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08/11/2021

Résultat de l’enquête CFDT dans l’encadrement Auchan « Connaissez-vous votre fourchette de salaire ? »

Selon l’article 6.2 de l’accord Auchan (de 1986) sur l’individualisation des salaires de l’encadrement, chaque agent de maitrise et cadre devrait normalement connaitre la fourchette de sa grille de salaire (le mini professionnel et le mini grand professionnel).ExtraitAccord1986.jpg

 

Est-ce le cas ?

ResultatGrilles.jpg

Ce point de l’accord n’est clairement pas respecté (depuis des années) et ce malgré nos signalements répétés (encore lors des dernières revalorisations). 

Nous avons interpelé la DRH lors du CSE du 23/09/201

  • Notre sondage concernant les fourchettes de grilles salariales, avec plus de 600 répondants, nous montre que 92 % des salariés de l’encadrement n’ont pas connaissance de leur fourchette de salaire, contrairement à ce qui est prévu par l’article 6-2 de l’accord de 86 sur les salaires de l’encadrement. Que comptez-vous faire pour y remédier ? Ne pourriez-vous pas mettre cette information dans Phare par exemple, ou dans le coffre-fort électronique ?

DRH : J’ai déjà apporté la réponse à plusieurs reprises. Ainsi, si un collaborateur n'a pas connaissance de sa grille, il va voir son manager. S’il n'a pas de réponse, il va voir son RRH. 

CFDT : Cela ne fonctionne pas, puisqu’ils sont 92 % à ne pas en avoir connaissance. Or, il est inscrit au sein de l’accord qu’ils doivent avoir l’information donc sans être obligés de la demander.  

DRH : Le manager doit donner l’information. S’il ne le fait pas, le collaborateur est également acteur et doit donc demander à son RRH afin que nous puissions prendre les mesures nécessaires pour que le manager donne cette information à l'avenir. 

Commentaire CFDT : Pour la DRH c’est donc de la faute des managers et des salariés si ce taux est si mauvais… 

CFDT : Pourquoi ne mettez-vous pas cette information dans Phare ? 

DRH : Nous ne “balançons” pas une grille de la sorte sans donner du sens. Il s’agit d’un acte managérial et il est nécessaire que du sens soit donné. 

Commentaire CFDT : La grille de salaires des employés peut être « balancée » mais pas celles de l’encadrement ? Ici, nous avons une technique classique qui consiste à utiliser un terme péjoratif pour tenter de justifier la non-communication d’une information à laquelle les salariés de l’encadrement ont droit !
Pendant des années, de nombreux salariés ont été payés en dessous de leur grille (et même jusqu’à 300€ en dessous du minimum mensuel garanti par la convention collective -ce qui est illégal-), mais la direction nous avait dit que plus personne n’était en dessous des minimas, donc pourquoi continuer de cacher les grilles ?
 

CFDT : À une époque, cette information était dans le BSI (bilan social individuel). 

DRH : Le BSI était un acte managérial, commenté et expliqué. 

CFDT : Il faut alors commenter et expliquer lors de l'entretien Phare. Il serait pertinent d’indiquer au sein de Phare que ce point doit être abordé afin de s’assurer que ce sujet sera traité. 

DRH : Cela ne me pose aucune difficulté, car il est fondamental de donner du sens. En effet, en toute transparence, nous avons des problématiques de positionnement au sein des grilles, et les managers doivent assumer, même si certains héritent d'une situation dont ils ne sont pas responsables. Je me bats pour dégager des budgets afin de traiter les anomalies, et cela doit être accompagné d’une démarche managériale. 

CFDT : Nous souhaitons trouver la bonne méthode afin que le point soit véritablement traité. Une partie des salariés ne savent pas qu’ils peuvent demander leur grille (ni qu’il y a une grille), ils ne vont donc pas aller la réclamer ni à leur manager, ni à leur DRH. Intégrez cet échange dans Phare et les salariés pourront acter l’avoir reçue. 

DRH : Inscrire une mention au sein de Phare signalant qu’un échange est nécessaire ne me pose pas de difficulté, et cela peut être une option. Il est nécessaire de rappeler aux salariés qu’ils doivent contacter les RRH en cas de difficultés, ces derniers auront un échange confidentiel avec les salariés, mais il est nécessaire que les RRH puissent également cibler les services où des dysfonctionnements sont constatés afin de mettre en place des actions pour y remédier.  

CFDT : En faisant valider par les salariés dans Phare qu’ils ont bien reçu leur fourchette de salaire, vous saurez où il faut remédier si besoin. 

Commentaire CFDT : La DRH n’aura pas vraiment été dans la recherche d’une solution efficace en se contentant de renvoyer les salariés vers les RRH (ce qui ne marche pas), mais elle a fini par accepter notre proposition. Nous vérifierons que le point est bien prévu dans Phare, et nous reviendrons faire le bilan après les prochains entretiens annuels.

CFDT : Autre point en lien. Il nous a été signalé que certains managers avaient dû remettre des salariés au bon niveau de la grille, et qu’ils n’avaient alors plus assez de budget pour la revalorisation des salariés au titre de leur performance. Comment cela est-il géré au niveau budgétaire ? N’y a-t-il pas deux budgets différents ?

DRH : Le budget dégagé cette année pour travailler les pieds de grille était un budget à part de celui des revalorisations.

CFDT : Pourquoi est-il alors répondu à certains salariés qu’ils ne peuvent pas être augmentés à hauteur de leur performance à cause du budget ayant été consommé par les repositionnements dans la grille ?

DRH : Il s’agit malheureusement d’un problème de courage managérial, car des budgets spécifiques ont été dégagés afin de traiter les anomalies. Cela n’aurait aucun sens de traiter les anomalies au sein du budget de revalorisation qui est bien un budget à part.

N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions. 

