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26/05/2009
Le chômage explose et la grande distribution fait campagne pour les caisses automatiques
Fausse modernité et services clients illusoires. La grande distribution fait de la pub pour ces engins alors que le chômage a augmenté de 13% en 1 an !
Ces déploiements auront des conséquences sur l’emploi, c’est évident.
Les dépenses actuelles pour ces systèmes (de 150 000 € à plus de 300 000 € par site) donneront lieu à une recherche rapide d’amortissement. En ce moment plus que jamais, ce sont les frais de personnel principalement dans la mire.
La signature de la CFDT sur l’accord GPEC (gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences) n’est pas un blanc-seing aux déploiements des automates de caisses.
Nous ne cautionnerons aucun projet visant à diminuer les effectifs.
Pour la CFDT ce sont les Hommes et les Femmes qui comptent, avant le profit des plus riches. En cette période c’est l’emploi qui doit faire l’objet de toutes les attentions.
La CFDT appelle tous les citoyens à privilégier les caisses traditionnelles et à réclamer un service et un accueil de qualité en sécurisant les emplois.
A lire :
http://www.lunion.presse.fr/index.php/cms/13/article/2973...
http://alternatives-economiques.fr/blogs/parienty/2009/05...
Une petite note d’humour, quand même…
12:19 Publié dans Actions syndicales, Infos dans la branche, RSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : emploi, gpec, caisses automatiques, sbam, vidéos | | Facebook | |
19/05/2009
Licenciée par Atac pour 0,40 € de réduction !
Conseil de prud’hommes de Versailles du 19 février 2009
Marie-Christine n’oubliera pas de sitôt son passage comme salariée dans le magasin Atac de Jouy-en-Josas du Groupe Auchan (il ne s’appelle plus Atac, comme à l’époque, mais Simply Market).
Employée chez Atac depuis 7 ans
Marie-Christine, ancienne conseillère municipale d'un village voisin, est employée hôtesse de caisse chez Atac depuis 7 ans. En octobre 2007, le magasin lui demande de dépanner au rayon poissonnerie. «On m’a presque supplié de le faire. Les gens n’aiment pas du tout faire le poisson. C’est à cause de l’odeur, et puis c’est gluant. Même avec un tablier et des gants, le soir, chez soi, on sent encore.» Elle s’exécute. Un mois plus tard, le 6 novembre, quand arrive une nouvelle recrue au poisson, elle est convoquée au bureau du directeur. Elle croit qu’on va la remercier pour avoir aidé au pied levé. «Il y avait ma chef de caisse et le directeur du magasin. Ils m’ont fait asseoir et m’ont dit : On a fait un contrôle de caisses : on s’est aperçu que tu avais cagnotté pour ta propre carte. Le directeur m'a sorti un listing où il avait surligné trois lignes correspondant à trois passages en caisse pour lesquels ma carte de fidélité personnelle a été créditée de 60 centimes d'euro en tout».
Le cagnottage consiste à faire passer sa carte de fidélité à la caisse, pour bénéficier de quelques euros de réduction à son prochain achat.
Elle est soupçonnée d'avoir tenté de profiter du passage en caisse d'un client. Le directeur lui reprochera au final le détournement de 40 centimes !
Comme on le voit il ne s’agit pas de faiblir devant des sommes aussi astronomiques.
Lors de l’entretien, Marie-Christine l’a répété plusieurs fois : «Je ne comprends pas ce que vous dites.» Elle a toujours démenti les accusations : sa carte de fidélité reste toujours dans le vestiaire.
Traitée de voleuse
Le surlendemain elle est convoquée à un entretient préalable au licenciement.
Après avoir réfléchi, Marie-Christine se rend compte que les passages en caisse qui lui sont reprochés auraient pu être effectués par son ex-mari, il avait gardé une des cartes de fidélité qui lui appartenait, il passe parfois faire des achats dans le magasin. L’ex lui a fait une attestation qu’elle présente au directeur du magasin, lors de son entretien. Celui-ci lui répond qu’il ne fait pas de «cas par cas». «Il m’a dit qu’il aurait pu porter plainte, et que là, ça aurait été la gendarmerie, le tribunal, et les journaux.»
Elle n’a pas compris non plus quand le directeur lui a annoncé de quitter immédiatement l’établissement. Comme si elle représentait un danger pour la sûreté du magasin. « Il m'a traité de voleuse, et m'a dit que j'allais faire l'objet d'une mise à pied avant d'être licenciée ».
Elle reçoit sa lettre de licenciement le 30 novembre… avant d’être finalement rappelée pour effectuer son préavis : «C’était les fêtes de fin d’année, ils n’avaient personne aux poissons.»
Des collègues montent voir le directeur, des clients lui écriront des lettres de soutien. Rien n’y fait. Le 2 janvier, son médecin prescrit à Marie-Christine un arrêt de travail pour dépression.
Le 2 février 2008, elle est licenciée. Quelques semaines plus tard, un ami lui conseille de contester son licenciement auprès des prud'hommes.
Condamnation d’Atac, un jugement incontestable.
La direction du magasin n’hésitera pas à faire faire de fausses déclarations par deux salariés. Mais ces « attestations » seront mises à mal par plusieurs témoins.
La mauvaise foi de la direction ne fait guère de doute
Les juges de Versailles condamnent Atac et imposent de verser à Marie-Christine 16 558 euros de dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, et 1 380 euros de plus pour licenciement vexatoire, ainsi que 1 000 euros au titre de la procédure. «Les caissières de supermarché qu’on accuse de fraude, c’est un contentieux classique. Mais c’est la première fois en treize ans de métier que je vois une histoire aussi énorme, témoigne son avocate.
De plus, la justice a annulé son licenciement et enjoint Atac de réintégrer Marie-Christine.
«Quelques mois après mon licenciement, je me suis forcée à y retourner pour faire mes courses. Je n’avais rien à me reprocher. Je me suis remise. Et avec ce jugement, c’est ma fierté que j’ai récupérée.» Elle a son nouveau travail, à la cantine scolaire d’Auneau. Marie-Christine a décidé d’y rester. Elle a refusé la réintégration qui lui est proposée à Atac, «par fierté».
EN SAVOIR +
-> Code du travail
L’article L1235-3 dit notamment que « si le licenciement d’un salarié survient pour une cause qui n’est pas réelle et sérieuse, le juge peut proposer la réintégration du salarié dans l’entreprise, avec maintien de ses avantages acquis.
Si l’une ou l’autre des parties refuse, le juge octroie une indemnité au salarié. Cette indemnité, à la charge de l’employeur, ne peut être inférieure aux salaires des six derniers mois. »
18:05 Publié dans Chronique judiciaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : licenciement, prudhommes | | Facebook | |
14/05/2009
Négociation Participation Auchan
Lors des négociations salariales du 31 mars, la CFDT avait soulevé l’iniquité des stock-options, et démontré l’impact négatif sur la Participation (entre autre).
Négociation Participation 2009 du 6 mai
Après des échanges animés, la Direction accepte de restituer 2M€ et de neutraliser les contrecoups financiers de ces bonus aux dirigeants, sur la Participation.
Pour rappel, l’année dernière la CFDT avait déjà obtenu l’intégration des avoirs fiscaux relatifs aux dons aux associations. Ce qui avait déjà permis une bonification supplémentaire de 2M€ selon les derniers chiffres indiqués par la Direction lors de cette réunion.
Nous réclamons toujours l’arrêt du système des stock-options et actions gratuites en place depuis 2003. Car contrairement aux devoirs de l’actionnaire indiqués sur le site Valauchan : « investir c’est prendre un risque », les détenteurs avec ce système n’investissent pas et ne prennent aucun risque. Par contre, le bénéfice assuré de ces stock-options et actions gratuites est payé par les actionnaires-salariés. Ce sont eux qui payent la différence de valeur au profit des ayants droits de ce système…
Une dérive financière et éthique en contradiction avec le discours Auchan.
Lire nos articles Stock-options et actions gratuites : Comment les salariés-« actionnaires » perdent de l’argent ? et Le partage Auchan en prend un coup
Les questions de la répartition des richesses, de la rémunération des dirigeants, de l’attribution de stock-options ne peuvent pas être réglées sans qu’il soit donné une place plus importante à la négociation sociale.
Les salaires traduisent les compétences et l’évolution des qualifications des salariés, c’est bien le partage de la valeur ajoutée entre salaires et profits qui est la véritable question pour la CFDT.
Télécharger le tract
10:32 Publié dans Négociations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : participation, stock-options, bénéfice, négociation, rémunération | | Facebook | |
06/05/2009
Lancement de l’opération Salaires des cadres 2009
Etes-vous assez payé ?
Comment situer vos augmentations ?
www.salairedescadres.net
Participez au panel en répondant avant le 15 juin 2009
Gratuit Anonyme Sans engagement
FAQ : Foire aux questions
- l’évolution précise de votre pouvoir d’achat par tranche d’âge, sexe, fonction et branche d’activité
- votre situation par rapport aux augmentations constatées
- l’incidence de l’individualisation sur l’évolution du pouvoir d’achat
Pour cette année à Auchan on peut craindre une plus faible augmentation des salaires, mais le niveau de tenue de fonction étant indexé sur l'augmentation collective « Employés » de l'année dernière (soit 2,26%), un certain plancher est quand même assuré.
Par contre en 2010 ce sera 0,5% d'augmentation pour le niveau de tenue de fonction...
A lire également : Problèmes sur le salaire des cadres à Auchan
19:32 Publié dans Cadres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salaires | | Facebook | |