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14/11/2024

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 23/10/2024

CFDT_CSE.jpg

Point sur les JRTT de la période précédente 

CFDT : Y a-t-il eu écrêtement des JRTT ? Quand un salarié quitte l’entreprise, au niveau de son solde tout compte, comment cela se passe-t-il ? 

DRH : Non. Il n’y a pas de paiement de JRTT. 

CFDT : Il y a une jurisprudence à ce sujet qui porte sur le dépassement du forfait jours. A partir du moment où le salarié n’a pas pris tous ses JRTT, il y a forcément un dépassement du forfait jours. Tous les dépassements de forfait jours doivent être payés.  

DRH : Sur le solde tout compte, pas les JRTT mais je comprends le raisonnement. Aujourd’hui, nous laissons la possibilité aux collaborateurs de prendre ces jours.  

CFDT : Nous avons entendu votre position à ce sujet. Encore une fois, ce n’est pas dans les clous légaux. 

DRH : Je prends note.

CFDT : Sur le site de l’épargne salariale du CIC, il est dit que les JRTT peuvent être mises dans le PERCOL.

DRH : Chez nous, ce ne sont en fait pas des JRTT mais des jours non travaillés (JNT). Il n’est pas possible de requalifier nos JNT en RTT. Il a été décidé de mettre en place un vrai suivi pour les CP et JRTT où, tous les mois, nos RRH ont un relevé des CP et reçoivent des alertes lorsqu’un compteur est trop important. En tant que manager, vous pouvez être challengé sur la prise de CP de vos collaborateurs.  

CFDT : Vu le nombre de JRTT non pris ou le nombre de CP écrêtés, cela fait un sacré nombre d’équivalent temps plein travaillant gratuitement toute l’année ! 

Evolution salariale

CFDT : Sur le nombre de personnes qui ne sont pas conformes aux attentes, combien ont eu un PPA ?

DRH : 8 collaborateurs ont un PPA en cours.

CFDT : Une salariée a changé de niveau de tenue de fonction sans que son montant d'enjeu RVE ait changé. Est-ce normal ?

DRH : Dans l'ancien système cela peut arriver si le montant de la RVE est supérieur à l'enjeu de la tenue fonction. 

CFDT : Généralement, une personne avec une RVE de 1000 € par exemple, en passant au niveau professionnel confirmé, la RVE passe à 1500 €. 

DRH : La règle étant de dire que cela peut arriver. Si la RVE de la nouvelle tenue de fonction est plus importante que l’ancienne, la RVE change. Il peut arriver qu’il y ait déjà un enjeu plus important, surtout lorsqu’il y a eu des changements de poste. À Auchan, il n’y avait pas de rachat de RVE. Maintenant nous le faisons afin que cela corresponde au poste.

CFDT : Une salariée n'a pas eu d'augmentation individuelle alors qu'elle est au-dessus des attentes. Est-ce normal ?

DRH : Lors du CSE de mars 2024 nous vous avons présenté la nouvelle politique de rémunération, nous vous avons aussi rappelé les éléments au dernier CSE. Le niveau d'évaluation des attentes n'a plus de lien avec les augmentations individuelles suite aux NAO 2023. 

CFDT : Vous avez tout de même dit que les augmentations individuelles étaient pour les personnes qui avaient surperformées, qui étaient au-delà des attentes. Or, nous découvrons que ce ne sont pas uniquement les personnes conformes aux attentes qui n’ont pas d’augmentation mais possiblement aussi des collaborateurs qui ont surperformés. Quel est le critère pour avoir une augmentation individuelle ? 

DRH : Il n’y a pas de lien entre la tenue de fonction et les augmentations individuelles qui sont liées à la sur performance. La personne peut avoir surperformé mais avoir dans son équipe, 3 autres collaborateurs qui ont aussi surperformés. C’est au manager de décider et distribuer son enveloppe d’augmentation. Il est possible d’avoir été au-delà des attentes et ne pas avoir d’augmentation. 

CFDT : La fois précédente, en évoquant l’article 5.1, vous avez dit que c’était une augmentation générale et que l’article 5.1 concernait les augmentations individuelles. Nous sommes bien sur ce second cas car la personne est au-delà des attentes. Néanmoins, elle ne reçoit rient alors que l’article 5.1 indique que seules les personnes étant en dessous des attentes pourraient ne pas être augmentées.  

DRH : Dans les NAO il a été dit que si nous accordions une augmentation à l’ensemble de l’encadrement, dans ce cas, c’est la tenue de fonction qu’il faut regarder pour expliquer pourquoi le collaborateur n’a pas eu l’augmentation générale. Si nous décidons de faire une augmentation individuelle, nous ne sommes pas liés à la tenue de fonction. C’est la position qui a été prise. Un accord a été négocié en 2023, de revoir l’accord de 86 sur le point des augmentations générales de l’encadrement. C’est ce qui a été écrit.  

CFDT : Il n’y a pas d’augmentation générale dans l’encadrement. L’accord de 86 démarre avec l’article 1 indiquant que les augmentations collectives sont supprimées pour l’encadrement et qu’il n’y a que des augmentations individuelles.  

DRH : Nous nous appuyons sur les augmentations générales des employés N-1 pour augmenter l’ensemble des encadrements, à l’exception de ceux qui ont un PPA.  

CFDT : Cela génère un mécontentement général vis-à-vis de l’entreprise. De plus, présenter cela comme un processus validé par les organisations syndicales, c’est de la malhonnêteté pure et simple.  

Commentaire CFDT : Nous ne pouvons pas en rester là, nous allons étudier les recours possibles. 

 

Pose CP hiver

CFDT : Consigne a été passée que les salariés DOIVENT poser leurs congés d'hiver (= novembre -> avril) avant le 1er octobre, et ceux d'été (le reste) avant le 1er février. Le délai légal est néanmoins de 1 mois au pire pour poser des congés. Doit-on comprendre que poser ses congés à ces 2 dates au maximum est avant tout une question de bon sens pour organiser au mieux le capacitaire mais que jusqu'à 1 mois avant d'éventuels autres congés imprévus, ça devrait être accepté sauf preuve évidente que ça perturbe considérablement le travail prévu dans cette période. Est-ce bien cela ?

DRH : C'est en effet le cadre légal, la tolérance est respectée.

Nous considérons que c’est validé par le manager, passé ces délais.

Il ne faut pas oublier que certains managers ne vont pas sur iTempo. Il suffit de leur rappeler.

 

Déménagement Avision 

CFDT : Le fait de ne plus déménager dans le CIS ne remet pas en cause l’objectif qui avait été annoncé pour AVISION ? 

DRH : Nous sommes à la recherche de l’agrément C3P. Nous représentons le projet pour obtenir cet agrément avec les nouveaux locaux. Nous sommes en attente de connaître les modifications à apporter pour avoir cet agrément. Nous allons chercher un agrément supérieur. L’objectif reste le même. Il y a un coût pour les travaux qui sont des critères pour obtenir cet agrément.

 

Alliance Intermarché/Auchan/Casino

CFDT : Certains accusent l'alliance AURA d'être une stratégie de contournement de la loi EGAlim. Y a-t-il effectivement, à minima, un paradoxe, et si non, comment la loi EGAlim est-elle respectée au travers de cette alliance ?

DRH : La loi Egalim 1 (2017) concerne tous les produits de marques fournisseurs à base de matières premières agricoles. Elle impose une marge minimum de 10 % sur tous les produits et plafonne le niveau de promotions à une réduction maximale du prix de 34 % et limite leurs volumes à 25 % des quantités totales vendues dans l'année. Que l'on négocie seul ou avec des partenaires, ces dispositions s'appliquent, il s'agit d'une loi de police ! Donc Aura ou pas on respecte. La loi Egalim 2 (2021) oblige les industriels à indiquer la fraction de matières premières dans le prix de revient industriel du produit (selon des modalités plus ou moins complexes et difficilement contrôlables). Ces matières premières étant sanctuarisées et voient leur évolution intégrée de manière automatique dans le prix de cession de l'industriel au distributeur et deviennent non négociables. Les acheteurs n'ont pas attendu 2021 pour intégrer le coût des matières premières comme pilier de la négociation. Maintenant que l'on négocie seul ou avec un partenaire cela ne change pas l'obligation de tenir compte de la variation du coût des matières premières... Les autres paramètres du prix de revient industriel restant parfaitement négociables. Aura respectera aussi Egalim 2. La loi Egalim 3 dite Descrozaille (2023) étend le champ d'application des lois précédentes aux MDD ainsi qu'à d'autres familles de produits... le DPH, encore plus discutable vu du monde agricole, puisque les limitations (marge et promo) sur des produits non agricoles risquent d'accroître la pression sur les produits agricoles, puisque c'était l'objectif de base. Bien entendu Aura ou pas Aura les périmètres et contenus de la loi sont respectés !

