23/05/2024
Info PERCOL Auchan
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30/04/2024
Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 18/04/2024
Valauchan Valfrance
CFDT : Historiquement, nous avions la grande assemblée, et il était possible de poser des questions aux experts. L’évaluation de la part dans le contexte actuel est importante. La règle du FCP Valauchan concernant l’évolution de la valeur de part se base sur les perspectives futures.
La règle est la suivante : « L’évolution de la part Auchan est étroitement dépendante de la situation financière future de la société groupe Auchan. »
DRH : Pas seulement. Nous regardons les résultats de l’année précédente. Nous faisons un point au premier trimestre et nous voyons les perspectives de l’année. L’évaluation de la valeur de part ne se résume pas uniquement aux perspectives de développement.
CFDT : Oui mais il aurait été intéressant d’avoir la position des experts par rapport à cette évolution future, notamment la confiance qu’ils pouvaient mettre dans cette évolution par rapport au rachat des magasins Casino et de la création d’une centrale commune avec Intermarché. Pour le moment, nous avons l’impression que la confiance des experts sur l’évolution du groupe n’est pas vraiment optimiste.
DRH : Je pense que c’est extrêmement factuel. La valeur de la France a régressé de plus de 47 %.
CFDT : Mais la règle d’évaluation est censé prendre en compte les perspectives financières futures. Donc, les experts ne semblent pas être confiants, malgré les rachats de magasins Casino et de Centralisation des achats avec Intermarché…
DRH : La réponse se trouve dans l’évaluation des parts qui régresse à 47 %. Dans la situation à l’instant, pour évaluer la France, ils ont pris en compte les résultats 2023, le point à la fin du premier trimestre sur comment cela se passe sur 2024 et les perspectives 2024. En prenant l’ensemble, la valeur de la France régresse à plus de 47 %. La valeur de part est évaluée de cette manière.
Commentaire CFDT : La règle du FCP Valauchan, dans son article 3, indique : « L’évolution de la part Auchan est étroitement dépendante de la situation financière future de la société groupe Auchan. ». Une fois de plus, on constate que les réponses sont à géométries variables afin d’esquiver les questions gênantes. Il aurait été intéressant d’entendre les experts, et de croiser avec le positionnement de Standart and Poor’s qui « doute de la capacité d'Auchan à redresser la rentabilité de la centaine de supers et hypers déficitaires rachetés à Casino … »
CSP Compta
CFDT : Concernant le BES, le mois dernier, nous avions demandé si un retour avait été fait aux équipes. Vous aviez dit "pas encore". A-t-il été fait depuis ?
Direction : Oui, il a été fait pour l’ensemble des équipes P2P.
CFDT : Quels sont les retours ? Il y avait un étonnement par rapport aux résultats que nous pouvions avoir des salariés.
Direction : Le BES a été présenté à l’ensemble des équipes. Il y a des points sur lesquels nous avons été nous-même étonnés. Notamment la faible implication des collaborateurs aux changements et différents projets. Il y a énormément de choses en chantier et nous étions étonnés qu’un collaborateur sur deux se soit senti concerné. Nous leur avons dit que nous allions leur présenter une série de plans d’action pour essayer de remédier à cela. Il y a donc des sujets sur lesquels nous devons travailler. Nous reconnaissons qu’il y a une amélioration.
CFDT : Un plan d’action est donc prévu ?
Direction : Il sera présenté. Nous ne voulons pas qu’ils redescendent seulement mais les rendre participants.
Equipe SAP
CFDT : Les commandes Ariba vont être passées directement par les chefs de projets ou RA etc, via l'outil Iterop et non plus par l'équipe SAP. Quel impact dans ce service ? Les chefs de projets ont-ils été informés de cette charge supplémentaire pour eux ? Quelle charge supplémentaire cela représente-t-il pour les chefs de projet concernés ?
DRH : Une automatisation des saisies des commandes a été mise en place et est en cours de déploiement, afin notamment de permettre à l’équipe d’être missionnée sur des missions à plus forte valeur ajoutée (analyse des factures par exemple). En parallèle, des échanges sont en cours avec les collaboratrices sur leur projet professionnel. Le sujet a été présenté au comité de direction de la DSI et est en cours de présentation auprès des différentes directions de la DSI. Cela devrait être finalisé le 23 avril. Là où les équipes de la DSI renseignaient jusqu’à maintenant un fichier Excel et donnaient les informations par mail à l’équipe SAP, désormais, elles les saisiront directement sur un webform. Si toutes les données sont bien complétées c’est l’outil qui passe la commande directement dans Ariba. Cela a été testé et validé par des interlocuteurs internes de la DSI.
