08/02/2024
Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 24/01/2024
État des CP/JRTT à date du 31 mai 2023
CFDT : Allez-vous respectez-vous la jurisprudence concernant l’acquisition des CP pendant les arrêts maladie ?
DRH : A partir du moment où le collaborateur est en arrêt, s’il est en arrêt maladie professionnelle, il continue à cumuler des CP. S’il n’avait pas pris ses 30 jours de CP la première année, il y a bien le report et le cumul. Quand il reviendra, il y aura un plan d’épuration de ses CP. Il devra donc les prendre avant de revenir au travail.
CFDT : Ces chiffres vont être modifiés une fois la validation du Conseil constitutionnel qui va arriver en février ? Si j’ai bien compris, vous êtes en attente de cette décision.
DRH : Sur la décision où nous sommes en attente, c’est bien le cumul des CP pendant les arrêts. Ici, c’est quelqu’un qui a cumulé des CP car il est en arrêt maladie professionnelle. Oui, les chiffres seront amenés à bouger selon la position du législateur.
CFDT : Quelle est l’explication sur les dernières colonnes concernant le report de plus de 20 JRTT ?
DRH : Ce sont les collaborateurs qui n’ont pas pris de RTT.
CFDT : Ce sont donc des dépassements de jours travaillés. Je relance le sujet : Il y a une jurisprudence là-dessus. Quand nous dépassons le forfait jours, les jours doivent être payés.
DRH : Jusqu’à date, nous avons ce report qui a été fait chez Auchan. Nous avons pris ce point dans l’accord temps de travail pour venir les payer mais à date, c’est un report.
CFDT : Ce n’est pas la négociation collective qui fait que c’est ou non payé, c’est la règle de droit. L’accord ne change rien, cela devrait être payé et il devrait y avoir un rétroactif puisque nous avons 3 ans de prescription sur les salaires.
DRH : Tout à fait. Nous avons fait un focus au 31 mai-1er juin. Je vous propose de refaire un focus au prochain CSE puisqu’il y aura la moitié de l’année qui sera écoulée pour voir où seront les compteurs pour pouvoir faire un atterrissage ensuite.
Commentaire CFDT : La DRH temporise pour ne pas payer.
Suivi des astreintes en DSI
CFDT : L’écart du paiement d’astreintes entre les salariés internes et externes est quand même assez significatif. D’ailleurs, au moment du recrutement des externes pour les faire passer en interne, il y a un problème de communication. Nous ne leur donnons pas l’information complète de ce qu’il y a chez Auchan pour les astreintes.
Il devait aussi y avoir une renégociation sur les astreintes qui a été bloquée niveau ARF. C’est dommage.
DRH : L’accord astreinte n’a pas été bloqué. Il a été proposé à la signature l’année dernière et nous n’avons pas recueilli de signatures. Il sera reproposé dans le cadre de la négociation de l’accord temps de travail. Cet accord permettait notamment de répondre à deux problématiques, essayer de redécouper le mode d’astreinte pour répondre à des petites équipes afin d’avoir un roulement et respecter les repos et la seconde est la problématique de la rémunération, notamment en DSI par rapport aux prestations externes avec un forfait plus important pour les collaborateurs. Le projet sera remis à signature et rediscuté.
CFDT : En attendant, on aurait pu négocier spécifiquement sur l’accord d’ARS, et avancer sur certains points, plutôt que de le prolonger avec ses mesures insatisfaisantes.
La démarche OKR
CFDT : Cette méthode est-elle utilisée dans d’autres entreprises ? Est-ce efficace ?
DRH : C’est une démarche qui est très populaire dans le cadre des modes agiles. Elle a été beaucoup mise en avant par Google. C’est très utilisé dans le monde de l’AFM. Il y a un objectif très simple qui est de se dire que la direction générale pose un objectif commun à toute l’entreprise qui est décliné ensuite auprès du collaborateur, tous les projets lancés viennent répondre à cet objectif commun. Le sens est donc donné au collaborateur et cela permet de prioriser les projets.
CFDT : Il y a beaucoup d’évidences. Normalement, nous devons déjà fonctionner ainsi.
DRH : Il y a beaucoup de choses dans la méthodologie de travail qui relèvent du bon sens mais il est bien de le poser et de lui donner un nom.
mise en place du nouvel entretien d’activité
CFDT : Le fait que l’entreprise permette à chacun d’éventuellement s’élargir professionnellement, cela nous semble être le minimum.
DRH : C’est un des points de progrès. Ce sont des choses qui n’étaient pas bien faites par le passé dans l’entreprise. Quand il est question d’employabilité, il faut vivre avec son temps car très peu de gens font le même métier durant 40 ans. Le sens est de développer l’employabilité des collaborateurs. Cette dernière est possible via le développement des compétences. Cela n’était pas bien fait par le passé, en particulier sur la population employée.
CFDT : Il faudra suivre un indicateur montrant une progression sur cet item.
DRH : Oui, la mobilité interne par exemple.
Point avancement Flex
CFDT : Vous allez fermer tout le 2nd étage du CIS ?
DSG : Nous avons alloué trop de place à la DSI. Nous avons fait des relevés durant de nombreuses semaines. Nous avons constaté que nous ne dépassions pas une certaine quantité de personnes dans les bâtiments. C’est ce qui nous incite à gagner des surfaces. Il est possible de fermer le 2ème étage de la DSI, ce qui permet d’avoir la juste place et d’obliger les personnes à utiliser l’outil, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
CFDT : Que faisons-nous de cet étage ?
DSG : L’idée est de ne pas les chauffer et, en fonction des surfaces libérées, les dirigeants décideront de ce qu’ils en feront.
DRH : Nous sommes toujours dans la phase de déploiement du flex. Nous libérons les surfaces. Une fois que nous aurons terminé de déployer l’ensemble de la Centrale, nous aurons défini les espaces et c’est à ce moment que se posera la question du meilleur endroit pour chaque direction. La direction produit devrait repartir de l’autre côté afin d’être plus proche des cuisines et des box fournisseurs. Nous devrions y voir plus clair à la fin du 1er semestre.
Pointage pause pour participer aux vœux du DG
CFDT : Les vœux et informations de Philippe Brochard, + le partage d'un morceau de galette : n'ont pas été suivis par certaines personnes car il fallait pointer une pause. Forts regrets de ces personnes, et questionnement quant à cette consigne en regard d'un moment important d'échange concernant le travail avant tout. Il s'agit manifestement d'une erreur regrettable, le salarié n'est pas censé devoir pointer en pause pour suivre les vœux du DG ?
DRH : Le message a été le même pour l'ensemble des services, l'évènement devait être en hors temps de travail. C’est pour cela qu’il a été positionné à 13h45, lors de la pause déjeuner. Les événements non obligatoires sont hors temps de travail. La règle est la même pour tous.
CFDT : Est-ce que ce type d’événement va rester gratuit ou vous comptez faire des entrées payantes ?
DRH : Nous allons y réfléchir. Moi j’y suis allé sur mon temps de pause.
CFDT : Ca n’a pas vraiment d’impact pour les cadres en forfait jours. Cette situation pénalise les employés en forfait heures.
DRH : C’est un choix individuel.
CFDT : Effectivement, chacun appréciera…
Gestions RH par les tuteurs des stagiaires
CFDT : Dans le cadre d'un recrutement de stagiaire, constat que toute la partie RH est à faire par le responsable (comme indiqué dans le support "Intégration et accompagnement au cours du stage »). Et globalement, impression que pour tous les domaines il faut soi-même réaliser la partie administrative : - récupérer auprès du stagiaire toutes les informations / les documents personnels (attestations de droits, carte d'identité, convention de stage, …) - puis gérer cela via des applications. Pourquoi faisons-nous le travail des personnes censées le faire ? Car il y a alors une charge reportée sur des personnes au détriment de leurs propres missions, et qui finit par impacter leur pertinence dans leur propre périmètre.
DRH : La procédure décrite est celle applicable dans l'entreprise pour l'ensemble des directions. Cette procédure prend généralement 15 min pour le tuteur. C’est bien au tuteur de recueillir l’ensemble des documents et de les enregistrer sur HR pour faire la demande de validation de la convention de stage.
Commentaire CFDT : Cette réponse n’est pas sérieuse. Nous avons testé toute la démarche et les différents allers et retours ainsi que les vérifications, cela nous a pris plusieurs heures étalées sur plusieurs jours !
Isolation des fenêtres
CFDT : Nous vous évoquions récemment une interrogation sur les travaux de fenêtres encore à mener ; la réponse a été qu'il n'y avait plus de tels besoins. Or non, nous pouvons si besoin vous accompagner à divers endroits pour des fenêtres où il y a un fort courant d'air au niveau des joints (ou aussi en termes de bruit, quant au niveau du RDC il y en a sur le parking : on a l'impression qu'il y a une fenêtre, mais non). Un effort a été fait en termes de chauffage, mais en toute cohérence pouvez-vous assurément finaliser la bonne isolation au niveau des fenêtres ? Cela impacte évidemment les conditions de travail des salariés, et aussi il doit y avoir une grosse perte en coût de chauffage (et de climatisation l'été).
DRH : Comme indiqué lors du dernier CSE, vous pouvez remonter ces problématiques en indiquant spécifiquement les fenêtres défectueuses pour qu'elles puissent être réparées ou changées au cas par cas.
CFDT : C’est ce qui a été fait mais la réponse était qu’il n’y avait plus de soucis avec les fenêtres. Je confirme qu’une fenêtre a été ciblée et réparée.