 

Délibération et avis sur les possibilités de reclassement existantes pour Madame Sophie A suite à l’avis d’inaptitude dont elle a fait l’objet

CFDT : C’est le profil d’une personne avec des diplômes en marketing, en e-commerce, une personne qui a certainement une capacité d’apprentissage et d’adaptation. Nous sommes sur une centrale d’achats avec un périmètre de plus de 2000 salariés. En ajoutant l’OIA et ARI, nous sommes sur plus de 3000 salariés, avec des secteurs qui ont certainement besoin de personnes ayant des compétences en marketing ou e-commerce.  

DRH : Je vous invite à aller sur Jobconnect. Nous n’avons pas de tels postes. Nous avons également fait un mail aux RRH pour savoir mais il n’y a pas de poste à date dans les compétences de Sophie, lui permettant de garder un statut cadre et un niveau de rémunération équivalent.  

CFDT : Nous avons l’impression qu’à chaque fois, les propositions sont toujours inférieures aux statuts proposés. C’est pour cette raison que le taux de reclassement est mauvais. Les gens ne vont pas accepter une baisse de salaire. Nous avons vu qu’un poste d’assistante était proposé...
Aujourd’hui, des équipes sont en sous-effectif et ont besoin de postes de catman. Nous sommes dans une configuration spéciale qui est celle du reclassement. Nous pouvons peut-être déverrouiller quelque chose quand il y a un réel besoin dans les équipes. Les managers réclament d’ailleurs des ouvertures de poste qui sont bloqués par vos services. 

DRH : Aujourd’hui, il n’y a pas de poste. Chaque poste est pesé. S’il est bloqué, c’est qu’il n’y a pas de poste à pourvoir. 

CFDT : Dans ce cas, n’est-il pas possible de maintenir le statut et le salaire et rapidement lui donner des tâches qui soient compatibles avec sa classification et son salaire ? Sinon elle va avoir l’impression d’être collé à ce poste et que plus rien ne va évoluer pour elle. 

DRH : Non. En cas de reclassement, nous prenons le statut et le salaire correspondant au poste. Nous ne faisons pas de maintien. 

CFDT : Cette manière de procéder manque énormément de souplesse.  

DRH : Nous avons donné de la souplesse à Sophie qui pouvait nous recontacter. Nous faisons des courriers de liaison afin de pouvoir garder de la souplesse. Aujourd’hui, le médecin du travail décide de la déclarer inapte sur son poste et nous fournit des préconisations, nous ne pouvons pas passer outre. 

CFDT : Le médecin ne fait pas de préconisations sur la classification et le salaire. Si vous la mettez sur un poste d’assistante en attendant, vous maintenez le salaire et la classification et, dès qu’il y a une opportunité, elle passe sur un autre poste. D’ailleurs, même en tant qu’assistante, nous pouvons lui confier des tâches au-delà de sa mission car elle a un statut et un salaire qui pourraient le justifier. 

DRH : Elle occupera un poste et fera des missions qui ont été pesées et correspondant à un niveau de salaire. Il ne serait pas égal par rapport à ses collègues qui ont le même poste, d’avoir un salaire plus haut car auparavant elle était cadre.  

CFDT : Sauf si elle fait des missions supplémentaires. Il ne faut pas nous faire croire qu’il n’y a pas de mission supplémentaire en centrale avec le périmètre que nous avons. Cela veut dire que la centrale ne fonctionne plus depuis que nous avons fait l’alliance ? Ce n’est pas ce qui nous a été dit. 

DRH : Aujourd’hui il n’y a pas de mission supplémentaire. Nous avons des postes que nous proposons. Un poste correspond à la mobilité géographique qui est à Villeneuve-d’Ascq. Sur la charge de travail, il faut valider le point avec Sophie. Sur AURA, il y a une période de négociation, avec des horaires durant cette période qui sont assez denses mais cela correspond à une période. Quand nous faisons un reclassement, nous prenons le poste, le niveau, le salaire correspondant au poste et nous ne conservons pas l’ancien statut.
C’est un poste d’assistante acheteur, négociateur lié à l’alliance à l’achat qui est proposé par l’OIA. C’est un CDI à temps complet. Des précisions ont été demandées à Anne RRH du périmètre. Cette dernière indique que c’est un poste d’agent de maîtrise au forfait jours. C’est un poste administratif mais avec de nombreuses relations commerciales avec les fournisseurs et les enseignes partenaires. C’est un poste avec un portefeuille assez large car il y a minimum 2 négociateurs. C’est un type de fonctionnement en mode multi activités. Elle précise aussi que c’est un poste avec une charge mentale très élevée, notamment lors des périodes de négo avec des amplitudes horaires très importantes et des périodes de haute fréquence. Le travail du samedi sera également actionné. Pendant la période de négociation d’octobre à mars, il y aura de grosses variations et les horaires ne seront pas calés sur du 9h-18h. C’est le point qu’il faut voir avec Sophie, afin de voir si c’est un poste qui pourrait potentiellement lui correspondre. 

CFDT : Les fiches de postes proposés mises dans la BDES ne font pas apparaître le niveau de classification. Pourquoi ? 

DRH : Sur les fiches de poste, le niveau de classification n’est jamais indiqué. Sur l’OIA il y a plus de difficulté car ils ne fonctionnent pas comme nous. Comme c’est AURA, nous n’avons pas l’ensemble des éléments de réponse. C’est pour cette raison qu’en commission de reclassement nous n’avons pas pu tout apporter. C’est un point qui est encore à valider. Ce sont des postes nouveaux.  

CFDT : C’est tout de même curieux de transmettre des fiches alors que nous ne savons même pas à quel niveau de classification cela correspond. Ensuite il est dit que c’est très précis ! 

DRH : Je peux vous les fournir pour les prochains CSE en cas d’inaptitude. 

CFDT : Reste que c’est compliqué avec un master en e-commerce et un autre en marketing de se retrouver avec une fonction de niveau 5 ou 6. Elle a quand même demandé à faire un vis ma vie sur le poste et il lui a été répondu qu’il fallait voir les aspects juridiques. On ne comprends pas ce qui peut bloquer juridiquement.  

DRH : Juridiquement, elle est en inaptitude. Si nous l’envoyons sur OIA qui n’est pas le même périmètre, en cas d’accident, il est question d’une faute inexcusable de l’employeur. Je sais que nous le faisons sur Auchan mais j’avais besoin d’avoir une confirmation sur la possibilité que ce soit fait. D’un point de vue légal, ce n’est pas faisable. Nous ferons le vis ma vie mais, juridiquement, nous plaçons l’entreprise en danger car si la collaboratrice se blesse, nous sommes en faute inexcusable car elle n’a pas de raison d’être sur une autre société qu’ARS-ARA. 

CFDT : Cela nous arrive d’aller à l’OIA. Il y a du management croisé. 

DRH : Oui si ton contrat t’amène à le faire. Son contrat à date, ne l’amène pas à aller sur l’OIA. J’ai besoin d’alerter mes dirigeants sur le fait qu’ils engagent leur responsabilité pénale. C’est pour cette raison que nous l’avons précisé. Nous verrons ce qui peut être fait. Nous verrons comment nous couvrir légalement mais il faut savoir que, juridiquement nous ne pouvons pas le faire.
Entre la commission et ce jour, de nouveaux postes sont apparus sur Jobconnect. L’avis du docteur Desormes a été demandé. Elle n’a pas de contrindications médicales à apporter concernant les derniers postes. Ils sont en-deçà des compétences professionnelles de Sophie, nous le savons. Malgré tout, nous lui proposerons. Il est question d’un poste de conseiller de vente poissonnerie sur Sin-le-Noble et un autre sur Roncq. Il est aussi question d’un poste de coordinateur d’équipe drive sur Auchan hypermarché Arras. 
Un poste pourrait être intéressant parmi les propositions, même s’il y a une baisse en rémunération, avec une montée en charge par la suite. Cela permet aussi à la collaboratrice de se positionner dans l’avenir sur d’autres postes. Etes-vous prêts à rendre un avis ? 