CFDT : Vous reviendrez vers nous au prochain CSE pour nous présenter les impacts sur l’organisation du travail ?
DRH : Il n’y a pas d’impact actuel puisque nous les accompagnons dans des projets professionnels comme la GEPP. Dans tous les cas, nous les recentrons sur des taches à plus forte valeur ajoutée. Une personne a fait une formation externe.
CFDT : Il n’y a pas d’insistance à demander quand la personne s’en va ?
DRH : Non car il y a encore du travail. Les postes ne sont pas supprimés.
CFDT : Ca n’est pas ce que nous percevons concernant la personne et donc sur l’emploi.
DRH : Je vais voir.
Nouvelle politique rémunération
CFDT : Concernant le changement de politique de rémunération que vous avez annoncé en mars, les 3M d'euros indiqués font ils partie de l'enveloppe des NAO (1,2% de la masse salariale encadrement) ou est-ce en plus ?
DRH : Non c'est en plus. C'est du budget spécifique.
Franchise vs Casino
CFDT : Nous voulons développer la franchise et nous perdons notre Master franchisé qui préfère aller chez Système U. C'est une erreur stratégique de ne pas l'avoir vu venir. Quid maintenant du bilan en termes de parts de marché par rapport à l'opération Casino ?
DRH : Ce sont 2 sujets différents. Nous sommes en discussion sur d'autres master franchises. La franchise est un environnement volatile, les contrats sont à durée déterminée. Nous regrettons le choix de Schiever mais d'autres opportunités se présentent à nous.
CFDT : Nous comprenons que ce sont des sujets différents. Néanmoins, nous faisons deux pas en avant avec Casino pour en faire trois en arrière avec Schiever ? Quel est le ratio ? Nous visons un nombre de parts de marché à travers cette action. Avons-nous plus perdu avec le départ de Schiever ?
DRH : Non, nous avons moins perdu. Nous n’avons pas de ratio.
Commentaire CFDT sur la mise à disposition de personnel ARS-ARA en Task Force Casino
Nous avons eu des infos partielles avec des éléments qui vont évoluer, ne permettant pas d'avoir une vision claire et précise, néanmoins il faut évidemment mener et réussir cette bascule.
Nous demandons une gratification au mieux disant pour les personnes qui y participent.
Faire attention à la charge de travail des personnes impliquées, mais également à celles qui récupérerait la charge actuelles de ces personnes.
Faire attention aussi à bien respecter les CP déjà posés de tous, les amplitudes de repos, le retour du week-end pris en charge, et le droit à la déconnexion.
Et évidement avoir un bilan complet à la suite.
Renfort en magasin le jour de la grève
CFDT : Concernant l’appel fait aux salariés d’ARS-ARA pour un renfort en magasins après un appel à la grève, ne sommes-nous pas là en train de frôler l’entrave au droit de grève ? Par exemple, il est illégal de faire appel à des intérimaires pour remplacer des salariés grévistes.
DRH : Nous ne pouvions pas ignorer la grève. Il y avait des rumeurs. Légalement, je peux remplacer des collaborateurs grévistes par des collaborateurs d’un même groupe. Nous avons vérifié juridiquement pour ne pas être en délit. Même s’il n’y avait pas eu de grève, il y avait eu des demandes en amont. Nous avons aussi répondu à ces demandes. Juridiquement, nous ne sommes pas en délit. Ce ne sont pas des intérimaires qui ont été envoyés. De plus, cette campagne sera faite comme pour Noël.
Parking voitures électriques
CFDT : Quel est le taux d’utilisation ?
DRH : Le taux est très faible. Je n’ai pas le chiffre. Il y a environ 50 voitures par mois. Nous répondons strictement à notre obligation légale de mettre à disposition. En fonction du nombre de collaborateurs, nous avons un nombre de places à mettre que nous avons respecté. Nous savons que c’est peu utilisé mais nous n’avons pas le choix de le faire.
Formations Retraite
CFDT : Concernant les formations "retraite", le catalogue indique que les formations "Atout âge" et "Préparer sa retraite" sont réservées aux employés. Qu'est-il prévu pour les agents de maitrise et cadres ?
DRH : Pour les formations retraite il y en a 4. Pour les formations techniques, préparer sa retraite à 50 ans est pour les employés et les agents de maitrise. CAP50 est pour les cadres pour les formations de préparation à la nouvelle période de vie. Atout Age est pour l'ensemble des collaborateurs, sauf qu'elle est animée de manière séparée : Atout Age employés / Atout Age encadrement (cadres et agents de maitrise).