DRH : Il y a aussi un délai de commande.
Nous avions changé les fenêtres pour une meilleure isolation. La réponse avait été de dire que toutes les fenêtres qui avaient été identifiées étaient changées. S’il y en a d’autres, il n’y a pas de problème à le remonter aux services généraux.
Compteur de journée de solidarité en télétravail
CFDT : Une info a été donnée en CSP : il ne serait plus possible de faire sa journée de solidarité en télétravail. Est-ce que vous confirmez ? Si oui pourquoi ? Cette règle concerne-t-elle uniquement le CSP ?
DRH : Chaque minute ou heure complémentaire/supplémentaire programmée ou non programmée, effectuée par les salariés sur l’année civile, viennent incrémenter un compteur spécifique relatif à la journée de solidarité. Ce compteur est alimenté en priorité par rapport aux autres éventuels compteurs existants. Il n'y a donc pas de journée de solidarité pouvant être faite ou non en TTV.
CFDT : Il a été dit en CSP, que le dispositif d’incrémentation n’est pas possible en TTV. Le message passé a été qu’en télétravail, il n’était pas possible de mettre du temps pour la journée de solidarité.
Il est régulier que des salariés fassent un peu plus de 7H TTE par jour en présentiel. Une consigne serait passée de ne pas permettre cela en télétravail. Confirmez-vous ? Et si oui pourquoi ?
DRH : Les heures supplémentaires ou complémentaires sont à la demande du manager, en TTV le manager ne peut pas demander la réalisation d'heures supplémentaires. Il est donc demandé au collaborateur en TTV de ne pas dépasser son nombre d'heures sur la journée. Si le collaborateur doit réaliser des heures supplémentaires pour l'accomplissement d'une mission, il doit en informer au préalable son manager afin de valider ce dépassement d'horaire.
CFDT : Cette règle est la même en présentiel. Pourquoi faire une différence entre présentiel et TTV sur cet aspect ?
DRH : Nous demandons au collaborateur, en TTV, de respecter ses horaires de 7 heures maximum sur la journée. S’il doit dépasser, il n’y a pas de problème mais il doit informer son manager.
CFDT : Cette règle n’est pas valable en présentiel ?
DRH : Normalement si. En présentiel, nous le tolérons. En TTV, nous ne le tolérons pas.
CFDT : C’est nouveau ?
DRH : Non, ça a toujours été le cas depuis la mise en place du télétravail.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
17:38 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : congés, rtt, maladies, forfait jours, astreinte, entretien individuel, flex-office, conditions de travail, pointage, pauses, télétravail | | Facebook | |
20/07/2023
Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 23/05/2023
Flex-office
CFDT : Par rapport à cette mise en place du flex-office, le GO est donné. Toutefois, il reste encore beaucoup de travail avant de lancer le projet. Les groupes de travail vont seulement débuter. Les remarques amenées par le rapport d’expertise doivent être prises en compte. Nous sommes loin d’enclencher concrètement le projet.
DRH : Nous ne sommes pas loin d’enclencher, nous déployons. Quoi qu’il arrive, il n’y a pas de remise en cause du déploiement. En revanche, tout un travail de préparation doit être réalisé au fur et à mesure que les directions vont pouvoir se lancer dans le déploiement tout en tenant compte des remarques de l’expertise et de tous les éléments déjà fournis en termes de réponse sur les groupes de travail qui vont se mettre en marche. Les groupes de travail ne vont pas durer six mois. L’objectif est d’avancer correctement et de ne pas rester dans une zone floue où des collaborateurs sont en flex depuis le POC, qui ne sont pas en configuration définitive et qui ne pourront pas passer en configuration définitive tant que tout le monde ne sera pas passé en flex. L’engagement pris de travailler les locaux et de travailler en donnant davantage de salles de réunions, de box et de matériels ne pourra pas être tenu tant que tout le monde ne sera pas passé en flex et que nous n’aurons pas identifié les zones d’atterrissage de tout le monde pour pouvoir lancer les travaux. Ce n’est pas quelque chose qui va s’étaler sur deux ans.
Avis CFDT rendu au CSE : La préparation au déploiement du flex-office, son fonctionnement, a manqué clairement d’une démarche partant des besoins des salariés et des équipes, d’une vraie réflexion sur l’organisation du travail qui ne soit pas juste basée sur la réduction du nombre de bureau ou l’économie de mètre carré.
Le flex-office est souvent promu comme un moyen de revoir les manières de travailler et de coopérer. Ce point peut faire sens dans les activités de projet où l’espace de travail est mis au service des collaborations entre différents métiers, c’est moins le cas pour les activités de siège classiques (comptabilité, juridique, etc.). Et ce mode d’organisation ne serait pas sans risques pour le bien-être des salariés d’après des chercheurs en science de gestion et des organisations, et le cabinet qui a fait l’expertise en Centrale.
Le flex-office est par ailleurs un corollaire du télétravail, alors pourquoi l’imposer à des personnes qui ne font pas de télétravail ?
Les salariés qui participent au test nous avaient remonté de nombreux problèmes, notamment les suivants :
- difficultés pour trouver les collègues,
- dépersonnalisation,
- outil de réservation pas adapté (pas flexible, bugs, doublon de saisi...),
- droit à la déconnexion remis en cause (il faut se connecter 30 minute avant d’être au boulot pour confirmer sa place, comme si la suppression des pointeuses n’avait pas suffi à élargir le temps de travail non rémunéré des employés),
- problème de management de proximité et de suivi des alternants,
- perte de confidentialité et d’infos,
- bruit accru,
- incivilités et vols de matériel,
- des casiers éloignés, pas envies de sortir le matériel,
- complexification,
- fatigue accrue,
- perte de productivité, d'efficacité et de temps,
- problèmes de matériel, notamment ergonomiques (clavier, écrans plus utilisés, hauteur bureau, fauteuil, repose pied...),
- manque d'endroit pour se réunir, etc.
Ce sont les problèmes récurrents non pas de salariés « non-pratiquants » du flex-office, mais de vos salariés qui sont dans le test. Nous sommes très loin du chiffre que vous aviez indiqué de 84% des « pratiquants » satisfaits de leur nouvel environnement de travail en flex-office !
Et il ne faut pas confondre acceptation et résignation, ce n’est pas le même état d’esprit.
Dans le cadre du flex-office, les équipes réclament de pouvoir s’organiser en toute autonomie, non pas qu’on leur impose une manière de faire qui ne convient pas.
Ce projet de flex-office a été mal mené. Il conviendrait de le reprendre sur la base des recommandations du cabinet MLC Ergo, et de le piloter comme il se doit.
Et nous n’envisageons la mise en place d’un tel système que dans le cadre d’une négociation d’un accord d’entreprise.
En l'état, la CFDT porte un avis défavorable au déploiement du flex-office tel qu'il est envisagé.
Projet de fermeture de Meyzieu et impact sur l’emploi
Avis CFDT rendu au CSE : Dans la mesure où les conditions de reclassement et d'accompagnement ne sont que sur "hypothèse et souhait que ça se fasse correctement et de la meilleure manière qu'il soit pour chaque salarié", et actuellement sans suffisamment de visibilité sur les conditions, la CFDT émet un avis défavorable.
Cadrage RVE
CFDT : Une note de cadrage est habituellement communiquée, où rappel du contexte et du mode de réalisation. Qu'en est-il pour la RVE 2023 ? Par défaut est-on bien toujours sur une définition des enjeux pour fin février au plus tard, plus une estimation de la réalisation individuelle 12 mois plus tard ?
DRH : La note de cadrage a été descendue par la file managériale en commençant par la DG, sinon tout l'encadrement y a accès via la box. La note de cadrage prévoit bien que les objectifs doivent être fixés avant fin février et sont à réaliser sur l'année 2023.
Pointage pause pour don du sang
CFDT : Il a été demandé à des employés de pointer une pause pour le don du sang alors que ça n'était pas le cas les fois précédentes. Pourquoi ce changement qui risque d'impacter la contribution des salariés à ce don ?
DRH : Pour favoriser le don du sang, l'entreprise a choisi d'organiser une journée tous les 3 mois de don du sang sur son site de la Centrale. Pour cela, elle met à disposition du Don du sang un local et fait une communication interne sur le sujet pour informer les collaborateurs. Le temps passé pour donner son sang, pour les collaborateurs volontaires n'est pas du temps presté pour l'entreprise. C'est donc du temps de pause. Si besoin, il est possible d'organiser le créneau d'absence avec le manager pour permettre d'aménager les horaires de travail avec une coupure.
CFDT : Pourquoi ce changement ?
DRH : Il n'y a pas eu de changement. De notre point de vue, cela a toujours été du temps de pause. Peut-être que certains managers laissaient une latitude sur le temps de travail. Il y a peut-être eu un changement de manager. Le nouveau aurait alors appliqué la bonne règle. Mais il n'y a pas eu de changement de consigne ni d'évolution de la règle.
GDI
CFDT : Les règles de versement GDI pour les fins de cycle >=31/03/2023, apparaissent inéquitables par rapport aux autres cycles. Les salariés concernés ne reçoivent pas le versement de la prime 2022 contrairement aux autres salariés (qui bénéficient de la prime plus l'indemnité compensatrice) pour seulement quelques jours d'écart pour certains. Pourquoi avoir organisé des règles aussi compliquées et entrainant des inégalités de traitement entre les salariés ? Pourquoi ne pas avoir clôturé les cycles entamés pour tout le monde ? Pourquoi n'y a-t-il pas eu une proratisation des mois écoulés ? Pouvez-vous indiquer le nombre de salariés selon les différents cas ? Y a-t-il des cas qui ne sont pas prévus dans votre document ?