    La CFDT à vos côtés pour vous accompagner

et faire valoir vos droits. N’hésitez pas.

cfdt.auchan.centrale@free.fr

06 22 14 02 01
06 61 62 40 11

11:54 Publié dans Actions syndicales, ARS-ARA, Cadres, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enquêtes, salaires | |  Facebook | | | |

11/08/2021

Compte rendu CFDT du CSE Auchan ARS/ARA du 23 juin 2021

CFDT_CSE.jpg

Formation 

CFDT : Nous notons une baisse importante du nombre de stagiaires et d’heures de formation (normal avec la crise covid), en revanche, l’indicateur 512 relatif au montant global consacré à la formation a doublé, passant de 2 M€ en 2019 à 4 M€ en 2020. Comment expliquez-vous cela ? 

DRH : Nous pennons note de votre question, et reviendrons vers vous avec les éléments. 

CFDT : Concernant la DSI, il nous a été signalé en 2020 que les formations étaient gelées. Nous notons également que le panel de formation e-learning est pauvre, par exemple concernant l’efficacité professionnelle. Ainsi, au regard de cette mise en avant importante de la formation formulée, nous étions surpris que ne soient pas inscrits des contenus relativement standards. Avons-nous eu les bonnes informations, ou est-il nécessaire de communiquer de nouveau à ce sujet ? 

DRH : Les chiffres présentés ce jour reflètent la réalité de ce qui a été effectué, et il est à signaler que nous avons intégré une nouvelle responsable formation. Il nous faut changer notre mode opératoire. En effet, nous avons une offre pléthorique, mais cette dernière n’est pas claire et pas nécessairement adaptée aux besoins de l’entreprise. Il est donc nécessaire de repartir du besoin du collaborateur afin de proposer une offre adaptée, car j’ai constaté que nous n’étions pas partis du besoin au sein des services d’appui. Ainsi, cette année et suite aux people reviews, chaque RRH sera en charge de consolider les besoins et les priorités identifiés au sein de chaque direction et de chaque métier afin de pouvoir établir, par la suite, une consolidation globale. Il nous faudra ensuite traiter les priorités qui auront été identifiées, puis nous battre afin d’obtenir du budget, car nous n’avions plus de budget. En toute transparence, nous sommes relativement contenus en termes de budget et nous ne pourrons donc pas traiter tous les besoins identifiés d’un seul coup, mais il nous faut avancer au fur et à mesure afin de repartir sur des formations priorisées et correspondant bien aux besoins des collaborateurs, des métiers et des directions. 

CFDT : Nous pouvons donc espérer une amélioration concrète dès que possible. 

DRH : Nous mettrons tout en œuvre pour que cela avance de la sorte. En tout état de cause, le plan de développement des compétences de 2021 partira bien des besoins identifiés et priorisés au sein des directions lors des people reviews. Lors de ma prise de fonction, j’ai pris soin de signaler que le contenu de ces formations doit être étudié par le métier lui-même. En effet, si l’Académie de la formation est en charge de la forme, le fond et le contenu doivent provenir du métier, et il sera nécessaire que les RRH s’investissent et fassent preuve de disponibilité afin d’identifier les contenus relatifs aux besoins et aux métiers. 

Egalité professionnelle femmes/hommes 

CFDT : Concernant l’allongement du congé paternité, il serait intéressant d’avoir également une visibilité sur la prise du congé paternité, comme le pourcentage de salariés concernés ayant pris ce congé et le nombre de jours pris par exemple afin de vérifier si cette disposition est, ou non, utilisée. 

DRH : Nous prenons note de ce point. 

CFDT : Nous avons repris le rapport de situation femmes/hommes de 2010, et l’avons comparé avec celui de 2020 pour voir l’évolution sur une décennie. In fine, nous ne notons pas vraiment beaucoup d’évolutions, et notamment concernant la répartition des femmes selon les catégories professionnelles. Ainsi, les femmes étaient à 32 % employées en 2010, et il en est de même en 2020. Le léger changement observé concerne le fait qu’elles étaient 44 % cadres en 2010, et qu’elles sont désormais à 48 % cadres en 2020 (et donc les femmes agents de maitrise sont passées de 24% en 2010 à 20% en 2020), mais nous notons néanmoins qu’à l’échelle d’une décennie ces phénomènes évoluent très peu et que le mécanisme “plafond de verre” se poursuit, car plus nous montons au sein des catégories professionnelles, moins nous avons de femmes, et cet état de fait reste toujours évident. 

DRH : Il s’agit d’une interprétation légèrement rapide, car le bilan social de 2010 concernait les services d’appuis Auchan Hyper. Nous avons donc désormais une société complètement et radicalement différente, soit une société de services d’appui uniquement, où nous avons intégré depuis une retailisation via une “fusion” Hyper, Super, staffs territoires et autres. Ainsi, même si les proportions ont peu évolué, nous n’avons pas néanmoins des éléments strictement comparables, loin de là. 

Commentaires CFDT : Pour nous expliquer pourquoi il y a si peu de différence entre les rapports de situation comparé de 2010 et celui de 2020, la DRH nous dit que le périmètre est complétement et radicalement différent. C’est vraiment pas de chance avec une telle différence de se retrouver avec quasiment la même photo qu’il y a 10 ans…

Rémunérations 

CFDT : L’indicateur 241 sur les avantages sociaux est incomplet, il manque les préavis et l’indemnité de licenciement, les préavis de démission et les primes de départ en retraite qui doivent normalement faire partie de cet indicateur. 

DRH : Nous relaierons votre remarque et allons voir pour l'année prochaine.  

CFDT : Concernant la rémunération et l’indicateur 213 relatif aux grilles de rémunération, nous notons que certains cadres et agents de maîtrise sont en dessous des minimas de la convention collective. Comment l'expliquez-vous ? Par exemple, nous notons un cadre rémunéré entre 17.000 et 20.000 € alors qu’un cadre est rémunéré à minima 32.000 € par an. 