CFDT : Que l’avis soit positif ou négatif, les postes seront tout de même proposés ? 

DRH : Tout à fait. En revanche, si vous ne rendez pas d’avis, nous avons l’obligation d’attendre un mois pour pouvoir considérer votre comme défavorable et pour proposer les postes. Dans un mois, le poste à AURA ne sera plus disponible. 

CFDT : Si quelqu’un démissionne, le poste apparaît ou décidez-vous que si chaque poste qui serait quitté aujourd’hui serait automatiquement fermé ? 

DRH : Quand un poste est libéré, à date et aux vues des résultats économiques de l’entreprise, chaque poste est pesé avant d’être proposé pour savoir s’il y a un besoin réel ou si nous pouvons passer outre. A date, la plupart des postes ne sont pas reproposés sur Jobconnect.  

CFDT : Nous ne sommes pas dans le cadre d’un recrutement mais d’un reclassement. Il y a un effort à faire de l’entreprise pour essayer de rechercher le plus possible à reclasser la personne. Quand un poste existe et est libéré, il devrait pouvoir être reproposé à la personne. 

DRH : Si le poste n’est pas proposé sur Jobconnect, nous ne le proposons pas à la collaboratrice.  

CFDT : Ce n’est pas la première fois qu’Auchan est condamné pour non-respect des procédures de reclassement. 

DRH : Sur ARS il n’y a pas de eu condamnation sur les reclassements.  

Commentaire CFDT : Uniquement car les salariés d‘ARS-ARA concernés n’ont pas fait valoir leurs droits devant les tribunaux, contrairement à d’autres périmètres. 

Le CSE reporte son avis d’un mois.

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

24/10/2024

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 26/09/2024 (spécial bilan salaires encadrement)

CFDT_CSE.jpgBilan de la campagne de rémunération 2023-2024

CFDT : Dans ces 50% de salariés de l’encadrement non-augmentés, des personnes tenaient donc leurs fonctions et n’ont pas été augmentées ?! 

DRH : Oui. 

CFDT : Habituellement, nous avions plutôt 1% de salariés qui avaient un PPA. A côté, il était possible d’avoir des salariés qui n’étaient pas augmentés pour diverses raisons (arrivée en cours d’année, longues absences, promotion en cours d’année, etc.). Cela correspondait, au total, PPA inclus, à 5%.
Donc actuellement, environ 45% de personnes tenant leurs fonctions ont eu 0 d’augmentation ?! 

DRH : Il faudrait regarder dans le pourcentage de personnes qui tenaient leurs fonctions, celles qui ont été augmentées ou non. La démonstration se tient car nous sommes sur de l’augmentation individuelle, là où précédemment cela s’appliquait à de l’augmentation générale. 

CFDT : Une augmentation générale concerne tout le monde. A partir du moment où des personnes avaient 0, il n’y avait pas d’augmentation générale. C’est pour cette raison que nous voyons bien la différence avec les employés. Il n’y a jamais eu d’augmentation générale chez les cadres. L’accord de 86 était un accord d’individualisation. Tous les mécanismes à l’intérieur étaient de l’individualisation. 

DRH : L’accord de 86 indiquait que nous avions l’obligation d’augmenter nos membres de l’encadrement de l’augmentation de N-1 des employés. Cette augmentation générale s’appliquait à tout l’encadrement, sauf aux collaborateurs avec un PPA. Lorsque nous avons changé notre politique de rémunération et avons dénoncé les articles dans le cadre des NAO, nous avons dit qu’il n’y avait plus d’augmentation générale de l’encadrement par rapport à l’année N-1. Je confirme que des salariés n’ont pas été revalorisés. Ils ont eu une augmentation individuelle à 0 % alors qu’ils sont aux attentes et non pas en dessous de ces dernières. Le nouvel accord prévoit une enveloppe d’augmentation des salaires de l’encadrement négociée chaque année. Seuls les salariés en dessous des attentes pourraient ne pas être revalorisés. Il s’agit de l’article 5.1. L’extrait de l’accord 5.1 concerne bien les augmentations générales et non l’augmentation individuelle. Cette année, dans le cadre des NAO, nous avons fait une augmentation générale de l’encadrement à 0. Nous n’avons pas été rechercher ceux qui étaient aux attentes ou en dessous. L’augmentation individuelle n’est pas tenue à ce système-là.  

CFDT : Cela me semble spécieux comme raisonnement dans la mesure où nous étions sur un accord d’individualisation des salaires de l’encadrement. A partir du moment où des collaborateurs ont 0, quelle que soit la raison, ce n’est pas une augmentation générale. Il n’y a jamais eu d’augmentation générale dans l’encadrement, à travers l’accord de 86.  

DRH : Si. Le titre de l’accord n’était-il pas bon mais dans l’articulation de l’accord et dans l’article écrit, il était bien question d’une augmentation générale de l’encadrement qui se basait sur l’augmentation des employés N-1 qui s’appliquait à l’ensemble de l’encadrement, sauf les collaborateurs se trouvant en dessous des attentes et qui avaient un PPA. Cette année et dans la dénonciation de l’accord, nous sommes bien venus préciser que s’il y avait augmentation générale de l’encadrement, nous poursuivons cette même logique. Cette année il n’y a pas d’augmentation générale de l’encadrement. Il y a uniquement une augmentation individuelle.  

CFDT : Pourquoi dites-vous toujours qu’il y a une dénonciation de l’accord ? Il n’y a pas eu de dénonciation de ce dernier. 

DRH : Non, seulement la suppression de certains articles de l’accord. 

CFDT : Il est question de la réécriture de certains articles. 

DRH : La réécriture permet de faire cette distinction. Il a été négocié « une enveloppe d’augmentation des salariés de l’encadrement sera négociée chaque année et seuls les salariés étant en dessous des attentes pourraient ne pas être valorisés ». Il s’agit de l’article 5.1 qui concerne les augmentations générales tandis que dans l’article 5.2, ce sont les augmentations individuelles qui sont visées. Dans ce dernier, il n’est pas indiqué que c’est lié à la tenue de fonction. Il est possible de ne pas mettre d’augmentation individuelle. Aux NAO qui arrivent, si une enveloppe d’augmentation générale pour l’encadrement est négociée, nous retomberons dans ce système où un collaborateur aux attentes a automatiquement l’augmentation générale.  

CFDT : L’augmentation individuelle est forcément liée à la tenue de fonction. Sinon, cela voudrait dire qu’en théorie, il serait possible d’avoir un collaborateur qui ne tient pas sa fonction et qui serait augmenté et qu’un collaborateur qui surperforme pourrait ne pas être augmenté. Il y a toujours une corrélation entre la qualité de tenue de fonction et l’augmentation.  

DRH : Il est possible de tenir son poste et ne pas être augmenté. Dans ce cas, l’Augmentation Individuelle vient regarder les surperformances. 

CFDT : Etant présent à la négociation, ce n’est pas du tout cela qui était vu à travers cet accord avec cette réécriture. Personne ne l’a compris ainsi.
Autre point, pourrait-il y avoir une problématique faisant que plus les salariés sont âgés,  moins ils ont d’augmentation, entraînant ainsi une sorte de discrimination liée à l’âge ? 

DRH : L’âge en soi n’est pas le bon critère pour vérifier qu’une augmentation individuelle a été attribuée car il est aussi question d’expérience. Il est possible d’être peu âgé et expérimenté comme très âgé et peu expérimenté dans son poste. Jusqu’à 60 ans, les pourcentages ne sont pas aux antipodes. J’ai donc envie de répondre non à cette question. Il n’y a pas d’écart important en termes de distributivité des augmentations individuelles entre les tranches d’âge moins de 35 ans, de 35 à moins de 45 ans, de 45 à moins de 60 ans. Effectivement, à partir de 60 ans, la sélectivité est plus forte. 
24 % des 60 à 65 ans ont eu une augmentation. 120 collaborateurs sont présents dans cette tranche d’âge. Les populations en dessous de cette tranche concentrent la plus grande population. Ainsi, entre 45 et 60 ans, il y a 1053 collaborateurs. 46 % de ces 1053 personnes ont eu une augmentation. Sur les 65 ans et plus, il est question de 6 collaborateurs uniquement. Sur les 6 personnes, 2 collaborateurs sont encore présents, les autres étant en arrêt. Il est donc question de 0 % d’augmentation sur 2 personnes. Il est possible d’y voir de prime abord une discrimination à travers ce pourcentage mais, lorsque nous regardons les 24 % appliqués aux 120 personnes, de nombreux collaborateurs entre 60 et 65 ans ont eu une augmentation. Les 50 % de collaborateurs qui n’ont pas eu d’augmentation est à relativiser avec la population concernée. 