DRH : Il faut rappeler que les règles permettant de mettre fin à la GDI ont été négociées avec les partenaires sociaux et ont fait l'objet d'un accord majoritaire. Il est important de noter également que personne n'est perdant car, en tout état de cause, avec le système d'indemnité, personne ne perd d'argent, mais certains en gagnent. Imaginons un collaborateur avec un enjeu GDI à 1200€ et qui a toujours eu 100 % d'atteinte :
1) si sa fin de cycle est au 31/03/2023 en fonctionnement GDI classique, en 2023 il aurait touché 600€ plus 600€ 6 mois plus tard donc 1200€, là il va avoir 12 X 100€ donc 1200€ il n'a rien perdu
2) si sa fin de cycle est au 28/02/2023 en classique 600 + 600 soit 1200€, là il va avoir 600 + 600 + 10 X 100 donc 2200€, effectivement il gagne.
La difficulté c'est que les cycles démarrent tout au long de l'année. On a annoncé la fin de la GDI durant le mois de février et avec une date d'effet 31/12/2022 ; les cycles prenant fin entre décembre et février ne pouvaient être "balayés" et sont dus.
CFDT : Il y a donc des inégalités inhérentes à ce mode de fonctionnement. Cela créé des tensions.
DRH : J’entends. Certains sont effectivement gagnants, mais personne n'est perdant.
Commentaire CFDT : Ces règles appliquées par la DRH n’ont pas été négociées avec les partenaires sociaux. Elles ne sont pas dans l’accord mais ont été fixées dans un document RH ultérieur.
Par ailleurs, nous n’avons pas eu les réponses sur le nombre de salariés selon les différents cas, et s’il y a d’autres cas non prévus dans leur document…
CFDT : Des salariés préalablement en échelon C ou D avaient changé de niveau de classification l'an dernier et étaient passés sur un échelon A. Comment avait été traitée la perte de la GDI à ce moment-là ?
DRH : Lors d'un changement de fonction dans un niveau de fonction immédiatement supérieur, la rémunération "B" est immédiatement applicable pur l'accès à une fonction de niveau 2 ou 3. La rémunération "A" reste applicable pendant la période d'accueil, éventuellement réduite pour l'accès à une fonction de niveau 4, ou pour l'accès à une fonction de niveau non immédiatement supérieur (ex : changement d'une fonction de niveau 1 à une fonction de niveau 3 ou d'une fonction de niveau 2 à une fonction de niveau 4). Le collaborateur concerné par un passage en échelon A bénéficiait alors et pendant 1 an, d'une prime compensatoire équivalente à 'ancienne prime versée. Ceci ayant pour but de l'accompagner durant une période nécessaire à la réouverture de ses droits.
Surcharge en compta
CFDT : Le CSP compta fournisseur est en surcharge de travail (il y a même eu des malaises). Malgré votre projet de renfort, que prévoyez-vous ?
DRH : Nous sommes toujours dans un contexte de hausse et baisse tarifaire, notamment avec la réouverture des négociations, ce qui impacte le quotidien des auxiliaires comptables (les tarifs changent, ce qui peut créer des désaccords entre Auchan et les fournisseurs et cela nécessite des traitements manuels qu'il n'y a pas habituellement). Le projet Docapost a été lancé en avril et se met en place (3 périmètres sur les 4 ont été déployés (un 4e est en cours)). Il vise à confier les factures de livraison directe auprès du prestataire et à renforcer les périmètres logistiques via la réallocation des intérimaires sur ce périmètre. En l'occurrence 2 intérimaires sont venus en renfort sur le périmètre de la collaboratrice ayant fait des malaises, dont la cause n'est pas si clairement identifiée. Le projet Docapost et la réallocation des intérimaires étant récents, nous souhaitons voir si l'organisation mise en place est efficace avant d'envisager d'autres mesures.
Tickets restaurant
CFDT : Des salariés éligibles aux tickets restaurant et ayant fait leur demande en mars (malgré un problème technique au départ) n'ont toujours rien eu. Quel est le problème ? Bénéficieront-ils du rétroactif ?
DRH : Les collaborateurs qui ont adhéré en mars bénéficieront bien de leur TR à partir de leur date d'adhésion. Cependant, il faut noter que de nombreuses cartes TR sont renvoyés par la poste au prestataire par défaut d'adresse valide. Nous vous invitons à demander aux collaborateurs concernés de vérifier leur adresse dans HR4YOU et de la mettre à jour le cas échéant.
Gel de projets
CFDT : Les projets se gèlent. Or, si nous faisons des projets, c’est parce qu’il y a un besoin. Par rapport à ce que nous aurions pu gagner par rapport à ces projets, qui auraient dû s’amorcer et ne se font pas, avons-nous une vision à plus long terme ? Le budget doit être tenu et l’année prochaine sera peut-être pire.
DRH : A date, nous n’avons pas cette vision. Les arbitrages sont en train de se faire. Nous avons un engagement à tenir, à savoir l’EBITDA, qui n’est pas négociable. Dans les priorités d'arbitrage, il y a la création de valeur. Il va falloir regarder les projets qui vont apporter le plus de valeur le plus rapidement. Cela va être un mélange entre l’arbitrage, ce que ça rapporte et dans quel délai.
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Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
10:56 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : flex-office, conditions de travail, risques psychosociaux, emploi, gdi, rvi, pointage, pauses, tickets resto | | Facebook | |
13/06/2022
Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 19/05/2022
CFDT : Etempo est parfois en "site inaccessible". L'outil qui permet de pointer le temps de travail doit être fiable. Dans l'immédiat d'un tel constat, que doivent faire les salariés ? Que comptez-vous faire pour éviter que les salariés ne finissent par avoir une partie importante de leur temps de travail en dehors du pointage ?
DRH : Depuis avril plusieurs coupures ont, en effet, été détectées d'une durée allant de 5 à 15 min. Le 05/04 il y a eu une coupure de 6 minutes et le 20/04 de 15 minutes. Ces coupures étaient liées à un problème technique chez OVH suite à une intervention de maintenance. Un point avec l'hébergeur afin de clarifier l'organisation autour de la communication amont a été fait. Le 22/04, une coupure de 10 minutes a été détectée. Elle était liée à une problématique de chaîne de nuit (traitement entre les divers outils). Une étude d'ajout de surveillance, concernant les flux qui peuvent rester bloqués, est en cours. Du 22/04 au 02/05, il y a eu plusieurs coupures d'environ 5 minutes. Elles étaient liées à l'antivirus. La solution trouvée a été de désinstaller l'antivirus et un travail avec l'équipe sécurité afin d'apporter une solution pérenne est en cours. Les 07/05 et 10/05, les coupures étaient liées aux environnements Etempo suite à une non mise à jour depuis plus de 200 jours. Ce dysfonctionnement provoque un accès à l'application impossible depuis l'un des serveurs (impacte 1/4 des personnes qui essaient de s'authentifier). Il y a eu un redémarrage des environnements lors de la MEP (Mise En Production) du 11/05 et un redémarrage mensuel est fait lors des MEP planifiées afin de ne pas reproduire l'anomalie. En cas d'impossibilité de badger, le collaborateur alerte son manager qui pointera à sa place. Pour rappel, le manager peut revenir 4 semaines en arrière.
CFDT : Un salarié a son PC qui met 20 minutes pour lui permettre de pointer le matin : que comptez-vous faire ?
DRH : Tout d'abord, il est utile de rappeler que pour le bon fonctionnement d'un ordinateur, chaque collaborateur doit fermer son ordinateur tous les soirs afin de permettre aux mises à jour de s'installer. Dans le cas où l'ordinateur d'un salarié met, de manière régulière, longtemps à s'ouvrir, ce dernier doit ouvrir un incident auprès du support informatique afin d'avoir une prise en charge de l'ordinateur et le cas échéant en référer à son manager pour envisager un éventuel remplacement du matériel. Dans le cas exceptionnel où l'ordinateur met du temps à s'ouvrir, le manager peut pointer à la place de son collaborateur. Pour rappel, le manager peut revenir 4 semaines en arrière.
CFDT : Lors du dernier CSE, nous avions évoqué la nécessité de faire une négociation pour trouver une compensation à tous les temps perdus de ce type qui représente une à deux journées sur l’année. Nous attendons une réponse.
DRH : Le CSE n’est pas l’instance pour demander une ouverture de négociation.
Commentaire CFDT : Après, avoir temporisé notre demande lors du dernier CSE, la DRH indique maintenant que ce n’est pas le lieu. Nous avons donc refait notre demande directement en DRH :
« Avec la suppression des badgeuses, une partie du temps de travail effectif n'est plus pris en compte. Cela représente environ un jour et demi de travail par an de temps de travail non compté. Nous demandons qu’une négociation soit ouverte pour trouver une compensation à ce phénomène. Nous devons essayer de trouver un moyen de régler cette situation qui pose problème. Nous avons une déperdition de temps de travail effectif au détriment des salariés, et nous devons essayer de trouver une solution. »
Réponse DRH : Nous prenons bonne note de votre demande d'ouverture de négociations suite à la suppression des badgeuses.
Nous vous informons que nous n'entendons pas ouvrir de négociation sur le sujet.
En parallèle, nous réaffirmons notre désaccord avec votre analyse et les conséquences que vous soulevez quant à la suppression des badgeuses.