DRH : Il s’agit de temps partiel. 

CFDT : Non, cela ne peut pas être du temps partiel, car l’indicateur précise qu’il s’agit de répartition de l’effectif présent tout au long de l’année, soit l’effectif permanent, en six tranches de rémunération annuelle calculée en équivalent temps plein. 

DRH : Normalement, cela est impossible, mais les chiffres étant ainsi, il convient d’étudier ce point, car nous effectuons une repasse tous les ans afin de recaler les salariés inférieurs aux minimas. 

CFDT : Ce tableau n’est donc pas correct ? 

DRH : Il doit effectivement y avoir une anomalie, mais je n’en connais pas la raison, et il faudrait se renseigner auprès de la business report. Concernant les grilles, nous avons dégagé un budget cette année, car certains salariés étaient positionnés en dessous du minima du pied de grille. Ainsi, au regard du budget dégagé, cela ne doit plus arriver. De plus, je n’accepte plus qu’une embauche soit réalisée en dessous des grilles. En effet, j’ai découvert à mon arrivée certaines pratiques consistant par exemple à ne pas recruter un CDD à la grille, ce qui est selon moi hallucinant. Il en est de même concernant les embauches de salariés en provenance de l’externe, il nous faut donc recruter au bon niveau de la grille, et au minimum acceptable. Cette situation est donc en train d’évoluer, car j’ai posé des règles strictes auxquelles je ne dérogerai pas. 

CFDT : Nous nous en réjouissions, car cela fait longtemps que nous dénonçons ce genre de pratique, et notamment la mécanique consistant à opérer en plusieurs étapes pour aligner les salariés promus sur le mini de leur grille. Si un salarié tient bien son niveau de tenue de fonction, il doit bénéficier de la rémunération minimum associée. 

DRH : Le principe de procéder par étape concernant la promotion interne est révolu. Ainsi, si un salarié exerce correctement son métier, il doit bénéficier du minimum de la grille. De plus, je me refuse à embaucher à l’externe en dessous de la grille. N’étant pas omniprésente, si vous constatez ce genre de pratique, je vous demande de me remonter le problème, car cette règle est, selon moi, extrêmement claire et non négociable. 

CFDT : Nous sommes heureux de vous l’entendre dire, et nous pouvons peut-être également être transparents concernant les grilles de salaire ? 

DRH : Les RRH n’avaient pas toutes les grilles, mais ils les ont désormais, et j’ai demandé à ce que ces dernières soient communiquées. Il est à noter qu’un collaborateur doit avoir connaissance de sa grille, mais il n’a pas à avoir connaissance de la grille des autres salariés. Si un collaborateur n’a pas accès à sa grille, il doit la demander à son manager, voire à son RRH. 

Commentaire CFDT : Il est malheureusement évident que la majorité des agents de maitrise et des cadres n’ont pas connaissance de leur fourchette de salaire alors que c’est prévu dans l’accord. Nous avons lancé un sondage à ce sujet : https://tinyurl.com/3cwuh3bm

Par ailleurs, pour la CFDT, il faut aller plus loin en étant parfaitement transparent sur les différentes grilles métier. Pourquoi faire des cachoteries à ce sujet ? 

CFDT : L’indicateur 222 relatif aux dix plus hautes rémunérations au sein d’ARS-ARA a augmenté de 31 %, et cela interpelle beaucoup. 

DRH : Il s’agit d’une erreur qui m’a été signalée en Comité ARF. Il s’avère que la business report a commis une erreur concernant le périmètre de cet indicateur en prenant en compte des rémunérations variables qui n’ont jamais été incluses au sein de cet indicateur relatif uniquement aux salaires. Ainsi, cet indicateur évolue de 7,8 %, et cela est uniquement lié au fait que la composition des dix plus hautes rémunérations a varié. En effet, nos directeurs de territoire ne sont plus inclus au sein du Comité de Direction, mais ils sont désormais inclus au sein des effectifs ARS-ARA. Le bilan social a donc été corrigé, et il a dû vous être envoyé. 

CFDT : Les indicateurs 221 et 222 sur la hiérarchies des rémunérations, doivent prendre en compte toute la rémunération (bonus, stock option, actions gratuites, etc.) pas seulement le salaire. 

DRH : Les indicateurs 221 et 222 en 2019 ne tenaient compte que du salaire. Pour être comparables en 2020, et que ces indicateurs aient du sens, nous avons repris la même définition de la rémunération.

Commentaire CFDT : La DRH pourrait faire la correction sur les années précédentes afin de permettre le comparatif, car là, de fait, les infos sont incomplètes ! 

CFDT : L'indicateur 251 Ratio frais de perso sur revenu HT est vide. Toutes les entreprises ont normalement un compte de résultat donc on devrait pouvoir également indiquer un revenu et faire le ratio. 

DRH : Sur ARS/ARA, en tant que structure d'appuis, nous n'avons pas de revenu au sens revenus d'exploitation. Cet indicateur ne nous concerne donc pas. De la même façon, il n'existe pas dans le Bilan d'ARL. 

CFDT : A date, les retours aux salariés concernant les augmentations de salaire ne sont toujours pas faits. Quand cela est-il prévu ? 

DRH : La campagne de revalorisation a été clôturée le 15 juin, et le feu vert concernant les retours a été donné le jeudi 17 juin. Ainsi, avant le 17 juin, aucun retour n’a été effectué. En effet, le 15 juin, j’ai effectué les contrôles de cohérence sur la campagne salaires et vérifié que les budgets de rattrapage dégagés sur les problématiques de pieds de grille et d’égalité homme-femme avaient été utilisés, et à bon escient. Depuis le 17 juin, les retours se font progressivement, et ce, jusqu’au 27 juin, car il s’agit d’un acte managérial et un moment important où le manager doit consacrer du temps à son collaborateur. 