CFDT : Le critère d’âge est aussi pertinent que de faire une comparaison entre les hommes et les femmes. Vos tranches ne sont pas identiques et n’ont pas la même durée. On voit tout de même une tendance à donner moins d’augmentation aux salariés les plus âgés. Il serait également intéressant de recroiser ces données avec l’ancienneté.  

DRH : En l’état de nos systèmes d’information, c’est compliqué car il faut retraiter l’ancienneté. Actuellement, nous avons seulement l’ancienneté dans l’entreprise et non pas l’expérience sur un poste et ce, même en dehors d’Auchan. 

CFDT : Aujourd’hui, aucun salarié de l’encadrement ne connaît son grade.  

DRH : Oui. Cela fait partie des chantiers de communication pour le début de l’année 2025. Le grade n’est pas un secret, il est communicable. Le repère de chacun est aussi communicable. Les managers doivent encore prendre de l’assurance pour la communication de ces informations. Nous allons déployer des dispositifs pour que les collaborateurs aient accès à leurs informations. 

CFDT : Les typologies telles que présentées par vos équipes jouent sur la dynamique de progression salariale. Le salarié doit savoir à quelle typologie il appartient. 

DRH : Il aura son repère avec son mini, sa médiane et son maxi. L’objectif est de donner, en euros et pour chacun, les repères de salaire. La communication qui convient sera faite pour que les collaborateurs comprennent comment les dispositifs de rémunération et d’évolution fonctionnement. 

CFDT : Sur la nouvelle RVE, nous devions avoir les informations en juin puis en septembre, quelle est la prochaine échéance pour avoir ces informations ? Nous trouvons inquiétant que cela prenne autant de temps pour déterminer une nouvelle RVE. Cela crée de l’inquiétude. 

DRH : En novembre. Nous travaillons et affinons le contenu de la RVE 2025. 

CFDT : Sur les personnes qui ne sont pas conformes aux attentes, il y a combien de PPA et combien n’ont pas de PPA ?  

DRH : Nous n’avons pas le suivi des PPA. Les RRH suivent leurs PPA mais nous n’avons pas sortis cet élément.  

Commentaire CFDT : C’était pourtant un des indicateurs classiques de la commission de suivi… 

CFDT : Je voulais revenir sur le distinguo au sujet des salaires entre l’augmentation collective et l’augmentation individuelle. L’article 1 de l’accord de 86, qui n’a pas été révisé, précise « les augmentations collectives ne s’appliquent plus à l’encadrement ». Il n’y a donc jamais eu d’augmentation collective pour l’encadrement depuis 1987. Ce ne sont que des augmentations individuelles.  

DRH : C’est ton interprétation. En NAO, il est bien dit une augmentation générale de l’encadrement. 

CFDT : Ce n’est pas une interprétation, c’est écrit dans l’article 1 de l’accord de 86. C’est pour cette raison que chaque personne est évaluée individuellement afin de savoir si elle tient ou non sa fonction.  

DRH : Il faut reprendre les NAO et la façon dont nous avons rédigé les nouveaux articles. Il est bien indiqué que s’il y a augmentation générale, dans ce cas, c’est l’ensemble de l’encadrement qui l’a, sauf ceux qui se trouvent en dessous des attentes. Par contre, pour l’individualisation, nous ne nous référons pas aux attentes.  

CFDT : Il n’y a rien qui est écrit comme tel dans l’accord des NAO. 

Commentaire CFDT : La DRH n'a pas respecté l'article 5.1 de l'accord sur l'individualisation des salaires de l'encadrement, qui dit que seuls ceux qui ne tiennent pas leur fonction pourraient ne pas être augmentés. La situation est choquante. Nous allons étudier les recours possibles.

 

Information consultation sur le projet de signature d’une convention Agefiph

CFDT : Pour l’AST (Adaptation des Situations de Travail), c’est l’Agefiph qui octroie un budget ? Nous ne prenons pas l’AST malgré le budget donné par l’Agefiph parce qu’il y a des contre parties ?

DRH : Les contre parties consistent à prendre en charge toutes les modalités de l’Agefiph, dont l’internalisation de ce que fait l’Agefiph. Nous n’avons pas les compétences en interne pour pouvoir le faire. Il y a aussi un risque de déperdition au niveau d’ARF car nous ne sommes pas assez équipés pour accompagner tous les magasins. L’Agefiph, même si nous avons un grand compte, continue d’avoir ce réseau en local pour pouvoir intervenir. Si nous prenons l’option AST, il n’y aura plus cette possibilité d’intervenir au local. Ce n’est pas une option qui nous permet de faire avancer notre accord handicap.  

CFDT : Est-ce que des entreprises prennent l’option AST ?  

DRH : C’est souvent le cas pour ceux qui sont sortis d’un accord agréé et qui ont encore une contribution importante. Ils vont devoir payer une amende. Cela permet donc d’amortir l’amende à verser. Ce n’est pas notre cas sur ARF. 

La CFDT donne un avis favorable


Point CP au 31 mai 2024

CFDT : Tous les repos antérieurs au 31 août qui n’étaient pas positionnés ont-ils été effacés ? Lorsqu’il y a un dépassement du forfait jour, cela devient des repos encadrement antérieur. Est-ce qu’au 31 août, les compteurs ont été écrêtés ? 

DRH : Ils sont toujours dans les outils. 
2155 collaborateurs avaient un droit à CP au 1er juin 2023. Cela se répartie à 20.9% entre 1 et 30 jours, 55.3% entre 31 et 42 jours et 23.7% pour plus de 42 jours. En 2023, 21.9% de la population avait entre 0.5 et 30 CP et 78.1% avec plus de 30 jours de CP contre 79% en 2024. Nous sommes stables. 
1703 collaborateurs avaient un droit à CP au 1er juin 2023, supérieur à 30 jours. 70% d’entre eux ont entre 30.5 et 42 CP, 28.4% entre 42.5 et 46 CP et 1.6% avec plus de 46 CP.
1192 collaborateurs avaient entre 30.5 et 42 CP. 483 collaborateurs avaient entre 42 et 46 jours de CP et 28 collaborateurs avaient plus de 46 jours de CP. 

CFDT : Au total, combien de jours de CP ont-ils été écrêtés ? 

DRH : Je n’ai pas calculé le nombre de jours mais le nombre de personnes ayant subi un écrêtage. Ainsi, 119 collaborateurs ont eu un écrêtage.
Je le note et vous l’enverrai. -> Nombre de jours écrêté sur 2024 : 743 jours (soit 3,5 équivalents temps plein travaillant gratuitement toute l’année)

 

Questions diverses

CFDT : Reclassement de Monsieur Salim B : vous nous aviez indiqué par mail en juillet qu'une nouvelle proposition allait lui être faite (manager vente appro). Pouvez-vous nous informer de la situation ? Est-ce que cela lui convient, a-t-il accepté ? Et sinon qu'en est-il ?

DRH : Le recrutement sur ce poste a été annulé. Nous avons notifié à Monsieur B son licenciement pour inaptitude le 09/09/2024. 

Commentaire CFDT : On est censé être sur du reclassement, pas sur une simple procédure de recrutement. La DRH ne fait guère d’effort, et le taux de reclassement est très mauvais…


CFDT : Déménagement des équipes AVISION en Centrale : vous nous aviez présenté ce projet en CSE du 4 octobre 2023, avec un planning prévisionnel courant 2024 (6 mois de travaux d'aménagement dans le CIS de la Centrale pour réaliser ce déplacement de l'équipe). Pouvez-vous nous informer de l'avancement ?

DRH : Le point a été abordé lors de la CSSCT de ce mois. Il a été décidé de déménager l'équipe au bâtiment H RDC à côté de CGMA. Cet emplacement permet de bénéficier de toutes les conditions requises par la CNPP ainsi que de lumière naturelle. Une livraison après travaux est prévue pour le deuxième semestre 2025.


CFDT :
Yves Claude laisse la main à Guillaume Darrasse, et va prendre sa retraite.
Il semblerait qu'il souhaite une prime de départ de 2 années de salaires pour ses 3 ans en tant que PDG d'AUCHAN.
Or :

-
le bilan d'AUCHAN ne s'est pas vraiment amélioré ces 3 dernières années
- AUCHAN est financièrement en mauvaise situation
- de nombreux projets et investissements qui seraient utiles ont été gelés
- une partie des salariés ayant tenu leur fonction, se sont pourtant vu n'avoir aucune augmentation de salaire en 2024
==> si les parachutes dorés ne sont pas une nouveauté, est-ce normal de demander une telle prime dans ce contexte ?
==> ne pensez-vous pas que cela va encore davantage dégrader le ressenti et la confiance des salariés envers leur entreprise ? (et le redressement d'AUCHAN nécessite une forte adhérence, une forte motivation de ses salariés, ce qui ne va pas aller en ce sens si cette prime est avérée)
==> quelle suite l'entreprise compte-t-elle donner à sa demande ?

DRH: Nous ne commenterons pas la presse. 

Commentaire CFDT : On ne demande pas un commentaire mais des réponses à nos questions. Par ailleurs, Auchan sait parfaitement démentir si besoin (exemple : https://www.lineaires.com/la-distribution/auchan-dement-d...).
Ici il n’y a pas eu de démenti concernant ces infos. Chacun se fera son avis.

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

15/01/2021

Le PPA à Auchan, un outil ambivalent

C’est un accord antédiluvien de 1986, sur l’individualisation des salaires de l’encadrement, qui introduit le principe du Plan Personnel d’Amélioration (PPA) pour les salariés n’ayant pas eu l’augmentation annuelle de salaire, car ne tenant pas suffisamment leur fonction. 

C’est un outil important visant à permettre au salarié de retrouver son niveau de tenue de fonction (et éviter le risque d’un licenciement pour insuffisance professionnelle). 

Il est mis en place par le manager et le RRH, et cosigné par le salarié. Le document doit indiquer au moins les éléments suivants :

  • Le constat : un constat objectif et chiffré des insuffisances constatées
  • Les axes individuels de progrès : dans les domaines Commerce, Gestion, Management, Comportement…
  • Les objectifs d’amélioration : les éléments précis, chiffrés et planifiés sur lesquels on évaluera l’amélioration des résultats du salarié
  • Les moyens mis en œuvre pour atteindre ces objectifs : formations, rdv de suivi et d’accompagnement avec le n+1, procédure de contrôle, nouvelles méthodes de travail à adopter…

Les dates de réunions mensuelles du PPA avec le n+1 doivent être programmées.
Un bilan complet doit être fait après 6 mois de PPA. Il peut néanmoins être réalisé sur un délai plus court si le contexte le permet. 

En principe, les PPA doivent être remis au plus tard pour le 30 juin, sinon la DRH doit appliquer automatiquement l'augmentation minimale de référence sur la paie de mars par effet rétroactif.

Mais il peut se transformer en outil de harcèlement 

Le PPA peut bien se passer s'il y a une réelle implication bienveillante des managers, de la DRH, et du salarié, et si les moyens adéquats ont été mis en place (notamment en formation et en accompagnement méthodologique). Mais il peut aussi se transformer en outil de sanction, de pression, de dévalorisation, être très mal vécu et même aboutir au burn-out du salarié. 

Le problème c’est que son contenu est parfois vague : le salarié peut recevoir simplement une liste de tout ce qui ne va pas, et chaque entretien se transformer en douloureux rendez-vous raté, sans apporter aucune aide, qui affaibli et enfonce le salarié un peu plus à chaque fois. 

C'est un outil lourd à mettre en œuvre pour le manager, et il peut vite être écrasant pour le salarié. 

Un PPA qui n’aide pas le salarié est un PPA raté 

Un PPA qui ne précise pas grand-chose en termes de moyens, qui fixe des points de contrôle trop fréquents finissant par écraser le salarié, ne peut pas remplir son objectif. 

Son PPA indiquait à la rubrique « Moyens pour atteindre les objectifs » :

- « Pratiques métiers » (sans dire lesquelles)
- « Tutorat » (sans préciser qui, quand, comment)
- « Gestion du temps » (sans l’inscrire à la formation existante)
On voit déjà là que l’Accompagnement est bâclé. 

Il n’y a normalement aucun lien entre les PPA et l’âge des salariés mais nous avons régulièrement observé un taux de PPA plus important chez les séniors…

Les PPA ne sont pas utilisés de la même manière partout. On constate une utilisation plus soutenue dans certaines Directions que dans d’autres… 

Un outil mis en place souvent trop tardivement

En général ce qui fait défaut au salarié, à la base, c'est le manque de formations à tous niveaux dans l'entreprise, pendant son poste antérieur (on fait les mêmes tâches, sans ouverture et sans modernisation), et surtout lors d'un changement de poste. Il n'y a souvent pas de session de formation ou de programme mis en place lors d'une prise de poste pour aider le salarié à entrer correctement dans ses nouvelles fonctions. 

Exemple d'un collègue, âgé, qui avait fait de la théâtralisation toute sa vie en magasin avec succès. Quand il est arrivé en centrale, il ne savait pas utiliser Excel, or on lui demandait de faire des devis, gérer les livraisons etc. du coup quelqu'un d'autre de l'équipe le faisait à sa place, le temps qu'il parte en retraite... Du coup il n'était pas « à la hauteur », mais pas accompagné non plus à l'être.
 
Il n’y aurait pas besoin d’en arriver à la mise en place de PPA si nous avions de vrais programmes d'intégration et des plans de formations individuels mieux élaborés tout au long de la mission (adaptation au poste de travail + développement des compétences), d’accompagnement aux changements, nous pourrions changer plus facilement de fonction, évoluer plus facilement, et non pas être cloisonné, étiqueté à un poste... 

Les règles de gestion du PPA devraient être plus claires et plus complètes. 

L’accord de 1986 sur les salaires des agents de maitrise et des cadres, n’offre pas les garanties suffisantes, et n’a pas évolué depuis cette date malgré nos demandes réitérées (refus systématique de la DRH comme si la situation actuelle était la même qu’il y a 34 ans, et que rien ne pouvait être amélioré !). 

Il manque pour le salarié la possibilité d’être accompagné à la mise en place du PPA par une personne extérieure à la relation managériale, pour se sentir plus rassuré, et bien préparer ce PPA.

Le suivi du PPA hebdomadaire devrait être fait par un tuteur (formé à cet accompagnement) désigné par le responsable, et le point mensuel fait par le manager. 

Le PPA donne un travail supplémentaire non négligeable au salarié mais aussi au manager alors qu’il y a déjà souvent des problèmes de surcharge de travail.

Pour un salarié en surcharge de travail, il faut plutôt commencer par la lui abaisser sinon le salarié ne peut pas reprendre pied dans sa fonction. 

Le PPA est régulièrement mis en place suite à des difficultés d’organisation du travail, et l’on constate souvent que des problèmes de gestion de temps sont pointés. La formation « Mieux gérer son temps et son organisation » devrait faire partie systématiquement du Plan.

La CFDT réclame la mise en place d'un suivi précis des PPA, et qu’un salarié qui récupère son niveau de tenue de fonction dans l’année se voit appliquer dès ce moment-là l’augmentation collective minimum.

Pour plus d'infos, nous contacter :
 

cfdt.auchan.centrale@free.fr

06 22 14 02 01 (ARS/ARA)

06 09 09 10 29 (ARI/AIT)

06 98 04 86 77 (OIA)

06 61 62 40 11 (ARS/ARA) 

11:51 Publié dans Actions syndicales, Cadres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ppa, formation | |  Facebook | | | |

21/12/2020

Sandrine, 49 ans, 25 ans d’Auchan, licenciée abusivement pour insuffisance professionnelle après une « promotion » !

Harcelement.jpg

Les choses se sont enchainées de façon rapide et pour le moins effarantes.

Le 26 février 2019, son responsable écrivait dans l’entretien annuel : Il a fallu faire preuve d'adaptabilité pour continuer sur la dynamique forte qu'était la bascule des supermarchés (…) Sandrine a su faire face dans l'ensemble à  ces évolutions. (…) Sandrine a su se montrer volontaire pour faire face au pic d'activité. (…) Sandrine a la grande qualité de persévérer afin d'atteindre la satisfaction de ses interlocuteurs. Cela génère habituellement une grande satisfaction côté client, au sens large. (…) Sandrine sait instaurer une bonne dynamique avec la préoccupation de bien faire. Il faut garder cette qualité qui est importante à  bien des égards. (…) Sur le poste occupé en matériel, Sandrine a su être à la hauteur de ce qui était attendu. (…) C'est une des grandes forces de Sandrine d'avoir cette préoccupation de satisfaire ces interlocuteurs. (…) Sandrine sait se positionner en effet en mode écoute et apprentissage. Humble, c'est une qualité chez elle. Etc.

Elle venait de passer agent de maitrise, on lui avait confié une nouvelle mission.  Quatre mois après, on lui mettait un PPA (plan personnelle d’amélioration) au motif qu’elle ne tiendrait pas sa fonction. Après quatre mois de PPA, elle fait un burn-out. Le médecin du travail déclare qu’elle doit impérativement se soigner. Elle sera en arrêt de travail pendant 10 mois.
Elle reprend en octobre de cette année, remotivée. En novembre elle est convoquée à un entretien préalable en vue d’un licenciement. Et en décembre elle est licenciée.

Le piège de sa promotion s’est refermé sur elle.

Le PPA ne l’a pas aidé, au contraire, débordée, en surcharge de travail, mal en point à chaque fin d’entretien hebdo, il l’a affaiblie, lui a fait perdre confiance en elle, a eu pour effet de dégrader ses conditions de travail et d’altérer sa santé psychique au point de faire un burn-out et de compromettre son avenir professionnel.

De son côté, Auchan, impitoyable, fait semblant d’ignorer le lien entre son arrêt maladie et le travail, alors qu’il a été destinataire de l’avis d’arrêt indiquant « burn out » établi par le médecin après scanner de la tête et autres radios, et ayant encore comme séquelle des spasmes de l’œil.

Sandrine a déclaré : « Je n’ai pas été bonne, j’ai été nulle… Je n’aurais pas dû accepter cette mission. Cette mission m’a affaiblie. J’avais vu la difficulté mais pas à ce point. J’ai perdu pied et le PPA n’a pas aidé, au contraire il m’a affaibli encore plus. La maintenance est un domaine qui ne s’improvise pas. Plusieurs personnes avaient déjà quitté parce que c’était trop dur. J’ai manqué de formation. J’ai travaillé 23 ans dans l’entreprise en réalisant mes missions parfaitement, mais là j’ai perdu pied. Quelqu’un de Lille m’a appris à remplir les tableaux, mais la mission était d’une autre dimension, je n’ai pas réussi malgré toute ma bonne volonté. Mais après mon arrêt maladie je suis revenue motivée. Je me suis toujours investie à fond pour cette entreprise. Les tableaux prenaient un temps fou, des choses m’ont été confiées en dehors de ma mission, puis des ajouts de régions qui ont augmenté le travail. Je devais travailler avec quelqu’un de très tatillon qui me rajoutait du travail. La formation sur les tableaux que j’avais eue, je savais déjà le faire, ce n’était pas très compliqué. Le reste était plus compliqué. Tout n’était pas bienveillant pour que je réussisse, et je ne suis pas parano. C’était vraiment douloureux pour moi. Je n’avais jamais vécu ça en 24 ans et pourtant j’ai connu des moments difficiles. Et là le coup de grâce avec ce courrier de licenciement… J’essaie de faire face mais c’est difficile… »

Auchan n’a pas respecté ses obligations légales sur la protection physique et mentale de cette salariée. Au contraire, il a provoqué sa maladie. 

Auchan n’a pas respecté ses obligations légales en matière de formation : il doit assurer l'adaptation de ses salariés à leur poste de travail et veiller au maintien de leur capacité à occuper leur emploi. Ça n’a pas été le cas. Son plan de formation individuel et son PPA ne contenait aucune formation permettant à Sandrine de bien entrer dans ses nouvelles fonctions.
Ils lui reprochent de ne pas savoir bien gérer son temps, mais ne l’ont jamais inscrite à la formation pourtant existante… Ni son responsable, ni son DRH n’ont su répondre pourquoi.

Curieusement elle était agent de maitrise mais sur un forfait horaire d’employé. Pas très adapté pour l’autonomie et la gestion du temps…

Au final, on lui a même reproché de ne pas avoir contacté Alixio pendant son arrêt maladie, en pleine séquelles du burn-out, alors qu’elle n’était évidemment pas en état !

Elle ne souhaitait de toute façon pas entrer dans le PDV (plan de départs volontaires). Alors Auchan a utilisé une autre méthode…

Lors de l’entretien préalable, ce qui intéressait Auchan, c’était de savoir « comment elle se projetait ». Ca revenait en boucle…

Elle n’a pas donné la bonne réponse. Auchan espérait qu’elle se projette à l’extérieur, mais elle a répondu « dans l’entreprise ». Alors Auchan l’a jetée dehors !

Est-ce qu’on lui a proposé d’aller voir la bourse à l’emploi interne ? Non
De voir avec elle pour un repositionnement ? Non
Un bilan de compétence ? Non

Pourtant Sandrine a aussi la RQTH (reconnaisse de la qualité de travailleur handicapé) depuis une opération de hernie discale en 2002.
Les travailleurs handicapés
peuvent bénéficier des aides du programme handicap pour faire un bilan de compétences par exemple "pour étudier les possibilités d'une nouvelle orientation professionnelle". D’ailleurs sur l’entretien annuel elle avait coché la case indiquant son souhait de faire un bilan de compétence. Mais ça non plus Auchan ne l’a pas respecté.

C’est Auchan qui l’a mise sur ce poste, c’est Auchan qui ne lui a pas donné les formations nécessaires pour s’adapter à son poste de travail, c’est Auchan qui l’a surchargée de travail et a utilisé le PPA comme outil de dévalorisation, c’est Auchan qui est responsable de son burn-out, mais c’est à Sandrine qu’on a fait porter la faute et à qui on a fait payer la note.

Evidement elle gagnera devant les tribunaux. Mais elle aura quand même perdu son emploi. Ça va être difficile pour elle d’en retrouver un autre, à son âge, vu la situation économique, et l’état de dévalorisation dans lequel Auchan l’a plongée.

Auchan provisionnera cyniquement les quelques milliers d’euros que ça lui coutera, en piochant dans les millions que reçoit l’entreprise au titre du Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi offert généreusement par l’Etat (donc au frais du contribuable).

Mais quel grand écart entre les beaux discours humaniste et social de l’entreprise et le traitement froid et implacable du cas de Sandrine.

Sandrine écrivait en février 2019 en conclusion de son entretien annuel avant de démarrer cette nouvelle mission qui lui a couté son emploi, 4 mois avant son PPA : « Je conclurai par le fait que je me sens de mieux en mieux dans mon entreprise (…). En espérant continuer longtemps l'aventure car ma motivation ne m'a jamais quittée jusqu'à présent, ça fait aujourd'hui 24 ans. En avant... ».

Le comportement de l’entreprise vis-à-vis de Sandrine est indigne et inadmissible.

Nous demandons l’annulation de ce licenciement et la réintégration de Sandrine.

03/06/2016

Questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 27/05/16

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CFDT : Concernant les nouveaux niveaux de tenue de fonction (voir notre article), certains salariés ne sont pas encore au courant que ce changement va avoir lieu.
Quels salariés sont concernés ? Quand aura lieu le changement ? Quels sont les impacts (salaires, rvi, ou autres...) ?

DRH : Cette notion doit être abordée au moment de l’entretien annuel ou en information lors d’une réunion d’équipe, et de toute façon abordée lors de la remise des objectifs de RVI.
Tous les agents de maîtrise et cadres sont concernés, une évolution peut conditionner un changement de salaire et de variable. Ces changements interviennent sur la paie de Juin 2016.

CFDT : Concernant la bascule sur les nouvelles tenues de fonction, vous fixez comme condition d’être conforme aux attentes pendant les 3 dernières années. Donc par exemple une seule année de non-tenue de fonction en 2014 ou 2015 (avec ou sans PPA) peut faire baisser le niveau de tenue de fonction.
Pourquoi un salarié qui a retrouvé son niveau de tenue de fonction se retrouverait-il pénalisé après coup avec votre nouveau système ? Cela est-il conforme avec le principe du PPA ?

DRH : Il appartient au management avec tout le discernement approprié de prendre la meilleure décision pour le grandissement du collaborateur.

Commentaire CFDT : Et pourtant nous commençons à voir quelques situations anormales…

CFDT : Comment sont traitées les heures complémentaires pour les salariés en forfait horaire annualisé (et non pas en forfait horaire précis) ?

DRH : Le forfait horaire annualisé pour un collaborateur à temps plein est de 1568h + 7h de journée de solidarité. Pour un collaborateur à temps partiel, son nombre d’heures sera différent en fonction de la durée de contrat hebdomadaire.
S’agissant du traitement des heures complémentaires, celles-ci sont payées en fin de période et majorées selon les dispositions légales (10%).

CFDT : La DRH France vient d’annoncer que le compteur annuel d’heures serait arrêté au 28 mai. Comment se font les décomptes pour les forfaits horaires annualisés ? Les journées du 30 et 31 mai rentreront-elles dans le compteur de l’an prochain ?
Quels sont les impacts sur les heures supplémentaires en fin de période ?

DRH : Je confirme que les compteurs sont arrêtés au samedi 28 mai. Les Journées du 30 et 31 seront comptabilisées sur la prochaine période de référence. Même principes pour les heures supplémentaires.

Commentaire CFDT : Il faudra vérifier.

CFDT : Dans le cadre de la loi de transition énergétique, de nouvelles mesures sont mises en place afin d’inciter les employeurs à développer les trajets à vélo de leurs salariés : une réduction d’impôt pour les entreprises qui mettent à disposition de leurs salariés des vélos pour leurs déplacements quotidiens et une indemnité kilométrique pour les salariés qui se rendent sur leur lieu de travail à vélo. Ce sont les employeurs qui décident d’instituer, ou non, cette rétribution.  Vu l’engagement du groupe Auchan et d’Auchan France dans le développement durable (http://www.groupe-auchan.com/nos-engagements) et l’adhésion de ces 2 entités au Global Compact, et afin de capitaliser sur son image d’enseigne responsable, nous pensons qu’Auchan pourrait être parmi les premières sociétés à agir et communiquer à ce propos. Le sujet avait été porté notamment en NAO.
Que décide Auchan sur ce sujet ?

DRH : Je ne vais pas répondre pour Auchan France mais simplement vous rappeler ce qui a été mis en place au niveau des services centraux :
 - Possibilité de profiter avec son titre de transport et présentation du badge Auchan du prêt d’un vélo à partir de la station de métro des prés jusque la centrale (aller & retour)
 - Idem à partir de l’accueil de la centrale sur présentation du badge, de pouvoir bénéficier d’un prêt de vélo pour se rendre à croix par exemple ou se balader pendant son temps de coupure.
S'agissant de la politique Auchan, je remonte votre suggestion à la Direction RSE.

Commentaire CFDT : Au vu du vide dans les NAO, il n’y a malheureusement pas grand-chose à espérer non plus côté RSE. Même pour des mesures coûtant aussi peu que celle-ci à l’entreprise…

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués du personnel : 

 David    Hugues   Jean-Luc   Saïda
    David        Hugues   Jean-Luc    Saïda

06/11/2014

Questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 24/10/14

1522386536.jpgCFDT : Apparemment, les salariés à temps plein récupèrent le jour férié qui tombe le samedi (jour non travaillé habituel).
Les salariés à temps partiel ne récupèrent pas le jour férié qui tombe le samedi (jour non travaillé habituel).
Pourquoi cette différence ?

DRH : Pour l’organisation horaire fixe, le paiement du jour travaillé se fait sur la base de l’horaire prévu.
-  Si le jour férié se trouve être le jour de repos, le collaborateur en organisation sur 5 jours et plus, récupère cette journée.
-  Si le jour férié se trouve être le jour de repos, le collaborateur en organisation sur 4 jours ou moins, le jour férié n’est pas valorisé ni récupéré il reste pour repos

CFDT : Cette réponse ne fait que répéter la question en la confirmant. Les salariés à temps partiel voudraient être sûrs de ne pas être perdant avec cette règle en comprenant comment se fait l'équité. Nous reviendrons sur ce point.

CFDT : Dans une équipe il est dit aux salariés qu'ils perdent leur JRTT s'ils ne sont pas pris dans le mois.
Comment cela peut-il se faire alors que le principe est de prester 214 jours par an ?

DRH : Pour les collaborateurs en forfait jours, le principe est bien de prester 214 jours par an. Le manager est responsable de l’organisation de cette planification. De fait, les jours ne sont pas perdus s’ils ne sont pas pris dans le mois.

CFDT : Les cadres (qui sont en forfait jours) sont ils vraiment libres de s'organiser pour réaliser leur fonction ? Des collègues nous indiquent avoir des remarques de leurs managers sur leurs horaires, sans qu'il y ait un impact sur la réalisation de la fonction. Pouvez-vous rappeler les  principes d'autonomie ?

DRH : Les cadres ont la liberté de s’organiser pour réaliser leur mission. Bien entendu, la réalisation de cette mission peut les contraindre à être présents sur certaines plages horaires.

CFDT : Une personne en PPA a eu son plan avec ses objectifs en septembre. Est-il normal que son PPA lui soit donné aussi tard ? Est-il normal de lui demander de le réaliser pour décembre ?

DRH : Les plans de développement individuel doivent être remis pour le 30 juin. Sauf circonstances exceptionnelles, ces délais doivent être respectés. D’une manière générale, les plans personnalisés d’amélioration se réalisent sur 6 mois. On peut néanmoins le réaliser sur un délai plus court si le contexte le permet.

Commentaire CFDT : Il faut appliquer la règle RH : « Pour tout 0% d’augmentation et en l'absence d'un PPA formalisé avant le 1er juillet, nous appliquerons automatiquement l'augmentation minimale de référence sur la paie de mars par effet rétroactif. »

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués du personnel :

David  Jean-Luc    Marcelino   Grégory
  David      Jean-Luc   Marcelino   Grégory 

07/01/2014

Révisions de salaires Agents de maitrise et Cadres des Services Centraux Auchan

CFDT-FO-Auchan.JPG

Bilan 2013

 

Des salariés encore payés en dessous de leur tenue de fonction !

 

En Direction commerciale (Acheteur, Manager de catégorie, Chef de produit) : 20% sont payés en dessous du minimum de leur tenue de fonction. On revient là au taux de 2010…

Ce taux n’est toujours pas acceptable, personne ne devraient être payés en dessous du minimum de sa tenue de fonction ! Surtout par rapport à des grilles de salaires qui n’ont pas été augmentées depuis 3 ans !

 

PPA (plan personnel d’accompagnement)

C’est toujours en DSI qu’il y a le plus de PPA (5 fois plus que dans les autres directions). Et aussi le plus grand nombre de salariés sur le minima d’augmentation.

 

A renégocier !

- Rappelons que la plupart des grilles de salaires de l’encadrement n’ont pas évoluées depuis 3 ans…

Que cette année encore des agents de maitrise (en forfait horaire annualisé) ont eu un taux horaire inférieur à la convention collective.

 

- L’accord sur les salaires des agents de maitrise et des cadres (qui date de 1986 !) n’offre pas les garanties suffisantes sur les minima, et n’a pas suivi les évolutions législatives…

 

- Les règles de gestion de PPA devraient être plus claires et plus complètes, avec notamment une date limite de mise en œuvre du PPA, sinon application du taux collectif.

 

- Les grilles de salaires devraient être communiquées aux salariés.

 

- Les minimas de tenues de fonction devraient être respectés.


FO, signataire de l’accord, et la CFDT réclament la renégociation de ce vieil accord qui n’a jamais été revu depuis 27 ans !

 

Nous avons fait depuis longtemps des propositions

concernant l'accord sur les salaires de l'encadrement

 

La DRH et les autres syndicats signataires souhaitent-t-ils vraiment des améliorations plus équitables sur cet accord ?
Ou s’opposeront-ils à la réouverture des négociations ?

 

Par ailleurs il existe un accord GDI, mais pas d’accord RVI !

Là aussi ça n’est pas normal

Nous réclamons un accord sur la RVI avec des commissions de suivies locales et une nationale.

 

Pour plus de précisions et pour vous faire entendre,

contactez-nous.

Nous sommes à votre écoute.

Contacts :  

cfdt.auchan.cadres@free.fr

06 22 14 02 01

06 09 09 10 29

18:25 Publié dans Cadres, Négociations | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : salaires, cadres, agent de maitrise, accords, ppa, fo, négociation, rvi | |  Facebook | | | |

15/11/2013

Questions CFDT au CE Auchan Centrale du 15/10/13

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CFDT : Pouvez-vous nous communiquer précisément le nombre de salariés de plus de 50 ans ayant fait l'objet d'un PPA cette année ainsi que le nombre de l'année dernière ?

DRH : En 2012, 23 collaborateurs ont eu un PPA dont 10 collaborateurs de plus de 50 ans.  En 2013, 18 collaborateurs ont eu un PPA dont 7 collaborateurs de plus de 50.  A noter une personne ayant eu un PPA sur les deux années et ayant 50 ans et plus.

CFDT : Qu’en est-il des astreintes dans certaines Directions, pour lesquelles les salariés ne sont pas payés ?

DRH : les personnes en gestion de crise répondent à des sollicitations téléphoniques bien particulières. Au cours de ces dernières semaines, nous avons recensé les équipes concernées par les astreintes. Nous allons appliquer les éléments de l’accord temps de travail du 10 avril 2013. Les salariés concernés signeront un avenant à leur contrat de travail.

Commentaire CFDT : Nous sommes arrivés à faire respecter les droits des salariés en astreinte. Dorénavant ceux-ci seront payés pour l’astreinte, pour leurs interventions, et pour leurs déplacements éventuels.

CFDT : Nous renouvelons notre demande :
Pouvez-vous prévoir « information et consultation annuelle du CE sur les recours aux conventions de forfait ainsi que les modalités de suivi de la charge de travail des salariés concernés » (article L2323-29 du Code du travail) ?
Et nous indiquer sur quelle réunion du CE vous la prévoyez ?

DRH : Effectivement nous avions évoqué lors du CE de février 2013 la tenue de la commission « temps de travail de encadrement » issue de l’accord du 17 juillet sur le 2ème trimestre 2013.  Cette commission en présence des délégués syndicaux des OS signataires de l’accord, accompagnés de deux membres par Organisations Syndicales, se réunira d’ici le 31 décembre 2013. La date sera transmise aux intéressés ultérieurement. Nous reviendrons vers cette instance pour présenter le bilan et les conclusions de cette commission.

Commentaire CFDT : Attention, à ne pas confondre la commission issue de l’accord Auchan qui n’a rien à voir avec l’article du code du travail dont nous parlons.

Pour toute questions ou remarques, contacter vos délégués au CE :

 Marcelino   Grégory  Fabien
Marcelino   Grégory    Fabien 

13/09/2013

Questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 30/08/13

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CFDT : Concernant les entretiens de développement individuel (EDI), pourriez-vous distribuer aux salariés les cartes référentielles des compétences. Cet outil est actuellement mis uniquement à disposition des managers, il indique des éléments positifs ou négatifs pour qualifier et quantifier une compétence. La situation serait plus équitable que tout le monde l’aient, d’autant plus que cela peut être un outil apprécié des salariés non encore habitués à ce genre d’exercice.

DRH : Un guide spécifique d'aide à la préparation est mis à la disposition des collaborateurs et accessible dans le formulaire de préparation de l'EDI. Il est complémentaire aux cartes du référentiel de compétences. Ces cartes, identiques à celles distribuées aux managers, sont disponibles pour tous dans le module express FRAM398. Vous pouvez vous adressez à votre manager pour trouver le chemin d’accès (Planet, Module Express).

Commentaire CFDT : A faire savoir, car peu d’information a été faite sur ces cartes référentielles hormis pour les managers.

CFDT : Quand un salarié, en statut employé, échelon D, change de niveau (3 D vers 4 B), il n’a plus de prime GDI. Celle-ci est-elle réintégrée dans le salaire ? Car il n’y aurait quasiment pas d’augmentation de salaire malgré le changement de niveau. Comment cela est-il géré ?

DRH : Depuis la mise en place  de la nouvelle GDI, trois principes ont été arrêtés pour gérer ces situations : 
- Le collaborateur accède directement à l’échelon B du nouveau niveau.
- Il bénéficiera d’une prime exceptionnelle correspondant à la dernière PVI perçue (calculée sur 1 an). Paiement en 2 fois : une moitié le mois du changement, et la 2° moitié 6 mois plus tard.
- Pour ces collaborateurs ayant changé de métier vers un niveau supérieur (et uniquement pour eux), le délai d’accès à l’échelon C est ramené à 1 an et à un seul entretien à 42 points sur le nouveau métier.

CFDT : Lors des dernières réévaluations de salaires, après échanges avec de nombreux salariés, nous constatons qu’un certain nombre de personnes en fin de carrière font l’objet d’un PPA ou ont été averti d’un PPA probable : Y aurait-il une volonté de la direction de cibler les séniors ?

DRH : Le Plan Personnel d’Accompagnement  s’applique aux collaborateurs qui ne tiennent pas leur fonction. On les amène à combler leur écart par rapport au niveau de la tenue de fonction attendue et on les accompagne avec un suivi mensuel. Il n’y a bien évidemment aucun lien entre les Plan d’Accompagnement  et l’âge des collaborateurs.
Je rappelle que le PPA est la conséquence d’entretiens réguliers sur l’année écoulée. Quand le manager propose cette mesure, c’est que l’on a  constaté des défaillances au cours de l’année.

Commentaires CFDT : Le PPA c’est surtout une non-augmentation de salaire. Ils ne sont pas utilisés de la même manière partout. On constate une utilisation plus soutenu dans certaines Directions que dans d’autres.

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués du personnel :
David  Jean-Luc    Marcelino   Grégory
  David      Jean-Luc   Marcelino   Grégory      

16:13 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : entretien individuel, gdi, ppa | |  Facebook | | | |

13/06/2013

Questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 24/05/13

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CFDT : Lorsque vous considérez qu’un salarié de l’encadrement n’est pas au niveau de tenue de fonction attendue, vous lui mettez un plan personnel d’accompagnement (PPA), mais vous bloquez aussi sa mobilité interne (impossible pour lui de postuler à un autre poste). Donc un collaborateur qui n’est pas en adéquation avec son poste n’a pas d’autre choix que de le devenir même si le poste se révèle ne pas lui convenir et qu’il ne souhaite pas poursuivre sur cette fonction !

Quelle est l’issue d’une telle logique ?

Cette règle de blocage de mobilité en cas de PPA est-elle une règle nationale ? Elle ne figure pas dans l’accord d’entreprise.

 

DRH : Un collaborateur est accompagné avec un plan personnel d’amélioration quand il ne tient pas sa fonction, sur son niveau de tenue de fonction actuel. Ainsi, lorsque cette décision est prise, il est logique de le laisser sur sa fonction pour le permettre de l’accompagner. Il n’y a pas de règle nationale, ni d’accord d’entreprise sur le sujet.

Un changement de fonction est toujours possible. Il est souvent mis en œuvre quand le management et le collaborateur perçoivent que le collaborateur lui-même ne parviendra pas à tenir sa fonction, même avec l’aide d’un plan personnel d’amélioration.

 

CFDT : Suite à la nouvelle négociation sur le temps de travail, les agents de maîtrise en forfait horaire annualisé ne devraient plus effectuer les 130h obligatoires du contingent d’heures supp (sans baisse de salaire évidement). A partir de quelle date cela entrera-t-il en vigueur ?

Quelle information allez-vous faire ?


DRH : Cette disposition entre en vigueur au 1er janvier 2014. L’information sur l’accord sera faite aux équipes dans les semaines qui viennent par l’intermédiaire d’un flash RH. Le plan de communication avec les modalités d’application se déroulera essentiellement à partir de septembre.
Le compteur sera mis à jour en début de période de référence (en fin de période, on paiera les heures excédentaires). 

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués du personnel :
David  Jean-Luc    Marcelino   Grégory
   David      Jean-Luc    Marcelino    Grégory