Il aura fallu faire 3 demandes pour avoir cette réponse…
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Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
11:28 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pointage, temps de travail | | Facebook | |
11/05/2022
Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 28/04/2022
CFDT : L’Alsace Moselle bénéficie d’un régime particulier de Sécurité sociale. Les montants de la mutuelle sont donc différents. Dans le dernier livret Vivinter Auchan concernant la mutuelle des retraités, les montants sont identiques pour le régime général et le régime Alsace Moselle. Est-ce une erreur ?
DRH : Le nouveau régime des retraités vient d’être mis en place et nous avons lancé la communication pour les anciens retraités couverts par Vivinter. Une large communication a été faite directement sur le régime général, et une information spécifique aux retraités Alsace Moselle va être faite directement par Vivinter. Nous modifions le livret des retraités en incluant les tarifs Alsace Moselle qui va être communiqué aux prochains retraités.
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CFDT : Sur le nouvel avenant concernant le changement de fonction, beaucoup de choses sont indiquées pour juste changer l’intitulé de fonction. Un avenant avec juste le changement de fonction était utilisé en centrale l’année dernière. Pourquoi ne pas faire de même ? Si la plupart des éléments indiqués sont classiques, beaucoup de personnes concernées sont gênées par la clause de mobilité sur la région administrative. Celle-ci n’était pas présente dans la convention de transfert en 2018. Pouvez-vous préciser les limites de ce périmètre ? Est-il possible de limiter au bassin d’emploi ? Le salarié a-t-il le choix de ne signer que les éléments qui conviennent mutuellement ?
DRH : Le modèle d’avenant repris est une trame qui existe dans la base RH. Il prévoit en effet une clause de mobilité sur la région administrative. Cette référence à une région administrative équivaut en fait au bassin d’emploi. Or, pour une mobilité au sein du bassin d’emploi, il n’y a pas besoin qu’une clause existe. Les remontées faites en DSI sur ce sujet sont l’occasion de re-challenger la rédaction de nos avenants.
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CFDT : Les personnes en situation de handicap ont-elles bien droit à trois jours de télétravail ?
DRH : Conformément à l’accord les personnes en situation de handicap ou dont l’état de santé nécessite un aménagement particulier peuvent bénéficier de jours supplémentaires de télétravail après échanges avec le médecin du travail.
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PROBLEMES SUITE A LA SUPPRESSION DES POINTEUSES
DRH : Le temps d’allumage du PC et de connexion à e-Tempo pour pointer n’est pas considéré comme du temps de travail effectif. Le temps de travail effectif commence au moment où le collaborateur badge sur son ordinateur.
CFDT : Ce n’est quand même pas normal. Le salarié est à son poste de travail, soumis aux directives de son employeur. C’est du temps de travail effectif, mais qui n’est pas compté. Il y a donc un problème par rapport à cela. Que ce ne soit pas compté comme du temps de travail effectif, parce que cela se produit comme cela mécaniquement ou techniquement, c’est une chose, mais la réalité est que c’est du temps de travail effectif qui n’est pas compté. Il y a donc un problème.
DRH : Lors du dernier CSE, la question s’était posée de savoir si le manager pouvait interpeller le collaborateur avant qu’il badge, mais nous avions dit que non. Normalement, le collaborateur badge, et ensuite, il commence sa journée de travail, et peut éventuellement être interpellé par son manager.
CFDT : Oui, mais le fait d’être à son poste de travail, de démarrer son PC, de lancer les applications pour aller renseigner son début de journée est du temps de travail effectif. D’ailleurs, nous pourrions faire un parallèle avec les personnes qui arrivent en magasin, et qui s’habillent. Le temps d’habillage est un temps de travail effectif.
DRH : C’est parce que c’est prévu dans nos accords. Quand il est sur son ordinateur, il n’est pas soumis à la subordination de l’employeur.
CFDT : Première nouvelle !
DRH : Pas dans la première minute, en tout cas. D’où le fait que le manager n’a pas à l’interpeller à ce moment-là.
CFDT : Ca c'est du théorique. En réalité, c’est du temps de travail effectif. Nous ne voyons pas comment cela pourrait être considéré autrement.
C’est du temps de travail perdu pour le salarié. Cela représente environ un jour et demi de travail par an de temps de travail non compté. Pour notre part, nous voudrions qu’une négociation soit ouverte pour trouver une compensation à ce phénomène. Nous devons essayer de trouver un moyen de régler cette situation qui pose quand même problème. Nous avons une déperdition de temps de travail effectif au détriment des salariés, et nous devons essayer de trouver une solution.
Il y a une solution de pointage par téléphone, mais une communication managériale disait de ne pas l’utiliser. Ce système est déjà techniquement en place. Si cela permet de régler le problème, il faut le généraliser ou mettre en place une compensation.
DRH : Ce système n’a pas vocation à être utilisé de façon pérenne, il n’est là que pour traiter les débords et les problématiques, quand le collaborateur ne peut pas badger sur ordinateur. Ce n’est pas un système de badge par téléphone. Nous avons pris note de votre demande, mais nous ne répondrons pas aujourd’hui.
Commentaire CFDT : Nous sommes donc en attente de la réponse de la DRH et nous reviendrons sur le sujet au prochain CSE.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
18:07 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraite, mutuelle, contrat de travail, mobilité, télétravail, handicapés, temps de travail, pointage | | Facebook | |
21/03/2022
Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 23/02/2022
CFDT : Quand un salarié prend une mission en plus de sa fonction, l'évaluation de tenue de fonction se fera-t-elle uniquement sur la fonction ou aussi sur la mission ?
DRH : L'évaluation doit se faire sur sa fonction.
CFDT : Donc cette mission n'est pas prise en compte au sein de la pesée de poste, alors que certaines responsabilités ou compétences de la mission pourraient induire un éventuel niveau de classification supérieur. Il faut prendre en compte l’ensemble de la réalité du travail.
DRH : La règle générale repose sur l’évaluation d’un collaborateur sur sa fonction. En revanche, si la mission vient perturber l'évaluation, il est nécessaire d’étudier ce point.
Si la mission est permanente et vient modifier la pesée de poste, il faut rechallenger la définition de fonction ou refaire la pesée de poste afin de s'assurer que le positionnement marché du “nouveau métier” est correct ou non.
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CFDT : Concernant les RVE, sur certains critères, si la cible n'est pas atteinte à 100 % alors c'est zéro pour le salarié sur des objectifs très difficilement réalisables. Pourquoi n'y a-t-il pas de versement proportionnel au niveau d'atteinte ? Y a-t-il une volonté cette année de verser le moins de RVE possible ?
DRH : Il n'y a, en aucun cas, une volonté de verser le moins possible. Les résultats ne sont malheureusement pas au rendez-vous et de façon générale au sein de l'entreprise. Certains critères de résultats font l'objet d'un seuil, et en deçà du seuil, il n'y a pas de versement. Ce n'est pas la première fois que les critères sont établis de cette façon, notamment concernant l’Ebitda.
CFDT : Ici il ne s’agissait pas d’une question de seuil mais de cible. Ainsi, c'est soit 100, ou soit zéro car la cible n’est pas atteinte (même si on est arrivé à 80).
DRH : Dans le cadre des objectifs, soit il est atteint en totalité, soit il n’est pas atteint, et il arrive parfois que certains critères soient fixés de la sorte.
CFDT : Il est impératif de fixer des objectifs atteignables. Or, certains salariés ont œuvré pour s’approcher au mieux des objectifs, mais n’ayant pas franchi l’objectif posé, il leur est signalé que ce sera zéro, ce qui leur est difficile à entendre.
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CFDT : Il y a eu un problème sur le salaire des personnes en congé de reclassement : base de cotisation supérieure au brut. Cela concerne-t-il tous les salariés en congé de reclassement ou une partie ? Quel est le nombre de personnes concernées ? L'origine du problème a-t-il été identifié ? Tous les salariés concernés ont-ils bien été régularisés ?
DRH : Le point a bien été identifié et traité, et une correction sera effectuée sur la paie de février. Cela a concerné uniquement les salariés en congé de reclassement au-delà de douze mois et au statut encadrement, soit agents de maîtrise et cadres, puisque cela est lié à la retraite supplémentaire. Cette anomalie a été causée par une modification du paramétrage suite à une évolution règlementaire de l'activité partielle et la retraite supplémentaire. Cette anomalie a eu pour conséquence une assiette de cotisation trop importante et donc un net à payer plus faible que prévu. Il y a eu 71 salariés concernés, dont sept sortis en janvier.
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CFDT : Des managers disent qu'il faut prendre trois semaines minimum de CP, entre le 1er juin et 31 octobre. D'où vient cette règle ?
DRH : Pour rappel concernant le cadre légal et conventionnel, "la durée du congé principal doit être impérativement comprise entre 12 jours consécutifs et 24 jours maximum entre le 1er mai et le 31 octobre." Il appartient au manager d’organiser la prise des congés au sein de son équipe et de partager le planning d’activité du service avec son équipe, soit CP, RTT, contraintes obligatoires, synergies, salon, etc. Dans ce cadre, un manager peut, pour les besoins du service, demander à ses collaborateurs de prendre trois semaines de CP sur la période dite d'été.
CFDT : Ici, il ne s’agit pas véritablement de besoin du service. En effet, l'affirmation est formulée au niveau d’Auchan que nous devons obligatoirement prendre trois semaines, alors que cette règle n’est pas dans le Code du travail, ni de la convention collective, ni dans les accords Auchan.
DRH : Les managers n’ont pas à signaler qu’il s’agit d’une règle d’Auchan, mais ils peuvent en revanche demander que soient posées trois semaines en raison de la baisse d’activité ou des contraintes de l’année.