Conditions de travail 

CFDT : Il manque l'indicateur 353 en matière de sécurité : Taux de réalisation du programme présenté l'année précédente. Et l’indicateur 452 : Taux de réalisation du programme d’amélioration des conditions de travail présenté l'année précédente. 

DRH : Ces taux ne sont pas suivi au national donc ils ne rentrent pas dans le bilan social. En revanche, toutes les informations liées au programme de sécurité ont été présentées en CSSCT puis en CSE. 

Commentaire CFDT : C'est dommage de ne pas avoir ces taux qui seraient plus facilement lisibles et comparables d’une année sur l’autre. 

CFDT : Il manque l’indicateur 441 : Expériences de transformation de l'organisation du travail améliorant son contenu. Explicitation de ces expériences d'amélioration du contenu du travail, donner le nombre de salariés concernés. 

DRH : Nous ne menons pas d' "expériences" sur la transformation de l'organisation du travail. En revanche, toutes les décisions de l'entreprise ayant un impact sur les conditions de travail sont passées en CSSCT et en CSE.  

Commentaire CFDT : Il y a pourtant déjà eu des expérimentations menées par le passé et qui n’apparaissaient pas dans cet indicateur.
A surveiller, notamment avec les tentatives de faire du flex-desk sauvage (même avant la crise covid). 

CFDT : Y a-t-il un projet de flex-desk ? 

DRH : Le flex-desk n’est pas d’actualité et il est urgent de ne pas se presser concernant ce sujet. Ainsi, nous allons dans un premier temps constater comment se déroule ce retour à la “normale”, ce que donnera ce nouvel accord télétravail et comment ce dernier fonctionnera. Seulement ensuite, nous pourrons peut-être éventuellement nous interroger, mais je rappelle clairement que le flex-desk n’est pas d’actualité. 

CFDT : Le sujet était pourtant déjà évoqué comme mode de fonctionnement avant la crise sanitaire, en DSI notamment. 

DRH : En tout état de cause, aujourd’hui, ce n’est pas un sujet et nous avons suffisamment de place pour tous les collaborateurs au sein de la Centrale. Même si certains souhaitent réorganiser les locaux, j’affirme de nouveau que le flex-desk n’est ni un sujet ni un projet à ce jour. Je m’interdis d’aborder ce sujet tant que nous n’aurons pas de visibilité concernant le nouvel accord télétravail et sa mise en place. 

CFDT : Concernant les sanitaires, des travaux sont nécessaires, car bon nombre d’entre eux sont condamnés, notamment à Colibri et DSI. De plus, le nombre de toilettes n’est pas conforme au nombre de salariés accueillis au sein de la Centrale. Il serait donc opportun de régler ce problème. 

Direction des Services Généraux : Concernant Colibri, nous avons découvert que des pans de mur de carrelage s’effondrent, et ayant passé la décennale, nous n’avons donc pas de recours possible. Un investissement a d’ailleurs été inscrit afin de refaire des pans de mur de carrelage prêts à tomber, et c’est la raison pour laquelle certains sanitaires sont en effet condamnés. Nous essayons de ne pas condamner l’ensemble des sanitaires, et nous demandons aux sociétés de traiter deux niveaux par deux niveaux, et de les remettre en fonction au fur et à mesure. De plus, lors de chaque remodeling de sanitaire, nous augmentons le nombre de sanitaires et d’urinoirs, et nous en profitons également pour ajouter des toilettes PMR, notamment à l’accueil. 

Avis CFDT concernant le bilan CSSCT de l’année 2020 :

Nous constatons que des actions ont été réalisées, mais il nous est relativement difficile d’en avoir une bonne évaluation dans la mesure où nous avons été beaucoup en télétravail en 2020 et que la situation actuelle fait que les conditions de travail ne sont pas nécessairement optimums. Nous notons qu’il reste du travail, et que des actions ont été prévues afin d’améliorer les conditions de travail. Néanmoins, en l’état actuel, nous constatons plutôt une dégradation des conditions de travail qui ne sont d’ailleurs pas nécessairement liées aux chantiers en cours. Ainsi, il est relativement difficile d’apprécier ces différents points à ce jour. 

Astreinte 

CFDT : Les salariés en astreinte sont-ils intégrés dans la surveillance médicale renforcée ? 

Médecin du travail : Non, car concernant le travail de nuit, nous n’avons les informations que de manière rétrospective puisqu’il s’agit d’un nombre d’heures annuel au sein de la tranche 22h-5h. Ainsi, les astreintes ne sont pas incluses. 

CFDT : Depuis quand les heures d’intervention sous astreinte des salariés en forfait jour ne sont-elles plus payées, mais considérées comme faisant partie du forfait jour ?  

DRH : Il s’agit d’une règle qui existe depuis l’accord astreinte d’août 2019.
Dans le cadre des échanges paritaires lors de la négociation, puis en Commission de suivi, il a bien été précisé au sein de cet accord que le temps de travail effectué en intervention au cours d’une astreinte est payé comme du temps de travail effectif, et concernant les cadres au forfait jour, le temps de travail effectif est payé par déduction de jours ou demi-journées du forfait jour du salarié. Par exemple, lorsqu’un collaborateur intervient trois heures un samedi dans le cadre d’une intervention, une demi-journée est décomptée de son forfait jour. 

CFDT : Ca n’est pas vraiment précisé dans l’accord. 

DRH : Il est vrai que nous n’avions pas précisé ce point. En effet, partant du principe qu’il est inscrit que cela est payé comme du temps de travail effectif, il n’y a tout simplement pas de règles dérogatoires aux règles de l’accord temps de travail. 

CFDT : En DSI, il y a une antériorité. Les heures d’intervention étaient rémunérées en sus du forfait jour, et comme le message passé avec l’accord d’astreinte concernait une revalorisation des astreintes, cela devient légèrement contradictoire, car ne plus rémunérer les heures n’apparaît pas véritablement comme une revalorisation. Au-delà de ça, il est à noter que le mécanisme d’astreinte est un système qui fonctionne de manière très précise, très “rigide”, mesuré en heures et en minutes, et il n’est pas totalement compatible avec le système de forfait jour qui réclame de l’auto-organisation dans le temps de travail. Ainsi, la situation devient légèrement complexe lorsqu’un système qui repose essentiellement sur un système horaire est mélangé avec un système en jours, et donc de la perte d’un certain niveau de rémunération pour les salariés qui effectuaient de l’astreinte auparavant et qui en effectuent maintenant avec cet accord. 

DRH : L’accord astreinte étant à durée déterminée, soit jusqu’en novembre 2022 de mémoire, ce sujet sera probablement de nouveau évoqué. Il est à noter que la prorogation de l’accord est disponible au sein du portail Birdy. 

Commentaire CFDT : Les organisations syndicales signataires de cet accord n’ont pas été très regardantes… 

Restauration 

CFDT : Sur l'indicateur 711 « répartition des dépenses de l'entreprise », il manque la restauration.

DRH : L'indicateur 711 concerne les œuvres sociales "directement supportées" par l'entreprise. La restauration d'entreprise est prise en charge par le CSE et non par l'entreprise. 

CFDT : Concernant la problématique de fonctionnement du restaurant d’entreprise avec la baisse de fréquentation : beaucoup d’externes n’y vont pas car API n’accepte pas les tickets restaurant, ils vont donc déjeuner ailleurs. Le fait d’accepter les tickets restaurant pourrait constituer une possibilité d’augmenter le nombre de convives. 

Direction des Services Généraux : Je vais me renseigner concernant ce point, et vous tiendrai informés.
Nous avons aujourd’hui un site que nous entretenons et qui ne peut servir que pour de la restauration. Nous sommes donc également acteurs afin d’inciter les salariés à aller déjeuner à la Rotonde. Si nous n’y parvenons pas, le restaurant d’entreprise fermera. Ces mêmes difficultés sont également vécues au sein du Corporate qui fonctionne avec un partenaire leader du marché. 

CFDT : Avant dans arriver là, serait-il envisageable d’ouvrir la Rotonde à des entreprises extérieures aux alentours ? 

Direction des Services Généraux : Il s’agirait alors d’un RIE, avec les complexités ad hoc. L’aspect sécurité devrait alors être repensé. Un RIE est intéressant lorsqu’il est situé au sein d’un bâtiment regroupant plusieurs sociétés. Nous concernant, la difficulté reposerait également sur les places de stationnement. Ainsi, selon moi et d’un point de sécuritaire, il serait maladroit de l’exclure, mais il s’agirait de la dernière alternative à mettre en place. En effet, nous hébergeons déjà Orange, et la gestion et le stationnement sont déjà complexes. 

RTT 

CFDT : Concernant le nombre de jours de RTT, un rappel pourrait-il être fait et publié, peut-être dans HR4You ? 

DRH : Juridiquement, ce ne sont pas des jours de RTT, mais des jours de repos versus le nombre de jours à prester pour un collaborateur au forfait jour. Les cadres au forfait jour ont un nombre de jours à prester, et le nombre de jours de repos va dépendre du nombre de jours fériés ouvrés de l’année. Si le collaborateur travaille, ou non, un samedi cela va également modifier la façon dont nous allons calculer le nombre de jours à retirer, soit le nombre de jours de repos à enlever de son forfait jour. Ainsi, il est impossible de généraliser un document qui serait valable pour l’ensemble des situations des collaborateurs et pour toutes les années. Il est à noter qu’il est possible de connaître le nombre de jours de repos au sein de l’outil en planifiant les cinq semaines de congé entre le 1 er juin et le 31 mai, et en se positionnant au 31 mai de l’année suivante afin de voir la différence entre le nombre de jours à prester et le nombre de jours prestés, soit le nombre de jours de repos à poser sur l’année. Ainsi, l’outil permet de trouver cette information qui est individuelle, car chaque situation est particulière. 

Avis CFDT sur le projet de déménagement de la plateforme Fruits et légumes de Samazan vers Beychac

CFDT : Comment pourrons-nous suivre, au sein de ce CSE, le bon déroulement des formations et des accompagnements ? 

Direction : Nous pouvons vous proposer de procéder à un point d’étape dans six mois.
Nous sommes au sein d’une projection à un an, et les formations auront lieu juste avant la bascule. Ainsi, elles devraient débuter à compter d’avril 2022. Cependant, nous pouvons effectivement communiquer les dates de formation et le programme de formation par exemple. 

CFDT : Oui, et nous pourrions également savoir si cela se passe bien. 

Direction : Nous pourrons vous faire un retour. Il nous faut dans un premier temps savoir qui sera mobile, puis nous pourrons vous communiquer ces informations. Suite aux différentes bascules déjà opérées, nous sommes relativement bien organisés et les formations se sont améliorées, même vis-à-vis des magasins, car nous avons également mis en place des formations au sein des Supers. Ainsi, nous avons désormais une certaine visibilité concernant ces sujets. 

La CFDT rend un avis favorable, mais avec une réserve.
Nous espérons bien évidemment que ce déplacement géographique ne soit pas un bouleversement insurmontable pour ces familles. Potentiellement, le télétravail peut également s’envisager, comme cela a déjà été partiellement mis en place lors de cette crise sanitaire. Il conviendra également de s’appuyer sur la GPEC si cela s’avère nécessaire concernant les salariés qui ne seraient pas mobiles. 

DRH : Nous avons bien pris note d’inscrire ce point à l’ordre du jour du CSE de décembre afin de présenter les retours des collaborateurs.

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

29/06/2021

Déclaration CFDT concernant le retour en présentiel et le non-respect du protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés face au COVID-19

Dialogue_social.jpgCSE ARS/ARA Le 23 juin 2021

Le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l'épidémie de COVID-19, indique en son article 1 : "A cet égard, le dialogue social est un élément essentiel pour la mise en œuvre des mesures prévues par ce protocole. L’association des représentants du personnel et des représentants syndicaux facilite la déclinaison de ces mesures dans l’entreprise en tenant compte de la réalité de son activité, de sa situation géographique et de la situation épidémiologique, et des missions confiées à chacun. Elle permet également d’anticiper les difficultés concrètes liées à leur mise en œuvre. 

Mais la DRH a décidé de ne pratiquer le dialogue social qu’avec certains. Ainsi, FO et la CFDT n'ont donc pas été associées à cette concertation.

Il y a ici clairement un défaut dans la méthode et le respect du protocole national. 

Beaucoup de salariés ne sont pas satisfait des conditions de retour, des conditions d'accueil et de travail, et de se voir imposer des jours de présence alors que les conditions de travail sur place ne sont pas correctes et que le télétravail est très efficace sur nos fonctions, sans parler du risque supplémentaire de contamination avec autant de salariés sur place. 

Le CSE aurait dû être informé et consulté préalablement à la mise en œuvre de ces mesures.  

Les dispositions légales prévoient que le comité est informé sur les questions relevant de « l’organisation, la gestion et la marche générale de l’entreprise, notamment sur : les conditions d’emploi, de travail […] tout aménagement important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail» (L2312-8).  

La modification de la mise en œuvre du travail à distance constitue un projet entrant dans le champ de ces dispositions devant justifier d’une information consultation du CSE quand bien même il s’agit de mesure temporaire. Et surtout si les répercussions sur la situation des salariés sont importantes, comme c’est le cas ici.

Le rapport au président de la république relatif à l’ordonnance du 22 avril 2020 a clairement été dans ce sens, concernant les modalités de reprise de l’activité (même si cela concernait l’année dernière).  

Enfin, quant au fait que seule la C2SCT ait été sollicitée, celle-ci ne peut pas valoir pour la consultation du CSE, la C2SCT ne pouvant pas être consultée puisqu’elle ne dispose pas de la personnalité morale. Le seul pouvant être consulté est bien le CSE. 

Donc bien que vous ne fassiez pas cette consultation et que vous commettiez ainsi un délit d’entrave, nous rendons un avis très défavorable quant à votre gestion du retour des salariés en présentiel.

cfdt.auchan.centrale@free.fr

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09/04/2021

Compte rendu CFDT du CSE ARS/ARA du 25/03/2021

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Résultats économiques
Faits marquants :

-         prolongation des soldes
-         à compter du 27/02, confinement le week-end pour les agglomérations de Nice et de Dunkerque
-         ouverture des Hypers + Drives à 7h30 et des supers à 8h, ouverture des drives le dimanche matin
-         dimanche 30 Janvier : fermeture des centres commerciaux > 20 000 m² puis de 10 000 m²
-         Sur ARF :
o    un total revenus en régression vs N-1
o    le CA essence régresse sur le mois, ainsi que le volume vs N-1
o    une marge qui progresse en taux mais qui régresse en €uros
o    des frais en régression mais en dessous des objectifs
o    un EBITDA qui régresse vs N-1 ainsi qu’en écart à l’objectif
o    stocks en baissent sur le mois

 HYPER : pas de récupération de la perte cause couvre-feu (vraie difficulté de chiffre, les tendances de l’année dernière perdurent)
Mais bon résultat du NPS, les clients continuent à plébisciter le travail en magasin
Hors drive, un CA impacté par la baisse du trafic clients (HYPER comme SUPER)
Une marge qui régresse en €uros mais progresse en taux, restant en dessous des objectifs
Hors drive, une marge nette univers en difficulté sur le mois
Les frais décaissés en baisse vs 2020 et en dessous du budget
Compte d’exploitation Mensuel Février : tjrs en vraie difficulté.
Compte d’exploitation Cumul : fin février on est sur le budget.
Note : la difficulté du format HYPER n’est pas issue de la situation pandémique, elle est bien antérieure.

Election du CSE 2021

 -         Vote électronique comme en 2018 avec PARAGON

 Information sur le bilan des transferts des salariés d’ARS vers l’OIA (DPW) au 1er mars 2021

-         248 personnes (CDI / CDD surcroit / Alternant) ont accepté le transfert de leur contrat vers OIA, 11 personnes ont refusé.
-         4 réunions d’informations collectives ont eu lieu, avec 265 collaborateurs inscrits.
-         Les conventions de transfert sont en cours de signatures.
-         LA DRH va reboucler avec les personnes ayant refusé de rejoindre l’OIA.

Notes :
- La GPEC récemment négociée l’a été sans le Corporate et ni l’OIA
- Attention avec les personnes ayant refusé le transfert : s’il n’y avait bien aucune obligation à ce mouvement il faut qu’elles gardent une mission en adéquation avec leur profil, qu’elles ne subissent pas d’impact négatif à leur refus.

Information sur l’outil de prévention

 -         Un nouvel outil informatique pour utiliser et gérer le DUER (Document Unique d’Evaluation des Risques) : la finalité étant l’indication des moyens de prévention, quoi faire en regard des risques.
-         Intérêt d’un seul outil, qui permettra d’alimenter la prévention des risques, permettra aussi des extractions pouvant être légalement demandées. 

Information et Consultation sur la création d’un Bureau d’Achats Produits Carnés retail (BAPC)

-         Ce Bureau d’Achat Produits Carnés : c’est nouveau à Auchan donc impact organisation et impact salariés.
-         Les missions de ce bureau d’Achat : meilleure qualité, enlever de la complexité, décharger les magasins.
Planning : mise en place par étapes à partir de septembre 2021, pour une cible 2023.

Note : pas de suppression de postes, impact géographique pour certains salariés, et le démarrage progressif doit permettre d’ajuster la charge de travail (point d’attention à bien garder cependant).

Information sur le projet de retailisation du Bureau d’Achats Stand (BAS)

-         Objectifs :
o    le chemin le plus court entre le producteur et le magasin (meilleurs maillage entre Producteurs / La Supply / Les magasin Retail)
o    c’est la mise en place d’une structure permettant de livrer au magasin une palette avec tout ce qu’il faut pour créer les produits (avant il fallait aller voir chaque manager des rayons concernés)
o    avoir 1 bureau d’achat et 1 modèle logistique pour tous
o    donner de la souplesse, développer la Culture Food
-         L’idée est de mettre en SUPER le fonctionnement HYPER (nb : on aura à terme une même nomenclature entre HYPER et SUPER, mais sans changement de celle-ci (des transcodifications seront mises en place)).
-         Au niveau SI, pour cela :
o    développer un outil Stand multi-formats connecté aux HYPER et SUPER
o    ne rien changer au fonctionnement HYPER
o    migrer les outils Stands des SUPER sur la solution Logistar WMS
-         Planning : région Ouest en sept. 2021, région Est au 1er trim. 2022

Activités sociales et culturelles

-         Les comptes CSE sont gonflés de 276 k€ (ça représente  une 1/2 année de disponibilité), qui seront utiles pour les prochains mandats.
-         L’année 2020 a été particulière, des choses auraient pu être proposées mais impossible cause pandémie, d’où un tel excédent (de nombreux voyages annulés, …).
-         Le budget 2021 :
o    il sera inférieur en euros à celui de 2020 (notamment par la diminution de la masse salariale)
o    pour sa construction, l’orientation est de partir sur une base d’activités les moins impactées par des évènements conjecturels de type COVID (ex. : cartes cadeau adulte, compte vacances, chèques vacances, …), l’année 2021 ne s’amorçant pas meilleure sur ce point qu’en 2020, et d’utiliser les activités les plus impactées en variable d’ajustement (ex. : les voyages, la conciergerie, …)

Nb :
-         les dates de fin de validité atteintes :
o    les billets Paridaza / ciné / parcs loisir : cette date est automatiquement prolongée jusqu’à ré-ouverture et plus
o    par contre pour les chèques ANCV : c’est le salarié qui doit faire la démarche pour remplacement (3 mois de délais pour joindre l’ANCV après la date de fin)
-         la carte cadeau rentrée des classes sera à nouveau proposée cette année, distribuée en juin
-         le nouvel accord télétravail : un groupe de travail est en cours, un nouveau questionnaire doit être envoyé aux salariés


Pour toutes questions ou remarques, contacter
 
votre représentant syndical CFDT au CSE :

Hugues
   
Hugues        

19/02/2021

Election CSE ARS/ARA, et si vous étiez candidat(e) ?

Pour vous, mais pas sans vous.

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09:58 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE), Elections | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élections, cse | |  Facebook | | | |

10/02/2021

Compte rendu CFDT du CSE extra ARS/ARA du 12/01/2021 (transfert juridique ARS -> OIA)

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Objet :
CSE extraordinaire ARS / ARA sur le projet de transfert contractuel de salariés de la Société ARS vers la Société OIA au sein de la DPW

Rappels :
  • projet de réorganisation des services d’appui : rapprochement des Directions Produits DPF et DP France dans une nouvelle Direction produit “DPW” pour le non alimentaire et Auchan Production alimentaire, sous un management unique DPW au service de la France pour l'offre non alimentaire et MDD Alimentaire, et de tous les pays pour les MDDI
  • un rapprochement physique (déménagement de certaines équipe) s'est fait en octobre 2020
  • un rapprochement contractuel (au seul sein de l'OIA) est envisagé au 1er mars 2021
  • 235 salariés ARS sont concernés
Concrètement :
  • du 18 au 22 janvier 2021, sont prévus :
    • des réunions collectives d'information
    • la remise des propositions de transfert (avec détail du nouveau statut et des conditions de maintien garanties)
  • délai de réponse de 15 jours
Points notables :
  • quelles conséquences si un salarié refuse le transfert ?
==> accepter le transfert n'a rien d'obligatoire ; engagement qu'il n'y aura aucune pression, aucun impact sur la carrière
  • l’OIA a une couverture « internationale » donc interrogation sur les pays étranger qui peuvent travailler différemment : droit français appliqué ?
==> le droit français reste bien celui en vigueur pour les salariés de l'OIA qui travaillent avec ces pays
  • si périmètre plus important de la mission, sans pour autant de revue de salaire
==> risque légitime de mécontentement
  • si maintien bien prévu de la rémunération (et de l'ancienneté), il pourra se trouver des différences de salaire entre salariés effectuant des missions similaires
==> risque légitime de mécontentement et de difficultés dans le relationnel au seins des équipes concernées
  • le périmètre international et l'obligation de devoir travailler le week-end
==> c’est du volontariat dont le cadre se base sur la convention collective, et un travail le dimanche est de l'ordre de l'exceptionnel (avec récupération)
  • le périmètre international et la connaissance nécessaire de l'anglais
==> un plan de formation à l’anglais a été lancé en septembre 2020 pour les personnes devant maîtriser l’anglais (au même titre qu'une formation aux outils)
==> si des salariés n'arrivent pas à atteindre le niveau requis : une adaptation de la mission sera envisagée (être moins en frontal de la langue)
  • quel suivi sera communiqué pour ces changements ?
==> état des lieux prévu au bout de 6 mois, 1 an, 18 mois, avec une proposition de 1ère présentation lors du CSE de mars
  • les annonces très récentes dans l'organisation à la tête d'AUCHAN : la France pourrait-elle reprendre de l'autonomie commerciale ? risque à terme chez les salariés de regretter l'acceptation du transfert selon l'évolution de la situation ?
==> l’utilité de l’OIA n’est pas remise en question
==> pour autant il reste encore du flou dans le fonctionnement de DPW dans les prochains mois

La CFDT prend acte de ces transferts, et veillera à ce que les droits des salariés soient respectés. Tout doit être fait pour éviter la casse sociale.
Le défaut d'accord GPEC est cependant flagrant et regrettable sur ce dossier.
 

