12/12/2007
Salaires dans la grande distribution
En 2007, le Père Noël ne viendra pas pour les salariés de la Grande Distribution
2 octobre 2007 : la FCD (syndicat des employeurs de la grande distribution, affiliée au MEDEF) bloque toutes les négociations au niveau de la Branche, suite à l’application de la loi TEPA (Travail, Emploi et Pouvoir d'Achat) sous prétexte de la perte des exonérations de charges sur le forfait pause.
Mi novembre le lobbying de la FCD auprès des parlementaires aboutit : un amendement rétablit ces exonérations.
Rendez-vous est pris pour le 10 décembre : la FCD se disant satisfaite de cet amendement, elle accepte de reprendre les négociations.
Une reprise de négociation de salaires en trompe l’œil !
Patatras ! La FCD malgré la manne financière qui lui est rendue persiste dans sa volonté de remettre en cause le paiement du forfait pause des salariés à 5% en le ramenant à 2%.
La grille de salaire n’est pas acceptable et le système proposé pour la rémunération du forfait pause est discriminatoire : les salariés suivant les enseignes seront rémunérés entre 2 % et 5 % du forfait pause.
Encore une fois les salariés sont les grands perdants !
La CFDT refuse toute remise en cause du paiement du forfait pause à 5%.
Alors que le Président de la République, dans ses récentes déclarations, a renvoyé les branches à leur responsabilité sur le pouvoir d’achat, estimant qu’il n’était pas le Père Noël, la FCD démontre que le pouvoir d’achat des salariés n’est pas sa priorité. Elle fait traîner en longueur cette négociation en fixant la prochaine séance au 31 janvier 2008.
Les salariés majoritairement à temps partiels et en précarité entament leur 3ème année sans augmentation et avec une grille de salaire en dessous du SMIC.
Une démarche qui en dit long sur la capacité de la grande distribution à aller sur le pouvoir d’achat pour ses salariés et les consommateurs.
Devant cette situation, la CFDT a décidé d’interpeller le ministère du Travail pour que les négociations se poursuivent en sa présence.
La CFDT souhaite que les autres organisations aient la même démarche pour réussir à déboucher sur des salaires reconnaissant enfin les qualifications et le travail des salariés.
19:10 Publié dans Actions syndicales, Infos dans la branche | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salaires, négociation, smic, fcd |
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06/12/2007
Licenciement en Centrale

La DRH ne devait pas licencier Norbert
" L’employeur ne peut licencier un salarié pour inaptitude à son poste, que s'il est dans l’impossibilité de le reclasser ".
La DRH n’était pas dans l’impossibilité de reclasser Norbert
Le reclassement s’apprécie au niveau de l’établissement et de l’entreprise. Le fait de proposer au salarié d’aller passer des entretiens d’embauches dans d’autres entreprises extérieures au groupe, ne constitue en aucune manière une démarche de reclassement.
Au niveau Etablissement
Il n’y a eu aucune proposition de reclassement en Centrale, ni aucune volonté réelle d’en trouver, alors qu’il existe, bien évidement, plusieurs possibilités.
Au niveau Entreprise
Norbert a eu UNE proposition (poly-activité hôte de caisse/ELS) qui n’était pas compatible avec l’inaptitude indiquée par le médecin du travail. Il a eu aussi la proposition de changer de région !
Autrement dit, RIEN !!!
Pour le reste, toutes les propositions et démarches (ex : Simply Market) sont venues de Norbert !
Mise en inaptitude
L’inaptitude de Norbert à sa fonction découle d’une décision de la direction de redéfinir le poste qu’il occupait depuis 11 ans. Suite à cette nouvelle orientation de fonction, son responsable hiérarchique a demandé qu’il passe une visite médicale. Au vu de la nouvelle définition de poste, le médecin a indiqué une inaptitude à la fonction, à hauteur de 20%.
Cette redéfinition du poste n’a fait l’objet d’aucune anticipation sur les conséquences pour l’emploi, alors que les limites physiques de Norbert étaient connues de la direction depuis 16 ans.
| Norbert a eu un enfant en 2006. Son épouse est sans emploi. Il est travailleur handicapé (handicap de naissance). Il est maintenant au chômage suite à son licenciement par Auchan après 16 ans d’ancienneté sans jamais avoir eu aucune sanction ni aucune absence. |
Non respect de l’Accord Auchan sur l’emploi des travailleurs handicapés
La loi fixe aux entreprises un taux d’emploi des travailleurs handicapés à 6% minimum.
Un accord dérogatoire a abaissé cet objectif minimal à 4,5% pour Auchan, en échange d’une réelle volonté d’emploi des travailleurs handicapés, et notamment dans l’embauche, le maintien dans l’emploi et le reclassement.
Dans les Services Centraux, sur un effectif total de 2189 salariés, nous avons 23 salariés handicapés. Soit 1,05%.
Nous sommes donc très loin du compte !
Où est l’engagement réel de l'entreprise ?
La CFDT s'interroge sur la pérennité de sa signature sur cet accord !?!
Le CHSCT aurait dû être consulté pour étudier "les mesures d'aménagements pour permettre aux salariés handicapés ou inaptes de conserver un emploi correspondant à leur qualification." Toujours selon cet accord, un membre désigné du CHSCT doit participer à la réunion annuelle avec le médecin du travail, le DRH et les responsables de secteur, pour identifier "les mesures préventives nécessaires en vue de prévenir l'inaptitude ou d'anticiper d'éventuelles mesures de reclassement".
Tout cela n’a jamais été fait !
Le CHSCT a été tenu à l’écart de ce qui se passait. Il n’a jamais été informé de la redéfinition de poste, ni de la mise en inaptitude. Le CHSCT n’a donc jamais pu exercer ses prérogatives et ses missions. Il n’a eu connaissance de la situation qu’une fois le licenciement prononcé (et encore, ce n’est pas la DRH qui a communiqué l’info) !
Cela n’est pas acceptable.
Norbert doit retrouver un emploi en Centrale
(c'est possible!!!)
Il en va de l’engagement, et donc de la crédibilité
de l’entreprise Auchan
19:35 Publié dans Actions syndicales, Egalité - Diversité | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : licenciement, handicapés, inaptitude, reclassement, accords |
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28/08/2007
Sur la grande distribution
Par Gilles Desbordes
Secrétaire Général CFDT Services :
Contre toutes les évidences et malgré la présence des premières machines, le patronat de la grande distribution s'évertue à rassurer les effectifs de caisses en affirmant que les problèmes d'emploi ne sont pas à l'ordre du jour.
Les colonnes des journaux professionnels ont beau être envahies par des articles traitant de la puce RFID et des futurs systèmes d'encaissement automatique, tout semble se passer comme si les employeurs considéraient que la capacité de lecture de leurs employés s'arrêtait à la ligne Maginot faite de leur discours.
Au-delà du sujet et de notre succès populaire sur l'action SBAM "Sans Borne Automatique Merci", quel triste constat sur l'attitude des responsables d'enseignes.
La ringardisation dont on cherche souvent à nous affubler n'est pourtant pas dans notre culture !
Lorsque nous refusons les tentatives de déréglementation du travail dominical dans le commerce, nous ne refusons pas de voir les évolutions, voire les demandes de certaines clientèles. Nous soutenons simplement l'idée que cela constitue un risque pour l'emploi, un risque pour la vie des centres-villes et certaines formes de commerce, que cela touche au vivre ensemble et qu'il ne convient pas d'accorder à certains une liberté qui met en péril celle des autres sans que la démocratie sociale s'exprime.
En réponse par François Chérèque
Secrétaire Général CFDT :
L'opération SBAM est mené non pas pour nier les évolutions mais pour anticiper, et faire en sorte que les salariés et l'emploi soient partie prenantes et gagnantes de ces évolutions.
Vous avez mon soutient.
20:10 Publié dans Actions syndicales, Infos dans la branche | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SBAM, caisses automatiques, RFID, dimanche, emploi |
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18/01/2007
Salariés consommateurs ? Consommateurs salariés ?
Les négociations avec la direction pour remettre prochainement la remise Personnel à 10% sont en très bonne voie d'aboutir.
Auchan y gagne autant que les salariés.
Ce "cadeau", Auchan est sûr de le voir revenir dans ses poches, et les salariés seront moins tentés de faire leurs achats ailleurs.
Pour la CFDT
le principal reste une politique salariale équitable
- C'est sur les salaires que se fait la solidarité sociale (retraite, sécurité sociale, chômage,...).
- C'est la référence salaire qui sert pour calculer votre PP et votre participation.
- Aucun syndicat n'a signé l'accord salarial Employé Auchan 2007 car inacceptable au regard des profits enregistrés par l'entreprise.
- Plusieurs grilles métiers ont été baissées de près de 300 euros et sont pour certaines en dessous des minima garantis de la convention collective.
- Des salariés sont payés en dessous du minimum auquel ils ont droit.
- Des disparités incompréhensibles entre salariés, sans justifications objectives et qui enfreignent le principe du code du travail : "à travail égal, salaire égal".
Pour cela nous demandons une vraie négociation salariale pour les employés et nous demandons une nouvelle négociation de l'accord de 1986 sur les salaires de l'encadrement.
Lors de la premiere rencontre annuelle Salaire, la CFDT a réclamé haut et fort le maintien de la remise Personnel à 10%. Nous adhérons aux actions pour son retour mais cela ne suffit pas.
Attention aux faux semblants : enfoncer des portes ouvertes sur une revendication pratiquement aquise et oublier le véritable enjeu, les salaires.
05:20 Publié dans Actions syndicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Remise perso, salaires |
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16/11/2006
Distribution de tract à Noyelles
20:55 Publié dans Actions syndicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos, tracts |
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11/10/2006
Courrier de protestation
Voici le courrier que nous avons adressé à la DRH avec copie à l'Inspecteur du Travail, suite aux actions de la direction pour nous empêcher de distribuer nos tracts dans l'enceinte de l'entreprise, ce qui est autorisé par le code du travail et la jurisprudence, contrairement à ce que prétend le juriste d'Auchan.
Les tracts de nature syndicale peuvent être librement diffusés aux travailleurs de l'entreprise dans l'enceinte de celle-ci aux heures d'entrée et de sortie du travail (C. trav., art. L. 412-8, al.4).
La Cour de cassation précise que le terme "dans l'enceinte de l'entreprise" ne limite pas la distribution aux portes d'accès de l'entreprise.
En effet, la distribution peut s'effectuer dans d'autres endroits à condition de ne pas troubler l'exécution normale du travail ou la marche de l'entreprise.
Vous pouvez également voir le tract extrêmement subversif ;-) Télécharger le fichier
20:30 Publié dans Actions syndicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : courriers, tracts |
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18/09/2006
Note du directeur départemental du travail sur le Plan social
13:05 Publié dans Actions syndicales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plan social, inspection du travail |
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