CFDT : Nous sommes en phase, mais il est nécessaire que ces contraintes soient une réalité.
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CFDT : De combien de voitures de fonction disposons-nous ?
DRH : De mémoire, nous disposons de moins de 300 voitures de fonction.
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CFDT : L'accord GPEC a officiellement démarré le 01/04/2021, et mentionne l'existence d'un Observatoire des métiers et des compétences avec notamment une synthèse des décisions sur "mon site RH". Une réponse avait été donnée au CSE du 16/12/2021 que cela commençait précisément ce jour-là, mais à date, sauf erreur, on ne trouve toujours rien sur "mon site RH". Pouvez-vous nous dire ce qu'il en est ?
DRH : En effet, l'accord GPEC prévoit "une synthèse des décisions prises lors de l'Observatoire des métiers communiquée via "mon site RH" et auprès de la file RH". Or, lors de l'Observatoire des métiers du 16 décembre, aucune décision n'a été prise quant à la typologie des métiers présentés. Aucun métier n'a été déclaré sensible. L'objectif de cette réunion était davantage de se "cultiver" concernant les évolutions potentielles de certains métiers liés aux transports, les assistants commerciaux, Auchan Piéton et autres. Aucune décision n’ayant été prise par l’Observatoire des métiers, c’est la raison pour laquelle nous ne trouvons pas de relevé de décision sur mon site RH.
CFDT : Comment pouvons-nous alors avoir connaissance des informations et des échanges au sein de l’Observatoire des métiers ?
DRH : Dans le cadre de l'accord, il n'y a pas de transmission particulière, et je ne sais pas s’il est prévu de rédiger un compte rendu de l'Observatoire des métiers. Il s’agit d’échanges, et seules les décisions prises sont publiées.
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CFDT : L'objectif de la DSI Auchan de se rapprocher du "Best Place To Work", induit un besoin de recueillir régulièrement le ressenti des salariés. Est-ce que "Smarty" mis en place en 2020 est encore d'actualité ? Si oui, une communication pourrait-elle être refaite, en précisant le principe ? (Exemple : une réponse quotidienne maximum par salarié, sans obligation de la faire, mais souhait d'au moins une par semaine, consolidation au mois et communication via un flash, etc.) Si non, que pensez-vous de ce besoin ? Dans les deux cas, pourrions-nous avoir une communication (un rappel ?) des résultats d'alors ? Le recueil fin janvier d'irritants/incidents a été un focus à un moment précis, et a priori il n'est pas prévu de réitérer régulièrement et aussi précisément cela, d'où l'intérêt d'un autre suivi plus fréquent.
DRH : Smarty a été testé en DSI en 2020 pendant quelques mois, mais le process n’étant pas suffisamment rodé, le projet a été mis en stand-by. La DSI s’inscrit dans le projet humain d’Auchan et des solutions sont à l’étude pour recueillir plus régulièrement le ressenti et l’engagement des collaborateurs. Il ne semble pas opportun de faire une communication sur un projet arrêté il y a plus d’un an, tant que nous n’avons pas de visibilité sur la façon dont l’entreprise souhaite traiter le sujet. Il existe en effet des réflexions, mais rien n’a été décidé ou acté à ce jour. Un test concernant un NPS collaborateur n’a pas été probant et n’a pas remporté l’adhésion, et cette piste est donc stoppée à ce jour. Nous ne pouvons pas signaler qu’elle l’est définitivement, car nous attendons également quelques entrants de la nouvelle gouvernance afin de connaître l’axe qu’elle souhaite développer à ce niveau et avec quelle fréquence.
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CFDT : Concernant les salariés en forfait jour, comment le travail du dimanche est-il comptabilisé ?
DRH : Nous prenons le même système qu’en magasin. Ainsi, en forfait jour, les quatre premiers dimanches ne sont pas décomptés du forfait jour, mais la journée est payée, et une majoration est versée en lien avec le dimanche.
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CFDT : Concernant le travail des plateformes produits frais sur les jours fériés en volontariat, qu’en serait-il si vous n’aviez pas suffisamment de volontaires ? Avez-vous prévu de passer en mode dégradé, avec du coup une qualité moindre ? Allez-vous maintenir cet objectif qui représenterait une charge de travail supplémentaire si vous n’aviez pas suffisamment de volontaires ?
Responsable logistique : Le cas de figure avec aucun volontaire par plateforme ne s’est encore jamais produit. De plus, grâce à nos outils, il est possible pour un MVA de lancer une autre plateforme à distance et d’effectuer des ajustements de commande. Si aucun MVA n’était volontaire, il est possible qu’un agréeur puisse effectuer ces différentes tâches seul, il n’y aurait alors pas d’échanges avec les magasins, mais il pourrait néanmoins lancer la journée. Il s’agirait de cas extrêmes, mais si nous n’avions aucun volontaire, certains responsables pourraient effectuer ces tâches, et le mode dégradé correspondrait alors à une impossibilité d’effectuer les derniers ajustements de commande.
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CFDT : Comment fonctionne l'articulation pour le repositionnement de salaire, d’un niveau 7 vers un niveau 8 par exemple ?
DRH : Cela dépendra des situations. Dans le cadre d'une promotion, nous respectons les règles d’ARS-ARA, soit 5 % d’augmentation. A minima, nous positionnons les collaborateurs au moins dans la grille “professionnel” en tout état de cause.
CFDT : Au regard de l’augmentation collective, comment cela va-t-il s’articuler avec les 5 % ? En effet, il existe l'augmentation générale minimum de tenue de fonction annuelle et le changement de tenue de fonction, et il semblerait que l'augmentation générale annuelle disparaisse au sein de ces 5 %, venant ainsi “gommer” l’augmentation générale annuelle.
DRH : L'augmentation générale est liée à la tenue de fonction, et il s’agit ici d’une promotion relative à la nouvelle fonction.
CFDT : Lors de l’entretien annuel, la tenue de fonction est constatée sur l’année écoulée, et non sur l’année à venir. Ainsi, lors d’un passage vers un niveau supérieur, il existe l'application d'une règle avec les 5 %, mais faire disparaître l'augmentation générale et l'intégrer automatiquement dans les 5 % représente un problème, car il s’agit de deux sujets différents, soit la promotion et l'augmentation générale.
DRH : Nous allons étudier cela au cas par cas.
CFDT : Il s’agit d’une règle qui s'applique à l’ensemble des collaborateurs.
DRH : Il existe en effet un cadrage général à respecter en fonction de différents critères, et cela dépendra également des dates de nomination.
Lorsqu’un collaborateur est nommé en décembre, il a eu les 5 %, et il n’est pas à nouveau revalorisé au mois de mars, car il s’agit d’une fonction où il n’a pas encore produit. Nous allons donc étudier les différentes situations en fonction des dates de nomination. Si une nomination a eu lieu avant, les 5 % priment, et si la nomination a eu lieu après, cela se fera en effet différemment, soit l’augmentation de 1,8 %, et en cas de promotion à la suite, ce sera 5 %.
CFDT : Cela posera néanmoins un problème, car dans certains cas de figure, un collaborateur peut avoir l’impression que l’année passée n’est pas prise en compte.
DRH : C’est pour cette raison que nous allons étudier les différentes situations. La règle habituelle est toujours appliquée au sein de l’entreprise, et elle n’est pas remise en cause.
CFDT : Dans ce cas un salarié a qui l'on propose une promotion au 1er décembre doit-il demander d'attendre le 1er mars pour avoir sa nomination ?
DRH : La nomination est soit acceptée lors de la proposition, soit refusée.
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CFDT : Nous notons une responsabilité qui était dévolue aux catmans et qui a été transférée sur une autre fonction. Ainsi, en pesée de poste, cela induit le passage à un niveau 7, contre un niveau 8 auparavant. Quelle est la position des catmans au niveau de la branche chez les concurrents ? Un catman est-il toujours positionné au niveau 8 ? Si nous positionnons ce métier en niveau 7, nous aurons un problème d'attraction et de recrutement à terme.
Directeur : Je n’ai pas connaissance de l'organisation précise de nos concurrents et des différents positionnements. De manière générale, la plupart des distributeurs ont souvent deux, voire trois niveaux et ils peuvent avoir ce que nous nommons des managers de catégorie. Il existe souvent trois fonctions que nous retrouvons chez les distributeurs, soit des managers de catégorie senior, des managers de catégorie junior et des chargés d'études et dans certains cas de figure, l’offre et l’achat sont séparés au sein de certaines organisations. Concernant Auchan, il est selon moi pertinent de positionner ces métiers et de les structurer ainsi au sein de l’organisation. Concernant Carrefour, à une époque, l’équipe offre Carrefour correspondait à peu près à l'effectif de la Centrale PGC. Concernant Leclerc, il me semble qu’ils sont relativement proches de cette classification, avec un peu plus de renforts concernant la partie chargé d’études. Nous ne disposons pas nécessairement de cela au sein de l'alimentaire et nous retrouvons un peu cette organisation en DPW en raison de la difficulté à trouver des informations de marché, ce qui est légèrement plus facile au sein de l’alimentaire LS.
DRH : Lorsque nous effectuons un recrutement, nous n’avons pas connaissance du niveau et de l’intitulé de poste du candidat au sein de sa précédente entreprise, et nous étudions les missions réellement exercées, l’expérience et les compétences.
