’administration. Dans le même temps et dans la lignée de la politique de l'entreprise d'être toujours plus proche de la production, notre bureau d’achat via Zenalco (bureau d’achat en Espagne) travaille pour réduire au maximum les intermédiaires et donc d’être le plus en direct possible avec le producteur. Ce qui permet également d'avoir un œil, une maîtrise et une exigence plus forte vis-à-vis de la production dans ces pays. Au-delà des analyses pesticides et à l'image de ce que nous faisons dans nos produits filière « Cultivons le Bon », Auchan montre que le sujet des pesticides et de leur impact sur l’environnement est important pour lui (suivi des fréquences de traitement, en favorisant l’utilisation de méthodes non chimiques, black liste des pesticides...). 

Evaluation professionnelle

CFDT : La fiche de poste Expert Fonctionnel SI, n'existerait plus depuis 2 ans (ainsi que la grille apparemment). Comment ça se passe pour les évaluations de tenue de fonction et l'enjeu RVE ?

DRH : La DSI ne faisant pas exception, nous pratiquons la même politique que pour les autres fonctions qui ne sont plus dans la cible organisationnelle. Sur ce métier, quatre salariés sont encore affectés, deux partent en retraite en 2024. Les quatre n’ont pas signé leur avenant de changement de fonction lors de la mise en place de l’organisation de la DSI en mars 2022. Dans ce cas, la grille est gelée et non revalorisée. Si un changement de tenue de fonction a lieu, nous appliquons l’enjeu de RVE de la grille gelée.

CFDT : Lors d'un changement de métier en cours d'année ayant un enjeu RVE plus important, comment se gère le calcul final ?

DRH : On applique la nouvelle RVE. Il y a eu une époque où nous appliquions au prorata. Maintenant, quand nous changeons pour un nouvel enjeu dans l’année, c’est le nouvel enjeu qui s’applique.  

Communication

CFDT : Les changements de la haute direction d'Auchan (ex. : l'arrivée de Serge Papin, le départ d'Edgard Bonte et l'arrivée d'Antoine Grolin) : A nouveau, nous avons appris cela par la presse, et même après coup, aucune information/explication ne sont redescendues aux salariés, ce qui nous donne le sentiment d'une déconsidération (car forcément ce genre de changement intéresse le salarié), pourquoi ?

DRH : Les nominations/changements dans cette sphère ne relèvent pas de notre compétence. Nous avons appris l'information en même temps que vous dans la presse. Qui plus est, a date la nomination de Serge Papin n'est pas confirmée/officialisée en interne. 

CFDT : Il reste dommage qu’il n’y ait pas une information avant. A une époque, ce type d’information était redescendu aux salariés. Les salariés ne se sentent pas vraiment considérés avec un tel fonctionnement, quand ils découvrent leurs dirigeants dans la presse. 

DRH : Je ne le nie pas. Il n’y a aucune information officielle à date. 

CFDT : Le départ d’Edgar Bonte est officiel. Non ?

DRH : Comme vous, je n’ai pas d’autre information. Il n’y a pas eu de note ou de confirmation. Il n’y a pas eu d’information. Je l’ai moi aussi appris par la presse. Si j’avais d’autres informations, vous les auriez. Quand j’en aurais, si j’en ai, vous les aurez. 

 

Températures dans les bureaux et travaux

CFDT : Par rapport aux basses températures des plateaux (situation qui s'est améliorée récemment, merci), vous indiquiez qu'il y aurait des relevés réguliers afin de vérifier ces températures. Pouvez-vous svp nous préciser comment seront faites ces vérifications (quels plateaux, à quelles heures, pendant une période de quelle durée ?) et comment seront communiqués les résultats (dans tous les cas a minima cela pourrait-il être communiqué régulièrement aux membres de la CSSCT et du CSE) ?

DRH : Un relevé de température est réalisé par l'équipe technique accompagnée de temps en temps par une personne du pôle santé. Le relevé se fait au milieu du plateau, près des fenêtres. Il est réalisé 3 fois sur la journée 8h30-13h30 et 16h30. Pour l'instant il est fait au 5ème étage sur le plateau et les satellites. Les relevés n'ayant pas entraîné de remarque particulière, ils ne sont pas amenés à perdurer dans le temps. En dehors des températures, un premier constat a été fait. Un mauvais réglage des thermostats (-1 au lieu de +1) pourrait expliquer la sensation de froid. Le point est à l’ordre du jour du CSSCT du 14 décembre.

CFDT : Concernant les travaux estimés nécessaires, vous nous indiquiez qu'une enveloppe était allouée chaque année et que ces travaux étaient sur des critères de vétusté et de criticité, ainsi que basés sur l'avancée du Flex-office. Mais nous n'avons pas eu le listing de ces travaux, avec donc les estimations de ces critères, les coûts associés, le planning envisagé. Pouvez-vous nous présenter cela svp ?

DRH : Une présentation des travaux réalisés est faite en CSSCT une fois par an par l'équipe des services généraux. Un suivi est fait à chaque CSSCT sur les avancements.
 

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien