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21/08/2025

Questions CFDT au CSE Auchan ARS-ARA du 10/07/2025

CFDT_CSE.jpgHarmonisation des métiers avec pesée de poste et grade 

CFDT : La liste envoyée en 2024 va-t-elle changer ?

DRH : Nous reprenons tous les métiers communs, nous réécrivons les définitions de fonctions car des métiers ont pu, au regard de la nouvelle organisation, évoluer. Nous voulons donc nous assurer que s’ils ont évolués, la pesée reste bonne. 

CFDT : C’est donc une vérification. 

DRH : Tout à fait. Nous nous devons désormais de faire le travail sur l’ensemble du périmètre. Nous devons nous assurer que quand nous avons des métiers communs, ils soient bien pesés de la même manière, par équité et par cohérence sur l’ensemble du périmètre pour prendre des décisions adéquates.
 

Nouvelle RVE et intégration dans le salaire pour les fonctions qui n’auront plus de RVE. 

CFDT : Si nous appliquons le même pourcentage selon la rémunération, est-ce que ça ne pénalise pas les femmes dont nous savons qu’il y a un écart défavorable de salaire à la base ? 

DRH : Nous travaillons depuis plusieurs années à analyser. La transparence des salaires est ni plus ni moins que l’obligation de la loi d’être sur un niveau d’égalité entre les hommes et les femmes sur les pratiques salariales. Ce sont des chantiers engagés depuis plusieurs années. Il n’y a pas lieu de considérer aujourd’hui qu’il y a des écarts importants sauf explication d’expérience entre nos encadrants hommes et femmes. Le fait de transformer la RVE en pourcentage n’est pas pénalisante en fonction du genre. 

CFDT : Pourtant toutes les études indiquent qu’il y a des écarts.

DRH : En égalité pro, nous indiquions qu’il n’y avait pas d’écart important en termes de rémunération hommes femmes. Nous en avons qui peuvent s’expliquer. Sur la RVE, quand elle était fixe, c’était aussi un moyen de négociation et nous pouvions avoir des écarts entre les hommes et les femmes sur un même poste. Je pouvais avoir un homme avec une RVE plus importante qu’une femme.
Concernant les écarts, il faut bien noter que cela fait 5 ans que nous les travaillons. Il y avait peut-être des écarts il y a 5 ans qui n’est plus une réalité aujourd’hui. Nous avons encore travaillé les écarts cette année.
 

CFDT : Cela fera-t-il l’objet d’une ligne à part sur la fiche de paie ?

DRH : C’est intégré dans le salaire. 

CFDT : Cela peut produire un phénomène de dissolution quand on intègre une prime existante dans le salaire. Nous l’avons vu avec la prime d’ancienneté. C’est pour cela que l’intégration de la GDI avait fait l’objet d’une ligne à part.

DRH : Dans le cas où la FCD augmente, on remet à jour nos repères. Les repères ne sont pas statiques. Le collaborateur pour qui c’est réinjecté dans le salaire fixe ne se retrouve pas au-dessus des repères car les repères eux-mêmes augmentent. Nous venons juste recaler le salaire des collaborateurs dans des repères de manière plus confortable mais les repères continueront d’évoluer chaque année. Si le marché augmente, nous retouchons nos repères. 

CFDT : Nous réclamons toujours que la rémunération variable fasse l’objet d’une négociation paritaire et soit intégrée dans un accord d’entreprise.
 

Présentation de l’outil SMART RÉMUNÉRATION 

CFDT : Serait-il possible d’avoir une présentation détaillée de la méthode Hay ? 

DRH : Je vous l’ai présenté avec les tables. Je pense que c’est déjà assez précis. Dans le pavé  compétences, nous avons la formation qu’elle soit académique ou liée à l’expérience. Nous avons le niveau de communication et d’influence du poste. Sur le niveau de réflexion, nous avons la complexité de la réflexion, etc. C’est détaillé.

CFDT : Ce qui nous intéressait, c’est d’avoir le calcul pour aboutir au résultat. Comment on chiffre chaque élément ? Ce n’est pas précis. 

DRH : C’est un outil RH. C’est notre métier et nous sommes formés pour. 

CFDT : Nous ne vous remettons pas en cause, mais c’est pour avoir les éléments afin de bien comprendre. 

DRH : Ce n’est pas quelque chose que nous pouvons présenter en une heure. 

CFDT : On ne dit pas de le présenter là, mais nous demandons si c’est possible, plus tard, d’avoir un cas de figure précis afin de voir comment se fait le calcul. 

DRH : L’an dernier, il y avait un slide avec le détail d’une table. 

CFDT : C’est Hay qui donne le chiffre ? 

Céline Cholet : Oui. C’est leur méthodologie. C’est un moteur que je ne peux pas décrypter. C’est un calcul qui leur est propre. 

CFDT : Dans les grilles repères de salaire, il y a le mini, maxi et médian. Ça serait bien d’avoir aussi la moyenne. 

DRH : Ce sera également l’objet d’un troisième pavé. 

CFDT : Les représentants du personnel auront cette visibilité pour l’ensemble des fonctions ? 

DRH : Si vous êtes manager et pour les fonctions dont vous dépendez. Sinon, ce n’est pas une obligation et ce n’est pas prévu. 

CFDT : Je ne parle pas d’une obligation mais d’une démarche de transparence (c’est l’objet de la directive européenne à laquelle cet outil est censé répondre). Je pensais que ce serait ouvert aux représentants du personnel. En tout cas nous le demandons. 

DRH : Pour l’instant, l’outil ne le permettra pas. Ce n’est pas prévu. 

CFDT : La notion de grade va apparaître dans Phare ? Dans le BSI ? Elle sera rappelée sur plusieurs outils différents ? 

DRH : Aujourd’hui, elle n’est pas dans la fiche individuelle dans Phare. Il faudrait penser à la mettre. Phare n’est pas très souple. Cela demande un développement donc nous ne pouvons pas nous engager en termes de délais mais nous pouvons le faire. Par contre, quand tu es dans la grille de campagne salariale, nous mettons le grade mais il n’y a que le manager qui le voit. Il faut se demander aussi si tout le monde peut le voir en allant sur ma fiche ou pas. 

CFDT : Sur Phare, le niveau de tenu de fonction n’apparait pas, cela pose problème. Les salariés ont du mal à le retrouver. Ce n’est pas dans HR4U n’ont plus… 

DRH : L’évaluation, dans l’entretien, n’est plus sur cette échelle. Elle est aux attentes, au-dessous ou au-dessus. Il n’y a plus les notions de professionnels, professionnels confirmés dans cet entretien. Ce n’est plus lié dans la rémunération. C’est aussi pour cela que dans les campagnes salariales, nous ne l’indiquons plus. Cette notion n’est donc plus visible. 

CFDT : Nous oublions donc ce critère (qui était important car cela déterminait si l’on était augmenté ou pas). 

DRH : C’est un des éléments que nous avons travaillé dans la modernisation de la politique parce que nous avions des collaborateurs à qui, dans les pratiques déviantes, nous avions monté l’enjeu de RVE en montant artificiellement la tenue de fonction. Par contre, nous n’avions pas touché aux salaires et c’est inacceptable. Dans la nouvelle politique, le fait d’avoir délié l’évaluation du professionnalisme, de l’enjeu de RVE, cela permet plus d’objectivité. Tout est mis sous contrôle avec plus de cohérence, d’alignement et d’objectivité. 

CFDT : La problématique est que lorsque nous avions des salariés qui évoluaient sur un métier avec une grille plus haute, on ne les positionnait pas sur le minimum du métier en question. 

DRH: C’est terminé depuis que je suis arrivée.
 

Dénonciation de l’accord Astreinte sur ARS-ARA par la Direction 

CFDT : La dénonciation de cet accord ne peut vraiment s’apprécier que par rapport au contenu du nouvel accord négocié et éventuellement signé à terme. En l’état, la négociation de l’accord temps de travail qui inclus la partie astreinte laisse envisager peut-être, des améliorations mais tant que ce n’est pas effectif, difficile de se positionner (même si l’accord actuel contient certaines dispositions problématiques).
 

PSE et réorganisation de la franchise 

CFDT : Un animateur franchise ultra proximité est conservé alors que l’entreprise abandonne ce format et que le poste de responsable zone franchise est normalement multiformat. N’y-a-t-il pas une incohérence ? 

DRH : Nous avons maintenu un poste national sur My Auchan, rattaché à Vélizy, conformément au Livre II. Nous avons estimé que les spécificités du format My Auchan minoritaire sur le parc en termes de logistique et de système informatique nécessitaient un accompagnement rapproché d’une personne experte du format. Cela ne vient pas en incohérence avec l’organisation posée pour les supers et les hypers. Le poste de responsable zone franchise est multiformat. Toutes les régions ne le sont pas aujourd’hui mais le deviendront si nous basculons des hypermarchés ces prochaines années. 

CFDT : Pourquoi aucun animateur réseau franchise n’a été retenu alors que l’on va chercher pour Paris un recrutement extérieur et pour l’ouest, nous allons chercher le même niveau que celui qui était en place mais sans aucune expérience ? 

DRH : Certains anciens animateurs du réseau franchise ont été maintenus dans l’organisation franchise. 

CFDT : L’information qui nous a été remontée est qu’aucun n’avait été maintenu. 

DRH : Si, certains ont été maintenus. Il est question d’une ou deux personnes individuelles à qui nous avons répondu par mail au moins une dizaine de fois. 

CFDT : Nous n’avons pas le détail des échanges que vous avez pu avoir avec ces personnes. Nous savons qu’un avait réclamé plusieurs fois d’avoir son écrit conformément à l’article de l’accord PSE. 

DRH : C’est fait. 

CFDT : Pourquoi met-on en avant, dans le nouveau poste, le multiformat alors que pour l’ouest par exemple, le responsable zone franchise n’anime ni l’hyper d’Angers ni l’ultra de proxi de Bordeaux ? 

DRH : Nous avons embauché un potentiel très expert du format super au sein du vivier des talents de l’entreprise. Nous n’avons, à mon sens, pas à nous justifier sur ce sujet. Dans le détail, il n’a pas le même périmètre car il prend la région toulousaine en plus. Je regrette qu’il faille repasser en CSE ce type de question auquel nous avons répondu au collaborateur et pour qui nous avons plus d’une dizaine d’échanges de mails avec lui sur ces mêmes questions.
 

Déménagement 

CFDT : Avec l’arrivée des salariés actuellement à la Haute Borne, y aura-t-il assez de place dans les bureaux, les salles de pause et à la Rotonde ? Les salles de réunion vont-elles être supprimées, transformées en plateau de travail pour agrandir l’espace d’accueil ? 

DRH : Si la répartition des collaborateurs se fait de façon équilibrée du lundi au vendredi et avec un taux de flex à 0.8 pour les internes et 0.3 pour les externes, nous ne devrions pas avoir de problème de place. Il va pour cela falloir que la répartition se fasse de façon équilibrée. Il ne sera pas possible d’accueillir 100 % des collaborateurs le même jour sur le site. Ce n’est pas ainsi que ça a été cadré. Pour la Rotonde, un travail est en cours avec le partenaire de restauration. 

CFDT : Pour les salles de réunion, certaines vont être supprimées ? 

DRH : Oui, certaines sont supprimées et d’autres recréées. Nous présentons les plans à chaque déménagement auprès des directions.
Cela correspond à l’aménagement de l’espace. L’objectif n’est pas d’enlever des salles de réunion pour installer des bureaux. L’objectif est que ça fonctionne. Il y aura des salles de réunion, des boxes et des bubbles suffisamment pour que les collaborateurs puissent s’isoler et travailler dans le cadre de réunions ou d’entretiens. 

CFDT : Si jamais les fonctionnements en flex-office finissent par être compliqués pour les salariés, et qu’une partie décide d’abandonner le télétravail, que se passe-t-il en termes d’espace ? 

DRH : Nous aviserons le moment échéant.
 

Chaleur 

CFDT : Avec les périodes de canicule, le décret du 27 mai donne lieu à une nouvelle loi entrée en vigueur le 1 er juillet. Est-ce que l’entreprise répond bien à chaque point de cette loi ? 

DRH : Oui et non. Nous répondons à une grande partie de la loi, à l’exception de la mise à jour du PAPRIPACT qui sera mis à jour lors de la prochaine CSSCT. Nous travaillons aussi sur un kit canicule qui sera validé, qui pourrait être déployé dès que Météo France déclenche l’alerte canicule. C’est le nouveau repère pour être considéré canicule. Le kit prévoit les bons gestes en cas de canicule, la possibilité de se déplacer d’un bâtiment à l’autre en dehors du flex pour aller sur des bâtiments climatisés ou de descendre de quelques étages et la possibilité du 3 ème jour de télétravail, en accord avec le manager. C’est ce que prévoir le kit sur lequel nous sommes en train de travailler. 

CFDT : La climatisation est normalement fonctionnelle dans nos locaux mais parfois avec des couacs. Par ailleurs, tous les véhicules ne sont pas équipés de climatisation. Le trajet domicile-travail peut s’avérer dangereux. Y a-t-il une position de la direction ? 

DRH : Nous y avons répondu juste avant. 

CFDT : Vous parlez du seuil. Dès qu’il y a cette information multimédia, nous n’avons pas besoin d’attendre de mot de votre part ou du manager. 

DRH : Le 3ème jour est toujours en accord avec le manager. Nous savons les alertes canicules quelques jours avant. Le message est de déployer le kit et de rappeler aux managers les bonnes règles et à l’ensemble des collaborateurs. Le message passé aux managers est de la souplesse pour le 3ème jour de télétravail.
 

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

08/08/2025

Questions CFDT au CSE Auchan ARS-ARA du 18/06/2025

CFDT_CSE.jpg

CSSCT 

CFDT : Par rapport à l’ancien CHSCT, nous avons maintenant moins de moyens et d’heures. 

DRH : Il est vrai mais c’est légal. Il y a de nombreux débats mais nous ne décidons pas.

PSE 

CFDT : Sur les dossiers en volontariat refusés, avons-nous déjà des cas de démissions ? Si oui, combien ? 

DRH : Oui. Je n’ai pas le chiffre en tête. 

CFDT : On se doutait bien que ça allait arriver. 

DRH : Nous en avons eu en produit quand les collaborateurs ont eu le retour du Comival sur des propositions d’emploi. En même temps, toutes les personnes qui ont eu des propositions d’emploi et qui n’ont pas eu leur dossier validé en Comival n’ont pas pour autant choisi de partir. 

CFDT : D’où la question d’avoir un taux pour voir ce que cela représente.
Est-ce que ces personnes qui n’ont pas été validées dans le cadre du PSE, pourraient-elles éventuellement bénéficier du droit au retour au cas où ?
 

DRH : Oui, nous avons prévu de le suivre en Comival. Non, ce n’est pas possible. Cela ne répond pas aux conditions du PSE, ni de l’accord GEPP. 

CFDT : Si une personne est partie en dehors du PSE, nous sommes bien d’accord que le poste reste disponible en interne car, la catégorie s’étant refermée, si quelqu’un part en plus, un poste devient libre et doit être en recrutement. Si la période d’essai de la personne ne se passe pas bien, est-ce que ce ne serait pas aussi pertinent pour l’entreprise de la reprendre ? 

DRH : Il n’y a pas de priorité, il re-candidate. Si nous avons un intérêt à ce qu’il revienne, nous le faisons mais ce n’est pas automatique. 

CFDT : Cela peut faire l’objet d’une négociation, quitte à ce qu’il revienne avec son ancienneté ? 

DRH : Il n’y a pas de négociation. 

CFDT : Si vous le reprenez, il repart à 0 et perd son ancienneté totalement ? Il n’y a pas d’arrangement ? 

DRH : Tout à fait. Cela se négocie au réembauchage.
La règle est que l’ancienneté est remise à 0. Il y a la pratique et les échanges que nous aurons avec le collaborateur si le cas se produit. 

Commentaire CFDT : Donc il y a bien négociation possible.

CFDT : Pourquoi l’article 1.3 page 19 du PSE est-il si difficilement respecté ? « La suite réservée à cette candidature devra donner lieu à une réponse écrite, motivée, dans les 15 jours calendaires qui suivent l’entretien. »

DRH : Nous avons repassé le message auprès des managers. Il y a des délais contradictoires dans l’accord. Nous l’avons indiqué à la commission de suivi du PSE. En effet, pendant la phase de reclassement interne, les collaborateurs avaient 4 semaines pour candidater et, par conséquent, aucune réponse n’était faite pendant ce délai de 4 semaines. Il fallait attendre de recevoir l’ensemble des collaborateurs et le délai de 4 semaines pour formuler une réponse. Le manager pouvait répondre oralement mais pas de réponse écrite. Par conséquent, nous ne pouvions pas respecter le délai de 15 jours. Le message a bien été repassé aux managers pour refaire des réponses écrites si besoin.
 

Consultation sur le déménagement du Territoire Nord sur le site d’Auchan Roncq 

CFDT : Sur l’impact environnemental, vous l’avez fait avec l’outil en ligne qui mesure précisément les impacts ? Pourquoi ne pas avoir mis le tableau si tel est le cas ? 

DRH : Oui. J’ai oublié. L’impact est neutre car, au maximum, c’est 14 kms supplémentaires. En termes d’émission de CO2, nous sommes neutres. Sur l’impact environnemental, seul le nombre de kms supplémentaires est pris en compte, sans regarder le nombre de bouchons. Par rapport à la centrale, on est plus sur 2 ou 3 kms en plus. C’est déjà le trajet qu’ils faisaient. 

Le projet de déménagement des équipes du territoire nord sur le site d’Auchan Roncq est approuvé à l’unanimité des présents avec 18 voix pour.

CFDT : L’avis favorable est dans l’hypothèse où le temps de parcours n’est effectivement pas plus rallongé que ce que vous nous avez présenté, et que les salariés n’auront pas de désavantages dans ces nouveaux locaux.


Formations
 

CFDT : Sur le pourcentage de gens qui ont eu accès à la formation, ce sont de très beaux chiffres. Pour autant, nous savons que ce sont des formations qui sont pour une bonne part, obligatoires. Beaucoup de gens n’ont pas de formation qui ont un impact positif sur leur employabilité, le développement des compétences métier. 

DRH : Nous le présentons en commission formation où nous rentrons dans le détail. Le rapporteur pourra éclairer sur le sujet. On entend ce que vous indiquez. Sur la formation, on a dit un besoin, une formation. Il faut d’abord avoir un besoin et nous identifions ensuite la formation correspondante. Il y a des formations obligatoires et d’autres sont annexes. 

CFDT : Les chiffres ici biaisent un peu la réalité. 
 

Absentéisme 

CFDT : Quand on regarde les articles dans la presse, c’est un peu général, on note un peu partout une augmentation de l’absentéisme. Et sur ARS-ARA ?

DRH : Il y a eu une augmentation mais proportionnellement moins forte que ce à quoi on peut assister de manière générale. Nous avons aussi moins d’évolution sur des fonctions siège que sur des fonctions de l’exploitation où les évolutions sont beaucoup plus marquées. Nous y travaillons avec des plans d’action, notamment avec Top Employer mais le contexte que vous connaissez n’est pas simple mais en dehors du contexte et de façon générale, c’est également une évolution sociétale.
 

Transparence rémunération 

CFDT : Une des évolutions qui arrive à grand pas et qui devrait permettre d’améliorer la situation c’est la transparence sur les rémunérations qui est censée se mettre en place rapidement, en 2026. 

DRH : La directive européenne est pour 2026. Nous le présentons en CSE le mois prochain. De façon transparente, nous commençons à le déployer sur l’exploitation. Managers ce mois-ci et tous collaborateurs en septembre. Les services support seront en fin d’année car nous avons un travail à faire sur les 3 entités. S’il n’y avait qu’ ARS-ARA, nous l’aurions fait maintenant mais nous devons être cohérents et communiquer sur les 3 entités. Nous avons du travail. 

CFDT : Quand on dit fin d’année, c’est bien 2025 ? 

DRH : Oui. C’est nous et non la directive. Ça sera déployé cette année. 

CFDT : Et concernant la mixité hommes-femmes dans l’encadrement ? 

DRH : Ce n’est pas la transparence mais la loi Rixain. 

CFDT : Il y avait eu une première tentative à Auchan avec What elle'S il y a plusieurs années. Avez-vous retrouvé le sujet ? 

DRH : Je n’ai pas réussi à avoir plus d’informations. J’ai appelé le nom qui m’avait été communiqué. La personne ne se souvenait pas de What elle'S Côté formation, les personnes qui sont là ne l’étaient pas à l’époque donc je n’ai pas d’élément. 
 

Top Employer 

CFDT : L’audit Top Employer est-il fait auprès des salariés ? 

DRH : Non auprès des équipes RH. Nous avons d’abord un questionnaire autour de 6 thématiques avec 250 questions sur lesquelles nous devons répondre et prendre position. Après, ils viennent sur une session de travail où ils ont un audit plus approfondi où nous devons illustrer par des preuves probantes.

CFDT : C’est donc supposé que les difficultés éventuelles de salariés auprès de leur management vous soient remontées.

DRH : Cela ne fait pas partie de l’audit. On parle de pratiques et d’outils RH.

CFDT : Ils regardent tout de même un ensemble.

DRH : Oui. Nous devons prouver ce que nous disons. Il y a plusieurs étapes avec les réponses au questionnaire, une analyse des réponses, ils nous renvoient des questions et à la dernière étape, ils viennent. Parfois, ils valident, parfois, non. 
 

Dénonciation de l’accord Temps de travail sur ARS-ARA par la Direction 

CFDT : Il reste encore combien d’accord dans cette configuration ? 

DRH : Il reste plus que l’astreinte. C’est une DUE (décision unilatérale de l’employeur) ARS-ARA car nous avions un accord initial et nous avons continué de l’appliquer. Nous ne l’avons pas renouvelé. On avait soumis un accord astreinte qui n’avait pas été signé, qui avait été repris dans l’accord temps de travail et qui n’a pas été signé. Dans ce qu’on applique de la lettre d’intention, il ne reste pratiquement plus rien. 

CFDT : C’était tous les accords qui étaient préalablement Auchan France. C’était des accords qui n’avaient pas été négociés pour ARS, car ARS n’existait pas. C’était une application volontaire (qui peut donc ne pas être opposable aux salariés, exemple).
Nous avions ce débat il y a quelques années avec l’accord de 86. Depuis, comme il y a eu une modification via des NAO, c’est rentré dans ARF, et ARS  est devenu signataire. Il n’y avait pas d’autres accords d’Auchan France de ce type ? 

DRH : Je peux avoir la liste. 

CFDT : S’il y a eu depuis des signatures qui embarquaient ARS, c’est passé en application négociée. 

DRH : Il y avait l’accord GDI que nous avons dénoncé depuis. L’entretien des tenues de travail mais sur ARS-ARA, il n’y en a pas. Il y a l’accord de 86. Le départ à la retraite est revu dans les NAO à chaque fois donc nous sommes bons. 

CFDT : L’accord dialogue social a été dénoncé. 

DRH : Nous étions déjà en ARS-ARA. La prime d’ancienneté a été dénoncée depuis. NAO 2017, nous étions déjà en mode ARS-ARA. Pour la prime annuelle de 2010, nous continuons d’appliquer les NAO 2010, via la lettre d’intention.
Pour les avantages salariaux, il y a le délai de route qui date de 80/82. Pour moi c’est repris dans la convention collective. C’est la possibilité pour les collaborateurs qui exercent en France mais qui sont originaires d’un pays qui ne partage pas de frontière avec la France. C’est la possibilité de prendre 4 semaines consécutives. Il y a tout ce qui est lié à la classification car les accords classification datent tous d’avant la mise en place d’ARS-ARA. Sur la santé, nous avons des choses NAO 98 sur la prévoyance. Sur les jours de carence, c’est NAO 94. Nous continuons de les appliquer de façon volontaire. Sur le temps de travail, nous venons de l’enlever. Il y a toujours le travail de nuit qui est issu de l’accord de 2015. Le droit à la déconnexion c’était bon. Sur les NAO, il y a quelques dispositifs qui datent d’avant 2017 que nous appliquons encore. 

CFDT : A part l’astreinte et le temps de travail, il n’y a que ça qui est visé ? 

DRH : Oui, aujourd’hui j’ai fait seulement le temps de travail. Le mois prochain je ferais accord astreinte. Pour le moment, c’est ce qui est visé dans la dénonciation.


RVE

CFDT : Concernant la fixation des enjeux RVE, ont-ils été bien portés à la connaissance de 100 % des salariés en début d’exercice ?

DRH : Il n’y a pas de suivi informatique de la RVE. Le sujet a été porté à la connaissance à plusieurs reprises des managers. Nous devrions normalement atteindre 100 % des collaborateurs. Je n’ai pas de contrôle pour le faire. 

CFDT : L’idée était d’avoir le réalisé pas l’objectif. 

DRH : Je n’ai pas de moyen de contrôler si les RVE ont été données et signées. 

CFDT : Chaque année on remarque que des salariés ont leur RVE portée qu’en avril, mai (voir même en juin). 

DRH : Ce n’est pas choquant que ce soit en avril. Pour remplir les RVE, nous avions donné jusqu’à fin avril.
Fin avril pour l’économique. Les objectifs individuels devaient être donnés en février. Comme le contrôle de gestion était encore éclaté, les objectifs entre les différentes entités et entre les différents groupes, l’économique a été donné dans un second temps, même si les collaborateurs savaient quels seraient les critères (marge, rupture, revenu…). Ce qu’ils n’avaient pas obligatoirement, c’est le détail du critère économique car le contrôle de gestion a dû partir de la macro pour aller au plus fin pour avoir l’économique qui devait être donné fin avril. 

CFDT : Pour le personnel, même février, ce n’est pas le cas. 

DRH : Des sondages réalisés, c’était plutôt très correctement fait en février sur les objectifs individuels. Sinon, donnez-moi des noms. Des contrôles faits avec les RRH, les objectifs individuels étaient correctement donnés à fin février. Aujourd’hui se sont des Excel. Il y a plus de 2000 collaborateurs. Nous ne pouvons pas être derrière tous les managers pour récupérer les plus de 2000 formulaires Excel. Nous travaillons sur une solution pour que les objectifs soient saisis dans Phare. Cela nous aiderait, nous RH, en termes de contrôle et d’animation des campagnes mais nous n’y sommes pas encore. Cette année, nous n’avons pas réussi à tout faire. 

CFDT : En espérant que cette nouvelle solution soit mise en place dès que possible. 

DRH : Cela a été fait sur ARI-OIA cette année. Nous avions commencé aussi à le travailler. Avec le contexte de l’entreprise, nous avons été mobilisés sur d’autres sujets. C’est un objectif. 

CFDT : Toujours sur la fixation des enjeux RVE, qu’en est-il pour l’année précédente ?

DRH : Nous n’avons pas les éléments chiffrés. Nous n’avons pas eu de remontées particulières. 

 

Réorganisation

CFDT : Réorganisation des compétences et ressources entre France et international. Cette réorganisation en termes de ressource nominative attend l’évolution du PSE en cours. Pour autant, le process concret pour aller vers la cible est forcément déjà cadré. Pouvons-nous avoir un état de situation sur comment se fera le regroupement (pour le lead des sujets, la reprise, leur contenu, les applications/outil utilisées qui seraient peut-être différents, et quid demain) ? Le planning envisagé forcément lié au PSE mais avoir néanmoins les séquences de ce qui est prévu précisément et concrètement pour ce rapprochement France/international ? Pourrons-nous avoir régulièrement en CSE un état d’avancement ?

DRH : Des présentations sont bien en cours de réalisation auprès de l’ensemble des directions le 26 juin pour la DSI. Je n’ai pas les autres dates. Dans chaque direction il y aura une plénière où sera représentée l’organisation prévue dans le cadre du PSE avec le nom des personnes afin d’avoir une meilleure vision et savoir qui a le lead sur les sujets. Je rappelle que nous sommes bien des sociétés différentes. ARI conserve l’intégralité de ses prérogatives. S’il y avait des missions vouées à l’international, les collaborateurs continueront de travailler pour l’international. Il va y avoir des mises en commun au fur et à mesure mais, à date, elles ne sont pas encore envisagées. 

CFDT : Nous en avions déjà parlé avec le périmètre encaissement en DSI où typiquement, sur la qualification de l’encaissement, côté  France, nous n’avons plus de qualifieur, ce sont les N3 qui qualifient. A l’époque, il avait été dit qu’ARI avait une équipe de qualification dédiée et que nous allions travailler main dans la main pour faire une seule équipe. Pour d’autres sujets, ce sera similaire ? 

DRH : Il faut l’appliquer à tous les sujets. Si la compétence appartenait à ARI, elle reste chez ARI et il y aura toujours ce lien entre ARS et ARI. L’objectif est de mailler encore plus. C’est pour cela que nous regroupons sur un même service support. Là où le maillage ne se faisait pas parce qu’il y avait cette distance et ces problématiques, l’objectif demain est que le maillage se fasse bien. 

CFDT : La vision plus précise que nous aurons fin juin nous permettra d’aller discuter et voir comment nous allons nous organiser au mieux. Sur le suivi, il sera possible d’avoir une présentation régulière en CSE ? 

DRH : Je n’ai pas de problématique mais, demain, quelle est la capacité à présenter les éléments ? Nous descendons aux équipes. Si je dois présenter cela, ça va nous prendre une semaine, si je descends à chaque équipe comment ça va être organisé entre elles ? Ça va être compliqué à présenter en CSE. En revanche, reprendre là où il y a des problématiques ou des interrogations une fois présenté et que nous le voyons en CSE, je n’ai pas de sujet, mais présenter l’intégralité… 

CFDT : C’était sur l’avancement, pas de présenter l’intégralité. 

DRH : Vous prenez quoi en compte dans l’état d’avancement ? 

CFDT : Le fait d’avoir présenté aux équipes l’entièreté de la nouvelle organisation, comment elles vont travailler, avec quels moyens, avec qui, etc. 

DRH : Le but est de présenter les dates et voir s’il y a des questionnements en retour.
Cela va être fait en marketing. Sandrine voulait faire une note d’organisation de la direction marketing car c’est quelque chose de nouveau chez Auchan. Cela permettrait à tout le monde de savoir à qui s’adresser. Je lui ai dit que c’était bien et qu’il fallait le faire mais avant, il faut organiser une plénière au sein de la direction pour que chaque collaborateur sache où il se trouve, qui sont ses interlocuteurs afin de faciliter la mise en place de la nouvelle organisation, le travailler ensemble, la création du lient et que ce soit transparent pour tout le monde. Par exemple, en plénière DRH, ce qui avait été présenté jusqu’à maintenant, ce sont les organisations macro. Lundi, nous présentons à toute la DRH, l’ensemble de la DRH dans le détail des organisations, sur l’ensemble des directions, avec les missions et ce qui change. Pour le faire, il fallait attendre pour avoir le nom des interlocuteurs et donner la vraie visibilité. Ce qui sera fait à l’issue de ces plénières, c’est une republication des organigrammes avec les photos qui seront dans la boxe, accessible à tout le monde.

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

14/05/2025

Questions CFDT au CSE Auchan ARS-ARA du 24/04/2025

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RVE

CFDT : Quel est le taux moyen de perception RVE, et le taux médian cette année ?

DRH : Le taux de RVE moyen sur ARS-ARA 2024 est de 64,41% et le taux de RVE médian est de 68 %. 

CFDT : Un arrêt de la Cour de Cassation du 6 novembre 2024 précise en son article 8 page 5 : « lorsque les objectifs sont définis unilatéralement par l'employeur dans le cadre de son pouvoir de direction, ceux-ci doivent être réalisables et portés à la connaissance du salarié en début d'exercice. A défaut, le montant maximum prévu pour la part variable doit être payé intégralement comme s'il avait réalisé ses objectifs » Allez-vous respecter cet arrêt ?

DRH : Notre cycle de RVE ne suit pas l'année civile. La finalisation des résultats économiques a lieu en mars, suivie d'une présentation au comité ARF en mars ou avril selon les années. Les orientations stratégiques sont présentées en avril, et les entretiens annuels peuvent se dérouler jusqu'à la fin du même mois. Par conséquent, nous ne pouvons pas fixer les enjeux de la RVE avant. Ainsi, les managers ont jusqu'à fin avril pour déterminer les enjeux de la RVE. Néanmoins, Il a été demandé à tous les managers de communiquer les enjeux individuels après la clôture de la RVE précédente (fin février) et de formaliser ces objectifs par écrit avant la fin avril. Les objectifs couvrent donc la période allant de mars-avril 2025 à mars-avril 2026. 

CFDT : Mais du coup vous allez respecter l’arrêt ou pas ?  

DRH : Nous n’avons pas regardé si nous avons atteint les 100 % de RVE fixés. Nous avons jusqu’à fin avril. 


Grilles salaires

CFDT : Lors du CSE de mars 2024 vous nous aviez dit que la fourchette de rémunération serait indiquée dans le BSI. Force est de constater que les salariés n'ont toujours pas cette info. Pourquoi ?

DRH : Nous vous avions depuis, précisé que ce ne serait pas possible pour cette année mais que dans le cadre de la transparence des salaires nous étions en train de travailler sur un outil qui permettrait à chaque collaborateur d'avoir accès à ses repères de salaires et au positionnement hommes/femmes. Cet outil sera disponible pour la rentrée 2025.  

CFDT : Chaque année nous le demandons, et chaque année vous nous dites que ce sera pour l’année prochaine ! 

DRH : Nous y sommes vraiment. L’outil est disponible en septembre. 

DSI

CFDT : On vient de nous annoncer des arbitrages très conséquents sur les budgets de MEV en DSI... A priori, une volonté de sortir pas mal d'externes et potentiellement des mouvements chez les internes... Quid de la maîtrise des applications, de la maintenance et de l'obsolescence technique ? La volonté de début d'année n'était pas d'internaliser et de maitriser nos applis ?

DRH : Les budgets DSI sont connus depuis décembre 2024. Dans ce contexte économique très compliqué pour l'entreprise, il a fallu adapter les budgets IT comme dans les autres directions. Le choix a été fait de ne pas réduire les budgets techniques afin de ne pas générer de dette. 

CFDT : Nous avions l'info qu'il y aurait 164 postes externes IT en moins sur ARS, et une cible de postes IT externes totale de 608 sur ARI+ARS. Est-on toujours sur ces chiffres ou ont-ils changé ?

DRH : A date, il est prévu 365 externes présents au 31/12/2025 sur ARS. Ce chiffre est bien entendu variable compte tenu des besoins liés à l'activité de l'entreprise. 

CFDT : Quand on vous pose une question sur les suppressions, vous nous répondez sur le restant. Si nous pouvions avoir des précisions. 164 suppressions étaient annoncées, sommes-nous toujours sur ce chiffre ? 

DRH : Nous reprenons le point pour avoir plus de précisions par la DSI.

Boite mail et congé de reclassement

CFDT : Les salariés en congé de reclassement conservent bien une adresse mail Auchan ?  

DRH : Pas d’adresse mail Auchan.  

CFDT : Pourquoi ces salariés qui seront bien toujours dans l’effectif n’auraient-ils plus d’adresse mail pro ? 

DRH : Car leur contrat a été rompu pour le congé de reclassement. Une notification de licenciement a lieu. Ils restent dans les effectifs dans le sens où ils sont accompagnés en dehors de l’entreprise et percevront leur solde de tout compte à la fin du congé. L’adresse mail est arrêtée au moment de la notification de licenciement ou la rupture d’un commun accord. Ils n’ont plus besoin d’adresse mail Auchan car ils n’effectuent plus de mission pour Auchan. 

CFDT : Les salariés en congé de reclassement seront électeurs et éligibles aux prochaines élections. Ils doivent pouvoir disposer d’une adresse mail Auchan. 

DRH : Les élus garderont une adresse mail Auchan car ils exercent une mission pour Auchan.


Commentaire CFDT : Il y aura des élections CSE à la rentrée pour l’ensemble des entités ARS, ARA, ARI et OIA. Si vous êtes intéressés, contactez-nous.
 

 

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18/03/2025

Questions CFDT au CSE Auchan ARS-ARA du 24/02/2025

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Baromètre d’Engagement et de Satisfaction

DRH : Nous avons un vrai écart significatif sur la recommandation en tant qu’employeur où nous sommes à 44 et où nous avons perdu 10 points. Nous sommes globalement à une quinzaine de points en-dessous d’Auchan, et plus de 20 points en-dessous du marché. C’est à mettre en parallèle avec les inquiétudes qui sont ressorties dans l’état d’esprit. Il n’y a malheureusement pas de surprise. 

CFDT : D’après vous, qu’est-ce qui peut expliquer ce décalage notamment par rapport au reste de la société ARF ? 

DRH : Sur les services d’appui, il y avait en septembre, beaucoup de gens sous NDA (accord de confidentialité). L’arrivée des annonces de fin d’année sur le plan de transformation courrait dans les couloirs. Ce sentiment d’inquiétude était une réalité en septembre. Je l’explique en partie par rapport à cela. Nous sommes de plus, même si je le déplore, mieux informés sur les services d’appui que nous le sommes quand on est en magasin. 


DRH : Sur les salariés et clients d’Auchan, sur l’item mon conjoint ou moi-même faisons nos courses chez Auchan, nous restons toujours sur un niveau important à 78 % sur le systématiquement ou la plupart du temps. Le score est supérieur à la société. Pour quelles raisons ? Nous avons 80 % de répondants sur les verbatim avec près de 1600 verbatim. Les collaborateurs nous disent qu’il y a une importance sur le prix. Ils font leurs courses au regard de la proximité, de l’offre et aussi parce que pour eux, c’est une évidence, c’est une participation corporate.

CFDT : C’est aussi un effet de la ristourne. 

DRH : Ils ne le disent pas dans les verbatim mais oui, bien sûr. C’est incitatif.

Commentaire CFDT : Si la direction baisse le taux de ristourne pour les salariés (comme elle le menace à chaque NAO), on le verra très vite…

 

CFDT : Sur l’indicateur des conditions de travail et de sécurité qui se dégrade depuis les 4 derniers BES. Cela nécessite d’approfondir le point. Nous pourrions nous attendre à une amélioration avec la mise en place du télétravail qui a une tendance à améliorer les conditions de travail or, on constate l’inverse. Avez-vous des pistes ? 

DRH : Le fait de ne plus être en bureau fixe. La problématique est que nous n’avons pas suffisamment de verbatim pour en faire une généralité. Il y en a quelques-unes. Je n’ai pas forcément d’avis. Il faut savoir ce que les gens mettent derrière les conditions de travail qui se dégradent. Ça appartient à chacun. Nous n’avons pas une liste d’items sur laquelle les gens s’expriment. Il va falloir revoir dans le temps. 

CFDT : Il faudra creuser si ça continue dans cette direction. 


Point catégorie professionnelle évolution

CFDT : La catégorie webdesigner a été fermée. Nous avons un métier infographiste webdesigner et un métier graphiste multimédia. Ils nous disent que c’est la même chose mais mis dans des catégories différentes. Vous deviez nous faire un retour par rapport à ces métiers qui d’après ceux qui les exercent, sont assez similaires. Pourquoi des catégories différentes ? 

DRH : Je ferais un retour au CSE sur la question. 

CFDT : Nous avons regardé, ces deux métiers sont bien dans deux catégories différentes. 

DRH : Je dois regarder avec les noms. 

 

Echange sur les modalités de dépôt de dossier dans le cadre du départ volontaire

CFDT : Lors d’un précédent CSE, un point portait sur le sujet du PC portable. Les salariés demandent s’ils peuvent le conserver durant le congé de reclassement pour faire des recherches d’emploi. 

DRH : Non. C’est un outil professionnel. LHH a des moyens pour se connecter notamment. 

CFDT : Pour ceux qui en ont une, peuvent-ils conserver la voiture de fonction durant le congé de reclassement ?

DRH : Non. 

CFDT : Et  pendant la durée du préavis ? Idem pour le PC ?

DRH : Il est dispensé donc non. Pour la voiture de fonction aussi. A partir du moment où le collaborateur est dispensé, il est censé restituer le matériel. 

CFDT : Dans le PSE de 2020, ça avait été permis ! 

DRH : Cela a été calé durant le cadre de la négociation. C’est une tolérance. Si c’est dispensé, le collaborateur ne peut pas conserver la voiture. 

CFDT : C’est un avantage donné. Ceux qui ne l’avaient pas, avaient une somme versée en contrepartie. C’est un avantage pris en compte dans le calcul du salaire de référence.

DRH : Ce n’est pas un avantage en nature. C’est une contribution. Il y a deux façons de le passer en paie. Soit c’est passé en avantage en nature et cela entre dans la base primable et le collaborateur paie des impôts dessus. Soit il paie une contribution qui revient à environ un tiers du coût du leasing. Nous sommes dans cette seconde forme. 

CFDT : Qu’en est-il de celui qui n’avait pas la voiture de fonction et qui touchait une somme d’argent en contrepartie ?

DRH : La voiture de fonction n’est pas compensée pour ceux qui n’en veulent pas.
Cela fait des années que ça n’existe plus. Je n’ai même pas connu.


CFDT : Dans le contexte du PSE actuel, quand des postes sont proposés à la prestation, est-ce bien proposé en interne au préalable ?

DRH : Oui. Si ce n’est pas le cas, il faut me le remonter pour avoir des explications. La règle est que, tous les postes CDI, c’est-à-dire tous les postes figurant dans le livre II et qui peuvent être pourvus en interne, sont réservés exclusivement à l’interne durant un mois. Une fois le délai d’un mois passé, ils peuvent être ouverts à l’externe. Sur les prestations de la DSI par exemple, il n’y a pas de telle règle car il s’agit de la prestation et pas de poste fixe. Je suis en train de travailler un process car je veux mettre sous contrôle toute la prestation, l’intérim, le consulting, le management de transition et autres. Il est hors de question de supprimer des postes CDI et de voir des choses revenir en externe. A date, il n’y a pas de visibilité sur la prestation, consulting, management de transition car cela de passe pas via les RH. Nous y travaillons. Dès que la mise en œuvre sera effective, le process sortira et tout sera obligatoirement validé par le contrôle de gestion et moi. Je veux une vision complète sur l’ensemble des services support.

CFDT : Des postes sont directement envoyés en prestation. Pour certains postes, c’est du run... 

DRH : Je n’ai pas cette visibilité. C’est pour cette raison que je travaille sur un process avec le contrôle de gestion et la DAI car le problème des prestations, c’est que c’est géré en budget et non pas en personnel. Je veux une visibilité sur l’ensemble des coûts de frais de personnel, directs ou indirects, que ce soit des contrats CDI, CDD ou de l’intérim, la prestation, consulting…


PSE suite

CFDT : Concernant les personnes impactées mais dans une catégorie ouverte, ils ont l’avantage de pouvoir bénéficier du départ anticipé et du PDV. Ils ont un avantage que d’autres impactés n’ont pas.

DRH : Oui, toute la catégorie peut avoir le PDV. Tous les impactés d’une catégorie éligible ou non au volontariat peuvent partir en anticipé. 

CFDT : Les impactés, ce sont les départs contraints majoritairement sans accès au PDV. 

DRH : Si mon poste est supprimé, il faut ensuite regarder dans quelle catégorie. Si dans la catégorie il y a que des suppressions, je suis donc en contraint. Enormément de collaborateurs sont impactés dans une catégorie éligible au volontariat. Ils peuvent donc partie en anticipé et peuvent partir en volontariat. 

CFDT : Cela représente combien de personnes ? Nous n’avons pas ces ratios. J’avais plutôt en tête que, les impactés, d’une manière générale, n’avaient pas accès au PDV. C’est ce qui pose d’ailleurs un problème dans les négociations. 

DRH : Les impactés dans une catégorie 100 % impactée ne sont pas éligibles au volontariat.

CFDT : Il y a peu d’impactés qui vont avoir accès au plan de départ volontaire. Il y a un faible pourcentage de personnes qui peuvent à la fois bénéficier du départ anticipé et du PDV. Quels sont les ratios de répartitions de ces possibilités ? Nous le voyons plutôt comme étant une minorité. 
Est-il possible d’avoir le ratio afin de connaître la répartition entre ces 3 cas de figure ?

DRH : Je vais demander mais une réponse négative a déjà été donnée. Je pense que cette question a été posée dans le cadre de la négociation. 

CFDT : On va demander à la DREETS de vous poser la question et comme ça on aura la réponse ! 

Commentaire CFDT : La Direction nous a finalement envoyé les infos :
Il y a sur ARS-ARA 152 catégories réparties ainsi:
- 85 catégories contraintes représentant 170 collaborateurs éligibles au départ anticipé
- 67 catégories ouvertes au volontariat représentant 1008 collaborateurs dont 149 collaborateurs éligibles au départ anticipé. Ce qui donne : 

repartition_pse_ars-ara.png

 

CFDT : Sur la possibilité d’ouvrir aux formations de préparation au concours, cela a fait débat en négociation. Dans l’accord proposé récemment, ce n’est pas précisé.

DRH : Nous considérons que c’est du préalable. Donc non.

CFDT : C’est effectif ? Lorsque nous en avons échangé avec la DRH France, c’était plutôt ouvert. 

DRH : Je pense qu’il a soumis un nouvel accord vendredi. Je pense qu’il a été ajouté « préalable ou complémentaire ». Pour nous, le concours est une formation préalable. Cela concerne que les contraints. Ce n’est pas dans le PDV. 

CFDT : Il faudrait le préciser pour les salariés. 

Commentaire CFDT : Ca n’a été effectivement ouvert que pour les contraints, mais pas pour les volontaires…


CFDT : Est-il normal d’avoir une différence dans le suivi par LHH entre les salariés de Villeneuve et ceux des sites distants, accompagnement en distantiel vs présentiel. 

DRH : Oui, à date il n’est pas possible de prévoir des rendez-vous en présentiel. En revanche, l’accompagnement dans le cadre de l’EME sera en physique pour tous. 


CFDT : Des personnes sont affectées sur des postes qui n’existent plus comme expert fonctionnel SI. Ces postes n’apparaissent pas dans le PSE. Que deviennent ces postes dans la nouvelle réorganisation ?

DRH : Dans le cadre du PSE, les catégories d’emploi ont été construites en regroupant plusieurs emplois. Les experts fonctionnels ont, à ce titre, été regroupés avec les business analyst IT. 

CFDT : A part l’expert fonctionnel SI, d’autres personnes ont-elles un poste qui n’existe plus ?

DRH : Nous parlons plutôt de fonction et non de poste. L’expert fonctionnel SI est une fonction existante chez ARI. Dans le cadre de la convergence des IT, nous travaillons à remettre à jour cette fonction également côté ARS. Le travail d’harmonisation des fiches de poste ARI, ARS permettra d’identifier si d’autres fonctions sont concernées. 

 

CFDT : Est-il normal de demander à des salariés dont le poste est supprimé de former leurs alternants pour qu’ils soient leur back up, qu’ils soient autonomes sur les dossiers ?

DRH : Non ce n’est pas normal. Il faut remonter les noms. 

CFDT : Est-il normal de mettre comme objectif RVE à des salariés dont le poste est supprimé, la formation à leurs missions aux salariés qui restent ?

DRH : Oui, nous avons insisté sur la passation des dossiers dans le cadre des postes supprimés. En effet, il a été demandé aux managers pour lesquels il y a une RVE de prioriser cet objectif. 

CFDT : Des malaises ont été évoqués dans la restitution de la CSSCT. Des salariés sont écœurés et n’ont pas envie de se lancer là-dessus. Que risque un salarié à part la perte de son enjeu RVE ?

DRH : C’est tout. Il n’y aura pas de sanction supplémentaire.

 

CFDT : Les équipes en DSI ont été informées de la rénovation très prochaine du CIS, à priori dès mars, pour une durée de 8 à 10 mois. Dès ce même moment, dans le cadre de la réorganisation, des équipes vont revenir au CIS et à Colibri. IL semble par ailleurs envisagé que les équipes en DSI aillent à Colibri. Cette délocalisation à Colibri est-elle avérée ou pas encore sur site ? Quelle équipe arriverait-elle nouvellement dans les locaux ? Le taux d’occupation estimé après réorganisation permettrait-il bien d’accueillir sereinement tout le monde ? Y a-t-il au CIS des salles spécifiques à l’informatique, au moins le laboratoire d’encaissement, le stockage pour le s-proxi ? Ces salles techniques vont rester au CIS ? La proximité des équipes utilisant ces salles est importante. 

DRH : Dans le cadre du projet, il est prévu le déménagement des équipes ARI et OIA vers le siège ARS sur Villeneuve d’Ascq. Par conséquent, nous travaillons actuellement sur des plans. Il est donc en effet envisagé un mouvement de la part des équipes en DSI mais cette piste n’est pas encore validée. En fonction du budget, des travaux sont prévus au niveau de la DSI. 
Potentiellement, toutes les équipes vont changer de place. Une fois que le plan sera validé, il sera présenté en CSE.

 

CFDT : Est-ce normal de proposer de retirer un PPA en échange d’un changement de fonction ?

DRH : Oui.

CFDT : Cela peut ressembler à du chantage. 

DRH : Un PPA est un plan personnel d’accompagnement. Le collaborateur n’est pas au niveau sur son poste. Bien entendu, l’objectif est d’accompagner le collaborateur pour qu’il arrive à niveau. Si à la fin du PPA, nous constatons que le collaborateur n’a toujours pas atteint le niveau, soit nous proposons une autre fonction au collaborateur qui correspond à ses compétences, soit nous partons sur un licenciement pour insuffisance professionnelle. Il est donc normal d’envisager dès le début, de proposer au collaborateur de changer de poste car nous constatons qu’il n’atteint pas le niveau de son poste. S’il change de poste, il n’y a plus de PPA car le PPA est lié au poste occupé actuellement. 

 

RVE

DRH : Concernant l’abattement de la RVE pour accident de travail, le point nous avait été remonté par la CFDT. La RVE étant à la main de la direction, nous pouvons, légalement, proratiser en cas d’absence, le montant de la RVE et ce, peu importe que l’objectif soit ou non atteint. Légalement, nous avons le droit de considérer l’AT comme une maladie classique et donc venir proratiser l’enjeu de la RVE. Nous venons de rectifier la note, en indiquant que les absences en cours d’année pour les maternités notamment, n’impactent pas la RVE. Nous avons ajouté que l’AT ne doit pas avoir d’impact sur le montant de la RVE. Le plus simple est que la personne se manifeste afin de faire la modification. Pour l’avenir, c’est dans la note de cadrage. 

CFDT : Sera-t-il possible d’avoir la note de cadrage corrigée ?

DRH : Normalement, nous ne l’envoyons pas aux élus. Elle est envoyée aux managers. 

CFDT : Normalement elle est sur la box. A quelle date sera-t-elle modifiée pour la télécharger car la personne aura besoin de s’appuyer sur un écrit ?

DRH : Le plus simple est de remonter le nom afin de regarder pour faire le changement. 

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Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

24/10/2024

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 26/09/2024 (spécial bilan salaires encadrement)

CFDT_CSE.jpgBilan de la campagne de rémunération 2023-2024

CFDT : Dans ces 50% de salariés de l’encadrement non-augmentés, des personnes tenaient donc leurs fonctions et n’ont pas été augmentées ?! 

DRH : Oui. 

CFDT : Habituellement, nous avions plutôt 1% de salariés qui avaient un PPA. A côté, il était possible d’avoir des salariés qui n’étaient pas augmentés pour diverses raisons (arrivée en cours d’année, longues absences, promotion en cours d’année, etc.). Cela correspondait, au total, PPA inclus, à 5%.
Donc actuellement, environ 45% de personnes tenant leurs fonctions ont eu 0 d’augmentation ?! 

DRH : Il faudrait regarder dans le pourcentage de personnes qui tenaient leurs fonctions, celles qui ont été augmentées ou non. La démonstration se tient car nous sommes sur de l’augmentation individuelle, là où précédemment cela s’appliquait à de l’augmentation générale. 

CFDT : Une augmentation générale concerne tout le monde. A partir du moment où des personnes avaient 0, il n’y avait pas d’augmentation générale. C’est pour cette raison que nous voyons bien la différence avec les employés. Il n’y a jamais eu d’augmentation générale chez les cadres. L’accord de 86 était un accord d’individualisation. Tous les mécanismes à l’intérieur étaient de l’individualisation. 

DRH : L’accord de 86 indiquait que nous avions l’obligation d’augmenter nos membres de l’encadrement de l’augmentation de N-1 des employés. Cette augmentation générale s’appliquait à tout l’encadrement, sauf aux collaborateurs avec un PPA. Lorsque nous avons changé notre politique de rémunération et avons dénoncé les articles dans le cadre des NAO, nous avons dit qu’il n’y avait plus d’augmentation générale de l’encadrement par rapport à l’année N-1. Je confirme que des salariés n’ont pas été revalorisés. Ils ont eu une augmentation individuelle à 0 % alors qu’ils sont aux attentes et non pas en dessous de ces dernières. Le nouvel accord prévoit une enveloppe d’augmentation des salaires de l’encadrement négociée chaque année. Seuls les salariés en dessous des attentes pourraient ne pas être revalorisés. Il s’agit de l’article 5.1. L’extrait de l’accord 5.1 concerne bien les augmentations générales et non l’augmentation individuelle. Cette année, dans le cadre des NAO, nous avons fait une augmentation générale de l’encadrement à 0. Nous n’avons pas été rechercher ceux qui étaient aux attentes ou en dessous. L’augmentation individuelle n’est pas tenue à ce système-là.  

CFDT : Cela me semble spécieux comme raisonnement dans la mesure où nous étions sur un accord d’individualisation des salaires de l’encadrement. A partir du moment où des collaborateurs ont 0, quelle que soit la raison, ce n’est pas une augmentation générale. Il n’y a jamais eu d’augmentation générale dans l’encadrement, à travers l’accord de 86.  

DRH : Si. Le titre de l’accord n’était-il pas bon mais dans l’articulation de l’accord et dans l’article écrit, il était bien question d’une augmentation générale de l’encadrement qui se basait sur l’augmentation des employés N-1 qui s’appliquait à l’ensemble de l’encadrement, sauf les collaborateurs se trouvant en dessous des attentes et qui avaient un PPA. Cette année et dans la dénonciation de l’accord, nous sommes bien venus préciser que s’il y avait augmentation générale de l’encadrement, nous poursuivons cette même logique. Cette année il n’y a pas d’augmentation générale de l’encadrement. Il y a uniquement une augmentation individuelle.  

CFDT : Pourquoi dites-vous toujours qu’il y a une dénonciation de l’accord ? Il n’y a pas eu de dénonciation de ce dernier. 

DRH : Non, seulement la suppression de certains articles de l’accord. 

CFDT : Il est question de la réécriture de certains articles. 

DRH : La réécriture permet de faire cette distinction. Il a été négocié « une enveloppe d’augmentation des salariés de l’encadrement sera négociée chaque année et seuls les salariés étant en dessous des attentes pourraient ne pas être valorisés ». Il s’agit de l’article 5.1 qui concerne les augmentations générales tandis que dans l’article 5.2, ce sont les augmentations individuelles qui sont visées. Dans ce dernier, il n’est pas indiqué que c’est lié à la tenue de fonction. Il est possible de ne pas mettre d’augmentation individuelle. Aux NAO qui arrivent, si une enveloppe d’augmentation générale pour l’encadrement est négociée, nous retomberons dans ce système où un collaborateur aux attentes a automatiquement l’augmentation générale.  

CFDT : L’augmentation individuelle est forcément liée à la tenue de fonction. Sinon, cela voudrait dire qu’en théorie, il serait possible d’avoir un collaborateur qui ne tient pas sa fonction et qui serait augmenté et qu’un collaborateur qui surperforme pourrait ne pas être augmenté. Il y a toujours une corrélation entre la qualité de tenue de fonction et l’augmentation.  

DRH : Il est possible de tenir son poste et ne pas être augmenté. Dans ce cas, l’Augmentation Individuelle vient regarder les surperformances. 

CFDT : Etant présent à la négociation, ce n’est pas du tout cela qui était vu à travers cet accord avec cette réécriture. Personne ne l’a compris ainsi.
Autre point, pourrait-il y avoir une problématique faisant que plus les salariés sont âgés,  moins ils ont d’augmentation, entraînant ainsi une sorte de discrimination liée à l’âge ? 

DRH : L’âge en soi n’est pas le bon critère pour vérifier qu’une augmentation individuelle a été attribuée car il est aussi question d’expérience. Il est possible d’être peu âgé et expérimenté comme très âgé et peu expérimenté dans son poste. Jusqu’à 60 ans, les pourcentages ne sont pas aux antipodes. J’ai donc envie de répondre non à cette question. Il n’y a pas d’écart important en termes de distributivité des augmentations individuelles entre les tranches d’âge moins de 35 ans, de 35 à moins de 45 ans, de 45 à moins de 60 ans. Effectivement, à partir de 60 ans, la sélectivité est plus forte. 
24 % des 60 à 65 ans ont eu une augmentation. 120 collaborateurs sont présents dans cette tranche d’âge. Les populations en dessous de cette tranche concentrent la plus grande population. Ainsi, entre 45 et 60 ans, il y a 1053 collaborateurs. 46 % de ces 1053 personnes ont eu une augmentation. Sur les 65 ans et plus, il est question de 6 collaborateurs uniquement. Sur les 6 personnes, 2 collaborateurs sont encore présents, les autres étant en arrêt. Il est donc question de 0 % d’augmentation sur 2 personnes. Il est possible d’y voir de prime abord une discrimination à travers ce pourcentage mais, lorsque nous regardons les 24 % appliqués aux 120 personnes, de nombreux collaborateurs entre 60 et 65 ans ont eu une augmentation. Les 50 % de collaborateurs qui n’ont pas eu d’augmentation est à relativiser avec la population concernée. 

CFDT : Le critère d’âge est aussi pertinent que de faire une comparaison entre les hommes et les femmes. Vos tranches ne sont pas identiques et n’ont pas la même durée. On voit tout de même une tendance à donner moins d’augmentation aux salariés les plus âgés. Il serait également intéressant de recroiser ces données avec l’ancienneté.  

DRH : En l’état de nos systèmes d’information, c’est compliqué car il faut retraiter l’ancienneté. Actuellement, nous avons seulement l’ancienneté dans l’entreprise et non pas l’expérience sur un poste et ce, même en dehors d’Auchan. 

CFDT : Aujourd’hui, aucun salarié de l’encadrement ne connaît son grade.  

DRH : Oui. Cela fait partie des chantiers de communication pour le début de l’année 2025. Le grade n’est pas un secret, il est communicable. Le repère de chacun est aussi communicable. Les managers doivent encore prendre de l’assurance pour la communication de ces informations. Nous allons déployer des dispositifs pour que les collaborateurs aient accès à leurs informations. 

CFDT : Les typologies telles que présentées par vos équipes jouent sur la dynamique de progression salariale. Le salarié doit savoir à quelle typologie il appartient. 

DRH : Il aura son repère avec son mini, sa médiane et son maxi. L’objectif est de donner, en euros et pour chacun, les repères de salaire. La communication qui convient sera faite pour que les collaborateurs comprennent comment les dispositifs de rémunération et d’évolution fonctionnement. 

CFDT : Sur la nouvelle RVE, nous devions avoir les informations en juin puis en septembre, quelle est la prochaine échéance pour avoir ces informations ? Nous trouvons inquiétant que cela prenne autant de temps pour déterminer une nouvelle RVE. Cela crée de l’inquiétude. 

DRH : En novembre. Nous travaillons et affinons le contenu de la RVE 2025. 

CFDT : Sur les personnes qui ne sont pas conformes aux attentes, il y a combien de PPA et combien n’ont pas de PPA ?  

DRH : Nous n’avons pas le suivi des PPA. Les RRH suivent leurs PPA mais nous n’avons pas sortis cet élément.  

Commentaire CFDT : C’était pourtant un des indicateurs classiques de la commission de suivi… 

CFDT : Je voulais revenir sur le distinguo au sujet des salaires entre l’augmentation collective et l’augmentation individuelle. L’article 1 de l’accord de 86, qui n’a pas été révisé, précise « les augmentations collectives ne s’appliquent plus à l’encadrement ». Il n’y a donc jamais eu d’augmentation collective pour l’encadrement depuis 1987. Ce ne sont que des augmentations individuelles.  

DRH : C’est ton interprétation. En NAO, il est bien dit une augmentation générale de l’encadrement. 

CFDT : Ce n’est pas une interprétation, c’est écrit dans l’article 1 de l’accord de 86. C’est pour cette raison que chaque personne est évaluée individuellement afin de savoir si elle tient ou non sa fonction.  

DRH : Il faut reprendre les NAO et la façon dont nous avons rédigé les nouveaux articles. Il est bien indiqué que s’il y a augmentation générale, dans ce cas, c’est l’ensemble de l’encadrement qui l’a, sauf ceux qui se trouvent en dessous des attentes. Par contre, pour l’individualisation, nous ne nous référons pas aux attentes.  

CFDT : Il n’y a rien qui est écrit comme tel dans l’accord des NAO. 

Commentaire CFDT : La DRH n'a pas respecté l'article 5.1 de l'accord sur l'individualisation des salaires de l'encadrement, qui dit que seuls ceux qui ne tiennent pas leur fonction pourraient ne pas être augmentés. La situation est choquante. Nous allons étudier les recours possibles.

 

Information consultation sur le projet de signature d’une convention Agefiph

CFDT : Pour l’AST (Adaptation des Situations de Travail), c’est l’Agefiph qui octroie un budget ? Nous ne prenons pas l’AST malgré le budget donné par l’Agefiph parce qu’il y a des contre parties ?

DRH : Les contre parties consistent à prendre en charge toutes les modalités de l’Agefiph, dont l’internalisation de ce que fait l’Agefiph. Nous n’avons pas les compétences en interne pour pouvoir le faire. Il y a aussi un risque de déperdition au niveau d’ARF car nous ne sommes pas assez équipés pour accompagner tous les magasins. L’Agefiph, même si nous avons un grand compte, continue d’avoir ce réseau en local pour pouvoir intervenir. Si nous prenons l’option AST, il n’y aura plus cette possibilité d’intervenir au local. Ce n’est pas une option qui nous permet de faire avancer notre accord handicap.  

CFDT : Est-ce que des entreprises prennent l’option AST ?  

DRH : C’est souvent le cas pour ceux qui sont sortis d’un accord agréé et qui ont encore une contribution importante. Ils vont devoir payer une amende. Cela permet donc d’amortir l’amende à verser. Ce n’est pas notre cas sur ARF. 

La CFDT donne un avis favorable


Point CP au 31 mai 2024

CFDT : Tous les repos antérieurs au 31 août qui n’étaient pas positionnés ont-ils été effacés ? Lorsqu’il y a un dépassement du forfait jour, cela devient des repos encadrement antérieur. Est-ce qu’au 31 août, les compteurs ont été écrêtés ? 

DRH : Ils sont toujours dans les outils. 
2155 collaborateurs avaient un droit à CP au 1er juin 2023. Cela se répartie à 20.9% entre 1 et 30 jours, 55.3% entre 31 et 42 jours et 23.7% pour plus de 42 jours. En 2023, 21.9% de la population avait entre 0.5 et 30 CP et 78.1% avec plus de 30 jours de CP contre 79% en 2024. Nous sommes stables. 
1703 collaborateurs avaient un droit à CP au 1er juin 2023, supérieur à 30 jours. 70% d’entre eux ont entre 30.5 et 42 CP, 28.4% entre 42.5 et 46 CP et 1.6% avec plus de 46 CP.
1192 collaborateurs avaient entre 30.5 et 42 CP. 483 collaborateurs avaient entre 42 et 46 jours de CP et 28 collaborateurs avaient plus de 46 jours de CP. 

CFDT : Au total, combien de jours de CP ont-ils été écrêtés ? 

DRH : Je n’ai pas calculé le nombre de jours mais le nombre de personnes ayant subi un écrêtage. Ainsi, 119 collaborateurs ont eu un écrêtage.
Je le note et vous l’enverrai. -> Nombre de jours écrêté sur 2024 : 743 jours (soit 3,5 équivalents temps plein travaillant gratuitement toute l’année)

 

Questions diverses

CFDT : Reclassement de Monsieur Salim B : vous nous aviez indiqué par mail en juillet qu'une nouvelle proposition allait lui être faite (manager vente appro). Pouvez-vous nous informer de la situation ? Est-ce que cela lui convient, a-t-il accepté ? Et sinon qu'en est-il ?

DRH : Le recrutement sur ce poste a été annulé. Nous avons notifié à Monsieur B son licenciement pour inaptitude le 09/09/2024. 

Commentaire CFDT : On est censé être sur du reclassement, pas sur une simple procédure de recrutement. La DRH ne fait guère d’effort, et le taux de reclassement est très mauvais…


CFDT : Déménagement des équipes AVISION en Centrale : vous nous aviez présenté ce projet en CSE du 4 octobre 2023, avec un planning prévisionnel courant 2024 (6 mois de travaux d'aménagement dans le CIS de la Centrale pour réaliser ce déplacement de l'équipe). Pouvez-vous nous informer de l'avancement ?

DRH : Le point a été abordé lors de la CSSCT de ce mois. Il a été décidé de déménager l'équipe au bâtiment H RDC à côté de CGMA. Cet emplacement permet de bénéficier de toutes les conditions requises par la CNPP ainsi que de lumière naturelle. Une livraison après travaux est prévue pour le deuxième semestre 2025.


CFDT :
Yves Claude laisse la main à Guillaume Darrasse, et va prendre sa retraite.
Il semblerait qu'il souhaite une prime de départ de 2 années de salaires pour ses 3 ans en tant que PDG d'AUCHAN.
Or :

-
le bilan d'AUCHAN ne s'est pas vraiment amélioré ces 3 dernières années
- AUCHAN est financièrement en mauvaise situation
- de nombreux projets et investissements qui seraient utiles ont été gelés
- une partie des salariés ayant tenu leur fonction, se sont pourtant vu n'avoir aucune augmentation de salaire en 2024
==> si les parachutes dorés ne sont pas une nouveauté, est-ce normal de demander une telle prime dans ce contexte ?
==> ne pensez-vous pas que cela va encore davantage dégrader le ressenti et la confiance des salariés envers leur entreprise ? (et le redressement d'AUCHAN nécessite une forte adhérence, une forte motivation de ses salariés, ce qui ne va pas aller en ce sens si cette prime est avérée)
==> quelle suite l'entreprise compte-t-elle donner à sa demande ?

DRH: Nous ne commenterons pas la presse. 

Commentaire CFDT : On ne demande pas un commentaire mais des réponses à nos questions. Par ailleurs, Auchan sait parfaitement démentir si besoin (exemple : https://www.lineaires.com/la-distribution/auchan-dement-d...).
Ici il n’y a pas eu de démenti concernant ces infos. Chacun se fera son avis.

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

03/09/2024

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 25/07/2024

CFDT_CSE.jpg

Diversification fermetures

CFDT : Sur les Auchan Piétons, nous sommes toujours sur une philosophie de fermeture ?  

DRH : Oui car ce n’est pas rentable. Nous sommes plus dans une philosophie de développer les relais chez les commerçants. A ma connaissance, il n’y aura plus d’ouverture de piéton.

CFDT : Il a été dit qu’un seul Deliveroo fonctionne et que les autres sont fermés. 

DRH : J’avais en tête qu’au moins un avait fermé mais c’est peut-être plus. Ils sont dans les Auchan piéton et si ce n’est pas rentable, cela fait partie du plan d’arrêter.
 

Réduction de surface magasin

CFDT : Comment ont été déterminés les 4 modèles de sites pour ces réductions de surface ?  

DRH : Ils ont été déterminés pour pouvoir avoir la rentabilité cible des 9 à 10 K€ par m². Cela a été fait entre le commerce et le contrôle de gestion. Pour savoir quoi mettre pour que ce soit rentable. 
La modélisation est en cours avec la modélisation et l’identification des surfaces non commerciales, des sites plateforme de leur zone de vie, de l’intégration des drives dans les réserves et d’adresser le modèle de l’hyper de 5 000 m² qui doit encore être travaillé. Il convient aussi de travailler une vision de site avec Nhood sur chaque magasin car que faire de ces surfaces ? Parfois, nous allons pouvoir intégrer un drive mais à certains endroits, ce ne sera pas possible ou ça ne suffira pas. Il faudra alors commercialiser ces surfaces d’où le travail avec Nhood.  

CFDT : Le CA va forcément baisser.  

DRH : Pas obligatoirement. Il n’y a pas que le paramètre de baisse de surface. Il y a celui du prix aussi.  

CFDT : Il y aura un effet mécanique. L’équivalent de 18 hypers vont être supprimés en termes de mètres carrés. Avez-vous une estimation de l’impact sur le CA et quelle est la compensation pour retrouver l’équivalent ou plus ?  

DRH : Je ne l’ai pas. N’oublions pas qu’il va y avoir un pilote au plus tard au premier trimestre 2025. C’est là que les réglages vont se faire. Il y a aussi la baisse de prix. Il faut mettre en œuvre et tester pour caler le bon modèle. 

CFDT : Si nous pouvions avoir des éléments de projection, ce serait bien.  

DRH : Nous prenons le point.  

CFDT : Il est contre intuitif de se dire que l’équivalent de 18 hypers disparaîtrait sans avoir d’impact sur l’emploi. 

DRH : Il y a tout un volant d’heures supplémentaires qui est le premier volet. Il y en a un autre sur les intérims et CDD avant qu’il y ait des impacts sur les emplois CDI. Nous avons un turn over important sur l’exploitation.  

CFDT : Il n’y aurait pas de licenciement mais il y aurait quand même un impact sur l’emploi. Des postes disparaîtraient quand même.  

DRH : Nous pouvons le voir comme cela mais en faisant plus de chiffre, il y a aussi un impact sur l’emploi car nous allons chercher plus de monde. La structure magasin est évolutive à la hausse ou à la baisse selon le CA du magasin. 
 

Projet « task mining qualité » 

CFDT : Y a-t-il de l’Intelligence Artificielle derrière ? 

Chef de projet : Oui justement pour tout ce qui est adresse mail, matricule, nom, prénom. C’est l’IA qui identifie ces éléments pour les flouter automatiquement. L’outil est fait pour être le plus simple possible pour les data analystes et être très anonyme. UiPath dispose de la certification DPF. C’est comme la RGPD en France.  

CFDT : Avons-nous déjà une idée de ce que cela représente en termes de charges qui devraient baisser pour les personnes concernées car elles vont être délestées de toutes ces actions. 

Chef de projet : Matthieu et ses équipes ont travaillé pour identifier 20 process d’automatisation. Pour le moment, nous n’en n’avons travaillé qu’un qui permettrait d’améliorer leur confort de travail. Il est question de 10 minutes tous les lundis par responsable qualité. L’idée de ce test est de permettre à la qualité de faire plus son travail de fond plutôt que des audits assez simples à valider et qui n’apportent pas forcément d’amélioration dans le travail de la qualité.  

CFDT : Pour les RH, il n’y a pas d’impact sur l’emploi ?  

DRH : A date, non. Cela doit faire plus d’un an qu’ils utilisent l’outil. 
 

RVE 

CFDT : Concernant les RVE et l’acompte d’août, des managers ont demandé s’il était possible que ce ne soit pas 25 % d’acompte mais moins. Qu’en est-il ? 

DRH : C’est maximum 25 % mais, comme d’habitude, le manager doit évaluer la performance du collaborateur. Il est possible de verser moins d’acompte en fonction de l’atteinte des objectifs.  

CFDT : Dans le document Excel, ce n’est pas indiqué ainsi. Il est noté 25 % d’acompte.  

DRH : En fonction de l’absence des collaborateurs, du temps partiel ou si le collaborateur n’est pas à l’attendu des objectifs fixés, il y a une proratisation.
Je n’ai pas encore entendu d’agitation sur les acomptes. La consigne a été donnée comme l’année dernière et d’avant. Si le collaborateur n’est pas au rendez-vous, il n’aura pas 25 %. J’ai déjà vu lors du contrôle, des acomptes qui ne sont pas à 25.  

CFDT : Il n’y aurait donc pas de différence avec les années précédentes ?

DRH : Non, je ne vois pas pourquoi. La même consigne a été donnée.
 

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
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16/04/2024

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 15/03/2024

CFDT_CSE.jpgPAPRIPACT (Programme Annuel de Prévention des Risques Professionnels et d'Amélioration des Conditions de Travail)

CFDT : Dans le document, il n’y a pas grand-chose sur les Risques Psycho-Sociaux. Il n’est question, à aucun moment, de burn-out, alors qu’il y en a de manière récurrente sur ARS-ARA. C’est généralement ce qui occasionne le plus les inaptitudes sans que l’origine soit indiqué comme « professionnelle » car il n’y a pas de reconnaissance administrative enclenchée. De ce fait, c’est classé comme étant d’origine non professionnelle. Tout ce qui a trait au burn-out passe sous les radars et il n’y a pas vraiment de prévention à ce sujet. C’est un gros manque.

DRH : Le sujet des RPS est important, également sur les services d’appui. Il est pris en compte par l’entreprise. Dans le PAPRIPACT, en dernière ligne, il y a la volonté de l’entreprise d’aller sur une action de prévention autour de tous les changements d’organisation dans l’entreprise. L’appréhension des RPS en fait partie. Le statut est en cours car, pour le moment, l’idée est de faire un état des lieux des collaborateurs qui ont pu être formés ou avoir une sensibilisation aux RPS. La prévention des RPS va forcément être développée au cours de l’année. D’un côté au regard de ce qui est en cours de construction au niveau du pôle QVCT d’ARF sur la prévention des RPS qui sera diffusée à l’ensemble des formats. Nous allons forcément nous en inspirer et nous mettre dans cette même veine pour travailler ces sujets. Forts de ce que nous allons pouvoir déflorer dans les semaines ou mois à venir sur d’éventuels changements d’organisation ou autres, nous ferons des focus particuliers sur ce qu’il y a à mettre, en lien avec la prévention des RPS. C’est quelque chose qui est clairement identifié par l’entreprise et sera précisé au fil des semaines. Il y a bien une volonté d’accompagner au mieux les changements d’organisation.  

CFDT : Si nous ne mesurons pas correctement le burn-out, comment suivre son évolution et voir s’il y a une amélioration ou non ? Il n’est pas identifié comme tel et n’est pas réellement suivi. C’est complétement invisible. Nous ne savons pas combien il y en a, ni quelle est leur évolution. Il est possible de faire de la prévention et tant mieux si cela s’améliore, mais nous ne le verrons pas car ce n’est pas identifié et nous ne pouvons pas avoir de suivi à ce sujet.  

DRH : Ce n’est pas clairement identifié. L’entreprise est très vigilante avec la restitution de la médecine du travail, notamment sur le questionnaire EVREST qui peut soulever des RPS sous-jacents, que ce soit lié à la charge de travail, à des difficultés relationnelles managériales ou autres. Nous avons ces outils. Nous partons du risque mais, effectivement, la conséquence qui peut être l’épuisement professionnel n’est pas mesurable. Nous n’avons pas d’indicateur. Quelle que soit la pathologie de la personne, l’entreprise ne la connaît pas. Le lien qu’il serait possible de faire consiste à se dire que, dans les AT, des malaises peuvent avoir des origines professionnelles. Au regard des descriptifs des AT et que nous menons des enquêtes, il est parfois possible de déceler des signaux qui nous poussent à travailler avec l’équipe managériale mais c’est très difficile. L’entreprise ne peut pas indiquer le nombre de collaborateurs victimes d’épuisement professionnel ou autres. 

CFDT : Il faut écouter les gens tout simplement. Sur la base d’un déclaratif, si la personne se déclare en burn-out à cause d’un épuisement professionnel, il faut l’enregistrer comme tel. La question est de savoir si nous avons envie de le voir ou non.  

DRH : Une feuille de route va présenter toutes les actions dans lesquelles l’entreprise va s’engager pour le bien être des collaborateurs. Ce n’est ni du réglementaire ni des choses sur lesquelles nous avons décidé de travailler entre employeur, CSSCT et collaborateur mais c’est tout ce que nous pouvions avoir par le passé. Il est question des actions de don du sang, les actions en faveur du handicap, les visites de site avec les membres de la CSSCT. Cette feuille de route sera toujours construite en lien avec les travaux menés. Nous aurons, chaque année, les 2 documents.
Ce PAPRIPACT n’a de pertinence que s’il est en lien avec l’évaluation des risques. Avec la CSSCT, il est prévu, pour l’année 2024, pour actualiser le document unique d’évaluation des risques, de le faire en groupe de travail avec les membres, des collaborateurs, des managers des services, le service de prévention au travail et le chargé de prévention. Un planning des visites va être fixé pour l’année. La proposition est de faire 1 à 2 visites trimestrielles durant lesquelles nous mettrons à jour une unité de travail, c’est-à-dire un environnement de travail sur le site de Villeneuve ou bien sur un site excentré. Fort de ces visites, les modifications seront apportées dans l’outil Prévention sur le DUERP. Ces visites seront l’objet de remarques sur des moyens de prévention qui ne sont pas forcément en place ou qu’il faudrait développer. Cela viendra alimenter le programme annuel de prévention qui sera présenté lors des CSSCT trimestrielles. La proposition de planning sur laquelle nous avons pu avoir un échange a été retranscrite hier. Quand nous avons décidé de faire la mise à jour du DUER, nous avons privilégié d’aller faire l’évaluation des risques des populations les plus importantes. Finalement, il reste certaines unités de travail qui n’ont pas été actualisées depuis 2021 comme les collaborateurs de l’infirmerie, de la salle de collection, du labo R&D, de la direction territoire nord. Nous allons le challenger car nous n’avons pas été à la rencontre de ces collaborateurs pour mettre à jour les risques auxquels ils sont exposés au quotidien. Nous allons le prioriser sur T2, T3. Pour les sites excentrés, nous prévoyons d’aller sur la direction de territoire ouest. Nous irons donc à Bordeaux et la SCOFEL de Samazan. Sur le T4, la direction du territoire est prévue ainsi que la SCOFEL de Vendenheim. La CSSCT aura fait le tour de l’ensemble des directions de territoire du périmètre.  

Avis CFDT : L’existence de ce PAPRIPACT est une bonne chose (en même temps, c’est une obligation légal) et son contenu qui vient de nous être présenté est riche, sa construction est faite avec un sérieux avéré. MAIS il passe quand même à côté d’un point fondamental : les risques psychosociaux. C’est pourtant un risque bien réel, connu, à fort impact pour le salarié et pour lequel des mesures de prévention doivent exister, notamment pour les burn-out (qui occasionnent régulièrement des licenciements pour inaptitude). En ce sens, malgré le reste du contenu du PAPRIPACT, la CFDT ne peut pas donner un avis favorable tant que ce risque n’est pas, lui aussi, assurément mesuré et couvert.
 

Résultats économiques 

CFDT : Par rapport aux baisses de prix pratiquées par Auchan récemment, qu’y a-t-il eu comme publicité ? 

Direction : En décembre il y a eu une grande publicité, campagne de 4 x 3 sur site et communication interne. Sur la partie prix, une autre campagne doit être active ce jour. 3000 prix doivent baisser ce week-end pour une nouvelle campagne de pub qui va être lancée dans la foulée.  

CFDT : Les impacts publicitaires à ce sujet sont-ils mesurés ?  

Direction : La publicité est systématiquement mesurée. Par rapport au nombre de clients qui viennent, tout est suivi mais je n’ai pas toujours les résultats. Tout est analysé afin de voir quelles sont les campagnes qui permettent le plus de réactivité de la part des clients. 

CFDT : Il y avait une déception sur le fait de ne pas avoir eu autant de clients souhaités avec cette baisse de prix. Avons-nous fait suffisamment de publicité ? 

Direction : Les baisses de prix prennent un certain temps avant qu’il y ait un retour durable des clients. Ce n’est pas instantané. C’est pourquoi il y a une nouvelle campagne en mars, afin de relancer ce qui a déjà été fait en décembre.
 

Index égalité professionnel 

CFDT : Quelle est l’évolution de cet index par rapport aux notes précédentes ? Quel bilan pouvons-nous en tirer ? Est-ce que cela produit des effets ? Dans quel sens ?

DRH : Nous n’avons pas d’évolution par rapport aux années précédentes. Des points sont perdus sur les 10 plus hautes rémunérations car nous avons 0 femme. Il n’y a pas de plan derrière. Nous avons notre accord égalité professionnelle. Comparé aux autres entreprises, 85 points, c’est la moyenne. 

CFDT : L’index existe depuis combien d’années ?

DRH : Depuis 2018. Nous avions eu 85 sur les 3 dernières années et nous avions un peu plus sur la première année car il y avait plus de femmes dans les 10 plus hautes rémunérations. La première année, nous avions 100 points. 

CFDT : Depuis 2018, cet outil en lui-même ne permet pas de produire une avancée particulière.  

DRH : C’est un outil purement déclaratif pour comparer les sociétés auprès de l’administration et de mettre en œuvre un plan d’action si nous sommes en dessous de 75. Nous avons un accord égalité professionnelle qui a été négocié en 2021. Il dispose d’indicateurs plus poussés. 

CFDT : Nous ne voyons quand même pas d’amélioration.
 

Nouvelle politique de rémunération de l’encadrement et dénonciation de l’usage relatif à la Rémunération Variable de l’Encadrement (suite de la présentation du 5 mars)

CFDT : Concernant les différentes typologies, y aurait-il la même scalabilité entre les typologies, à savoir des mini de grille, comme pour les typologies de grilles des employés, avec un +3% pour la typologie 2, un +5% pour la typologie 3 ? 

DRH : Ce ne sont pas des typologies au sens typologie Employé. Nous pointons sur une médiane, une famille par rapport au grade. 
Pour les employés, il y a une typologie de base et les autres sont construites par rapport à cette base. Ce n’est pas le même schéma. Ici, les 4 typologies ont la même logique contrairement à celles des employés. Seuls les critères vont différer. 
Sur la slide le mini et maxi sont à nouveau représentés. Le chemin pour arriver au maxi et donc, les niveaux intermédiaires que nous allons avoir pour construire les repères salariaux ne sont pas les mêmes en fonction de la typologie. Le minimum actuel est repéré grâce à la ligne en pointillés rouge. Pour les métiers en violet, une évolution jusqu’à la médiane marché est relativement rapide (12-18 mois maximum). Dans nos repères salariaux, dans une temporalité assez courte, la médiane sera rapidement franchie. Une fois la médiane passée, la construction des repères se fera de manière plus linéaire jusqu’au maxi car ce sont des fonctions où la temporalité pour atteindre les standards est plus courte que sur d’autres. A l’inverse, sur les métiers bleus, comme nous sommes bien positionnés sur les mini et que la temporalité est plus longue (24-36 mois), la pente sera plus douce jusqu’au moment de franchir la médiane. Elle prendra plus de temps à être atteinte. Au moment où elle sera atteinte, une accélération sera visible pour avoir une dynamique salariale plus soutenue afin de fidéliser les collaborateurs qui seront dans ces fonctions, au standard de leurs missions. Au milieu se trouvent les fonctions transverses et cœur de métier qui partent du même mini, qui arrivent au même maxi mais en prenant des chemins totalement différents. Les jaunes atteignent rapidement la médiane marché pour être plus compétitif rapidement dans le temps et plus linéaire ensuite. Les métiers transverses sont plus linéaires jusqu’à 24-36 mois et la dynamique salariale plus soutenue redémarre à 24-36 mois pour ensuite repartir sur une pente linéaire. 

CFDT : Pouvez-vous nous indiquer le coût de cette nouvelle politique et son impact sur la masse salariale de l’encadrement ? 

DRH : Sur l’ensemble d’ARF, cette année, nous dédions un budget spécifique de 3 M€.  

CFDT : Nous ne connaissons pas l’impact sur la masse salariale de l’encadrement ? L’intérêt est de savoir ce que cela va produire pour les salariés concernés. 

DRH : Je vais regarder pour le calculer.
Cela ne peut pas produire d’économies à partir du moment où nous commençons nos grilles beaucoup plus haut qu’à date. Les grilles commencent à 80 % de la médiane et vont maintenant commencer à plus de 90 % de la médiane. C’est impossible de tirer vers le bas. 

CFDT : Pour tout le monde où va-t-il y avoir des gagnants et des perdants ? Entre ce qui est expliqué et ce que sera la réalité, il peut y avoir un monde.  

DRH : Nous ne sommes pas honnêtes et n’appliquons pas ce que nous présentons en CSE ? 

CFDT : Quand nous dénoncions des situations où des salariés étaient payés 300 € en-dessous des mini de la convention collective, nous avons été envoyés sur les roses. Nous ne faisons pas aveuglément confiance car nous avons connaissance d’un historique. Ce qui nous intéresse, c’est de savoir ce que cela va produire en réalité et non pas en théorie. 

DRH : Cette année, il est question de 3 M€ de plus dans la masse salariale de l’encadrement.

CFDT : A un moment donné, nous avions entendu des remarques sur le fait que le modèle social coûtait trop cher, que nos frais de personnel étaient trop élevés. La position de la DRH est-elle différente ? Cela semble contradictoire avec certains messages donnés. Où en sommes-nous réellement ? La position de la DRH est-elle de faire des économies ? 

DRH : La position n’a pas évolué. Force est de constater que nous avons de plus en plus de mal à recruter l’encadrement. À force de ne plus avoir d’encadrement, ce n’est plus une question de modèle social mais une question de fonctionnement de l’entreprise. 

CFDT : Donc vous êtes face à un principe de réalité.  

DRH : Oui, il y a un équilibre nécessaire. Le socle représenté dans le cadre de la politique de rémunération de l’encadrement par le salaire de base est un socle sur lequel nous avons tout de même nécessité de retravailler pour la raison indiquée.  

CFDT : Il devrait donc y avoir des gagnants mais ce qui nous inquiète, ce sont ceux qui pourraient être les perdants de cette affaire. 

DRH : Il n’y a pas de perdant car nous n’allons pas diminuer les salaires. 

Avis CFDT concernant la nouvelle politique salariale de l’encadrement : Nous demandons de la transparence sur les grilles de salaires, il faut arrêter de les cacher et de prétendre qu'elles sont indicatives pour ne pas les respecter. Et nous demandons également un vrai dialogue social sur la négociation des augmentations salariales et des minima de grilles pour l'encadrement (cela n'empêche pas l'individualisation). Vous n'êtes toujours pas dans cette démarche.
Pour les NAO 2024, vous n’avez pas respecté le nouvel article 5.1 de l'accord de 1986 introduit l’an dernier. C’est un très mauvais signal...
Dans ce contexte, l'avis CFDT est défavorable.

Avis CFDT concernant la suppression de la RVE : Vous nous proposez une suppression sans intégration (contrairement à la GDI) et ne donnez aucune info sur un hypothétique nouveau dispositif !
Concernant la RVI/RVE nous avons toujours réclamé un accord négocié (comme il existait pour la GDI) face au manque de transparence et aux règles changeantes et parfois incohérentes de « l’usage » actuel pour lequel vous décidez seul sans même une commission de suivi. C’est tout juste si on obtient la note de cadrage annuelle…
Nous demandons à ce que le futur dispositif soit négocié et mis par accord d'entreprise.
Le CFDT ne peut pas rendre un avis favorable quand on ne sait pas ce qui va être mis en place pour remplacer.
Voir le tract CFDT


Point de suivi Docapost

CFDT : Vu les problèmes de turn-over et de disponibilité des intérimaires, la question est de savoir si le travail est suffisamment pérenne dans la durée pour que ce soit un poste interne. 

Direction compta : Ce sont des renforts temporaires. Les intérimaires n’étaient pas là pour cela.  

CFDT : C’est du temporaire qui dure. Ne faut-il pas considérer à un moment, que c’est pérenne ? 

Direction compta : A un moment il sera possible de se poser la question. 

CFDT : Il y a un étonnement sur les résultats du BES, ont-ils été présentés en réunion de service ? Cela a-t-il été commenté ?

Direction compta : Cela n’a pas encore été redescendu au niveau des briefs équipe.

Plan sobriété

CFDT : Nous faisons des économies en termes d’énergie, ce qui est très bien. Sauf erreur, lors des aménagements des bureaux pour le flex-desk et la remise en conformité des écrans, certains écrans ont été jetés. 

DSG : Une alerte a été émise et nous avons agi par rapport à une incompréhension. La note a été mal interprétée par des collaborateurs. Certains collaborateurs ont eu la main légère sur certains matériels. Dès que j’ai eu l’alerte, j’ai été voir la personne pour que la note soit plus précise. 


Questions diverses

CFDT : Pouvez-vous nous indiquer la progression du taux de rentabilité sur les 10 dernières années ?

DRH : Pour le moment, nous n’avons pas de retour sur la question. Il faut des précisions sur ce qui est entendu par taux de rentabilité. Est-ce l’EBITDA ou autre chose ? Elle m’indique que le taux de rentabilité peut se calculer de différentes façons, avec différents critères. Elle a besoin de précision. Envoyez-nous un mail, et soit nous apportons les éléments de réponse par écrit ou bien au prochain CSE.

CFDT : Suite au recul de l’âge de départ en retraite, les mesures séniors de l'accord GPEC (qui s'arrête au 31 mars 2024) se retrouvent en décalage par rapport à la situation des salariés ayant pris le dispositif de réduction du temps de travail. Comment vont-être traités les différents cas en attendant le nouvel accord GEPP ?

DRH : Le dispositif sénior a vocation à être renégocié lors de la paritaire GEPP. Dans l'attente, pour les collaborateurs impactés par la réforme retraite, un accompagnement sera réalisé. Soit le collaborateur décide de repasser à temps plein à la fin de son avenant soit il décide de rester sur un temps partiel. Dans ce cas, il n'y aura pas de poursuite de l'indemnité. En GEPP, un autre axe a été abordé. Cela serait la poursuite de l’indemnité, mais pour le moment, cela n’est pas acté de façon définitive, il faut attendre les suites de l’accord.
Il est question de permettre aux collaborateurs de poursuivre dans les mêmes conditions pour ceux ayant signés leur avenant avant septembre 2021.  

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

05/04/2024

Changement de politique de rémunération pour l'encadrement Auchan, et remplacement de la RVE

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18:29 Publié dans Cadres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salaires, rémunération, cadres, agent de maitrise, rve, rvi | |  Facebook | | | |

10/10/2023

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 27/09/2023

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File informatique des sites 

CFDT : Vous avez indiqué « Ajustement à la cible des ressources nécessaires après la remise aux normes ». Avons-nous une tendance pour savoir quel sera l’impact sur les effectifs et l’emploi ? 

DRH : Nous avons identifié une internalisation de 7 ETP à partir d’avril. C’est la cible posée. Le test permettra de voir si cela est cohérent.
Il y avait la question d’un RIS bientôt à la retraite. « Mon responsable est au courant, mais aucune démarche pour me trouver un remplaçant ; j'ai la certitude que notre métier va disparaître et que des prestataires feront notre job. Cela concerne quand même plus de 50 personnes !! Est-ce que le métier de RIS va disparaître au profit de sociétés de service ? »
Nous sommes dans une démarche inverse avec l’internalisation, y compris pour la file informatique des sites. Ils étaient à 90 % internes. Il restait quelques externes. Nous en avons internalisé trois depuis le début de l’année et nous continuons de le faire. Le recours à la prestation est aujourd’hui en logistique. Avec le passage de la file informatique des sites sur les entrepôts, nous arrêtons le contrat de prestation et nous internalisons. Pour les départs en retraite, ils sont tous écrits en remplacement pour 2024.
Il y a une vraie volonté d’internaliser et de rééquilibrer les internes et externes sur la DSI. La politique est enclenchée depuis trois ans. A date, nous avons encore fait une cinquantaine d’internalisation cette année. Nous sommes sur les mêmes volumes en cible l’année prochaine. Nous sommes à plus de 60.


Flex-Office
 

CFDT : Aurons-nous les dates précises de déploiement ? 

DRH : Nous sommes sur un planning type qui sera adapté par périmètre.  

CFDT : Par rapport au COPIL, il y a un manque : l’absence de membres du CSE. Nous avons une instance officielle et importante. On y trouve les services généraux, les RH, la médecine du travail, les assistantes mais pas de représentants du personnel ! 

DRH : Nous vous retrouvons dans le groupe de travail. 

CFDT : Là où tout le monde peut aller.  

DRH : Non, tout le monde peut aller dans les ateliers avec les volontaires et non dans le groupe de travail par direction.
Le COPIL est un travail en amont. Les élus n’ont aucun intérêt à venir sur cette partie. 

Commentaire CFDT : Le document indique « Autres volontaires » comme participants au groupe de travail par direction.


GDI

CFDT : Vous nous aviez répondu : « Le collaborateur qui avait un cycle au-delà du 1er mars a eu l'intégration de son indemnité à partir de janvier 2023, donc il n'y a pas de perte. En effet, le paiement de sa GDI aurait eu lieu en 2023. » Effectivement l'intégration s'est faite à partir du 01/01/23, donc de janvier à mars 155,97x3 = 467,91 car fin de cycle Mars, ce qui ne fait pas un an de GDI (manque 9 mois par rapport aux personnes des cycles de janvier et février qui ont touché leur GDI entièrement de 2022 + l'intégration de l'indemnité donc 600+600+intégration de leur indemnité à partir de février ou mars, donc bien une perte). « En effet, le paiement de sa GDI aurait eu lieu en 2023 » Oui, mais pour ce qui concerne la GDI de 2023, et non de 2022. Ne voyez-vous pas qu’il y a un problème ? Qu’il manque 2022 ? 

DRH : Ils n'ont rien perdu, certaines personnes ont gagné plus que si la GDI avait été maintenue, d'autres ont eu uniquement la compensation. On ne peut pas parler de perte lorsque le collaborateur n'avait aucun droit au départ sur cette somme.
Concernant le sujet de la GDI, un accord a été conclu en 2023 pour y mettre fin. Nous avons déjà abordé les différentes questions lors des CSE précédents. Sur les problématiques individuelles, il convient de les remonter au niveau des RRH pour un traitement spécifique. Nous n’aborderons plus de problématique individuelle dans le CSE. 

CFDT : Nous sommes bien sur des réclamations individuelles et collectives en CSE. C’est le lieu pour traiter ce genre de choses. Ce sont des exemples qui illustrent une problématique collective.  

DRH : Sans avoir pas la personne derrière, nous ne saurons pas répondre. La problématique reste individuelle et doit être traitée par le RRH de la direction concernée. 

CFDT : La façon dont a été traité le cas en question a privé le salarié de la partie 2022. 

DRH : Nous avons signé un accord. Je ne reviendrai pas dessus. 

CFDT : Vous avez mis en place un système qui n’est pas dans l’accord, celui des catégories des quatre cas prévus. Les cas de figure ne sont pas négociés. Vous les avez fixés unilatéralement. 

DRH : Il y a des paliers. J’ai déjà répondu, je ne le ferai plus. Un process est en place.

CFDT : Démontrez qu’il n’y a pas eu de perdants. Vous affirmez sans démontrer. Les personnes font le calcul et font la comparaison avec ce qu’elles auraient dû toucher dans le cas classique et dans le cas de cette suppression. Elles voient bien qu’il manque un morceau. Si votre position est d’être dans le déni, nous le notons et nous la relaierons aux salariés.

DRH : C’est votre point de vue. Je ne ferai aucune démonstration. J’ai répondu.

CFDT : Il y a une autre question. Suite à un départ en retraite, un salarié constate qu'il lui manque une partie de sa GDI. Avant la suppression de la GDI, il aurait dû percevoir sa GDI sur une année au mois d'avril (payable en 2 fois) + le prorata jusqu'à son départ, soit 3 mois. Or, à ce jour, il n'a perçu que l'indemnité compensatrice de janvier à juin, soit 6 mois, donc un manque à gagner de 9 mois soit 1 450 €. Maintenez-vous qu'il n'y a pas de perdant ?

DRH : Pour les cas spécifiques et individuels, il convient de prendre attache directement avec le RRH pour vérifier la situation. Je maintiens qu’il n’y a pas de perdant. Une réponse a été faite.

CFDT : Le service RH a déjà répondu qu’il n’y aurait rien d’autre. Est-ce utile d’indiquer le nom des personnes ou votre démarche est-elle de dénier ? La réponse faite n’est pas correcte. 

DRH : Ma réponse est faite et claire. Le RRH concerné a donc vérifié. 

CFDT : Oui pour 2023, mais il n’a pas vérifié sous l’angle de la GDI 2022. Il y a un problème que vous ne voulez pas regarder. Est-ce que ça servira si nous précisons les personnes ?

DRH : C’est avec quel RRH et quelle direction ? Envoyez-les-nous par mail. Nous allons regarder.


RVE

CFDT : Nous n'avons pas trouvé la note de cadrage RVE sur la Box (à part celle de 2022). Pouvez-vous nous indiquer où la trouver ou nous l'envoyer ?

DRH : Je vous enverrai la note RVE qui est normalement destinée qu’aux managers. 

CFDT : Si celle de 2022 était publique, pourquoi celle de 2023 ne le serait pas ? Lors du dernier CSE, vous nous avez dit que nous la trouverions sur la box.

DRH : C’est la même. J’ai dit une bêtise car la note RVE ne doit pas être diffusée sur la box. Elle n’a rien à y faire, c’est une erreur. 


Forfait jours

DRH : On ne peut pas on imposer des horaires de début et de fin de poste à un cadre, mais nous pouvons imposer une présence/disponibilité pour répondre aux besoins client. Par exemple, être disponible entre 9h30 et 17h30. 

CFDT : Il faut distinguer si le cadre est en forfait jours ou en horaire. Ce n’est pas la même règle. Là, il s’agit de forfait jours. Vous pouvez fixer des plages de service mais si vous fixez un horaire à respecter à un cadre au forfait jours, il n’est pas autonome dans l’organisation de son temps de travail et n’a donc pas vocation à être au forfait jours. A partir du moment où vous fixez des horaires, le forfait jours tombe. 

DRH : Nous ne fixons pas d’horaires, mais des tranches de disponibilité. 

Commentaire CFDT : Voilà une bien subtile distinction qui pourrait avoir du mal à convaincre les juges. Précision : si le forfait jours tombe, toutes les heures au-delà de 35h hebdo doivent être payées avec la majoration.
 

Démission pour suivre son conjoint

CFDT Pour un salarié amené à suivre son conjoint, comment cela se passe-t-il au niveau de la rupture du contrat de travail et des indemnités ?

DRH : Le collaborateur peut démissionner pour suivre son conjoint. Il n'y a pas d'indemnité particulière liée à ce mode de rupture. Cependant, pôle emploi peut indemniser le collaborateur au titre du chômage à ce titre selon les règles qui lui son propre.
 

Qualité de Vie au Travail

CFDT : Lors d'un CSE il y a quelques mois, nous évoquions le besoin d'expression de chaque salarié sur la QVT. L'outil de sondage antérieur n'étant plus actif, vous réfléchissiez à une nouvelle méthode de recueil régulier. => qu'en est-il ?

DRH : Nous n'avons pas connaissance d'un ancien outil permettant de réaliser des sondages QVT. Par contre, avec le nouvel outil BES, nous pouvons réaliser des sondages ciblés. 

CFDT : C’était une application web sur laquelle nous pouvions nous exprimer. Nous avions compris que nous n’attendrions pas le BES pour permettre aux salariés de s’exprimer, mais le faire par le biais d’un outil. 

DRH : Il n’y a pas à date, un outil permettant de questionner sur la QVT. Cela ne me parle pas. Ça m’intéresse que vous retrouviez le nom pour creuser avec les équipes concernées. Nous devons à peu près parler de la même chose. Avant, la plateforme du BES était leadée par le Corp avec un BES par an et c’était la même enquête au même moment avec tous les pays sans pouvoir faire autrement. Dans l’avant-dernière négociation, ils ont négocié une fonctionnalité dans cette plateforme permettant de faire des sondages sur des populations plus ciblées. C’est ce qui avait été fait l’an dernier où il y avait eu un BES spécifique manager. 

CFDT : C’est Smarty. Cela avait démarré en 2020 en DSI et c’était un outil permettant de questionner la QVT. 

DRH : Nous allons nous renseigner. 
 

Bâtiments Centrale 

CFDT : Que vont devenir les bâtiments A et B ?

DRH : Il n’y a pas de décision à date. Il n’est pas envisagé de remettre qui que ce soit dans les bâtiments A et B par rapport à la problématique de passoire énergétique. Il n’y a pas de secret non plus sur l’intention de rapprocher la direction produits côté grande centrale pour la proximité des box et la proximité de la cuisine. Nous envisageons un jeu de chaises musicales.
 

Hausse des tarifs des machines distributrices de café
           
CFDT : 1er) Constat durant la S37 : prix de 0,35 € (coût "normal") le 12/09 ; +0,05 € le 13/09 ; encore +0,05 € constaté le 14/09 matin et encore +0,05 € constaté le 14/09 après-midi (!!?!)
=> hausse totale de 40 % du 12 au 14/09, ce qui est énorme et sur un créneau très court (et cela juste après l'interdiction des machines à café personnelles, cela passe mal).
2e) Constat le 18/09 matin : à nouveau 0,40 € (?!). Il n'est pas normal d'avoir de telles fluctuations. Y a-t-il un suivi/une vérification des prix appliqués par le partenaire ? Quel est le plan d'évolution tarifaire du partenaire pour ces distributeurs de café ? Où en est l'idée d'un espace "café - détente" sécurisé (avec machines personnelles) dans nos locaux ?

DRH : Concernant ces hausses, il y a eu une erreur de la part du prestataire, cette anomalie lui a été remontée. Pour le suivi/vérification des prix, une personne est mandatée dans l'équipe de Grégory. Le plan tarifaire est, quant à lui, suivi par la DAI. Enfin, concernant la création d'un espace "café-détente", l'idée n'a pas été retenue, car contraire au contrat négocié avec le prestataire.

Restaurant d'entreprise

CFDT : le partenariat avec API devait durer jusqu’en novembre 2022, pour ensuite rentrer dans une renégociation de contrat/voire d'autres partenaires éventuels. => qu'en est-il ?

DRH : Au vu de l'inflation et de la situation économique actuelle des entreprises, il a été décidé de renégocier pendant 1 ou 2 ans avec API. Les négociations sont en cours. 

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

14/09/2023

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 24/08/2023

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BES 

CFDT : Concernant le baromètre d’engagement et satisfaction, qui devient une enquête annuelle. La fréquence augmente, mais prévoyez-vous des actions derrière ? 

DRH : L’an dernier, il n’avait pas été décidé que nous aurions un BES annuel au niveau du Groupe. Cela a évolué depuis. L’an dernier, avec le BES Master, à savoir le complet, nous avions demandé à ce qu’il n’y ait pas, vu la quantité de projets, de plans d’actions « fleuve ». Nous avions demandé à ce que chaque manager travaille, dans son périmètre, les actions nécessaires par rapport au diagnostic. Nous n’avons pas de suivi de ces plans d’actions. Maintenant, dans la présentation que vont faire les managers à leurs équipes sur le lancement d’un nouveau BES, nous commençons par un état des lieux bilan de ce qui s’est passé depuis le dernier BES et les actions mises en place par rapport au diagnostic qui avait été posé. Ce sera systématiquement abordé dans la présentation du nouveau BES. Nous allons continuer de fonctionner en mode « light » selon cette méthodologie. Chaque manager sera responsable des actions dans son périmètre. 

GDI :

CFDT : Nous n'avons pas eu toutes les réponses à nos questions concernant la GDI lors du CSE de Mai. Pouvez-vous indiquer le nombre de salariés selon les différents cas ? Y a-t-il des cas qui ne sont pas prévus dans votre document ?

DRH : Concernant les cas indiqués lors du CSE du mois d'avril, l'ensemble des collaborateurs rentrent dans l'une des catégories. Pour le nombre de salarié dans les différentes catégories, le SIRH n'est pas en capacité de réaliser ce chiffrage. C’est une requête impossible de façon informatique. Il faudrait le faire manuellement pour chaque personne.

Commentaire CFDT : Nous sommes plusieurs informaticiens à la CFDT. La requête est parfaitement réalisable, mais c'est plus facile d'incriminer l'informatique pour éviter de répondre. La demande n'a d'ailleurs pas été faite à l'équipe SIRH.

CFDT : Pour ceux en fin de cycle GDI au 28/02/23, vous indiquez « ils gagnent » (2 200 €), mais que « personne n’est perdant ». S’il y a des gagnants, il y a des perdants. Exemple d’une GDI période du 01/03/2022 au 31/03/2023 : Le salarié perd l'année de sa GDI de 2022. Pourquoi ne pas avoir donné la GDI 600+600 et 10x100 (2 200 €) au lieu de rien et 12x100 (1200 €) ?

DRH : Le collaborateur qui avait un cycle au-delà du 1er mars a eu l'intégration de son indemnité à partir de janvier 2023 donc il n'y a pas de perte. En effet, le paiement de sa GDI aurait eu lieu en 2023.

CFDT : Il y a toujours cet écart qui fait que, selon la date, à un ou deux jours près, il y a une inégalité de traitement. Cela créé des frustrations. Il est dommage de ne pas avoir terminé un cycle afin que tout le monde soit sur le même pied d’égalité. 

DRH : C’est l’accord que vous avez signé. 

CFDT : Non, ce mécanisme n’apparaît pas dans l’accord ni dans les annexes. L’accord fait le calcul de la moyenne intégrée. Il ne fixe pas ce système avec les cas et les cycles.

DRH : Nous nous sommes surtout engagés sur le fait qu’il n’y aurait pas de perte. Certains ont gagné en plus, mais aucun collaborateur n’a eu de perte. C’est la règle. Il y a forcément une date. 

CFDT : Cela a créé des inégalités et frustrations pour ceux qui ne rentrent pas dans les grands gagnants. Ils s’estiment donc perdants.
 

Congé d’absence exceptionnelle

CFDT : Le parrainage civil donne-t-il bien droit à une journée d'absence autorisée, comme pour les baptêmes religieux ?

DRH : Le baptême, la communion solennelle (profession de foi) d’un enfant pour la pratique de la religion catholique ou les équivalents lorsqu’ils existent pour les autres religions donnent lieu à avoir une journée. Ce n’est pas le cas du baptême civil.
La convention collective prévoit uniquement pour la pratique d’une religion. Le baptême civil n’est pas une religion et n’ouvre pas droit à une journée. 

CFDT : Donc, la convention collective traite moins bien la République que les religions. Auchan pourrait corriger cela. Nous verrons lors des prochaines NAO.
 

Surcharge en compta 

CFDT : Les intérimaires de Docapost changent souvent car ils ne restent pas, donc il faut toujours reformer des nouveaux. Nos résultats se dégradent surtout en LD (livraison direct). Sachant que l'on demande aux salariés de la compta de faire ou refaire des dossiers fait chez Docapost qui ne s'en sort pas, et de faire leur relance car les fournisseurs se plaignent de ne pas être payé, cela devient ingérable Ne vaudrait-il pas mieux envisager d'autres mesures maintenant, avant que cela devienne plus inquiétant ?

DRH : Il s'agissait de la situation au mois de juin. Les mois de juillet et août ont été propices à la montée en puissance de Docaposte et la réaffectation des intérimaires sur le périmètre logistique. Concernant les relances, pour le moment, le traitement de la relance (email ou téléphonique) est envisagé sur la fin d'année 2023 (conformément au plan de montée en puissance). Nous avons procédé de la même manière avec Armatis.
 

Titres restaurant

CFDT : Pouvez-vous nous indiquer le nombre de salariés ARS/ARA éligibles aux chèques restaurant (la fois la dernière nous avions demandé le nombre de salariés ayant commandé des chèques restaurant) ?

DRH : 554 collaborateurs sont éligibles au TR sur ARS-ARA.

CFDT : Sur l'indicateur 711 du bilan social, il manque la restauration. Avez-vous prévu de l'intégrer pour les tickets restau à partir de 2023 ?

DRH : Effectivement, cette information n'est pas présente dans le bilan social, car cela concernait les données au titre de l'année 2022. Les titres restaurants ont été mis en place en 2023. Oui, on prévoit d'intégrer cette donnée dans le bilan 2023.
 

RVE

CFDT : Concernant la RVE : Quel est le taux maximum d’acompte prévu ? (Il devait être défini par la DG début juillet). Le débriefe « Feedback n°1 » a-t-il un lien avec l’acompte de la RVE ?

DRH : Le taux d’acompte a été fixé cette année à un maximum de 25 %. Concernant le Feedback 1, il est bien prévu de faire un point sur les objectifs. En fonction de sa date de réalisation, car certains ont eu lieu avant la détermination du taux d’acompte, il y a du sens à aborder l’acompte RVE. En termes de date et de période, l’acompte a été connu début juillet. Des débriefes ont eu lieu en juin durant lesquels il a été question des objectifs, mais pas des acomptes car nous sommes sur une période de quatre mois. 

CFDT : Certains pourraient-ils avoir un taux d’acompte plus faible en lien avec cet entretien ?

DRH : Le taux d’acompte n’est pas systématiquement à 25 % pour tout le monde. Il est adapté à la réalisation des objectifs, c’est pourquoi j’ai dit un maximum de 25 %.

CFDT : Ce Feedback 1 pourrait-il l’impacter ? 

DRH : Qu’il y ait ou non un entretien, nous faisons un feedback. Comme tous les ans, l’acompte peut être impacté selon la réalisation des objectifs. Ce n’est pas le feedback qui impacte. C’est plus ou moins appliqué selon les endroits, mais il n’y a pas de nouveauté. 

Commentaire CFDT : Quelques jours plus tard nous avons appris que des salariés n’avaient pas eu leur acompte RVE suite au débriefe « Feedback n°1 ». 

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Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien