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20/11/2023

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 19/10/2023

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Temps de travail

CFDT : Sur la période qui vient de se clore, combien y a-t-il de CP non pris et perdus ?

DRH : Il y a 859,5 CP qui ont été écrêtés pour 143 collaborateurs.

Commentaire CFDT : Soit l’équivalent de 4 salariés à temps plein travaillant gratuitement toute l’année.

CFDT : Sur cette même période, quel est le nombre de jours total en dépassement de forfait jours ?

DRH : Le nombre de jours de dépassement est de 5607,2 jours pour 1202 collaborateurs, qui va de 0,1 jour à 37,7 jours, ce qui fait une moyenne de 4,66 jours par personne. Un suivi a été réalisé afin d'identifier les causes de ces dépassements. Deux explications à date : l’absence de + 30 jours et le report de RTT de l'année précédente de + 12 jours. En comparaison nombre de jours non réalisés 852,7 jours pour 385 collaborateurs allant de -0,1 jour à -86 jours donc une moyenne de 2,21 jours par collaborateur. Concernant les explications 2 raisons : les absences de + 30 jours et la non réalisation des jours.

Commentaire CFDT : Soit l’équivalent de 26 salariés à temps plein travaillant gratuitement toute l’année.

CFDT : Sur les dépassements de forfaits jours, est-il prévu de payer ? Il y a une jurisprudence qui rappelle que tout le dépassement doit être payé

DRH : C’est à la demande de l’entreprise que le collaborateur peut dépasser. Là, ce n’a pas été à la demande de l’entreprise et notre système nous permet de reporter les RTT. Nous reportons à la période suivante. Il n’y a pas de paiement. 

CFDT : Ce n’est pas ce que dit la jurisprudence. Le dépassement doit être payé. S’il y a un mécanisme et que ça peut être récupéré, dans ce cas, ce n’est plus un dépassement. Notre question porte sur un réel dépassement sans qu’il y ait récupération. A la limite, laissez le choix au salarié entre le paiement et la récupération. 

DRH : A date, nous ne laissons pas le choix. Il y a un report sur l’année suivante. 

CFDT : Le report provoque toujours une fuite en avant. A un moment, il faut arrêter les compteurs et régulariser par un paiement. 

DRH : C’est dans le cadre de l’accord temps de travail que nous sommes en train de négocier. A date, dans l’application de l’accord temps de travail, il y a un report automatique mais c’est un point à l’ordre du jour de l’accord temps de travail.
 

Titres resto

CFDT : Concernant les salariés d'Avision, garderont-ils la possibilité des titres resto, notamment vu qu'ils travaillent le samedi et le dimanche ?

DRH : Les collaborateurs travaillant au 200 rue de la Recherche bénéficient d'une cantine, par conséquent ils ne peuvent pas bénéficier de TR. Qui plus est, pour bénéficier des TR il faut 10 jours/ mois travaillés sans lieu de cantine. Dans le cas d'Avision si nous prenons le samedi-dimanche, nous n'atteignons pas les 10 jours sur le mois sans cantine.

CFDT : Cela ne va pas les ravir dans le contexte du déménagement où ils vont perdre de la qualité sur les conditions de travail qui vont se dégrader, et la perte des avantages comme sur les TR. 

DRH : C’est la règle que nous avons posée.

CFDT : Il y a des choix de déménager que les salariés subissent.  

DRH : Le 200 rue de la Recherche n’a pas de tickets restaurant car il a une cantine, comme tous les sites qui ont une solution de cantine. Le principe pourrait être remis en cause dans de futures négociations mais à date, c’est ce principe qui s’applique. 

CFDT : Dans le cadre d’un déménagement spécifique où les gens subissent un allongement du temps de trajet, la perte des tickets restaurant, une dégradation des conditions de travail puisqu’ils n’auront plus de lumière du jour dans le bunker là où ils avaient de la lumière à Lesquin, c’est un peu dur…  

DRH : Je l’entends mais c’est la règle à date.
 

Inégalité salariale

CFDT : Est-il conforme qu'un nouvel embauché (N4), sans expérience et sans le diplôme, ait le même salaire que le collègue avec de l’ancienneté et le diplôme requis ?

DRH : Notre grille ne prend pas en compte l'obtention d'un diplôme. Si le collaborateur réalise les mêmes missions que ces collègues dans ce cas il est normal qu'il ait le même salaire. Nous avons aussi des cas de dégrillés. Pour mieux répondre, il faudra que je sache de qui il s’agit. 

 CFDT : Nous pourrons préciser. Je pense que c’est un métier spécifique. Pour la personne, pour avoir eu cette classification et donc, la rémunération qui va avec, il a fallu qu’elle attende d’avoir ce diplôme. Curieusement, elle, doit attendre d’avoir le diplôme pour avoir la classification et le salaire qui va avec, par contre, quelqu’un qui arrive sans diplôme est directement sur la classification…

DRH : Nous regarderons. 
 

transfert de l’équipe export OIA et de son activité vers l’équipe export

CFDT : Le passage d’un forfait horaire à un forfait jours doit s’accompagner d’une augmentation de salaire. Vous dites que ça dépend. De quoi va dépendre cette augmentation de salaire ?

DRH : La règle côté France est qu’en cas de passage en forfait jours, il y a une augmentation de 5 % qui est appliquée si des heures supplémentaires sont réalisées par les collaborateurs. C’est pour compenser les heures supplémentaires.

CFDT : S’ils ne font pas d’heures supplémentaires sur leur forfait horaire, ils n’ont pas les 5 % sur le forfait jours ?

DRH : C’est ça mais ils ont les RTT. Ils ont un aménagement du travail qui est différent avec un nombre de jours de RTT changeant selon les années, les jours fériés et autres. C’est un avantage qu’ils gagnent. Sur le plan de la rémunération, l’augmentation de salaire est pour compenser les éventuelles heures supplémentaires. 

CFDT : Ils pourraient avoir une surcharge de travail et commencer à faire plus d’heures en forfait jours, ce qui fait qu’il n’y aurait pas cette compensation. De plus, cela va créer des décalages avec d’autres salariés qui seraient positionnés sur les mêmes métiers, avec la même grille avec des niveaux de rémunération différents à cause de ce passage ?

DRH : L’objectif est une harmonisation pour qu’il n’y ait plus d’écart d’organisation du travail entre des agents de maîtrise côté France qui sont tous au forfait jours et des agents de maîtrise côté OIA qui sont en convention horaire à date. Il faut harmoniser la compensation du changement d’organisation du travail. C’est donc l’obtention des RTT. Si les collaborateurs travaillent davantage sur une journée, la compensation est d’avoir du temps de repos en plus.

CFDT : La règle des 5 % est connue et déjà appliquée. En revanche, c’est la première fois que je vois qu’elle est conditionnée à l’exécution préalable d’heures supplémentaires. C’est une nouveauté ? Cela fait des années que lorsque nous passions en forfait jours, nous avions 5 % en plus mais il n’y avait pas de condition.

DRH : Non, cela a toujours été le cas. Effectivement, je pense que la règle n’a pas été appliquée par tous de la même manière.
Depuis 2 ans que je suis sur les services d’appui, cette règle m’avait été expliquée et est appliquée.
Les modifications apparaîtront dans la convention de transfert pour que les collaborateurs aient connaissance de l’ensemble des règles qui vont leur être appliquées. Concernant les 2 cadres, elles n’auront aucun changement de rémunération ni de durée du travail car ce sont des collaboratrices qui sont déjà au forfait jours. Concernant les différences entre les accords collectifs ARS et OIA qui pourraient impacter les collaborateurs qui vont transférer, il est possible de citer la prime de progrès et de performance. Elle a récemment été revue chez nous. Les accords et les calculs sont différents entre l’OIA et ARS. En revanche, la périodicité trimestrielle est identique.

CFDT : Ce n’est pas suffisamment détaillé. Il faut leur expliquer les écarts et ce que cela va produire s’ils restent côté OIA et ce que cela va produire s’ils passent côté ARS.

DRH : Nous allons fournir les derniers taux.

CFDT : Existe-t-il des différences dans les grilles de salaire ? Auront-ils communication des grilles sur ARS ? Si possible, aurons-nous une information côté CSE pour savoir s’il y a un écart favorable ou non et dans quel sens ?

DRH : Ils auront leur grille et nous réajusterons s’il y a une différence. Je n’ai pas l’information sur la grille côté OIA. Nous ne pouvons pas communiquer en CSE les grilles de l’OIA.

CFDT : Il serait bien de seulement savoir s’il y a un écart favorable ou non et dans quel sens.

DRH : De façon globale, oui.

CFDT : Je suppose qu’il y a des écarts sur la participation et d’autres accords…

DRH : Sauf erreur, sur la participation, OIA est dans le même accord groupe que nous.

CFDT : Ils sont sur le même accord que la France ? Ils n’ont pas un accord spécifique ARI ?

DRH : Je pense que la participation relève d’un accord de groupe mais il faut revérifier.

Commentaire CFDT : ARI/OIA ont bien un accord de Participation différent de la France.

CFDT : Dans la mesure où ce sont les salariés qui décident selon leur choix personnel, et que toutes les informations leur seront bien fournies pour permettre ce choix en pleine connaissance : sur les primes, les impacts du passage en forfait jours, les titres restaurants, etc. (donc au global en sachant qu’ils auront une perte en arrivant chez ARS), nous émettons un avis favorable.
Nous souhaitons par ailleurs avoir un retour au CSE de janvier pour savoir combien ont accepté, et comment cela se passe depuis.
 

Transfert DSI ARI sur ARS

CFDT : Cela fait plusieurs mois que nous entendons certaines choses à propos d’éventuels transferts d’ARI vers ARS ou ARF, sans en savoir plus. Qu’en est-il ?

DRH : La seule information que j’ai est qu’ils sont en train de regarder. De ce que j’ai compris, Etienne de Saint-Martin serait missionné sur le management Data France Corp, Samir sur la même chose mais côté DSI. Ils ont missionné un cabinet côté international. De notre côté, il n’y a pas de sujet. Après l’audit international, je ne sais pas ce qu’il va se passer. J’ai compris que côté Corp, ils se posent la question, par rapport de la taille que ça a pris côté DSI. Nous vous communiquerons les informations quand nous en aurons mais vous savez qu’un audit prend du temps.

Changements sur la gestion des CP

CFDT : Va-t-il y avoir des changements au niveau de la gestion de l’alimentation des CP dans le PERCOL avec éventuellement, une remise en cause des reports ?

DRH : La seule chose qui puisse se produire est relative à la négociation de l’accord temps de travail. Sauf erreur de ma part, nous ne parlons pas de PERCOL dans la négo. 

CFDT : Les reports continuent donc en 2024 ?

DRH : Pour le moment, nous sommes en négo d’un accord. Temps qui n’est pas signé, il ne remet rien en cause. 
Il y a deux choses. Il y a la possibilité de report et il y a la justification du report. Bien évidemment, nous demandons à toutes les directions et tous les managers qu’ils s’organisent pour que leurs collaborateurs prennent 100 % de leurs congés et que, quand il y a de l’arriéré, des plans de récupération soient mis en place. Il est normal de prendre ses congés. L’objectif premier n’est pas de dire que je vais reporter 12 jours mais bien de prendre ses congés.

Commentaire CFDT : L’accord en cours de négo prévoit : « L’objectif des congés payés étant de garantir au salarié une période annuelle de repos, ils doivent, en principe, tous avoir été pris en fin de période et ne peuvent être reportés au-delà.
Dès lors, les congés payés doivent être impérativement posés.
Aucune journée non prestée ne pourra être accolée à une période de congés payés si le congé principal n’a pas été entièrement pris.
Aucun report ne sera admis, sauf suspension du contrat de travail empêchant le salarié d’être en mesure de poser ses congés payés. »
Et pour le PERCOL, il prévoit : « Enfin, chaque année, le salarié ayant posé 24 jours de congés sur la période du 1er juin N-1 au 31 mai N peut capitaliser sa 5ème semaine de congés en la plaçant sur son Plan Epargne Retraite Collectif (PERCOL). Dans ce cadre, et afin de permettre son alimentation lors de la campagne d’abondement, le report est possible. L’alimentation du PERCOL se fait dans les conditions prévues par les accords en vigueur.
Les salariés ne répondant pas aux conditions requises pour l’alimentation du PERCOL ne pourront bénéficier du report des congés payés non pris. »
 

Point à date des deux projets de renforcement temporaire en comptabilité avec l’aide de prestataires extérieurs

CFDT : Apparemment, les salariés se plaignent qu’il faille toujours faire des formations complémentaires et pointent un problème de formation de départ. Cela fait perdre du temps. 

Direction : Ils peuvent connaître un turn-over qui nécessite une formation mais la première couche de formation est effectuée par Docaposte. Cela nous a permis également de réactualiser ou de  créer des books de formation que nous n’avions pas, grâce à Docaposte. Nous avons des collaborateurs qui viennent une demi-journée par semaine sur un sujet très spécifique comme les box fournisseurs, particularités assez complexes. Par rapport à la situation antérieure, nous avions des collaborateurs qui formaient 5j/5 des intérimaires, et pendant ce temps-là, ces collaborateurs ne touchaient pas à leur charge. C’était donc la double peine. 

CFDT : En tout cas, les salariés se plaignent que cela engage plus de charge de travail que ça n’en allège et que le système ne fonctionne pas du tout. 

Direction : Je pense que c’est un ressenti. Entre mai et octobre 2023, environ 22 K factures échues étaient en attente de traitement. Nous sommes descendus à 14 K. Nous avons demandé à Docaposte de traiter les flux entrants puis, avec la formation sur la relance, de monter sur les vieilles factures. Souvent, ce sont des problématiques plus complexes qui nécessitent plus d’expérience. 
Quand on parle de backlog, il faut avoir une image de baignoire. L’objectif premier était de réduire l’entrant et que la baignoire se remplisse moins vite. Nous sommes dans une seconde phase où nous voulons vider la baignoire via les opérations de relance qui sont plus complexes. Si nous n’avions pas coupé le flux entrant, nous n’aurions pas de réduction de backlog.

CFDT : Il y a peut-être un problème de vision globale. Au cas par cas, il peut y avoir des salariés qui, comme ils doivent repasser derrière les dossiers de Docaposte, ont des problématiques de surcharge. Ils doivent faire leur travail mais aussi vérifier celui de Docaposte. 

Direction : Tant que Docaposte n’est pas formé à la relance, il y a cette barrière sur le fait qu’ils ne font qu’une partie du travail. Pour le moment, nous sommes au point d’inflexion. Les données sont froides, nous voyons que le backlog baisse et c’est le premier indicateur.

CFDT : Est-il possible de préciser le coût ? 

Direction : C’est 500 K € sur l’année pour Docaposte. 

CFDT : On pourrait comparer avec le coût que cela pourrait avoir en termes d’intérim ?

Direction : Nous ne comparons pas avec un coût d’intérim mais nous comparons sur la dégradation de notre relation fournisseurs si nous ne le faisions pas. C’est un coût qualitatif. Sans avoir fait le calcul, je ne pense pas que cela fasse un coût supplémentaire par rapport aux intérimaires. 

CFDT : Il y avait un questionnaire fait après des salariés il y a 2 ans, ne faut-il pas le reprendre ? 
Et si vous pouvez déjà nous retourner le questionnaire et les résultats de l’époque ?

DRH : Nous le retrouverons et nous ferons un point. Je vous laisse revenir vers moi. L’objectif est que le questionnaire soit envoyé et les réponses traitées pour le CSE de février. 

CFDT : Avez-vous fait un retour ou prévu de le faire aux équipes sur ces éléments ? L’évolution du backlog, le retour du questionnaire, etc.

Direction : Le backlog, c’est permanent. Ils suivent eux-mêmes. C’est notre KPI numéro un. Le retour du questionnaire, nous ne l’avons pas encore fait. 

CFDT : Nous vous invitons à leur faire un retour là-dessus. 

Direction : Nous le ferons plutôt début novembre.
DRH : Nous le ferons après les vacances scolaires pour avoir tout le monde. 
 

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

10/10/2023

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 27/09/2023

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File informatique des sites 

CFDT : Vous avez indiqué « Ajustement à la cible des ressources nécessaires après la remise aux normes ». Avons-nous une tendance pour savoir quel sera l’impact sur les effectifs et l’emploi ? 

DRH : Nous avons identifié une internalisation de 7 ETP à partir d’avril. C’est la cible posée. Le test permettra de voir si cela est cohérent.
Il y avait la question d’un RIS bientôt à la retraite. « Mon responsable est au courant, mais aucune démarche pour me trouver un remplaçant ; j'ai la certitude que notre métier va disparaître et que des prestataires feront notre job. Cela concerne quand même plus de 50 personnes !! Est-ce que le métier de RIS va disparaître au profit de sociétés de service ? »
Nous sommes dans une démarche inverse avec l’internalisation, y compris pour la file informatique des sites. Ils étaient à 90 % internes. Il restait quelques externes. Nous en avons internalisé trois depuis le début de l’année et nous continuons de le faire. Le recours à la prestation est aujourd’hui en logistique. Avec le passage de la file informatique des sites sur les entrepôts, nous arrêtons le contrat de prestation et nous internalisons. Pour les départs en retraite, ils sont tous écrits en remplacement pour 2024.
Il y a une vraie volonté d’internaliser et de rééquilibrer les internes et externes sur la DSI. La politique est enclenchée depuis trois ans. A date, nous avons encore fait une cinquantaine d’internalisation cette année. Nous sommes sur les mêmes volumes en cible l’année prochaine. Nous sommes à plus de 60.


Flex-Office
 

CFDT : Aurons-nous les dates précises de déploiement ? 

DRH : Nous sommes sur un planning type qui sera adapté par périmètre.  

CFDT : Par rapport au COPIL, il y a un manque : l’absence de membres du CSE. Nous avons une instance officielle et importante. On y trouve les services généraux, les RH, la médecine du travail, les assistantes mais pas de représentants du personnel ! 

DRH : Nous vous retrouvons dans le groupe de travail. 

CFDT : Là où tout le monde peut aller.  

DRH : Non, tout le monde peut aller dans les ateliers avec les volontaires et non dans le groupe de travail par direction.
Le COPIL est un travail en amont. Les élus n’ont aucun intérêt à venir sur cette partie. 

Commentaire CFDT : Le document indique « Autres volontaires » comme participants au groupe de travail par direction.


GDI

CFDT : Vous nous aviez répondu : « Le collaborateur qui avait un cycle au-delà du 1er mars a eu l'intégration de son indemnité à partir de janvier 2023, donc il n'y a pas de perte. En effet, le paiement de sa GDI aurait eu lieu en 2023. » Effectivement l'intégration s'est faite à partir du 01/01/23, donc de janvier à mars 155,97x3 = 467,91 car fin de cycle Mars, ce qui ne fait pas un an de GDI (manque 9 mois par rapport aux personnes des cycles de janvier et février qui ont touché leur GDI entièrement de 2022 + l'intégration de l'indemnité donc 600+600+intégration de leur indemnité à partir de février ou mars, donc bien une perte). « En effet, le paiement de sa GDI aurait eu lieu en 2023 » Oui, mais pour ce qui concerne la GDI de 2023, et non de 2022. Ne voyez-vous pas qu’il y a un problème ? Qu’il manque 2022 ? 

DRH : Ils n'ont rien perdu, certaines personnes ont gagné plus que si la GDI avait été maintenue, d'autres ont eu uniquement la compensation. On ne peut pas parler de perte lorsque le collaborateur n'avait aucun droit au départ sur cette somme.
Concernant le sujet de la GDI, un accord a été conclu en 2023 pour y mettre fin. Nous avons déjà abordé les différentes questions lors des CSE précédents. Sur les problématiques individuelles, il convient de les remonter au niveau des RRH pour un traitement spécifique. Nous n’aborderons plus de problématique individuelle dans le CSE. 

CFDT : Nous sommes bien sur des réclamations individuelles et collectives en CSE. C’est le lieu pour traiter ce genre de choses. Ce sont des exemples qui illustrent une problématique collective.  

DRH : Sans avoir pas la personne derrière, nous ne saurons pas répondre. La problématique reste individuelle et doit être traitée par le RRH de la direction concernée. 

CFDT : La façon dont a été traité le cas en question a privé le salarié de la partie 2022. 

DRH : Nous avons signé un accord. Je ne reviendrai pas dessus. 

CFDT : Vous avez mis en place un système qui n’est pas dans l’accord, celui des catégories des quatre cas prévus. Les cas de figure ne sont pas négociés. Vous les avez fixés unilatéralement. 

DRH : Il y a des paliers. J’ai déjà répondu, je ne le ferai plus. Un process est en place.

CFDT : Démontrez qu’il n’y a pas eu de perdants. Vous affirmez sans démontrer. Les personnes font le calcul et font la comparaison avec ce qu’elles auraient dû toucher dans le cas classique et dans le cas de cette suppression. Elles voient bien qu’il manque un morceau. Si votre position est d’être dans le déni, nous le notons et nous la relaierons aux salariés.

DRH : C’est votre point de vue. Je ne ferai aucune démonstration. J’ai répondu.

CFDT : Il y a une autre question. Suite à un départ en retraite, un salarié constate qu'il lui manque une partie de sa GDI. Avant la suppression de la GDI, il aurait dû percevoir sa GDI sur une année au mois d'avril (payable en 2 fois) + le prorata jusqu'à son départ, soit 3 mois. Or, à ce jour, il n'a perçu que l'indemnité compensatrice de janvier à juin, soit 6 mois, donc un manque à gagner de 9 mois soit 1 450 €. Maintenez-vous qu'il n'y a pas de perdant ?

DRH : Pour les cas spécifiques et individuels, il convient de prendre attache directement avec le RRH pour vérifier la situation. Je maintiens qu’il n’y a pas de perdant. Une réponse a été faite.

CFDT : Le service RH a déjà répondu qu’il n’y aurait rien d’autre. Est-ce utile d’indiquer le nom des personnes ou votre démarche est-elle de dénier ? La réponse faite n’est pas correcte. 

DRH : Ma réponse est faite et claire. Le RRH concerné a donc vérifié. 

CFDT : Oui pour 2023, mais il n’a pas vérifié sous l’angle de la GDI 2022. Il y a un problème que vous ne voulez pas regarder. Est-ce que ça servira si nous précisons les personnes ?

DRH : C’est avec quel RRH et quelle direction ? Envoyez-les-nous par mail. Nous allons regarder.


RVE

CFDT : Nous n'avons pas trouvé la note de cadrage RVE sur la Box (à part celle de 2022). Pouvez-vous nous indiquer où la trouver ou nous l'envoyer ?

DRH : Je vous enverrai la note RVE qui est normalement destinée qu’aux managers. 

CFDT : Si celle de 2022 était publique, pourquoi celle de 2023 ne le serait pas ? Lors du dernier CSE, vous nous avez dit que nous la trouverions sur la box.

DRH : C’est la même. J’ai dit une bêtise car la note RVE ne doit pas être diffusée sur la box. Elle n’a rien à y faire, c’est une erreur. 


Forfait jours

DRH : On ne peut pas on imposer des horaires de début et de fin de poste à un cadre, mais nous pouvons imposer une présence/disponibilité pour répondre aux besoins client. Par exemple, être disponible entre 9h30 et 17h30. 

CFDT : Il faut distinguer si le cadre est en forfait jours ou en horaire. Ce n’est pas la même règle. Là, il s’agit de forfait jours. Vous pouvez fixer des plages de service mais si vous fixez un horaire à respecter à un cadre au forfait jours, il n’est pas autonome dans l’organisation de son temps de travail et n’a donc pas vocation à être au forfait jours. A partir du moment où vous fixez des horaires, le forfait jours tombe. 

DRH : Nous ne fixons pas d’horaires, mais des tranches de disponibilité. 

Commentaire CFDT : Voilà une bien subtile distinction qui pourrait avoir du mal à convaincre les juges. Précision : si le forfait jours tombe, toutes les heures au-delà de 35h hebdo doivent être payées avec la majoration.
 

Démission pour suivre son conjoint

CFDT Pour un salarié amené à suivre son conjoint, comment cela se passe-t-il au niveau de la rupture du contrat de travail et des indemnités ?

DRH : Le collaborateur peut démissionner pour suivre son conjoint. Il n'y a pas d'indemnité particulière liée à ce mode de rupture. Cependant, pôle emploi peut indemniser le collaborateur au titre du chômage à ce titre selon les règles qui lui son propre.
 

Qualité de Vie au Travail

CFDT : Lors d'un CSE il y a quelques mois, nous évoquions le besoin d'expression de chaque salarié sur la QVT. L'outil de sondage antérieur n'étant plus actif, vous réfléchissiez à une nouvelle méthode de recueil régulier. => qu'en est-il ?

DRH : Nous n'avons pas connaissance d'un ancien outil permettant de réaliser des sondages QVT. Par contre, avec le nouvel outil BES, nous pouvons réaliser des sondages ciblés. 

CFDT : C’était une application web sur laquelle nous pouvions nous exprimer. Nous avions compris que nous n’attendrions pas le BES pour permettre aux salariés de s’exprimer, mais le faire par le biais d’un outil. 

DRH : Il n’y a pas à date, un outil permettant de questionner sur la QVT. Cela ne me parle pas. Ça m’intéresse que vous retrouviez le nom pour creuser avec les équipes concernées. Nous devons à peu près parler de la même chose. Avant, la plateforme du BES était leadée par le Corp avec un BES par an et c’était la même enquête au même moment avec tous les pays sans pouvoir faire autrement. Dans l’avant-dernière négociation, ils ont négocié une fonctionnalité dans cette plateforme permettant de faire des sondages sur des populations plus ciblées. C’est ce qui avait été fait l’an dernier où il y avait eu un BES spécifique manager. 

CFDT : C’est Smarty. Cela avait démarré en 2020 en DSI et c’était un outil permettant de questionner la QVT. 

DRH : Nous allons nous renseigner. 
 

Bâtiments Centrale 

CFDT : Que vont devenir les bâtiments A et B ?

DRH : Il n’y a pas de décision à date. Il n’est pas envisagé de remettre qui que ce soit dans les bâtiments A et B par rapport à la problématique de passoire énergétique. Il n’y a pas de secret non plus sur l’intention de rapprocher la direction produits côté grande centrale pour la proximité des box et la proximité de la cuisine. Nous envisageons un jeu de chaises musicales.
 

Hausse des tarifs des machines distributrices de café
           
CFDT : 1er) Constat durant la S37 : prix de 0,35 € (coût "normal") le 12/09 ; +0,05 € le 13/09 ; encore +0,05 € constaté le 14/09 matin et encore +0,05 € constaté le 14/09 après-midi (!!?!)
=> hausse totale de 40 % du 12 au 14/09, ce qui est énorme et sur un créneau très court (et cela juste après l'interdiction des machines à café personnelles, cela passe mal).
2e) Constat le 18/09 matin : à nouveau 0,40 € (?!). Il n'est pas normal d'avoir de telles fluctuations. Y a-t-il un suivi/une vérification des prix appliqués par le partenaire ? Quel est le plan d'évolution tarifaire du partenaire pour ces distributeurs de café ? Où en est l'idée d'un espace "café - détente" sécurisé (avec machines personnelles) dans nos locaux ?

DRH : Concernant ces hausses, il y a eu une erreur de la part du prestataire, cette anomalie lui a été remontée. Pour le suivi/vérification des prix, une personne est mandatée dans l'équipe de Grégory. Le plan tarifaire est, quant à lui, suivi par la DAI. Enfin, concernant la création d'un espace "café-détente", l'idée n'a pas été retenue, car contraire au contrat négocié avec le prestataire.

Restaurant d'entreprise

CFDT : le partenariat avec API devait durer jusqu’en novembre 2022, pour ensuite rentrer dans une renégociation de contrat/voire d'autres partenaires éventuels. => qu'en est-il ?

DRH : Au vu de l'inflation et de la situation économique actuelle des entreprises, il a été décidé de renégocier pendant 1 ou 2 ans avec API. Les négociations sont en cours. 

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

14/09/2023

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 24/08/2023

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BES 

CFDT : Concernant le baromètre d’engagement et satisfaction, qui devient une enquête annuelle. La fréquence augmente, mais prévoyez-vous des actions derrière ? 

DRH : L’an dernier, il n’avait pas été décidé que nous aurions un BES annuel au niveau du Groupe. Cela a évolué depuis. L’an dernier, avec le BES Master, à savoir le complet, nous avions demandé à ce qu’il n’y ait pas, vu la quantité de projets, de plans d’actions « fleuve ». Nous avions demandé à ce que chaque manager travaille, dans son périmètre, les actions nécessaires par rapport au diagnostic. Nous n’avons pas de suivi de ces plans d’actions. Maintenant, dans la présentation que vont faire les managers à leurs équipes sur le lancement d’un nouveau BES, nous commençons par un état des lieux bilan de ce qui s’est passé depuis le dernier BES et les actions mises en place par rapport au diagnostic qui avait été posé. Ce sera systématiquement abordé dans la présentation du nouveau BES. Nous allons continuer de fonctionner en mode « light » selon cette méthodologie. Chaque manager sera responsable des actions dans son périmètre. 

GDI :

CFDT : Nous n'avons pas eu toutes les réponses à nos questions concernant la GDI lors du CSE de Mai. Pouvez-vous indiquer le nombre de salariés selon les différents cas ? Y a-t-il des cas qui ne sont pas prévus dans votre document ?

DRH : Concernant les cas indiqués lors du CSE du mois d'avril, l'ensemble des collaborateurs rentrent dans l'une des catégories. Pour le nombre de salarié dans les différentes catégories, le SIRH n'est pas en capacité de réaliser ce chiffrage. C’est une requête impossible de façon informatique. Il faudrait le faire manuellement pour chaque personne.

Commentaire CFDT : Nous sommes plusieurs informaticiens à la CFDT. La requête est parfaitement réalisable, mais c'est plus facile d'incriminer l'informatique pour éviter de répondre. La demande n'a d'ailleurs pas été faite à l'équipe SIRH.

CFDT : Pour ceux en fin de cycle GDI au 28/02/23, vous indiquez « ils gagnent » (2 200 €), mais que « personne n’est perdant ». S’il y a des gagnants, il y a des perdants. Exemple d’une GDI période du 01/03/2022 au 31/03/2023 : Le salarié perd l'année de sa GDI de 2022. Pourquoi ne pas avoir donné la GDI 600+600 et 10x100 (2 200 €) au lieu de rien et 12x100 (1200 €) ?

DRH : Le collaborateur qui avait un cycle au-delà du 1er mars a eu l'intégration de son indemnité à partir de janvier 2023 donc il n'y a pas de perte. En effet, le paiement de sa GDI aurait eu lieu en 2023.

CFDT : Il y a toujours cet écart qui fait que, selon la date, à un ou deux jours près, il y a une inégalité de traitement. Cela créé des frustrations. Il est dommage de ne pas avoir terminé un cycle afin que tout le monde soit sur le même pied d’égalité. 

DRH : C’est l’accord que vous avez signé. 

CFDT : Non, ce mécanisme n’apparaît pas dans l’accord ni dans les annexes. L’accord fait le calcul de la moyenne intégrée. Il ne fixe pas ce système avec les cas et les cycles.

DRH : Nous nous sommes surtout engagés sur le fait qu’il n’y aurait pas de perte. Certains ont gagné en plus, mais aucun collaborateur n’a eu de perte. C’est la règle. Il y a forcément une date. 

CFDT : Cela a créé des inégalités et frustrations pour ceux qui ne rentrent pas dans les grands gagnants. Ils s’estiment donc perdants.
 

Congé d’absence exceptionnelle

CFDT : Le parrainage civil donne-t-il bien droit à une journée d'absence autorisée, comme pour les baptêmes religieux ?

DRH : Le baptême, la communion solennelle (profession de foi) d’un enfant pour la pratique de la religion catholique ou les équivalents lorsqu’ils existent pour les autres religions donnent lieu à avoir une journée. Ce n’est pas le cas du baptême civil.
La convention collective prévoit uniquement pour la pratique d’une religion. Le baptême civil n’est pas une religion et n’ouvre pas droit à une journée. 

CFDT : Donc, la convention collective traite moins bien la République que les religions. Auchan pourrait corriger cela. Nous verrons lors des prochaines NAO.
 

Surcharge en compta 

CFDT : Les intérimaires de Docapost changent souvent car ils ne restent pas, donc il faut toujours reformer des nouveaux. Nos résultats se dégradent surtout en LD (livraison direct). Sachant que l'on demande aux salariés de la compta de faire ou refaire des dossiers fait chez Docapost qui ne s'en sort pas, et de faire leur relance car les fournisseurs se plaignent de ne pas être payé, cela devient ingérable Ne vaudrait-il pas mieux envisager d'autres mesures maintenant, avant que cela devienne plus inquiétant ?

DRH : Il s'agissait de la situation au mois de juin. Les mois de juillet et août ont été propices à la montée en puissance de Docaposte et la réaffectation des intérimaires sur le périmètre logistique. Concernant les relances, pour le moment, le traitement de la relance (email ou téléphonique) est envisagé sur la fin d'année 2023 (conformément au plan de montée en puissance). Nous avons procédé de la même manière avec Armatis.
 

Titres restaurant

CFDT : Pouvez-vous nous indiquer le nombre de salariés ARS/ARA éligibles aux chèques restaurant (la fois la dernière nous avions demandé le nombre de salariés ayant commandé des chèques restaurant) ?

DRH : 554 collaborateurs sont éligibles au TR sur ARS-ARA.

CFDT : Sur l'indicateur 711 du bilan social, il manque la restauration. Avez-vous prévu de l'intégrer pour les tickets restau à partir de 2023 ?

DRH : Effectivement, cette information n'est pas présente dans le bilan social, car cela concernait les données au titre de l'année 2022. Les titres restaurants ont été mis en place en 2023. Oui, on prévoit d'intégrer cette donnée dans le bilan 2023.
 

RVE

CFDT : Concernant la RVE : Quel est le taux maximum d’acompte prévu ? (Il devait être défini par la DG début juillet). Le débriefe « Feedback n°1 » a-t-il un lien avec l’acompte de la RVE ?

DRH : Le taux d’acompte a été fixé cette année à un maximum de 25 %. Concernant le Feedback 1, il est bien prévu de faire un point sur les objectifs. En fonction de sa date de réalisation, car certains ont eu lieu avant la détermination du taux d’acompte, il y a du sens à aborder l’acompte RVE. En termes de date et de période, l’acompte a été connu début juillet. Des débriefes ont eu lieu en juin durant lesquels il a été question des objectifs, mais pas des acomptes car nous sommes sur une période de quatre mois. 

CFDT : Certains pourraient-ils avoir un taux d’acompte plus faible en lien avec cet entretien ?

DRH : Le taux d’acompte n’est pas systématiquement à 25 % pour tout le monde. Il est adapté à la réalisation des objectifs, c’est pourquoi j’ai dit un maximum de 25 %.

CFDT : Ce Feedback 1 pourrait-il l’impacter ? 

DRH : Qu’il y ait ou non un entretien, nous faisons un feedback. Comme tous les ans, l’acompte peut être impacté selon la réalisation des objectifs. Ce n’est pas le feedback qui impacte. C’est plus ou moins appliqué selon les endroits, mais il n’y a pas de nouveauté. 

Commentaire CFDT : Quelques jours plus tard nous avons appris que des salariés n’avaient pas eu leur acompte RVE suite au débriefe « Feedback n°1 ». 

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
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07/08/2023

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 27/06/2023

CFDT_CSE.jpgCFDT : Des réunions positionnées sur le temps du midi refont leur apparition (notamment en DSI). Est-il possible de laisser aux salariés un temps de repos méridien permettant de se restaurer ?

DRH : Il n'y a aucun rituel d'équipe ou individuel sur le temps du midi. Il peut en revanche y avoir ponctuellement des échanges sur le temps du midi. Le message est repassé par le RRH de la DSI en Codir pour rappeler le caractère ponctuel et exceptionnel des points sur le temps du midi.
Dans l’entreprise, il n’est pas possible de faire des points entre 12 et 14h. Il ne faut pas que ce soit régulier et que ce soit des points d’équipe.  

 

Filière responsable 

CFDT : Suite à l'enquête réalisée par l'association L214 et dévoilée le 17 mai 2023, nous nous interrogeons sur les critères de la filière responsable Auchan.

  1. Comment un tel élevage a-t-il pu remplir le critère pilier n°2, notamment en termes de bien-être animal ?
  2. Un audit avait-il été réalisé pour certifier/valider cet élevage 'filière responsable Auchan' ? Si oui, est-il prévu qu'il soit rendu public afin de comprendre comment il a été possible d'en arriver là ? La pétition de L214 a déjà reçu 60000 signatures, et la couverture presse pour cette affaire est extra-nationale ! Cela crée un préjudice certain pour notre filiale responsable Auchan. 
  3. Comment être assuré que d'autres cas de ce type n'existent pas ?

DRH : Dès qu’Auchan a eu connaissance des éléments dénoncés par L214 concernant de la maltraitance animale dans un élevage de lapins, Auchan a suspendu provisoirement son approvisionnement auprès de cet éleveur le temps d’une enquête. Pour votre information, l'éleveuse a porté plainte, et la direction départementale de l'agriculture du Nord a diligenté une inspection dès publication par L214. Elle a conclu que l'élevage était tout à fait conforme à la législation. Cet élevage est l'un des 35 élevages qui fournissent la filière Auchan "lapins du Chti". Ce groupement d'éleveurs a été validé en 2016 selon le process habituel : visite d’élevage, remplissage grilles d'exigences minimales, validation par le comité filière. De plus, plusieurs audits ont été effectués en 2022 pour vérifier la conformité aux 4 piliers de la filière dont le bien-être animal. Ces audits n'ont révélé aucun dysfonctionnement. Il est important de noter que les audits des sites de production primaires sont réalisés par sondage. Il est impossible de suivre individuellement les 470 sites de production qui participent à nos filières. Depuis cette affaire, nous avons donc fait le choix de retirer le label "Auchan Cultivons le Bon" à cette filière dans l'attente des résultats de l'enquête interne. Le socle d'exigences minimum en matière de bien-être animal est formalisé pour toutes les espèces et fait l'objet d'audits réguliers. Il a été travaillé avec une ONG de référence "CIWF" qui nous accompagne depuis 2017. Malheureusement nous ne sommes pas à l'abri d'interventions de L214 comme celle-ci qui agissent selon un mode opératoire très sensationnaliste : pétition, vidéo montées et orientées, relais sur les réseaux sociaux et interpellations des médias. L'association est composée de plus de 52 000 adhérents ! La couverture presse pour cette affaire a été nationale. Les retombées presse sont nombreuses mais dans un temps très court. C'est une illustration parfaite de la culture du buzz et de la polémique. Les médias ont par ailleurs repris les arguments d'Auchan et modifiés leurs articles en soulignant l'action rapide d'Auchan.

CFDT : Si nous comprenons bien, il y avait bien eu un avis favorable en 2016 avec des audits mais qui n’ont pas été parfaits. Comme ce sont des sondages et qu’une vérification individuelle n’est pas possible, nous sommes passés à côté. 

DRH : Je ne dirais pas que nous sommes passés à côté. Aujourd’hui l’éleveuse a porté plainte. De plus, nous n’avons pas encore les résultats complets de l’enquête. Lorsque les audits ont été faits, ils ont été faits par sondage mais ils n’ont rien révélé d’anormal. N’oublions pas non plus que les pratiques et la façon de faire de L214 consistent à faire de la polémique et du buzz par des montages et par le relais sur les réseaux sociaux. Cela ne veut pas dire que tout est complétement infondé. Aujourd’hui, nous sommes encore sur l’enquête. Il est d’ores et déjà possible de dire que les audits réalisés n’ont pas révélé d’anomalie quand ils ont été effectués. 

Pour info, extrait du communiqué de L214 : « Nous saluons l’écoute, la réactivité, et le sérieux d’Auchan dans la prise en compte de cette affaire. Il est cependant regrettable d’attendre, une nouvelle fois, le signalement d’une association de défense des animaux afin de prendre des mesures correctives. Comment un élevage dont les lapins finissent en barquette sous logos Filière responsable, Lapin de France, Produit certifié et Saveurs en’Or peut pratiquer cette production d’un autre âge et en infraction avec la réglementation ? C’est pourquoi, nous maintenons la pétition mise en ligne ce matin qui demande à Auchan d’exclure de sa filière responsable toutes les exploitations qui exercent les pires pratiques d’élevage.  »
 

Titres restaurant

CFDT : Concernant les "titres restaurant", des salariés ne les ayant pas reçus : ce sujet reste vrai pour certains salariés, dont pourtant l'adresse est bien correcte dans leur référencement. A qui peuvent-ils s'adresser pour assurément résoudre le problème ?

DRH : Il faut que les salariés remontent leur question dans HR4YOU et/ou auprès de leur RRH en cas de difficulté particulière. 

CFDT : Le salarié était passé par HR4YOU mais c’est toujours en attente… 

DRH : Dans ce cas, il faut qu’il renvoi au RH. Il peut y avoir des anomalies mais s’il s’agit d’une personne en particulier il faut remonter le nom. 

Santé au travail

CFDT : Est-il possible d’avoir un retour sur le questionnaire Evrest (dispositif permettant d'analyser et suivre différents aspects du travail et de la santé de salariés) ?

Médecine du travail : Nous étions en dégradation par rapport à l’année d’avant mais cela est représentatif de l’état des français. Nous nous sommes référés à d’autres études car nous n’avons pas pu comparer avec l’année d’avant à cause du Covid. La dégradation est expliquée par le contexte sanitaire. 

CFDT : Sur les Accidents de Travail (AT), les nombres ne sont pas identiques entre le bilan CSSCT et le bilan social. Le nombre d’heures d’absence et le taux d’absentéisme pour AT est l’indicateur 184. Nous sommes à 8 600 heures côté bilan social.  

DRH : Il y a 2 choses. L’indicateur est spécifiquement lié aux AT. Dans la première partie, se trouve le nombre global des heures d’absence détaillées entre AT, accident de trajet, enfant malade, maladie, maternité, paternité. Il s’agit de toutes les heures, indépendamment du moment où l’accident a eu lieu, qui ont entraîné des heures d’absence dans l’outil paie. Ce que je présente dans l’indicateur bilan social, spécifiquement pour le taux de gravité et de fréquence est vraiment lié aux accidents qui ont eu lieu au cours de l’année 2022. La date de l’accident est sur 2022. Dans le bilan social, 3 225, ce sont vraiment les heures qui sont liées aux accidents qui ont eu lieu en 2022. Il est normal que le taux de gravité et de fréquence ne soit pas impacté par des prolongations d’AT des années précédentes. En revanche, une personne qui a une prolongation a bien une absence qui passe dans les heures d’absence. Ce sont bien 2 notions différentes. Pour le bilan social, l’indicateur 181 est le nombre total d’absences. Il est à 189 630. Cela va être alimenté par le nombre d’absences pour maladie (128), puis par le nombre d’absences pour accidents de travail et de trajet (8 600)… Cela est venu, en paie, passer au titre de l’année 2022, sur un motif d’absence. Aujourd’hui, je n’aborde que les accidents qui ont démarré en 2022. Sur les AT, 8 650 heures sont passées en paie et ce, que l’accident ait eu lieu en 2022 ou avant mais concernant uniquement des accidents ayant eu lieu en 2022, il y en a 3 225. Cette année nous avons laissé la totalité des heures. Il peut donc y avoir des prolongations des années précédentes. Nous ne faussons pas les chiffres du bilan pur 2022 sur la partie zoom accident de travail et de trajet au sujet du taux de fréquence et de gravité. Si dans le taux de fréquence des heures d’absence liées à un passif, cela ne fournit plus vraiment le taux de l’année. Il est donc normal qu’il y ait un écart.  

Politique sociale 

CFDT : Nous constatons de temps à autres des soucis avec des managers qui sont arrivés à un tel poste mais qui n’avaient peut-être pas toutes les cartes en main et manquent parfois de bienveillance, de discernement et autres. Cela fait-il partie du chantier Retrouver la puissance et l’exigence managériale ?

DRH : C’est totalement dans ce chantier. C’est également dans cet objectif qu’a été retravaillé l’ensemble de la cartographie managériale, autour de l’exigence. Le but est de faire cranter tout le monde, d’aider et d’accompagner ceux qui seraient plus en décalage.

Constats CFDT sur le bilan social 2020-2022 :
- Les effectifs internes fondent malgré des embauches en augmentation
- Le nombre de salariés des entreprises externes augmente
- Le nombre de départs des cadres et agents de maîtrise a augmenté de 112%
- Le taux de promotion dans une catégorie supérieure est très faible : 2,1%
- Le nombre de salariés en situation de handicap baisse, nous sommes à 4,6% par rapport à l'effectif CDI
- 1,2 millions d'euros de moins qu'il y a 2 ans sur la formation
- L'indicateur 213 sur les grilles de rémunération montre des Cadres et des AM en dessous des minimas de la convention collective (l'indicateur 213 sur les grilles de rémunération précise "effectif présent tout au long de l’année", donc il n'y a pas de temps partiel ou d'absence...)
- L'indicateur 241 est incomplet : il manque principalement : préavis et indemnités de licenciement, préavis de démission, primes de départ en retraite. (La DRH devait voir pour ajouter, ça n'a pas été fait...)
- Le taux de reclassement après inaptitude est très faible : 9% sur 3 ans
- Manque l'indicateur 353 en matière de sécurité : Taux de réalisation du programme présenté l'année précédente
- Manque l’indicateur 452 : Taux de réalisation du programme d’amélioration des conditions de travail présenté l'année précédente
- Malgré un effectif moindre le nombre d'heures d'absence pour accident du travail est en constante augmentation.


CFDT :
Sur l’indicateur 221 du bilan social (rapport entre la moyenne des rémunérations des 10% des salariés touchant les rémunérations les plus élevées et celles correspondant aux 10% des salariés touchant les rémunérations les moins élevées), nous avons refait le calcul et ne trouvons pas le même résultat. Vous indiquez un ratio de 3,7 alors qu’on doit plutôt être sur un ratio de 6,2.

DRH : Il s’agit d’une moyenne de rémunération fixe. Il n’est pas possible de prendre les chiffres dans l’indicateur 211 pour calculer l’indicateur 221.  

Commentaires CFDT : L’indicateur 221 doit prendre en compte toute la rémunération (avec bonus, stock option, actions gratuites, etc.), c’est précisé dans le décret. Nous maintenons que le ratio de 3,7 est sous-évalué. 

Avis concernant la politique sociale de l’entreprise de 2020 à 2022

CFDT : Divers constats alarmants (voir ci-dessus) et quelques belles démarches (dépistages santé, autisme, ...).
Un très long chemin reste à parcourir.
Autant de projets d'entreprise qui s'enchaînent, d'orientations, de visions, mais un constat demeure : ce sont trop souvent les salariés qui payent l'addition et servent de variable d'ajustement.
Au lieu d'y être pleinement associés, les salariés qui ont permis l'expansion de l'entreprise n'y voient malheureusement qu'un avenir morose et incertain !
Diverses évolutions (chaînes de valeurs, parcours de développement, ...) indiquent le souhait de l'entreprise de s'améliorer, ce qui est positif même si globalement c'est encore trop récent pour pouvoir estimer.
De réels résultats, probants, sont encore attendus. Qu’en sera-t-il vraiment sur le terrain ?

Au vu de tous ces éléments, la CFDT émet un avis défavorable sur le bilan de 2020 à 2022.

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

20/07/2023

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 23/05/2023

CFDT_CSE.jpgFlex-office 

CFDT : Par rapport à cette mise en place du flex-office, le GO est donné. Toutefois, il reste encore beaucoup de travail avant de lancer le projet. Les groupes de travail vont seulement débuter. Les remarques amenées par le rapport d’expertise doivent être prises en compte. Nous sommes loin d’enclencher concrètement le projet. 

DRH : Nous ne sommes pas loin d’enclencher, nous déployons. Quoi qu’il arrive, il n’y a pas de remise en cause du déploiement. En revanche, tout un travail de préparation doit être réalisé au fur et à mesure que les directions vont pouvoir se lancer dans le déploiement tout en tenant compte des remarques de l’expertise et de tous les éléments déjà fournis en termes de réponse sur les groupes de travail qui vont se mettre en marche. Les groupes de travail ne vont pas durer six mois. L’objectif est d’avancer correctement et de ne pas rester dans une zone floue où des collaborateurs sont en flex depuis le POC, qui ne sont pas en configuration définitive et qui ne pourront pas passer en configuration définitive tant que tout le monde ne sera pas passé en flex. L’engagement pris de travailler les locaux et de travailler en donnant davantage de salles de réunions, de box et de matériels ne pourra pas être tenu tant que tout le monde ne sera pas passé en flex et que nous n’aurons pas identifié les zones d’atterrissage de tout le monde pour pouvoir lancer les travaux. Ce n’est pas quelque chose qui va s’étaler sur deux ans. 

Avis CFDT rendu au CSE : La préparation au déploiement du flex-office, son fonctionnement, a manqué clairement d’une démarche partant des besoins des salariés et des équipes, d’une vraie réflexion sur l’organisation du travail qui ne soit pas juste basée sur la réduction du nombre de bureau ou l’économie de mètre carré.
Le flex-office est souvent promu comme un moyen de revoir les manières de travailler et de coopérer. Ce point peut faire sens dans les activités de projet où l’espace de travail est mis au service des collaborations entre différents métiers, c’est moins le cas pour les activités de siège classiques (comptabilité, juridique, etc.). Et ce mode d’organisation ne serait pas sans risques pour le bien-être des salariés d’après des chercheurs en science de gestion et des organisations, et le cabinet qui a fait l’expertise en Centrale.         
Le flex-office est par ailleurs un corollaire du télétravail, alors pourquoi l’imposer à des personnes qui ne font pas de télétravail ?
Les salariés qui participent au test nous avaient remonté de nombreux problèmes, notamment les suivants :
- difficultés pour trouver les collègues,        
- dépersonnalisation, 
- outil de réservation pas adapté (pas flexible, bugs, doublon de saisi...),  
- droit à la déconnexion remis en cause (il faut se connecter 30 minute avant d’être au boulot pour confirmer sa place, comme si la suppression des pointeuses n’avait pas suffi à élargir le temps de travail non rémunéré des employés),
- problème de management de proximité et de suivi des alternants,           
- perte de confidentialité et d’infos,  
- bruit accru,  
- incivilités et vols de matériel,         
- des casiers éloignés, pas envies de sortir le matériel,       
- complexification,     
- fatigue accrue,         
- perte de productivité, d'efficacité et de temps,      
- problèmes de matériel, notamment ergonomiques (clavier, écrans plus utilisés, hauteur bureau, fauteuil, repose pied...),       
- manque d'endroit pour se réunir, etc.        
Ce sont les problèmes récurrents non pas de salariés « non-pratiquants » du flex-office, mais de vos salariés qui sont dans le test. Nous sommes très loin du chiffre que vous aviez indiqué de 84% des « pratiquants » satisfaits de leur nouvel environnement de travail en flex-office !
Et il ne faut pas confondre acceptation et résignation, ce n’est pas le même état d’esprit.
Dans le cadre du flex-office, les équipes réclament de pouvoir s’organiser en toute autonomie, non pas qu’on leur impose une manière de faire qui ne convient pas. 
Ce projet de flex-office a été mal mené. Il conviendrait de le reprendre sur la base des recommandations du cabinet MLC Ergo, et de le piloter comme il se doit.
Et nous n’envisageons la mise en place d’un tel système que dans le cadre d’une négociation d’un accord d’entreprise.
En l'état, la CFDT porte un avis défavorable au déploiement du flex-office tel qu'il est envisagé.
 
 

Projet de fermeture de Meyzieu et impact sur l’emploi 

Avis CFDT rendu au CSE : Dans la mesure où les conditions de reclassement et d'accompagnement ne sont que sur "hypothèse et souhait que ça se fasse correctement et de la meilleure manière qu'il soit pour chaque salarié", et actuellement sans suffisamment de visibilité sur les conditions, la CFDT émet un avis défavorable. 
 

Cadrage RVE

CFDT : Une note de cadrage est habituellement communiquée, où rappel du contexte et du mode de réalisation. Qu'en est-il pour la RVE 2023 ? Par défaut est-on bien toujours sur une définition des enjeux pour fin février au plus tard, plus une estimation de la réalisation individuelle 12 mois plus tard ?

DRH : La note de cadrage a été descendue par la file managériale en commençant par la DG, sinon tout l'encadrement y a accès via la box. La note de cadrage prévoit bien que les objectifs doivent être fixés avant fin février et sont à réaliser sur l'année 2023. 

Pointage pause pour don du sang

CFDT : Il a été demandé à des employés de pointer une pause pour le don du sang alors que ça n'était pas le cas les fois précédentes. Pourquoi ce changement qui risque d'impacter la contribution des salariés à ce don ?

DRH : Pour favoriser le don du sang, l'entreprise a choisi d'organiser une journée tous les 3 mois de don du sang sur son site de la Centrale. Pour cela, elle met à disposition du Don du sang un local et fait une communication interne sur le sujet pour informer les collaborateurs. Le temps passé pour donner son sang, pour les collaborateurs volontaires n'est pas du temps presté pour l'entreprise. C'est donc du temps de pause. Si besoin, il est possible d'organiser le créneau d'absence avec le manager pour permettre d'aménager les horaires de travail avec une coupure. 

CFDT : Pourquoi ce changement ? 

DRH : Il n'y a pas eu de changement. De notre point de vue, cela a toujours été du temps de pause. Peut-être que certains managers laissaient une latitude sur le temps de travail. Il y a peut-être eu un changement de manager. Le nouveau aurait alors appliqué la bonne règle. Mais il n'y a pas eu de changement de consigne ni d'évolution de la règle. 

GDI

CFDT : Les règles de versement GDI pour les fins de cycle >=31/03/2023, apparaissent inéquitables par rapport aux autres cycles. Les salariés concernés ne reçoivent pas le versement de la prime 2022 contrairement aux autres salariés (qui bénéficient de la prime plus l'indemnité compensatrice) pour seulement quelques jours d'écart pour certains. Pourquoi avoir organisé des règles aussi compliquées et entrainant des inégalités de traitement entre les salariés ? Pourquoi ne pas avoir clôturé les cycles entamés pour tout le monde ? Pourquoi n'y a-t-il pas eu une proratisation des mois écoulés ? Pouvez-vous indiquer le nombre de salariés selon les différents cas ? Y a-t-il des cas qui ne sont pas prévus dans votre document ?

DRH : Il faut rappeler que les règles permettant de mettre fin à la GDI ont été négociées avec les partenaires sociaux et ont fait l'objet d'un accord majoritaire. Il est important de noter également que personne n'est perdant car, en tout état de cause, avec le système d'indemnité, personne ne perd d'argent, mais certains en gagnent. Imaginons un collaborateur avec un enjeu GDI à 1200€ et qui a toujours eu 100 % d'atteinte :
1) si sa fin de cycle est au 31/03/2023 en fonctionnement GDI classique, en 2023 il aurait touché 600€ plus 600€ 6 mois plus tard donc 1200€, là il va avoir 12 X 100€ donc 1200€ il n'a rien perdu
2) si sa fin de cycle est au 28/02/2023 en classique 600 + 600 soit 1200€, là il va avoir 600 + 600 + 10 X 100 donc 2200€, effectivement il gagne.
La difficulté c'est que les cycles démarrent tout au long de l'année. On a annoncé la fin de la GDI durant le mois de février et avec une date d'effet 31/12/2022 ; les cycles prenant fin entre décembre et février ne pouvaient être "balayés" et sont dus. 

CFDT : Il y a donc des inégalités inhérentes à ce mode de fonctionnement. Cela créé des tensions. 

DRH : J’entends. Certains sont effectivement gagnants, mais personne n'est perdant. 

Commentaire CFDT : Ces règles appliquées par la DRH n’ont pas été négociées avec les partenaires sociaux. Elles ne sont pas dans l’accord mais ont été fixées dans un document RH ultérieur.
Par ailleurs, nous n’avons pas eu les réponses sur le nombre de salariés selon les différents cas, et s’il y a d’autres cas non prévus dans leur document…

CFDT : Des salariés préalablement en échelon C ou D avaient changé de niveau de classification l'an dernier et étaient passés sur un échelon A. Comment avait été traitée la perte de la GDI à ce moment-là ?

DRH : Lors d'un changement de fonction dans un niveau de fonction immédiatement supérieur, la rémunération "B" est immédiatement applicable pur l'accès à une fonction de niveau 2 ou 3. La rémunération "A" reste applicable pendant la période d'accueil, éventuellement réduite pour l'accès à une fonction de niveau 4, ou pour l'accès à une fonction de niveau non immédiatement supérieur (ex : changement d'une fonction de niveau 1 à une fonction de niveau 3 ou d'une fonction de niveau 2 à une fonction de niveau 4). Le collaborateur concerné par un passage en échelon A bénéficiait alors et pendant 1 an, d'une prime compensatoire équivalente à 'ancienne prime versée. Ceci ayant pour but de l'accompagner durant une période nécessaire à la réouverture de ses droits.
 

Surcharge en compta

CFDT : Le CSP compta fournisseur est en surcharge de travail (il y a même eu des malaises). Malgré votre projet de renfort, que prévoyez-vous ?

DRH : Nous sommes toujours dans un contexte de hausse et baisse tarifaire, notamment avec la réouverture des négociations, ce qui impacte le quotidien des auxiliaires comptables (les tarifs changent, ce qui peut créer des désaccords entre Auchan et les fournisseurs et cela nécessite des traitements manuels qu'il n'y a pas habituellement). Le projet Docapost a été lancé en avril et se met en place (3 périmètres sur les 4 ont été déployés (un 4e est en cours)). Il vise à confier les factures de livraison directe auprès du prestataire et à renforcer les périmètres logistiques via la réallocation des intérimaires sur ce périmètre. En l'occurrence 2 intérimaires sont venus en renfort sur le périmètre de la collaboratrice ayant fait des malaises, dont la cause n'est pas si clairement identifiée. Le projet Docapost et la réallocation des intérimaires étant récents, nous souhaitons voir si l'organisation mise en place est efficace avant d'envisager d'autres mesures.

Tickets restaurant

CFDT : Des salariés éligibles aux tickets restaurant et ayant fait leur demande en mars (malgré un problème technique au départ) n'ont toujours rien eu. Quel est le problème ? Bénéficieront-ils du rétroactif ?

DRH : Les collaborateurs qui ont adhéré en mars bénéficieront bien de leur TR à partir de leur date d'adhésion. Cependant, il faut noter que de nombreuses cartes TR sont renvoyés par la poste au prestataire par défaut d'adresse valide. Nous vous invitons à demander aux collaborateurs concernés de vérifier leur adresse dans HR4YOU et de la mettre à jour le cas échéant.
 

Gel de projets 

CFDT : Les projets se gèlent. Or, si nous faisons des projets, c’est parce qu’il y a un besoin. Par rapport à ce que nous aurions pu gagner par rapport à ces projets, qui auraient dû s’amorcer et ne se font pas, avons-nous une vision à plus long terme ? Le budget doit être tenu et l’année prochaine sera peut-être pire.  

DRH : A date, nous n’avons pas cette vision. Les arbitrages sont en train de se faire. Nous avons un engagement à tenir, à savoir l’EBITDA, qui n’est pas négociable. Dans les priorités d'arbitrage, il y a la création de valeur. Il va falloir regarder les projets qui vont apporter le plus de valeur le plus rapidement. Cela va être un mélange entre l’arbitrage, ce que ça rapporte et dans quel délai.

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Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
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12/06/2023

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 27/04/2023

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 Avis sur les orientations stratégiques

Beaucoup de choses dans ces orientations stratégiques : de vraies ambitions et certains lieux communs.
Un travail important de réflexion a été fait face à une situation qui devient de plus en plus difficile. Nous espérons que cela sera suffisant et que la situation va être redressée au plus vite, mais sans sacrifier les emplois, les conditions de travail et le reste à vivre monétaire des salariés pour lesquels il faut également de l’ambition.
Nous souhaitons faire confiance aux équipes et aux personnes qui ont construit ce plan, et nous donnons un avis favorable. 

Avis sur la situation économique et financière

Concernant la situation économique, nous la connaissons tous depuis nombre d’années. Nombre de plan d’actions ont été mis en œuvre pour essayer de redresser la situation. Force est de constater que cela n’a pas forcément toujours porté les fruits escomptés. Elle reste dans une situation délicate, préoccupante. C’est pour cette raison que nous rendrons un avis défavorable, car nous restons assez pessimistes sur la situation.

Questions diverses

CFDT : Concernant l'augmentation annuelle de salaires, les salariés ayant été promus après le 1er septembre n'en bénéficient pas. Quel est le rapport entre des mesures sur le maintien du pouvoir d'achat (notamment face à l'inflation) et une évolution de carrière ?

DRH : La raison est que les collaborateurs qui n'ont pas bénéficié de l'augmentation de salaires au moment des NAO en ont déjà bénéficié dans une période récente arrêtée au 1er septembre. C’était déjà le cas les années précédentes, ce n’est pas une nouveauté. 

CFDT : Pour eux, ce sont deux choses distinctes. Ils ont l’impression que leur augmentation annuelle est grignotée par le fait qu’ils ont une promotion qui n’a rien à voir. Ils ne comprennent pas le sens et se demandent pourquoi ils n’auraient pas l’augmentation collective annuelle simplement par le fait qu’ils ont bénéficié d’une promotion. Il y a un problème de logique. 

DRH : J’entends.           

Commentaire CFDT : Ce qui signifie qu'effectivement ce n'est pas logique mais que c'est comme ça…

 

CFDT : Le Baromètre d'Engagement et Satisfaction (BES) a révélé une ambiance dégradée dans l'équipe E-Commerce. Un plan d'action a-t-il été prévu pour y remédier ?

DRH : Le BES a été fait dans un contexte de réorganisation, ce qui peut expliquer des résultats mitigés. Depuis, nous avons quasiment finalisé notre réorganisation tout en donnant le sens nécessaire aux équipes. Et notre équipe managériale est désormais globalement complète, ce qui nous a permis de renforcer notre accompagnement de proximité ainsi que nos rituels. Il n’y a pas de plan d’action spécifique tout comme il n’y en avait pas de demandé dans le cadre du BES, cette année, aux managers.

CFDT : De même, pour les autres équipes dont le BES aurait fait apparaître une problématique.

DRH : Les plans d'action sont laissés à la main de chaque manager et ne remontent pas à la DRH. Nous n'avons donc pas de visibilité globale. Les RRH ont connaissance de l'ensemble des résultats de leurs directions respectives et sont vigilants à tout résultat en écart. S’il y a d’autres points d’alerte, n’hésitez pas à nous les remonter.

CFDT : Pouvez-vous nous indiquer le nombre de salariés ayant commandé des tickets restaurant ?

DRH : 189 sur ARS-ARA. 
 

CFDT : Concernant le suivi des Responsables Informatiques des Sites, les départs en retraite et les salariés en inaptitude seront-ils remplacées ? 

DRH : Tout à fait. Elles seront remplacées par des RIS.

CFDT : Quid du rattachement RIMM et CIM à ARS ? (Des non-signatures ? Quid du découpage ? Les formations bien prévues voire faites ?)

DRH : Tous les CIM ont signé et trois RIM n’ont pas signé, dont deux départs. Les découpages vont être analysés et étudiés sur le deuxième trimestre en fonction du dossier logistique.
Une fois que le service avec la logistique sera fait et que nous saurons sur quelle structure il faut intervenir, nous pourrons voir le besoin de formation technique. Il est évident que les RIS qui interviendront en logistique seront formés pour le faire.

CFDT : Combien y a-t-il d'externes sur des postes de Responsable de Services SI, Directeur et Product Owner ?

DRH : Sur les postes de responsables de service et de directeur il n'y en a pas, comme nous nous y étions. Sur les postes de PO, il y en a 5 déclarés dans l'outil de pilotage des externes. 

CFDT : J’avais cru comprendre que des internes devaient prendre ces fonctions. Une démarche est-elle prévue pour internaliser ? 

DRH : Dans le point d’internalisation posé en 2023, toute une partie se fait par effet d’aubaine. Une autre partie consiste à se dire que nous souhaitons internaliser au maximum certaines fonctions. S’il n’est pas dérangeant d’avoir un chef de projet en externe, car ce dernier peut s’arrêter après, ce n’est pas grave, sur les parties PO nous cherchons à internaliser le plus possible car c’est de la compétence et du savoir qu’il faut internaliser pour les garder sur le long terme. 

CFDT : Donc, à terme, tous les postes de PO devraient être internes. Avons-nous un jalon ? 

DRH : Oui, c’est notre souhait. Il n’y a pas de date précise pour 2023. Sur les 80 internalisations posées, les PO sont des postes prioritaires. Maintenant, c’est selon la capacité des personnes à accepter ou non et selon notre capacité à les remplacer s’ils refusent d’être internalisés.
 

CFDT : Concernant les conséquences du projet de bascule de l’activité de l’entrepôt fromages de Meyzieu vers la plateforme frais du Coudray, vous aller au moins proposer des reclassements sur des postes à classification identique sans réduction de salaire ? Si nous leur proposons des postes en dessous de leur classification, cela risque de ne pas le faire ! 

DRH : Oui. Rien ne se fera sans l’accord du collaborateur. Nous ne proposerons pas de poste de niveau inférieur, sauf si le collaborateur est intéressé pour un autre poste, mais nous maintiendrons le salaire.
 

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27/04/2023

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 23/03/2023

CFDT_CSE.jpgFlex-Office 

CFDT : Un comparatif de l’outil de réservation avait déjà été présenté où il apparaissait que Comeen était mieux que Moffi mais n’était pas tout à fait satisfaisant non plus. Un 3ème outil devait être recherché. Est-ce toujours le cas ? 

DRH : Un 1er questionnaire avait été réalisé auprès des deux directions en test. La différence n’était pas flagrante. A l’époque, Comeen avait pris l’engagement de livrer des améliorations dans l’outil, ce qu’il a fait. A la suite de ces engagements livrés, un second questionnaire a été mené. Une évolution significative a été observée. Un point doit encore être livré, à savoir la notion de récurrence. Avec la réservation sur plan, il est possible de réserver un bureau quotidiennement. Nous avons demandé qu’il y ait cinq semaines possibles de réservation. Comeen s’est engagé à livrer cette évolution sous un mois si nous choisissons cet outil.
Nous n’avons pas choisi de 3ème outil car les améliorations livrées par Comeen et les nouveaux engagements d’amélioration correspondaient plutôt aux besoins émis.
Sur Comeen, les gros irritants consistaient à ne pas pouvoir choisir sa place. L’outil attribuait automatiquement une place dans la zone choisie. De ce fait, nous n’étions pas forcément à proximité des collègues. Moffi permettait quant à lui de choisir sur le plan. Comeen a répondu aux plus gros irritants avec les améliorations. Le dernier qui reste est en effet la réservation qui ne peut pas être récurrente. 

CFDT : Le fait de ne pas valider la place au plus tard 30 minutes le matin, et qu’elle soit réattribuée, existe-t-il encore ? 

Direction : Il y a l’option dans les deux outils. Dans Moffi, si tu ne déclarais pas ta présence, cela annulait la réservation. Dans Comeen, il y a la demande de check-in mais cela n’annule pas la place. Même si la réservation est annulée, peu de collaborateurs regardent à 9h si une place est disponible. 

CFDT : Nous voulons être sûrs que les salariés n’aient pas à se connecter et faire des actions avant d’arriver au travail pour valider leur réservation avec le risque de perdre leur réservation. 

Direction : Avec Comeen, ce n’est pas le cas. Cela avait été le cas au démarrage de Moffi car les demandes de validation étaient paramétrées à 7h du matin.
Il est possible de réserver avec des récurrences sur trois ou quatre semaines. Nous avons bien dit aux collaborateurs que s’ils n’étaient pas là, ils devaient annuler leur réservation. Avec Moffi, la récurrence est validée le premier jour et l’est également pour les semaines suivantes. S’ils sont absents et qu’ils n’annulent pas, la réservation est maintenue. Une personne hier n’a pas pu réserver par manque de place mais est tout de même venue et de nombreuses places étaient libres. Les gens n’annulent pas.

DRH : Des études ont montré que les non pratiquants du flex-office ont un a priori négatif. Par contre, pour les pratiquants, 84 % sont satisfaits de leur nouvel environnement de travail. La courbe du changement va donc être difficile à appréhender avec les phases habituelles de déni, de colère et de frustration, que nous avons aussi connues dans le cadre des tests réalisés, de marchandage, puis de dépression, en espérant que nous n’arriverons pas cliniquement à ce niveau. Finalement, cela se termine par la phase d’acceptation. 

CFDT : Concernant les 84% de satisfaction que vous annoncé, nous ignorons quels types d’entreprises, de métiers, de typologie de personnes interrogées se trouvent dernière ce chiffre. Il est difficile de se baser sur un tel pourcentage. Par contre, nous avons des pratiquants du flex-office sur ARS/ARA. N’aurions-nous pas intérêt à regarder le taux de satisfaction chez nous ? 

DRH : Les questions posées sur l’évolution du niveau de satisfaction ont montré une augmentation de ce niveau en lien avec l’outil. Nous n’avons pas interrogé les collaborateurs sur leur niveau de satisfaction globale concernant le passage en flex-office. Il peut être intéressant de l’envisager. 

CFDT : Cela semble important. La phase de test sert aussi à évaluer et mesurer le chemin parcouru, la satisfaction et l’intérêt d’aller sur cette démarche. Concernant la courbe du changement que vous présentez, faut-il comprendre que tout changement fini par être accepté en tant que tel ? Je n’en suis pas convaincu. D’ailleurs, cette courbe est utilisée en psychologie sous le nom de « courbe du deuil ». Mais il s’agit alors d’une situation pour laquelle on ne peut plus rien changer, d’où une forte phase de dépression, puis une phase d’acceptation. Un changement d’organisation ne passe pas par une telle dépression et tous les changements ne finissent pas par être acceptés. Un changement peut être changé lui-même. 

Direction : En retour des collaborateurs qui s’expriment régulièrement, au départ, lorsque nous avons fait l’annonce, cela a fait l’effet d’une bombe. Cela agaçait et inquiétait tout le monde, moi la première. Nous avons été contraints par le plan de sobriété. Nous n’avons pas eu le choix, car il y avait urgence. Au départ, cela a été mal vécu. L’outil n’était pas facilitant, ce qui n’a pas non plus aidé à l’acceptation. Certaines personnes se sont de suite dit que c’était comme ça, qu’il fallait changer. Mais bien d’autres n’en avaient pas envie. Les améliorations faites dans l’outil ont permis de faire accepter l’idée à la majeure partie des personnes. Les gens se sont adaptés. Le fait de pouvoir travailler auprès de ses collègues facilite les choses. Les irritants ont été levés. L’idée est passée. Si nous reproposions à tout le monde d’avoir un bureau fixe, je pense que tout le monde serait pour, mais il y a une réelle évolution dans les mentalités, une réelle acceptation. Tout le monde s’est adapté. Certains collaborateurs y trouvent même un intérêt, car ils collaborent plus facilement avec les autres équipes, ils ont découvert des personnes de l’ALI LS qui n’étaient pas dans les mêmes bureaux. Il y a aussi plus de collaboration et de maillage entre l’ALI LS et APAW. 

CFDT : Attention de ne pas confondre acceptation et résignation.  

DRH : Dans l’accompagnement de la démarche, il nous a semblé opportun d’identifier les risques professionnels qui seraient liés au déploiement du flex office et de pouvoir poser des axes de prévention correctifs. Ces risques professionnels spécifiques seraient ajoutés au DUERP de manière à pouvoir identifier les axes utiles de prévention. Ce document a été très rapidement présenté en CSSCT. Il fera l’objet d’une présentation par Frédéric Montay. Dans les grandes lignes, nous avons identifié trois risques principaux, à savoir des risques biologiques et hygiène, RPS et TMS avec différentes situations de danger. Nous avons déjà envisagé des axes de prévention pour nous prémunir de ces risques.
Dans le cadre de la démarche, nous allons déployer, de manière échelonnée pour les différentes directions, avec un ratio de suppression de poste de 30 %. Ce pourcentage sera bien sûr adapté au sein de chaque direction et spécificité de métier. L’objectif serait de terminer la mise en flex office sur chaque plateau pour mi-septembre. A partir d’octobre, quand tout le monde sera passé en flex-office sur son plateau, sans déménagement préalable, Grégory pourra avoir une photographie des espaces ainsi libérés. Cela permettra de déterminer les aménagements nécessaires. Ensuite viendra une phase de déménagement, puis d’aménagement afin de mettre le bon nombre de salles de réunion, de box, etc.
En amont, pour chaque direction, soit environ trois semaines à un mois avant le déploiement, à l’initiative de Grégory, un groupe de travail sera mis en place avec le directeur du périmètre, l’assistant de direction, le RRH du périmètre, de toute personne contributive et d’une personne en charge du projet SIRH. L’objectif de ce groupe sera d’identifier les postes fixes (postes aménagés suite à un avis médical, équipe/collaborateur ne pouvant pas passer en flex office), de définir le ratio des postes à supprimer et de définir le plan du plateau et les équipements manquants, notamment, pour commencer, les téléphones portables puisqu’il n’y aura plus de téléphones fixes, mais aussi les bubbles, les casiers et les armoires dont les collaborateurs ont besoin pour pouvoir travailler et qui ne requièrent pas de travaux.
Une fois l’avis du CSE rendu, une communication générale sera faite pour informer les collaborateurs sur le planning de mise en œuvre du flex office avec le calendrier de déploiement. Quinze jours avant le déploiement pour la direction concernée, il y aura une réunion plénière d’information avec les collaborateurs pour expliquer le sens de la démarche, la manière dont cela va se passer et les échéances à venir. Dix jours avant le déploiement, il y aura des webinars SI de formation à l’outil en présence du SIRH et de notre partenaire Comeen. Dans la semaine qui suit le déploiement, il y aura une repasse du webinar avec les RH, le SIRH et le service de santé au travail pour échanger sur la façon dont le passage en flex office s’est passé, les besoins et les remontées éventuelles afin de consolider le passage en flex. Un guide, actuellement en cours de préparation, sera également remis.
Pendant le premier mois du déploiement, il y aura une permanence physique du SIRH qui sera présent deux fois par semaine sur les plateaux. Cela permettra une porte d’entrée pour les collaborateurs ayant des difficultés ou des questions sur l’outil. Puis, en mode run, il y aura une adresse mail support dédiée à l’utilisation de l’outil Comeen et un accompagnement par le management avec l’appui de l’équipe RH. Dans le guide il y aura un édito, une partie sur le mode opératoire de Comeen, les bonnes pratiques à respecter au sein du flex office (nettoyage du poste le soir, les règles de vie dans l’open space...) et les bonnes postures à adopter (réglage de son siège, de l’écran, etc.).
En avril/mai 2023, les directions actuellement en test le seront toujours avec une bascule de la DFPP de Moffi vers Comeen. Les collaborateurs de la DFPP seraient alors formés en avril pour une bascule en mai. Sur juin, juillet et septembre, les autres directions seraient basculées en flex. Sur les aménagements des locaux, en septembre/octobre, une fois tout le monde en flex office, un point global pourra être fait sur les espaces libérés. Un groupe de travail par direction sera constitué pour permettre de déterminer les aménagements nécessaires. Entre octobre et l’année 2024, selon les directions, nous allons pouvoir faire les déménagements et travaux d’aménagement nécessaires. L’objectif est que, courant 2024, nous ayons un espace de travail dynamique, collaboratif et moderne au 200 rue de la recherche.
Concernant le déploiement, la DSI, dans le bâtiment H, sera basculée en juin. Suivront, en juillet, la logistique du bâtiment D, le e-commerce du bâtiment C et le plan commerce du bâtiment D. En septembre, ce serait tout le bâtiment colibri avec le territoire au RDC, la DRH au 1er étage, la compta au 2e, Auchan NRJ RMC et la relation client au 3e et le SAV au 5e
Ce jour, nous sommes en CSE pour avoir votre avis sur le projet de déploiement. 

Les membres du CSE, à l’unanimité des présents et représentés, votent le recours à une expertise.
Voir notre tract.
 

Transfert Nhood

CFDT : Un transfert vers la société Nhood des activités patrimoine et d'une partie de l'activité juridique immobilier, s'est amorcé (consultation en CSE de décembre 2022). A date pouvez-vous nous faire un état des lieux ? Quel est le taux de réponse des salariés pour les transferts ? Ce transfert se passe-t-il bien, en regard du planning prévisionnel et du travail et du ressenti des salariés ?

DRH : Seules deux personnes n'ont pas signé leur convention de transfert car elles ont candidaté et ont été retenues sur des postes ARS/ARA (au sein de la direction immobilier nouvellement créée, pour la partie mandat). 
Concernant l'équipe juridique, la totalité des juristes a choisi de transférer six personnes, ce qui était possible au vu du nombre de postes disponibles chez Nhood. Pour rappel le nombre de postes transférés était de cinq dont deux vacants. Nous devions garder trois postes occupés chez nous. Aujourd'hui nous avons donc trois postes avec des recrutements en cours chez nous. 

Réorganisation DSI

CFDT : Pouvons-nous connaitre les résultats du sondage suite à la présentation de la réorganisation de la DSI ? Quel pourcentage de réponses global, quel pourcentage de "motivés" ?

DRH : Nous avons eu 274 répondants. 144 ont annoncé être motivés soit 52,6 %. 117 annoncent avoir besoin de précisions pour mieux se projeter soit 42,7 % et 13 répondent « je n’y crois pas » soit 4,7 %. 
 

Tickets restaurant

CFDT : Les salariés d'ARS-ARA qui travaillent sur des sites distants sans restaurant d'entreprise sur place ont-ils bien droit aux tickets restaurant ? Pouvez-vous nous indiquer les sites, le nombre de salariés concernés, le pourcentage de salariés qui ont demandé́ des tickets restaurant ? 

DRH : 33 sites sont éligibles ce qui représente 339 collaborateurs.
Les sites non-éligibles sont : VILLENEUVE / OKABE / AUCHAN BAGNOLET / BATIMENT COLIBRI - VILLENEUVE / LA HAUTE BORNE. Les demandes doivent être remontées dans HR4you du 10 mars au 31 mars. Nous n'avons donc pas encore les résultats du nombre de demandes. Il y a un global à 20 000 demandes lundi. 
 

Augmentation salaires 

CFDT : Par rapport à l’enveloppe « augmentation salaires », il nous a été remonté que les revalorisations n’étaient pas à la hauteur car il n’y avait plus de budget, lié à la rehausse de certains salariés dans les grilles de salaires.  

DRH : C’est totalement faux. Quand un métier est concerné par un repositionnement de grille et donc, par ricochet, les salariés, il y a le budget nécessaire pour faire les bons repositionnements. Nous suivons tous les cas par individu. Il faudrait me donner les noms car pour moi, c’est impossible. J’irai regarder précisément.  

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Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
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16/03/2023

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 28/02/2023

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CFDT : Concernant le classement des fonctions Employés par typologie, nous sommes étonnés, au vu du nombre important de fonctions et leurs variétés chez ARS-ARA (à ce propos pouvez-vous nous rappeler le nombre par statut ?) qu'il n'y ait que 4 fonctions (comptable auxiliaire, gestionnaire de paie, opérateur de surveillance ou SD, Technicien de maintenance) qui ne soient pas en typologie 1. Est-ce bien le cas ou y a-t-il des oublis ? 

DRH : Les typologies 1, 2 et 3 posées lors des NAO ont pour but la compétitivité et l’attractivité sur le marché de l'emploi. Ces typologies ne concernent que les métiers d'employés. Sur ARS/ARA, seuls les métiers cités ont été identifiés comme faisant partie de ces fonctions d'employés en "tension" par rapport au marché. Il n'y a pas d'oubli. Il faut par contre y ajouter les techniciens appro transférés d'ARL à ARS et les assistants appro. Pour info, concernant le nombre de fonctions par statut : 

  • 36 pour les employés (environ 1/3 des employés sont en T2) 
  • 70 pour les AGM 
  • 299 pour les cadres 


CFDT : Où en est la vérification concernant les dépassements du forfait jours à mai 2022 ?
 

DRH : Comme évoqué lors du CSE du 22 novembre 2022, nous mettons en œuvre sur l'année 2022/2023 un suivi spécifique avec les RRH au fil de l'eau afin d'éviter les dépassements de forfaits jours au 31/05/2023. Ce respect du forfait dépend essentiellement de la rigueur des collaborateurs dans la bonne déclaration de leurs CP et jours de repos. A ce titre, afin de renforcer cette rigueur, une montée de version d'Itempo va être mise en œuvre dans laquelle toute prise de CP devra obligatoirement être validée par le N+1, quel que soit le statut ou niveau du collaborateur. Pour les compteurs arrêtés à mai 2023, nous allons avoir un suivi au fil de l’eau pour permettre d’identifier les collaborateurs qui sont dans l’impossibilité, du fait de l’entreprise, de pouvoir poser leurs jours de repos avec un contrôle accru sur la pose des CP et jours de repos et le déclaratif dans Itempo.
Dans la montée de version d’Itempo, un tableau récapitulatif comprenant l’ensemble des compteurs du collaborateur pour l’ensemble de l’équipe sera présent. L’ensemble du compteur du collaborateur était consultable collaborateur par collaborateur pour un manager. Avec cette montée de version, le tableau récapitulatif permet de voir l’ensemble des compteurs de chaque collaborateur pour l’ensemble de l’équipe. Cela permet une visualisation plus claire et va permettre au manager plus de facilité à faire son travail.
Pour les compteurs arrêtés à mai 2022, la simple donnée issue du compteur de jours de repos antérieurs ne permettrait pas d'en tirer des conclusions puisqu'il conviendrait de vérifier manuellement et individuellement pour chaque compteur dépassé si le collaborateur a bien déclaré ses jours de congés et de repos, est-ce qu'il n'y a pas eu des absences particulières dans l'année impactant la prise de congés et de repos ... C’est pour cette raison que nous réalisons des extractions en cours d’année afin que les RRH dans leur périmètre puissent voir ce qu’il se passe. C’est plus simple de le faire ainsi plutôt que de le faire de manière rétroactive. 

CFDT : Cette visualisation à mai 2022, nous ne l’aurons donc pas. 

DRH : Nous allons vous donner un chiffre qui ne veut rien dire.
La problématique est que cela est titanesque car cela peut être fait individu par individu par une personne manuellement, ce qui est ingérable. 

Commentaire : En clair, la DRH a décidé de ne pas respecter l'arrêt du 6 juillet 2022 : Cass.soc. 06.07.2022, n° 20-15.656 en ne payant pas le dépassement du forfait jours. Aux salariés concernés d’aller aux Prud’hommes s’ils veulent récupérer leur dû. N'hésitez pas à nous contacter. 

CFDT : Concernant le nombre de RTT pouvant être reportés, existe-t-il une limite ? 

DRH : Il n’y a pas de limite. Toutefois, l’objectif n’est pas de les reporter mais de les prendre, comme les congés. 

CFDT : On est d’accord, mais comme le report est possible, il n’y a pas de notion de limite.                       

DRH : Nous allons y retravailler car les salariés doivent prendre leurs RTT et leurs congés.
 

Ouvertures des dimanches et des jours fériés en 2023 des plateformes fleg-fp et l’agréage

CFDT : En termes d’organisation, comment cela se passe s’il n’y a pas assez de volontaires ? L’opération est maintenue même si la charge de travail des salariés n’est pas tenable ? 

DRH : Historiquement, il y a toujours eu assez de volontaires. Même s’il s’agit d’une forte contrainte, les majorations payées en conséquence sont assez attractives. Nous mettons un point d’honneur à respecter le volontariat. Nous n’excluons pas de faire appel à des volontaires d’autres SCOFEL qui pourraient accompagner sur ces périodes, à distance. Pour l’agréage, s’il n’y a pas assez de volontaires, nous ne pourrons pas faire déplacer nos agréeurs volontaires sur une autre SCOFEL. Malheureusement, nous devrions renoncer à cette partie d’agréage sur ces journées. 

CFDT : Les équipes sont motivées dans cette même mesure de par l’attraction financière ? 

DRH : Ce sont les majorations habituelles. Les quatre premiers dimanches sont payés à 100 % plus une majoration à 150 %. Au-delà, les dimanches sont déduits du forfait avec une majoration à 150 %. Il ne s’agit que de la population encadrement. 

CFDT : L’an dernier cela s’est-il bien passé ? 

DRH : Il n’y a pas eu de souci. Nous avons toujours eu des volontaires. 

Au vu des éléments fournis, la CFDT rend un avis favorable.
 

Organisation de la franchise

CFDT : Les équipes qui changent de périmètre continueront de travailler de manière fonctionnelle avec leurs anciennes entités. Cela ne va-t-il pas entrainer une surcharge de travail ? 

Direction : Ce sera en bonne intelligence et cela ne change pas de ce qu’elles faisaient aujourd’hui. Nous remettons ces personnes en lien direct avec les territoires pour mieux accompagner les franchisés. 

CFDT : Est-ce qu’il y aura des avenants au contrat de travail ? 

DRH : Non, nous ne modifions pas la fonction, la classification ni la rémunération. C’est juste un changement d’affectation dans les organigrammes. 

CFDT : Si certains salariés ne sont pas en phase avec les changements, comment envisager vous la situation ? 

Direction : Ce que nous présentons ne va rien changer pour eux dans leur quotidien.
DRH : Nous ne sommes pas sur un transfert. 

Au vu des éléments fournis, la CFDT rend un avis favorable. 
 

Pour info sur l’Egalité professionnelle 

Auchan perd 5 points sur l’indicateur des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes.
À compter de 2023, les entreprises doivent publier et déclarer leurs écarts de représentation femme/homme pour les cadres dirigeants et les instances dirigeantes de l’entreprise et ce, au 28 février. 
 

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20/02/2023

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA des 23/01 et 03/02/2023

CFDT_CSE.jpgBilan plan de départs volontaires (PDV) 

CFDT : L’accompagnement est-il terminé ? 

Direction : Il est totalement terminé depuis le 16 septembre 2022 pour ARS-ARA et terminé depuis le 20 décembre 2022 pour OIA. Il n’y a plus d’accompagnement en cours sur aucune entité. 

 

Renforcement en comptabilité achats marchands par un prestataire externe 

CFDT : La présentation indique que les salariés en ont assez de former les nouveaux arrivants. Qui va réaliser cette formation de mars ? 

Direction : Ils n’en n’ont pas assez de faire la formation, mais ils en ont assez de faire la formation de manière répétitive. Ils le feront une seule fois pour entraîner le formateur. 

Avis CFDT : La CFDT est favorable avec des réserves afin d’avoir une amélioration immédiate. Nous constatons qu’hier pour les frais généraux et aujourd’hui pour la livraison directe, ce sujet est récurrent. Nous sommes régulièrement consultés pour mettre en place ce genre de chose. La réserve est qu’il faut traiter le fond pour avoir une visualisation de la charge de travail. Il faut une solution pérenne.

Pourrions-nous avoir un retour dans quelque temps sur la charge de travail ?
 

DRH : Sébastien évoquait le traitement des causes racines, je pense que cela peut aussi être intégré dans le cadre du point trimestriel.  

Direction : Au niveau du pilotage et des indicateurs, il est possible de fournir ces éléments.
Pour le ressenti des conditions de travail, le meilleur indicateur est le BES. A titre personnel, il ne m’est pas possible de lancer des BES pour la comptabilité fournisseur. 

CFDT : Le BES englobe de nombreuses choses. N’est-il pas possible de faire un questionnaire pour connaître la charge de travail avant et après ? Il suffit ensuite de mesurer et de regarder les effets produits. 

DRH : Nous réfléchirons, avec Christophe, à la meilleure manière pour essayer de jauger la partie conditions de travail. Nous reviendrons vers vous dans le cadre du premier point trimestriel. 

 

Flex-Office 

CFDT : De nombreux salariés participent au test. Leur insatisfaction vis-à-vis des outils est bien plus forte que ce que fait apparaître votre présentation. De nombreuses personnes nous ont demandé pourquoi ne pas simplement gérer par équipe, par zone et les laisser gérer avec un Google sheet. Certains ont laissé tomber les outils et font ainsi. Ils se sont réparti le plateau par équipe. Les outils sont trop complexes et il y a trop de problèmes. 

DRH : C’est un sujet qui a été abordé dès le démarrage des tests. Les demandes fortes, notamment celle de pouvoir se regrouper en équipe, je ne vois pas comment faire avec un Google sheet. 

CFDT : Il faut leur laisser des zones dédiées au sein desquelles ils s’organisent entre eux. 

Direction SG : Aujourd’hui, nous faisons ainsi, car l’outil ne répond pas à ces attentes. L’idée est de trouver l’outil qui permette de le faire. C’est une frustration de ne pas l’utiliser. Il faut être certain qu’il réponde aux attentes de l’utilisateur et de l’organisation. C’est indispensable de travailler en équipe et que l’outil puisse le permettre. Il est important de faire des concessions. Google sheet a ses limites. 

CFDT : L’outil aura aussi ses limites. Il est aussi possible de comparer le Google sheet en le mettant dans le benchmark afin de voir ce que les équipes préfèrent. 

Direction SG: Le Google sheet a été utilisé lors du Covid pour suivre les effectifs, mais c’était trop complexe. Le but est d’avoir un pilotage qui permet de voir comment les surfaces vivent. 

DRH : Adapter les locaux aux besoins, permet de savoir comment est utilisé l’espace afin de le réadapter si besoin. Si nous allons vers le déploiement du flex, l’outil serait peut-être utilisé sur une période donnée. Pour optimiser les espaces et les moderniser, les services généraux ont besoin d’un outil qui leur donne de la visu. 

CFDT : Si l’outil ne répond pas aux besoins des équipes, elles trouveront une stratégie de contournement. 

DRH : C’est pour cela que nous ne présentons pas un choix d’outil, car nous sommes conscients que ce dernier doit être adapté aux besoins de l’utilisateur.

Direction SG: Aujourd’hui, je comptabilise les collaborateurs afin de savoir l’espace occupé mais l’idée est que, demain, l’outil soit capable de le faire. Le but est d’avoir un outil pour être capable de savoir s’il y a un besoin de mètres carrés supplémentaires ou non, s’il est possible d’optimiser l’espace, de créer des espaces supplémentaires ou non et de connaître réellement le taux d’occupation des espaces. L’attente première est de répondre aux attentes clients. 

 

Télétravail/préconisation médicale 

CFDT : Lorsque le médecin du travail préconise un nombre de jour de télétravail au-delà de 3 jours par semaine, le forfait annuel (100 jours) est-il bien revu à la hausse ?

DRH : Le médecin du travail peut en effet préconiser une organisation du travail au-delà de 2 jours de TTV par semaine. Dans ce cas, sa préconisation est soumise au manager qui l'accepte ou non, si elle est compatible avec les aptitudes du salariés, les besoins de l'activité et l'organisation de l'équipe. Si elle est acceptée, le compteur des 100 jours ne s'applique plus. Il n’est pas revu à la hausse, le compteur affichera toujours 100 dans les outils, mais s’il est dépassé, lorsqu’une extraction sera réalisée, nous serons capables de l’expliquer, car il y a une préconisation du médecin qui aura été suivie sur une organisation au-delà de 100 jours. 

 

Communication des fourchettes de salaires 

CFDT : Nous avions un point dans le process phare qui concernait le fait d’indiquer la remise de la fourchette de salaire aux salariés. Le salarié devait pouvoir cocher une case indiquant avoir bien eu l’information. Cela permet d’avoir des statistiques précises et d’avoir une trace. 

DRH : Nous n’avions pas indiqué que c’était une case à cocher, mais un rappel. Cela est effectivement embarqué par le développement des hommes. Nous l’avions restitué au moment où nous nous l’étions dit en CSE l’an passé. Nous reprenons le point pour voir si c’est encore possible. J’ai fait un entretien d’activité et je ne l’ai pas vu. Je n’ai pas vérifié. Nous avions bien dit de mettre, à minima, un rappel.
Nous sommes sur la structure « entretien d’activité ». L’objectif est d’intégrer davantage de feedback et surtout d’avoir des points plus réguliers. L’entretien se déroule en trois temps. Ce ne sont pas trois entretiens, ni une charge de travail qui est ajoutée. Nous simplifions et découpons tout ce qui se trouvait précédemment dans l’entretien d’activité en le réorganisant différemment. L’entretien annuel habituel a été simplifié pour cette année. C’est la dernière année où il n’y aura qu’un seul entretien. Nous sommes sur la dernière phase, celle de la campagne des entretiens d’activité janvier-mars 2023 où se déroule l’entretien simplifié avec l’entretien professionnel qui y est intégré. Nous fermons la campagne le 4 avril pour passer sur la nouvelle formule, c’est-à-dire sur un entretien en trois temps, avec trois périodes pour réaliser ces différents temps. Le premier temps se produira entre avril et juillet. Evidemment, le collaborateur ayant eu son entretien d’activité le 30 mars, n’aura pas son premier feedback le 3 avril. Les collaborateurs ayant eu leur entretien en janvier pourront avoir leur feedback en avril. L’objectif de ces trois temps est de découper l’année en imposant des rendez-vous incontournables et de mettre en place le feedback. Le premier aura donc lieu entre avril et juillet. Le second se tiendra entre septembre et novembre. Enfin, la dernière étape se situera entre janvier et mars de l’année suivante. Il s’agit du bilan annuel. Au fur et à mesure que les temps s’enchaînent, il est toujours possible d’avoir accès aux données du temps précédent. Ce ne sont pas trois entretiens différents, mais bien une première étape avec une première partie du formulaire d’entretien. Lors de l’étape suivante, il est toujours possible de visualiser le temps précédent. Cela permet, si besoin, de voir les liens, les enchaînements et d’avoir le suivi. Ensuite, lors de la troisième étape, il est possible d’avoir accès aux étapes précédentes, ce qui permet de voir l’entièreté de l’entretien. 

Commentaire CFDT : Nous restons sur notre demande que le salarié puisse acter, lors de l'entretien d'activité, avoir reçu sa fourchette de salaire. 

 

Réorganisation DSI 

CFDT : Nous souhaitons tous que la qualité des outils en magasin soit bonne. En revanche, il faut aller vite, nos budgets DSI diminuent, nous savons que tout cela a un coût. Comment réussir à être au Top dans ces conditions ? 

Direction : Nous ne sommes pas à la page. Cela devient un facteur clé de succès. Nous avons des efforts à faire. Certains seront très difficiles pour concurrencer, par exemple, Amazon. Il y a quelques années, Auchan était l’un des meilleurs distributeurs au monde. Dans les années 90, il fallait déjà beaucoup d’informatique. Aujourd’hui, c’est encore plus déterminant. Qu’il s’agisse de parcours d’encaissement, de e-commerce, de descente de prix, etc., l’IT conditionne beaucoup de choses. Je pense que, au fond, nos actionnaires et dirigeants en ont conscience. Nous avons eu des sujets de gouvernance qui ont fait que nous n’investissions pas assez. Il faut aller vers les nouveaux modes de fonctionnement tout en assumant cet héritage, ce n’est pas facile. Nous avons encore des sujets autour de la gouvernance avec la part d’investissement qui est faite au niveau du CORP. Ces questions sont posées. L’investissement est là, en numéraire, mais n’est peut-être par réparti et attribué correctement. Nous avons un gros travail à faire pour le mettre là où il faut et se doter des moyens dont nous avons besoin. Vous connaissez l’histoire d’Auchan France. C’est le pays qui a le plus de legacy et donc d’outils vieillissants. C’est en même temps celui qui génère le plus de chiffre dans l’entreprise. La matrice d’analyse de l’attribution des investissements doit se faire en fonction de cette réalité. L’entreprise dépend de la survie d’Auchan France. Nous avons besoin d’arbitrer les investissements. 

CFDT : Nous souhaitons une précision sur l’articulation avec les métiers. Nous sommes dans une présentation de la réorganisation de la DSI, mais il manque la vision côté métier. Qu’est-ce qui va être fait de ce côté pour pouvoir arriver de l’autre côté du guet ? La réorganisation de la DSI ne va pas suffire. 

Direction : Merci pour cette question qui était l’essentiel de ma présentation au CODIR lors de la présentation de mon organisation IT. J’ai plutôt expliqué pourquoi cette organisation allait s’interfacer avec un certain nombre de prérequis métiers que nous allions devoir mettre en place. Cela tourne essentiellement autour de la responsabilité autour des produits. C’est pour cela que la notion de product owner est importante. Dans de nombreux métiers, il y a déjà des product owner et d’autres métiers où il n’y en a pas. Je suis parfois embêté lorsqu’on me dit d’arbitrer telle ou telle fonctionnalité. En réalité, c’est le product owner qui doit indiquer quelle fonctionnalité est la plus importante, car nous sommes dans un nombre de ressources limitées. Même en augmentant nos moyens, nous ne pourrions pas faire des listes de nouvelles fonctionnalités ni tout faire en même temps. Il faut parfois jalonner. Il faut arbitrer la séquence dans laquelle nous allons délivrer ces fonctionnalités. Cette notion de product owner est très importante pour nous et nous allons demander à nommer progressivement des personnes chargées de piloter cette solution. Au CODIR, j’ai indiqué qu’un product owner n’est pas un chef de produit. Le product owner de Photoshop n’est pas un expert de l’informatique, mais de la photo. Celui qui décide quelle fonctionnalité l’éditeur de logiciel va ajouter dans Photoshop est un expert de la photo. L’informatique va développer ces fonctionnalités. Nous avons parfois besoin d’avoir de l’interface. Il en est de même pour le process owner. Parfois, nous nous rendons compte que la solution que nous voulons acheter sur le marché n’est pas adaptée à Auchan, car nous avons des processus qui nous sont propres, adossés à des solutions que nous avons nous-mêmes développées. Les solutions de marché ne sont pas adaptées à nos process. Nous ne pouvons pas amender ces process, car personne n’en est propriétaire. Le process est discontinu. Il n’est pas entre les mains d’un seul métier. Il recouvre parfois plusieurs métiers. Personne ne va prendre la responsabilité d’amender le processus. Il faut être capable d’avoir des gens qui ont le pouvoir de décider et à qui on donne le pouvoir de s’approprier certaines solutions afin de décider des priorités, des fonctionnalités pour bien faire le métier.
Sur la fiabilisation et l’industrialisation de l’exploitation, une fois qu’une solution est mise en place et qu’elle est mise entre les mains des métiers, cette solution ne doit pas tomber en panne régulièrement. Il faut mesurer les incidents et faire en sorte d’avoir un engagement de disponibilité de la solution en fonction de sa criticité. Si une solution mise en place peut faire perdre du chiffre d’affaires à l’entreprise, la criticité sera très élevée et nous allons nous engager sur un taux de disponibilité très élevé. Nous allons garantir aux métiers un faible taux de panne. Nous avons vocation à mettre en place ce genre de chose et nous assurer de cet engagement. C’est pour cela qu’il est question d’exploitation. Pour ce faire, il y a des méthodes. Nous voulons nous doter d’une équipe en charge de l’harmonisation et de la mise en place de ces méthodes. Le suivi et la transparence sont un engagement par rapport à ces fonctionnalités. Quand il est dit que nous allons délivrer une fonctionnalité dans un produit, nous voulons pouvoir tenir cet engagement. Pour cela, il y a également des méthodes qui ne sont pas harmonisées et parfois pas appliquées. Nous avons beaucoup de mal à nous engager, car nous n’avons pas appliqué les bonnes méthodes et ne connaissons pas bien notre capacitaire. Nous mesurons mal notre capacité à anticiper les incidents, car nous n’avons pas d’engagement à propos de l’intervention à mener. Nous ne tenons pas forcément nos engagements. Il nous semble donc important d’harmoniser nos méthodes et de faire en sorte d’être capables de délivrer ces fonctionnalités et ces engagements. La maîtrise de l’externalisation est aussi un critère important. Malheureusement, à l’heure actuelle, dès que nous en avons besoin, le réflexe est d’externaliser. Parfois, ce sont des postes qui pourraient être stratégiques pour l’entreprise. Nous devons être capables de gérer suffisamment bien notre capacitaire, notre engagement, pour prendre le temps d’internaliser certaines ressources. 

CFDT : Quelle est la perspective par rapport aux nominations qui vont se faire ? Quelles personnes côté métier vont devenir des product owner ? Le PO métier intègre bien l’équipe scrum (plutôt typée IT) avec tous les rituels qui vont avec ? Cela signifie que cette personne va devoir être formée au framework scrum ? Combien de temps cela va-t-il prendre ? S’agit-il d’une transformation comme nous avons pu connaître côté IT avec les différentes phases pour atteindre le niveau attendu ? Combien de temps cela va-t-il prendre pour nommer et former ces PO ?

Direction : Suite aux discussions avec le CODIR, nous avons souhaité utiliser un prototype. Nous avons beaucoup de solutions et de produits qui ne sont pas encore tout à fait adaptés à cette méthode. L’idée consistait à identifier, dans quelques directions, des produits suffisamment matures pour pouvoir s’inscrire dans ce modèle, de manière à se créer un cadre de fonctionnement, un cahier des charges. Sur la base de ces quelques produits mis en place, nous prendrons la décision de le généraliser ou non. Je pense que ce serait souhaitable. L’idée n’est pas de l’imposer, mais de le prouver avec quelques produits, en construisant un cahier des charges permettant de trouver les bonnes méthodes et celles qui conviennent le mieux à Auchan. L’idée n’est pas de faire une révolution trop brutale, mais plutôt d’être capable de répondre à certains de nos prérequis, car ce n’est pas le point principal de l’organisation IT. En parallèle, il faut être capable de mener ces prototypes de produits qui seraient ensuite un point de départ pour généraliser une pratique si elle paraît efficace. 

CFDT : Il a été dit que des produits étaient déjà bien partis. Quels sont-ils ? 

Direction : En logistique, le fonctionnement n’est pas loin de la cible. La logistique dispose de produits qui ne fonctionnent pas très bien. Côté métier, des choses se sont mises en place. Côté digital, à certains endroits, le métier peut être prêt. Sur le produit, nous travaillons sur un sujet autour de l’élasticité prix en data. Nous commençons à voir les effets d’une maturité. A certains endroits, il est possible d’aller au bout de la démarche. Côté DP, Edouard fixe toutes les fonctionnalités dont il a besoin. Il a construit sa solution et se l’est fortement appropriée. Cela a créé un fort rapprochement avec les équipes Data. 

CFDT : Le métier de qualif est un métier à part entière. Un environnement doit être cadré. 

Direction : Nous souhaiterions que, à l’intérieur de l’équipe exploitation, ce métier soit vraiment pris en charge sérieusement. La première vertu est la réduction des incidents. De plus, cela améliore la qualité de ce qui est mis en place. Cela rassure aussi l’IT et les métiers. Cela permet de mieux maintenir la solution une fois en production. Parfois, ce sont des tests unitaires et parfois des tests de bout en bout. Le versioning est très important, car nous devons pouvoir revenir en arrière. Tout un dispositif doit être mis en place. 

CFDT : Un produit « froid » serait-il plutôt du côté exploitation et un produit chaud du côté delivery ? Toutefois, un produit froid qui est mêlé à un projet d’entreprise, serait-il plutôt côté delivery ? 

Direction : Un produit froid est surtout un produit qui n’évolue presque plus. Dans le décommissionnement de notre dette, nous n’allons pas pouvoir tout décommissionner en même temps. Même si, un jour, nous aurons vocation à nous séparer de produits, il faut continuer de les faire vivre comme des produits chauds. Ce n’est pas parce qu’un produit est obsolète qu’il est froid. Il est uniquement froid si nous le conservons et que nous ne le faisons plus évoluer. 

DRH : Suite à la restitution du questionnaire CSSCT, nous avons souhaité faire cette présentation afin de reprendre point par point les propositions de la CSSCT et voir en quoi elles étaient embarquées dans la nouvelle organisation.
Une des premières propositions était de positionner, à court terme, un management issu d’Auchan à tous les niveaux. L’engagement a été pris par la DSI sur une cible de 100 % des managers internes lors de la nouvelle organisation. Actuellement, il reste un manager de transition. Dès que nous aurons l’opportunité d’annoncer la nouvelle organisation, ce manager de transition perdra son rôle.
La CSSCT souhaite prendre le temps d’expliquer le changement d’organisation et de personnes pour que ce soit compris par l’ensemble des équipes et redonner du sens. Cela a été embarqué par le projet de nouvelle organisation.
Pour ce qui est du fait de rassurer sur les choix managériaux Auchan et l’importance du responsable de service, 20 promotions sont identifiées à l’issue des People review sur des postes de management créés, responsable de service et responsable de département. Le job dating est prévu pour les autres promotions de managers et pour les autres postes à pourvoir.
En ce qui concerne le fait de remonter la proportion d’internes, c’est un sujet embarqué qui est au cœur de la stratégie IT 2023.
Concernant le fait de ne plus prendre de manager de transition en prestation, c’est une volonté de la DSI.
Au sujet de la simplification du SI de la DSI, la nouvelle organisation aura pour but de clarifier les rôles de l’entreprise et de la DSI en rassemblant les collaborateurs autour de pratiques communes et standards du marché.
Le fait de remettre le produit au cœur des priorités, le pilotage budgétaire n’étant pas la finalité de la DSI, est également un point embarqué par le projet de nouvelle organisation.
A propos de la visibilité sur le devenir de la DSI, mais aussi sur les possibilités d’évolution, cela fait partie du projet de nouvelle organisation à travers le job dating pour les évolutions internes notamment.
L’axe de travail commun avec les autres directions est embarqué par le projet flex office et transcende la transformation de la DSI.
Inclure les métiers dans la transformation de la DSI est le cœur de la transformation de la DSI.
Sur le fait de ne pas imposer un modèle administratif à la transformation et gagner en souplesse, nous avons précisé que ce serait un point sur lequel discuter lors de la restitution du questionnaire CSSCT, car nous avons besoin de plus de précisions sur ce qui était entendu derrière cette proposition.
Prendre en compte la pérennité de l’existant pour transformer a bien été embarqué par le projet, car cette nouvelle transformation est une continuité.
La favorisation de la collaboration et de l’entraide est dans le projet, car cela casse les silos et renforce la transversalité à travers les directions du delivery et de l’exploitation.
Garder les consultants constructifs a été embarqué et traité depuis le mois de novembre.
Pour la visibilité sur les carrières, cela revient au job dating avec la volonté de mettre en œuvre la mobilité interne. 100 % des fiches de poste seront accessibles via la box RH.
La politique de rémunération transcende la DSI et est un sujet transverse ARF.
Concernant les moyens pour se transformer, se moderniser, gérer l’obsolescence, simplifier et gagner en efficacité pour les utilisateurs, c’est tout l’objet de cette nouvelle organisation.
Concernant l’accompagnement dans la mise en œuvre, nous avons prévu de faire, dès que possible, des ateliers sur le sens, un temps d’échange autour de thématiques particulières liées aux changements structurants pour permettre aux collaborateurs d’exprimer leurs ressentis, leurs incompréhensions. Chaque direction organisera ces ateliers pour chacun puisse venir dire s’il a compris le sens de la transformation. En cas de questions, ce sera le moment d’y répondre. Des tables rondes par direction seront organisées pour identifier les freins et les axes d’amélioration pour réussir la mise en œuvre de la nouvelle organisation. Enfin, une communication régulière, adaptée, proche du terrain et à l’écoute des collaborateurs, sera possible grâce à la mise en place du service communication.
Le planning prévisionnel reste le même avec un live le 6 avec des ateliers sur le sens, des petits déjeuners collaborateurs, les plénières, les déjeuners avec les promus et la présentation aux différentes directions métier dès le mois de mars ainsi que la mise en place des tables rondes et, tout au long de l’année, l’accompagnement par la formation et le parrainage des collaborateurs. 

Avis CFDT : Adapter l’organisation suite aux constats des difficultés pour parachever la transformation en mode produit va dans le bon sens, à condition que le métier soit pleinement partie prenante de ce fonctionnement.
Nous partageons les principes affichés. Et nous notons que cela ne doit pas avoir d’impact négatif sur l’emploi, et que la promotion sera à l’œuvre.
On peut saluer l’ambition d’être au niveau de l’IT des grandes entreprises du commerce actuel mais le budget et l’investissement doivent être en conséquence.
Nous partageons le constat du déséquilibre important entre l’effectif interne et externe, et nous sommes favorable à ré-internaliser une partie. Néanmoins nous devons rester vigilants par rapport aux départs (dont un certain nombre par dépit), qui ont engendré de la perte de connaissance et de la morosité, lié également au manque de perspectives et aux doutes sur la DSI. La gestion documentaire et des connaissances restent à parfaire.
Nous avons envie de faire confiance à la nouvelle direction pour penser et mettre en œuvre cette énième réorganisation. Reste à voir les détails pour bien appréhender les effets concrets que cette réorganisation pourrait avoir sur les équipes et les personnes.
Nous rendons un avis favorable en l’état actuel des éléments qui nous ont été communiqués, et nous demandons un suivi lors des prochains CSE.

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien

10/01/2023

Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 15/12/2022

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Bilan formations

CFDT : Des salariés, en dehors de formations obligatoires, n’ont eu aucune autre formation depuis 3 ou 4 ans. Nous ne pouvons pas le cerner dans ces chiffres. 

DRH : Je pourrai faire le détail, mais dans les bilans à 6 ans, les formations obligatoires n’entrent pas en compte. Forcément, il faut avoir fait des formations permettant de développer des compétences pour pouvoir les mettre en avant dans les chiffres du bilan à 6 ans.
Sur les bilans à 6 ans pour ARS-ARA, pour la partie 2015/2021, nous avons encore 10 bilans non conformes qu’il va falloir mettre en conformité pour éviter cette amende. Pour la période 2016/2022, nous avons 7 bilans non conformes pour lesquels il faudra également éviter de payer l’amende.
Concernant les orientations 2023 posées, l’ambition est de poursuivre la transformation de notre académie au service du projet humain avec une cible d’une formation par collaborateur et par an. Cela a été posé par Philippe Brochard. Pour y arriver, nous avons décliné une stratégie sur trois grands axes. Le premier est de devenir l’académie 3.0 en modernisant nos pratiques. Le second point est de pouvoir accélérer la transformation de l’entreprise et notre transformation, notamment à travers une académie en réseau. Aujourd’hui, nous travaillons trop en silo. Le troisième volet est de continuer à porter l’exigence et l’excellence de l’entreprise à travers un plan de formation en corrélation avec les deux points précédents.
Pour devenir l’académie 3.0, le premier point consistera à changer notre outil formation. Aujourd’hui, l’écosystème des outils est complexe, que ce soit pour un manager ou un collaborateur. Nous avons décidé d’avoir un outil unique. Nous avons signé un partenariat avec un prestataire, Syfadis, qui travaille déjà pour Intermarché et Décathlon. Cet outil répond presque à 100 % de nos attentes. 
A travers cet outil, il y aura la possibilité de mettre en place de nouvelles fonctionnalités comme du blended learning. Il sera possible d’afficher les parcours métiers. Chaque collaborateur qui se connectera sur sa plateforme pourra voir l’offre de formation en adéquation avec son métier. Il pourra suivre un module de e-learning ou s’inscrire à une session de formation en présentiel. En plus de l’offre formation métier proposée, il aura également accès à toute la formation transverse. Il n’y aura plus de feuille de présence manuelle. Ce sera une signature électronique. Ce sera plus simple pour les remontées de besoin. Les chiffres seront plus fiables. La gestion administrative sera simplifiée. Nous allons pouvoir construire le plan de formation plus rapidement. Nous sommes en train de faire des groupes de travail avec l’ensemble des opérationnels pour avoir un outil qui nous soit spécifique et qui réponde à toutes nos attentes. Il devrait être en service en juin 2023.

Transfert chez Nhood

Avis CFDT : Dans la mesure où on laisse le choix aux salariés d’accepter ou pas de changer d’employeur sans risque pour leur emploi, c’est un avis favorable.

Transfert RIMM chez ARS/ARA

CFDT : Des RIMM ont l’impression qu’ils sont là pour exécuter des tâches en perdant la qualité du travail et l’autonomie qu’ils avaient avant. Est-ce qu’avec cette nouvelle fonction, ils pourront reprendre la main sur leurs périmètres et les sujets pour les articuler eux-mêmes ?

DRH : C’est un des axes du projet. Ce manque de sentiment d’appartenance nous avait été remonté. Avec une seule file au sein de la DSI, l’objectif est d’avoir une vision de l’information et des objectifs de l’IT auprès des magasins qui soit plus claire pour les collaborateurs et qu’ils aient moins l’impression de subir des décisions de la DSI sans comprendre les tenants et les aboutissants. 

Avis CFDT : La CFDT rend un avis favorable mais nous émettons des réserves.
La population des RIMM n’est pas suffisante, nous demandons du renfort afin d’alléger la charge de travail. Les RIMM ont un nombre de sites déjà très important, et celui-ci va augmenter en incluant notamment la logistique (même si vous annoncez un redécoupage). Quelles conditions de travail et quelle relation de proximité reste-t-il quand on est partout ? Nous nous inquiétons du nombre de km, déjà trop élevé, effectués par ces salariés sur leur semaine de travail.
Sinon, attention à la démobilisions de cette population.


Proposition de reclassement suite à une inaptitude

Avis CFDT : Avis favorable
C’est un poste taillé sur-mesure pour elle, qui maintient sa classification, son salaire et son temps partiel. Nous saluons un compte-rendu transparent et le travail sur cette situation. Nous avons bien les détails de ce qui s’est passé. Petite remarque, Même si la formulation « origine-non professionnelle » est ici administrativement utilisée, la lecture du compte rendu montre bien que l’origine est professionnelle. C’était d’ailleurs dans cette équipe qu’il y avait ce directeur cassant, et des salariés qui s’étaient retrouvé globalement assez mal.
Nous sommes satisfaits des efforts sur ce cas.
 

Avis sur 2 samedis travaillés en DP et DFPP

Avis CFDT : Avis favorable dans la mesure où c’est sur la base du volontariat et que les amplitudes de repos sont respectés.

Flex-office

CFDT : Le flex-office sera-t-il cadré par un accord collectif ? 

DRH : Si le Flex office est déployé, il n'est pas prévu de l'organiser à travers un accord d'entreprise. Une information/consultation du CSE sera en revanche organisée.  

CFDT : Il serait mieux de cadrer cela par un accord. 

DRH : J’entends votre demande, mais ce n’est pas notre volonté.  

Commentaire CFDT : C’est un mauvais signal. On constate déjà que le sujet a été mal embarqué, et en plus il ne sera pas cadré, donc un risque de dégradation très rapide de la situation…
 

Problèmes de chauffage

CFDT : Une alerte concernant les températures dans les bureaux du E-Commerce après la passerelle (ça ne doit pas être le seul). Mauvaise isolation des fenêtres, la clim qui souffle de l'air froid (déjà signalé aux services généraux). Des salariés indiquent que ce n'est actuellement pas tenable le matin sans être encore en dessous de 0 à l'extérieur. Pouvez-vous régler la situation ? 

DRH : Grégory a fait passer une société pour réparer les fenêtres. Malheureusement, elles ne sont pas réparables. Elles doivent être changées. Le devis étant très élevé, d'autres entreprises vont être interrogées. Dans cette attente, les services généraux ont procédé à leur isolation temporaire. Concernant l'air diffusé, il ne s'agit pas de la climatisation, mais d'un apport d'air neuf. Le point est embarqué, il faut le temps du délai et de la commande des fenêtres.  

CFDT : Quelle est l’isolation faite ? 

Services généraux : Des fenêtres ont été réparées par nous-même. Nous sommes dessus. Pour l’air neuf, nous regardons avec la société pour que le souffle continue, mais qu’il soit chauffé. Nous sommes en train d’agir, mais ne pouvons pas tout faire. Des fenêtres seront changées au printemps ou en été.  

CFDT : Est-il possible de mettre des rideaux pour couper le froid ?

Services généraux : Les pansements que je fais ne coûtent quasiment rien, comme les joints. Le ressenti en travaillant assis n’est pas le même. 

DRH : En ce moment, les services généraux ne passent pas une fois de temps en temps, ils sont très sollicités. Les techniciens font leur travail. Ils ne sont pas là pour être agressés. Certains techniciens n’osent plus aller seuls dans les bureaux. C’est inadmissible. Concernant Colibri, l'isolation du bâtiment répond aux normes de 2008. Nous constatons en effet que, malgré une température à 19°C, le ressenti peut-être moindre, notamment près des fenêtres. Le ressenti est subjectif et on constate parfois dans une même zone des personnes en simple chemise et d'autres en polaires. Un audit par un professionnel ne changerait rien à la situation. Comme vous le savez, nous vivons une situation européenne particulière avec un risque réel de coupure d'électricité ". Le gouvernement demande à chacun, particulier, comme entreprise, et surtout entreprise, de faire certaines adaptations dans nos modes de vie et d'appliquer des restrictions visant à la sobriété énergétique. La température de 19°C répond au plan de sobriété énergétique présenté au CSE et appliqué dans toute l'entreprise. Les températures appliquées et mesurées fluctuent entre 19 et 20°C. Nous ne pouvons faire autrement et nous ne ferons pas autrement. Nous devons apprendre à vivre avec ces restrictions cet hiver pour éviter des conséquences plus graves. 

SG : Le problème vient du verre, mais aussi de l’alu, nous avons fait les mauvais choix à la construction du bâtiment. Il fera toujours plus froid près des fenêtres. 

DRH : Un plan de sobriété s’applique sur l’entreprise. Il n’est pas question d’y déroger. Nous ne pouvons pas remonter les températures. Il faut se couvrir. Pour les courants d’air, le service technique fait tout pour résoudre le problème. 

Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues   Anne-Sophie  Thierry  Fabien
  Hugues     Anne-Sophie   Thierry      Fabien