15:34 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE), OIA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : transfert, réorganisation, gpec | |  Facebook | | | |

04/12/2020

Compte rendu CFDT du CSE ARS/ARA du 26/11/2020

CFDT_CSE.jpg

1. Résultats économiques

- mois d'octobre qui finit bien globalement
- des supers plutôt ok même si résultats un peu moins bons
- eCommerce se porte très bien (auchan.fr notamment) 
- mais des hypers en régression  ==> vraie difficulté 
- sur novembre on est tjrs en perte de part de marché
- Les corners : le résultat est encore en cours d'analyse, et la situation actuelle particulière rend difficile l'éloquence vraie de cela.


2. Effectifs et absentéisme

- augmentation du turn-over en Exploitation (il faudrait avoir plus de détail pour analyser, non-fourni en l'état)
- plus fort taux d'arrêt en mars-avril, mais rappel, les "gardes d'enfant" étaient considérées  comme :
   - en mars-avril : arrêt maladie
   - ensuite : travail partiel

3. Point de suivi du Plan de Départs Volontaires en cours (dont restitution de la CSSCT relative au suivi du PDV du 19 novembre 2020)

A date :
-  674 1ers RDV
- 334 dossiers déposés
- 138 1ers RDV pour la substitution, et 115 dossiers déposés pour la substitution
- 36 salariés encore actifs (en bilan professionnel, en fin d'accompagnement, ...)
- 372 départs (63 naturels, 309 dans le cadre du PDV)
- 48 postes encore à fermer (et les 28 catégories restant sont petites avec 1-2 postes)
- rappel : date de fin de dépôt des dossiers le 30/11 23h59, et bilan par COMIVAL des éventuels derniers dossiers pour cette semaine-là

- un bilan quantitatif en Commission de suivi PDV doit être fait le 10/12, avec restitution en CSE le 17/12
 
Commentaire CFDT : Nous sommes dans l'attente de cette cartographie, qui seule permettra d'avoir la vision claire des services se trouvant en sous- et sur-dimensionnement en regard de la nouvelle organisation prévue
Nous rappelons aussi l'attention forte sur l'accompagnement nécessaire par les managers et la RH auprès des salariés qui se trouveraient contraints de changer de mission sans l'avoir souhaité.

4. Echange sur la situation sanitaire des entreprises ARS et ARA

- on est tjrs bien en travail distant [et annoncé depuis lors comme la norme jusque fin janvier]
- le bâtiment Cimaise a été fermé, les équipe compta sont à Colibri
- un tour est fait par la sécurité pour vérifier le nombre de personnes, et si les personnes isolées ont bien un PTI
- mesures sanitaires renforcées (ex. : gel en plus notamment près des imprimantes)
- présence : entre 120 et 200 sur place (APPRO logistique, la Paye : acté comme devant être sur place)
- depuis le 15/10 : 17 cas positifs et 4 cas contact (nb, rappel : le collaborateur n'est pas obligé d'informer ...)

- en RMC, le tableau Drive est bien renseigné (rappel : il sert à déclarer les déplacements envisagés pour avoir l'autorisation), mais jamais validé par la DG. Donc les salariés viennent travailler quand même, mais donc gestion perfectible et pas à la hauteur de l'annonce.

- L'attestation permanente va être changée car désormais c'est jusqu'au 15/12.

5. Activités sociales et culturelles

- pas de repas de Noël, mais ligne budgétaire maintenue (3600 euros, à raison de 1 / personne précédemment), pour don à asso'.
- donc concrètement comme pas de contribution salariés, c'est le CSE qui décaisse
- les asso' cible : proposition en séance de solliciter les salariés pour le choix.  

- Souhait de passer le budget commission location de 20 à 40k pour 2021 (récupération de ce qui n'a pas été dépensé en 2020).


7. Information et consultation sur la modification exceptionnelle des horaires de travail des équipes Comptables le samedi 9 janvier 2021

- Compte tenu du calendrier défavorable (02/01 : samedi), et pour conclure le plan comptable annuel (sur cadrage stock, ressources, rapprochement inter-société) : nécessité de ce travail le samedi 9/1
- 41 salariés (compta fournisseur, général, client) concernés
- créneau : horaires habituels des salariés

-  vote : OK si respect effectif des bonnes conditions de travail

- Cependant alerte sur la situation tendue actuelle :
  - ambiance de travail actuellement mauvaise au CSP (cause : PDV, surcharge)
  - alerte sur l'organisation de la charge de travail au sein du CSP

Il y a notamment un accroissement du nombre de relances par les fournisseurs sur des factures pas encore payées, et le confinement chez les fournisseurs a aussi dégradé leurs envois de facture.

La direction de ce Centre affirme que tout est mis en oeuvre pour le bien être des salariés (hangouts journaliers dans chaque équipe, sensibilisation des managers d'être à l'écoute des personnes sensibles, re-communication des assistances (Humania, Médecine du travail, ...).


Pour toutes questions ou remarques, contacter
 
votre représentant syndical CFDT au CSE :

Hugues
   
Hugues        

09:31 Publié dans Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plan social, absences | |  Facebook | | | |