CFDT : Lorsque vous diffusez une annonce afin de recruter, vous affichez une rémunération dédiée. Ainsi, si la rémunération est de niveau 7, votre offre sera moins attractive qu’une autre offre proposant une rémunération de niveau 8.
DRH : Cela n’aura pas d’incidence, car nos grilles sont internes, et elles ne sont pas identiques au regard de métiers différents. Lors de recrutement pour l’ensemble des deux directions, je n’observe pas de décalage entre les prétentions des candidats et nos offres. Concernant ces métiers, nous n’avons pas de difficulté en raison d’un marché de l’emploi tendu actuellement.
SUPPRESSION DES POINTEUSES :
CFDT : Concernant la suppression des pointeuses, ce système est toujours en place dans les magasins, ce qui induit que le système de pointage par téléphone fonctionne toujours également. Or, il est mentionné au sein du document que cela serait supprimé.
DRH : Nous demandons depuis déjà un certain temps de ne plus utiliser le serveur vocal, mais celui-ci nous sera utile pour certaines situations, et il est donc maintenu et toujours accessible.
CFDT : Par définition, s’il fonctionne, il sera utilisé.
Quelle est l’économie globale envisagée par la suppression des pointeuses ?
DRH : Nous n'avons pas étudié ce point, car il s’agit d’une problématique d'obsolescence de matériel, mais nous pourrons vérifier. En tout état de cause, il conviendra de conserver nos badges actuels pour les accès.
Responsable SG : L’économie s’élève à 6 € par badge, et la pastille pour les accès représente un coût de 45 centimes. Le coût d'une badgeuse s’élève à 1.500 € sans compter la maintenance.
CFDT : Et en plus ce décalage de quelques minutes pour aller à son bureau, démarrer l'ordinateur et lancer l'application de pointage, vient “grignoter” du temps chaque jour et sur chaque employé...
DRH : La problématique repose sur le fait de savoir à partir de quand il est légitime que le collaborateur pointe. Ainsi, je ne sais si l’entreprise fait une économie, mais désormais, un collaborateur doit badger à partir du moment où il est véritablement à son poste de travail. Il sera en effet nécessaire de laisser le temps aux collaborateurs de badger avant de les solliciter.
CFDT : Dès qu'il arrive au bureau, il est à la disposition de l'employeur. Mais avec le temps de démarrage de son PC, il pointera cinq minutes plus tard...
SUPRESSION DU LUNDI DE BRADERIE :
CFDT : Concernant la suppression du lundi de braderie, il convient de signaler que la braderie de Lille génère dans son sillage des braderies qui se déroulent le lundi, comme à Tourcoing par exemple. Ainsi, cette fête locale ne doit pas être prise en compte uniquement sous l’angle de la ville de Lille.
DRH : Je ne pense pas que la braderie de Tourcoing et autres induisent des fermetures d'entreprises à Villeneuve-d'Ascq. Le lundi de braderie était véritablement lié au fait que les entreprises de la métropole lilloise fermaient, ce qui n’est plus le cas depuis 1996.
CFDT : En tout état de cause, cela représente un avantage en moins pour les employés, alors qu’il leur est demandé toujours plus. Ainsi, je pense qu’il n’est pas nécessairement pertinent de procéder de la sorte à l’heure actuelle. Nous avons une nouvelle gouvernance, et j'espère que cela ne représente pas leurs premières mesures.
DRH : Cela n'est absolument pas lié à la nouvelle gouvernance, car le lundi de braderie n'existe plus depuis 1996. Tous les ans, à chaque fin du mois d’août, nous nous questionnons concernant ce lundi de braderie. En tant que juristes, nous répondons qu’il s’agit d’un usage et qu’il existe un délai de prévenance à respecter, et cette question revient chaque année. Ainsi, nous avons décidé au mois d’août de ne pas le dénoncer pour le mois de septembre 2021. Nous avons noté que ce sujet était finalement relativement inéquitable pour les collaborateurs au sein des autres sites, en dehors de la métropole lilloise, et qui ne bénéficient pas de cet avantage.
CFDT : Il y a des fêtes locales dans chaque région.
DRH : Encore faut-il que l'événement ait réellement lieu. Le lundi de braderie n'existe plus depuis 1996. Cela n’est pas une question d'acquis, mais il s’agit d’un usage.
CFDT : La braderie de Lille a néanmoins lieu, et nous pourrions considérer que cela permet un repos pour les “bradeux”.
DRH : La braderie n'a pas disparu, mais le lundi de braderie a disparu.
CFDT : Pour rappel, le délai de prévenance évoqué sert également à une éventuelle ouverture de négociation afin d’envisager une éventuelle contrepartie pour les salariés concernés.
DRH : Il s’agit d’un avantage ARF, et non par périmètre. Ainsi, je ne m’avancerais pas concernant une décision qui serait prise par la DRH France ou les affaires sociales France, mais en effet, le délai de prévenance peut également être utilisé afin que les organisations syndicales puissent demander l'ouverture de négociations.
CFDT : Nous souhaiterions que soit présenté un bilan afin de visualiser la répartition des choix des salariés, soit de la récupération, du paiement et autres concernant cette journée, ne serait-ce que sur l’année dernière par exemple.
DRH : Nous prenons note de votre demande.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
17:54 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fonctions, rvi, salaires, congés, gpec, classification, promotion, pointage, dimanche | | Facebook | |
12/02/2014
Questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 17/01/14
CFDT : Il semblerait que le reste positif du compteur d'heure 2013 ait été utilisé pour alimenter la journée de solidarité 2014. Est-ce normal ?
DRH : Oui, c’est le cas pour les collaborateurs qui ne veulent pas être payés. Leur compteur n’est pas payé à fin décembre, donc les heures effectuées en 2013 alimentent, dès janvier 2014, la journée de solidarité. Les collaborateurs qui rencontreraient des problèmes par rapport à cette situation peuvent bien sûr se rendre au service du personnel qui est à leur disposition.
CFDT : Certains salariés sont appelés à voyager en France comme à l'étranger, avec des temps de trajet longs. D'après la note de service de pointage, le salarié qui quitte le site distant doit pointer sa fin de journée avant de prendre la route.
- Si un accident survient après ce pointage (alors qu’il n’est pas sur son trajet travail-domicile habituel) son accident sera-t-il classé comme accident de trajet ou accident du travail ?
- Ce temps de trajet « inhabituel » peut ce terminer tard. Pour respecter la durée de repos, ne faudrait-il pas préciser que le pointage (lorsque l’on quitte un site de travail qui n’est pas celui habituel) devrait se faire par téléphone à l’arrivée ?
DRH : - Si un accident survient après le pointage, même s’il n’est pas le trajet habituel, est un accident de trajet indemnisé de la même manière qu’un accident de travail.
- Le pointage se fait à la fin du poste, même si un trajet inhabituel est long et se termine tard. Le temps de trajet n’est pas du temps de travail. Cela ne pose pas de problèmes car les cadres prestent des jours et non des heures. Si le trajet a été long et pénible, ils peuvent revenir plus tard sur site. Dans tous les cas, l’organisation avec la hiérarchie est essentielle.
Commentaire CFDT : La partie soulignée ci-dessus est erronée. Il faut distinguer le trajet domicile/lieu de travail habituel du déplacement entre deux sites de travail, qui lui est considéré comme du temps de travail effectif. C’est également du temps de travail effectif si le salarié se déplace de chez lui vers un lieu "inhabituel" de travail (et vice versa). Un régime particulier s'applique aux trajets "anormaux", c'est-à-dire à ceux qui dépassent le temps de déplacement normal entre le domicile du salarié et son lieu de travail habituel. Lorsqu'il se rend de son domicile à un lieu de travail temporaire, ce trajet peut être plus long que celui normalement accompli. On décompte alors ce temps de trajet dit excédentaire comme temps de travail effectif. Donc à prendre en compte notamment pour vérifier le respect des amplitudes de repos.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués du personnel :
David Jean-Luc Marcelino Grégory
18:37 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : solidarité, temps de travail, déplacement professionnel, pointage, repos | | Facebook | |
11/10/2013
Questions CFDT au CE Auchan Centrale extra du 03/09/13 (spécial pointage pour les cadres)
Information relative à la remise en place du pointage pour les cadres en forfait jours
DRH : La mise en place prochaine d’un PERCO à Auchan (pour ceux qui le souhaitent) rend nécessaire de mesurer très précisément le nombre de jours prestés par les cadres afin d’avoir un état précis des jours restants en fin de période (le 31 mai de chaque année), et permettre aux collaborateurs d’alimenter leurs PERCO (à concurrence de 5 jours de RTT/CP maximum par an), tout en bénéficiant d’un abondement de 20% de l’entreprise.
La direction a donc décidé de remettre en place le badgeage pour les membres de l’encadrement en forfait jours (de niveau 7 et 8).
CFDT : Actuellement le comptage des 214 jours à prester est déjà fait par un outil (TTSurf), est-ce à dire que cet outil n’est pas adapté ?
DRH : TTSURF est plus un outil de planification qu’un outil de mesure du temps de travail. Cependant je ne suis pas convaincu que cet outil « déclaratif » soit entièrement rempli et tenu à jour par les salariés et donc, fiable pour permettre l’alimentation du PERCO. A terme, il est prévu que TTSURF converge avec itempo qui est un outil de suivi des temps par le badgeage.
CFDT : Quelle est la cohérence de compter des heures pour des personnes en forfait jours (l’accord mentionne un dépointage/repointage des cadres sur la ou les coupures de journée) ?
DRH : On ne mesure pas les heures mais on mesure les jours. Les salariés concernés badgeront uniquement leur entrée et leur sortie sur une journée. De plus, le badgeage peut se faire également en magasin et/ou par téléphone.
Commentaire CFDT : Donc la direction a finalement décidé de ne pas suivre entièrement l’accord sur ce point.
CFDT : Qu’en est-il des cadres qui prennent l’avion le dimanche pour de longues destinations (exemple : Inde, Chine, Russie). Ce jour sera-t-il pris en compte ?
DRH : C’est un autre sujet que celui qui nous réunit aujourd’hui. Nous sommes alors dans le cadre du temps de trajet et non pas du temps de travail.
Commentaire CFDT : Un temps de trajet particulièrement inhabituel par sa durée, et qui plus est, un dimanche…
CFDT : Avec les outils de mobilités de nombreux collaborateurs travaillent de partout et à tout moment. Comment prendre ce temps en compte ?
DRH : Effectivement l’entreprise doit être vigilante sur ce point. Je rappelle cependant que les membres de l’encadrement sont payés pour une mission et sont responsables de leurs organisations de travail.
CFDT : Les externes sont-ils concernés ?
DRH : Non. C’est un Accord d’Entreprise Auchan et il s’applique uniquement aux salariés Auchan.
CFDT : Les amplitudes de repos ne sont pas toujours respecté à Auchan, cela concerne également les externes en DSI et sur ce point, il y a une vraie problématique que nous avons déjà plusieurs fois signalé.
SEGA-CFE-CGC : C’est l’employeur du salarié externe qui est responsable.
CFDT : Non, c’est Auchan qui planifie les journées des externes, ainsi que leurs astreintes, qui leur fixe la charge et les exigences sur les travaux. Toute l’organisation de la charge et du temps de travail est faite par les managers Auchan, et nous avons constaté plusieurs fois que les amplitudes de repos n'étaient pas respectés.
DRH : Nous allons voir ce point.
CFDT : Nous profitons du sujet pour vous rappeler une nouvelle fois que le CE doit être consulté sur les recours aux conventions de forfait ainsi que les modalités de suivi de la charge de travail des salariés concernés. Vous ne vous êtes toujours pas mis en conformité sur ce point.
DRH : Nous allons regarder le dossier.
Commentaire CFDT : Cela fait bientôt 2 ans qu’on nous répond ça…
Pour toute questions ou remarques, contacter vos délégués au CE :
14:32 Publié dans Cadres, Comité d'Etablissement (CE) | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pointage, cadres, forfait jours | | Facebook | |
07/02/2011
Questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 14/01/11
CFDT : Concernant le forfait horaire annualisé des agents de maîtrise, le fait de prendre un JRTT dans la semaine entraine-t-il un écart d’1H à rattraper sur le cumul comme cela est le cas pour les CP et les jours d’arrêt maladie ?
DRH : On ne peut pas le déduire en raisonnant à la semaine. Enmoyenne sur l’année un agent de maîtrise doit prester 1705 heures sur 214 jours. De manière concrète, les agents de maîtrise sont tenus de réaliser une moyenne de 35h semaine en temps de travail effectif, plus un contingent de 130 heures supplémentaires sur l’année (répartis sur 214 jours). La journée de RTT fait baisser la moyenne des heures effectuées. C’est le principe de la récupération.
Commentaire CFDT : D’où le besoin d’avoir l’info du cumul mensuel et annuel comme nous le réclamons.
Voir nos précédentes questions sur le sujet
CFDT : Est-il normal que des pointages soient modifiés sans en aviser le salarié concerné ?
DRH : Non. Un pointage ne peut être modifié sans en aviser le salarié.
Commentaire CFDT : Nous sommes bien d’accord. Il faut que la DRH fasse un rappel en interne.
CFDT : Nous constatons que beaucoup de collègues des sociétés de services en DSIO sont remplacés.
- Comment sont gérées ces sorties (continuité de service, transfert de compétences, etc…) ?
DRH : C’est le manager qui gère les sorties et s’assure de la continuité de service et du transfert de compétences.
Cela ne nous donne pas de réponse quand à la bonne réalisation. Si nous posons la question c’est qu’il y a des problèmes à ce niveau.
- Quelles cohérences y a-t-il à passer plusieurs mois à faire du transfert de compétences (exemple DTI2.0) sur des personnels externes pour au final les remplacer 3 mois après parce qu’ils ont trop d’ancienneté ?
La décision d’effectuer un remplacement revient au manager. De fait, il doit tout mettre en œuvre pour s’assurer du maintien du professionnalisme.
Les managers sont aussi mis devant le fait accompli de cette curieuse décision de remplacement et doivent se débrouiller avec…
- Nous tirons l’alarme sur la manière et la précipitation dans lesquels ces remplacements se passent. Il y a là un risque important de désorganisation.
Nous signalons que le fait de remplacer les personnels des sociétés de services par d’autres personnels de sociétés de services ne fait qu’essayer de masquer l’aberrante politique qui consiste à ne pas embaucher en interne sur ces postes qui ont largement montrés leur pérennité.
Nous demandons que soit privilégiée l’embauche pour à la fois une meilleure organisation et une question de coût : un personnel externe coûtant entre 3 et 5 fois ce que coûte un CDI !
Les informations que vous détenez ne sont pas justes. Un collaborateur DSIO a un taux journalier moyen tout à fait comparable à celui d’un prestataire (1,07 fois moins important).
Cette comparaison de TJM est un trompe-l’œil. Les externes ont une rémunération équivalente ou supérieure aux internes Auchan. La SSII a aussi des frais de fonctionnement et des charges à payer qui ne sont pas spécialement inférieurs sur l’équivalent à ceux d’Auchan… Sur quoi alors ces sociétés de prestation dégagent-elles du bénéfice ?!?
Nous maintenons que le coût du personnel externe est bien plus important qu’en interne…
- Auchan n’hésite pas à faire des économies en supprimant des postes, mais ici on pourrait faire des économies en embauchant.
Pourquoi cela n’est-il pas fait ? Le bénéfice de la flexibilité et donc de la précarité est-elle si importante pour Auchan en DSIO ?
La flexibilité est essentielle, mais ne génère pas de précarité car les collaborateurs externes sont en CDI chez les prestataires.
Ces salariés peuvent se faire sortir du jour au lendemain d’Auchan (comme c’est le cas actuellement après de nombreuses années de présence) et envoyés dans une autre mission à l’autre bout de la région par exemple. Nombre d’entre eux (même si ce n’est pas généralisable) n’ont eu le choix que de signer avec une SSII car les entreprises embauchent difficilement et préfèrent passer par ce type de sociétés. Ils peuvent donc se retrouver dans des situations instables même s’ils restent salariés de leur SSII.
CFDT : Cela fait 1 an que nous signalons la disparition de la convention collective sur Planet.
- Pourquoi est-ce si long à rétablir ?
- Quand va-t-elle de nouveau être accessible comme le stipule la loi ?
DRH : Elle est accessible dans « Sites Equipes »/ M « Ressources Humaines ». C’est le deuxième document.
Commentaire CFDT : La CCN a été remise en ligne le 12 janvier ;-)
Pour toutes questions ou remarques, contacter :
David ou Marcelino
17:29 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agent de maitrise, temps de travail, rtt, pointage, externes, emploi, convention collective | | Facebook | |
04/01/2011
Questions CFDT en réunion DP du 10/12/10
CFDT : N'ayant pas eu de réponse précise nous reposons la question concernant le forfait annuel des agents de maîtrise : Comment sont pris en compte les jours de fractionnement et les CP d’ancienneté sur le total annuel demandé ? Comment le salarié peut-il vérifier cela ?
Nous souhaitons connaître les mécanismes exacts, ainsi que la façon dont les managers peuvent suivre les différences d'heures TTE annuelles demandées selon les différences du nombre de droit à CP.
DRH : Tous les jours de Congés Payés sont comptabilisés de la même manière, à savoir 1/5ème du temps de travail.
Comme évoqué à de nombreuses réunions Délégué du Personnel, dont celle de novembre dernier, un suivi régulier du temps hebdomadaire presté -via les récapitulatifs hebdomadaires- et de la planification en cours d’année des jours de repos au titre de la RTT permet au manager comme au collaborateur de suivre le temps de travail et les éventuels écarts.
Commentaire CFDT : Le forfait « horaire annualisé » des agents de maitrise est source de nombreux problèmes.
Il est demandé aux salariés sur ce forfait de faire environ 42H TTP par semaine. Lorsqu’ils prennent une semaine de CP ou s’ils sont absents une semaine pour maladie, cette semaine leur est décomptée pour 35H. Cela engendre un écart de 5H TTE qu’on leur demande de rattraper les semaines suivantes !
Cela est lié au contingent de 130H TTE supplémentaires (soit 136,5H TTP) que la direction oblige les agents de maitrise à prester dans sa totalité. Il est à noter que pour eux avoir droit à 84H de JRTT (12 X 7H) ils doivent faire 130H de plus que les salariés en forfait horaire précis. Ca n’est pas très équitable !
De plus, il est incroyable qu’une entreprise comme Auchan ne soient pas en mesure de fournir un suivi des heures sur l’année pour ce type de forfait, indiquant le cumul des heures effectuées et le reste à faire sur l’année.
Nous demandons la mise en place d’un outil de suivi spécifique pour ces salariés, et la possibilité pour eux de ne pas prester dans sa totalité le contingent d’heures supplémentaires, sans perte de salaire ni de JRTT.
CFDT : Un agent de maîtrise a été en arrêt maladie 5 semaines. Du fait de votre mécanisme sur le forfait horaire annualisé, il doit rattraper 25heures alors qu'il doit déjà faire 42H par semaine. Comment peut-on faire un tel rattrapage avant la fin d'année ?! Cela engendre de la fatigue et du stress, et donc peut avoir des répercussions sur l'état de santé des salariés. On risque d'entrer là dans un cercle vicieux. Que comptez-vous faire pour cela ?
DRH : Comme évoqué lors de la réunion Délégués du Personnel du 13 novembre 2009 : « Le contingent d’heures complémentaires doit être presté dans l’année et donc le total de 1705h doit être respecté. En cas d’absence prolongée, le manager pourra tenir compte de cette situation exceptionnelle. »
Commentaire CFDT : « pourra » !... Le problème c’est que ça ne se passe pas comme ça. La direction donne comme consigne aux managers de faire prester le contingent de 130h supplémentaires dans sa totalité (ce qui abouti aux 42H par semaine) sans aucunes restrictions, alors que ce contingent ne devrait pas être utilisé comme cela.
CFDT : Des salariés réclament leur récapitulatif d'heures annuel au service du personnel sans jamais avoir de réponse. Est-ce normal ? Quand pourront-ils avoir les informations qu’ils demandent ?
DRH : Comme évoqué lors de nombreuses réunions DP,
- il n’existe pas d’outil récapitulant les heures prestées dans l’année + les jours pris au titre de la RTT, qui sont les 2 informations impératives pour bien évaluer la situation,
- les points doivent se faire en cours d’année au fil des semaines, entre le collaborateur et le manager
- le point des heures réalisées est transmis par les Ressources Humaines pour alerte aux managers en cas de situation particulière.
Commentaire CFDT : Il est consternant qu’une entreprise comme Auchan ne soit pas capable de fournir ces informations, mais peut-être est-ce volontaire…
CFDT : Si l'entreprise n'est pas en capacité de donner un récapitulatif précis sur les heures effectuées, n'est-ce pas légalement le pointage des salariés et leurs tableaux de suivi qui fait foi ?
DRH : Ce sont les récapitulatifs hebdomadaires qui sont la base formelle du suivi du temps presté.
Commentaire CFDT : Alors comment se fait-il que l'entreprise ne soit pas capable de fournir un récapitulatif des heures effectuées dans le mois et sur l'année ?!
CFDT : Des bornes de suivi de pointage, qui devraient prochainement être installées en Centrale, sont-elles également prévues pour les sites distants ?
DRH : Il n’est pas prévu d’en installer dans les sites distants.
Commentaire CFDT : Une foi de plus les sites distants sont les parents pauvres des services centraux.
CFDT : Nouvelle société AECF : Plusieurs salariés actuellement à Auchan.fr souhaitent rester à Auchan France. Ceux qui seraient prêt à accepter le transfert, souhaiteraient ne pas perdre leurs avantages actuels. Dans ces 2 cas, quels sont les possibilités ?
DRH : Le dispositif juridique et social d’AECF a été présenté en CCE, en CE Services centraux, ainsi qu’aux collaborateurs concernés, collectivement et individuellement.
Les salariés d'Auchan.fr sont, de fait, transférés chez AECF. Il est convenu d'ores et déjà que ceux qui ne souhaiteraient pas rester chez AECF, pourront dès janvier 2011 ou dans les mois qui suivent envisager de revenir chez AUCHAN France. Leur mobilité sera alors traitée prioritairement en fonction des postes à pourvoir.
Les salariés transférés garderont le statut Auchan France pendant 15 mois, avant de passer sous statut AECF. Des mesures d’accompagnement transitoires sont prévues.
Commentaire CFDT : Il n’y a là aucun engagement réel, juste une déclaration de regarder au cas par cas…
Nous continuons d’appuyer pour obtenir des avancées et l’application des modalités de la GPEC.
CFDT : Quelles règles devez-vous, en tant qu'employeur, suivre pour modifier la date de prise des JRTT déjà planifiées par les salariés ?
DRH : Le jour de repos au titre de la RTT fait partie de la planification du temps de travail du collaborateur. Un délai de prévenance minimum de 15 jours est à respecter pour tout changement de planification à la demande du manager. En cas de demande de changement moins de 15 jours avant la date planifiée, l’accord du collaborateur est demandé.
En cas d’engagement particulier du collaborateur, il est bien sûr demandé au manager qui souhaite changer la planification de le faire avec discernement, même si la demande se fait plus de 15 jours avant le jour de repos planifié.
Commentaire CFDT : A communiquer largement pour qu’il n’y ait plus de salariés à qui l’ont impose de faire sauter sa journée de RTT au dernier moment au prétexte de « nécessité de service ».
CFDT : En ce moment, en DTI, de plus en plus de travaux conséquents sont passés sur l'astreinte. Les travaux exceptionnels ne sont pas planifiés et l'on profite de l'astreinte pour leur faire faire le travail en les prévenant 2 jours avant. Outre prendre le salarié d’astreinte comme bon à tout faire, cela engendre un risque de saturation si au même moment un incident survient et sollicite l'astreinte. Ne pourrait-il pas être mis en travaux réellement planifiés, du personnel distinct de celui déjà d'astreinte ?
DRH : L’astreinte est un dispositif permettant à l’entreprise de solliciter un collaborateur sous astreinte pour gérer une situation ou un évènement imprévu.
Ce dispositif n’est en aucun cas prévu pour réaliser des travaux exceptionnels, qui doivent être planifiés.
Commentaire CFDT : On est bien d’accord. Il faudrait maintenant qu’on le voit appliqué…
Pour toutes questions ou remarques, contacter :
David ou Marcelino
16:34 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agent de maitrise, temps de travail, heures supplémentaires, rtt, pointage, auchan.fr, e-commerce, astreinte | | Facebook | |
22/11/2010
Questions CFDT en réunion DP du 05/11/10 (temps de travail des agents de maitrise à Auchan)
CFDT : Lors de la réunion DP de mars 2009 vous nous aviez annoncé qu'il y aurait une évolution de l'outil de pointage permettant aux agents de maîtrise et aux employés d'avoir le cumul de leurs heures en lecture directe. Comment se fait-il que ce système ne soit pas utilisable par les agents de maîtrise alors que c'est avec leur type de forfait qu'il y a le plus de problème ?
DRH : Les bornes qui seront installées prochainement aux services centraux permettront aux employés et agents de maîtrise de consulter le cumul de leur badgeage de la semaine précédente et de la semaine en cours à J-1.
Commentaire CFDT : Pour des salariés en forfait horaire annualisé, le besoin est d’avoir un suivi du cumul bien au-delà de la seule quinzaine !
CFDT : Lors de la dernière réunion DP vous nous avez répondu que c'est le "bon à payer" qui permet à l’agent de maîtrise de vérifier son cumul hebdomadaire. Les agents de maîtrise nous disent ne pas avoir connaissance de ce "bon à payer", ils ont uniquement connaissance d’un document intitulé «récapitulatif hebdomadaire» qui ne fait apparaître aucun cumul (ni annuel, ni mensuel). Comment les agents de maîtrise peuvent-ils suivre leur cumul mensuel et annuel tel qu’enregistré par vous, au vu des mécanismes générant des écarts (exemple dans les questions suivantes) ?
DRH : Le « bon à payer » est l’appellation historique de l’actuel « récapitulatif hebdomadaire », qui permet de vérifier le cumul hebdomadaire des agents de maîtrise.
Comme évoqué à plusieurs reprises dans les réunions Délégué du Personnel, « le meilleur moyen de bien gérer son temps de travail est une planification de ses jours ouvrés et des pointages systématiques et fiables ».
Commentaire CFDT : Cela n’est absolument pas suffisant, surtout au vu des problèmes générés par ce forfait horaire annualisé !
CFDT : Lorsque un agent de maîtrise est absent (maladie, CP), la journée est décomptée 7H. Cela créé un écart par rapport au 39h70 TTE hebdo. On leur demande de rattraper cet écart. Est-ce bien ce qui est prévu dans ce cas ?
DRH : Comme évoqué à plusieurs reprises, le contingent annuel de 130H complémentaires des agents de maîtrise en forfait horaire annualisé, est à prester.
Commentaire CFDT : Là encore la DRH ne répond pas clairement à la question. En séance nous avons insisté pour avoir confirmation de cette mécanique de « rattrapage » lié au décalage entre ce qui est décompté pour une journée : 7h, et ce qui est demandé : 8h. Nous avions insisté pour que la réponse soit écrite clairement dans le compte rendu, ça n’est pas le cas ! Y aurait-il un problème, pour que la DRH n’écrive pas clairement ce qu’elle fait ?
Exemple : Si un agent de maitrise en forfait horaire annualisé prend une semaine de CP ou est absent pour maladie, il devra rattraper se décalage de 5h.
CFDT : Comment sont pris en compte les jours de fractionnement et les CP d’ancienneté sur le total annuel demandé ? Comment le salarié peut-il vérifier cela ?
DRH : Des règles de gestion nationales, ont été définies, en application des lois et des accords d’entreprise en matière de temps de travail. Elles sont appliquées automatiquement dans l’entreprise par les outils de gestion du temps dédiés.
Commentaire CFDT : Et encore une réponse qui n’en est pas une ! En gros c’est « circulez y a rien à voir ».
Il semble que nous ayant mis le doigt sur de gros problèmes dans la gestion du temps de travail des forfaits horaire annualisé…
15:48 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agent de maitrise, temps de travail, pointage, absences, congés | | Facebook | |