CFDT : Sur le site, c’est écrit uniquement "employés". Donc quand des salariés de l’encadrement s’inscrivent, le manager dit « non, uniquement réservé aux employés ».
DRH : Il faut choisir la session Atout Age encadrement.
CFDT : Nous nous sommes connectés, et il n’y a pas de session encadrement. Ceux qui essayent de s’inscrire sont refusés. De mémoire, Atout Age était pour les agents de maîtrise et les cadres. Préparer sa retraite était pour les employés. Il y avait deux noms différents. Désormais, les deux apparaissent uniquement comme réservées aux employés.
DRH : L’historique sur ARS-ARA n’a pas encore été repris, ça devrait arriver bientôt. Les catalogues ne sont pas encore tous présents et c’est peut-être la raison qu’Atout Age encadrement ne soit pas encore présent. Normalement, nous devrions arriver à un outil au niveau de performance attendu en juin. Si des collaborateurs n’arrivent pas à y accéder, il faut envoyer un mail à Antoinette.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
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16/04/2024
Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 15/03/2024
PAPRIPACT (Programme Annuel de Prévention des Risques Professionnels et d'Amélioration des Conditions de Travail)
CFDT : Dans le document, il n’y a pas grand-chose sur les Risques Psycho-Sociaux. Il n’est question, à aucun moment, de burn-out, alors qu’il y en a de manière récurrente sur ARS-ARA. C’est généralement ce qui occasionne le plus les inaptitudes sans que l’origine soit indiqué comme « professionnelle » car il n’y a pas de reconnaissance administrative enclenchée. De ce fait, c’est classé comme étant d’origine non professionnelle. Tout ce qui a trait au burn-out passe sous les radars et il n’y a pas vraiment de prévention à ce sujet. C’est un gros manque.
DRH : Le sujet des RPS est important, également sur les services d’appui. Il est pris en compte par l’entreprise. Dans le PAPRIPACT, en dernière ligne, il y a la volonté de l’entreprise d’aller sur une action de prévention autour de tous les changements d’organisation dans l’entreprise. L’appréhension des RPS en fait partie. Le statut est en cours car, pour le moment, l’idée est de faire un état des lieux des collaborateurs qui ont pu être formés ou avoir une sensibilisation aux RPS. La prévention des RPS va forcément être développée au cours de l’année. D’un côté au regard de ce qui est en cours de construction au niveau du pôle QVCT d’ARF sur la prévention des RPS qui sera diffusée à l’ensemble des formats. Nous allons forcément nous en inspirer et nous mettre dans cette même veine pour travailler ces sujets. Forts de ce que nous allons pouvoir déflorer dans les semaines ou mois à venir sur d’éventuels changements d’organisation ou autres, nous ferons des focus particuliers sur ce qu’il y a à mettre, en lien avec la prévention des RPS. C’est quelque chose qui est clairement identifié par l’entreprise et sera précisé au fil des semaines. Il y a bien une volonté d’accompagner au mieux les changements d’organisation.
CFDT : Si nous ne mesurons pas correctement le burn-out, comment suivre son évolution et voir s’il y a une amélioration ou non ? Il n’est pas identifié comme tel et n’est pas réellement suivi. C’est complétement invisible. Nous ne savons pas combien il y en a, ni quelle est leur évolution. Il est possible de faire de la prévention et tant mieux si cela s’améliore, mais nous ne le verrons pas car ce n’est pas identifié et nous ne pouvons pas avoir de suivi à ce sujet.
DRH : Ce n’est pas clairement identifié. L’entreprise est très vigilante avec la restitution de la médecine du travail, notamment sur le questionnaire EVREST qui peut soulever des RPS sous-jacents, que ce soit lié à la charge de travail, à des difficultés relationnelles managériales ou autres. Nous avons ces outils. Nous partons du risque mais, effectivement, la conséquence qui peut être l’épuisement professionnel n’est pas mesurable. Nous n’avons pas d’indicateur. Quelle que soit la pathologie de la personne, l’entreprise ne la connaît pas. Le lien qu’il serait possible de faire consiste à se dire que, dans les AT, des malaises peuvent avoir des origines professionnelles. Au regard des descriptifs des AT et que nous menons des enquêtes, il est parfois possible de déceler des signaux qui nous poussent à travailler avec l’équipe managériale mais c’est très difficile. L’entreprise ne peut pas indiquer le nombre de collaborateurs victimes d’épuisement professionnel ou autres.
CFDT : Il faut écouter les gens tout simplement. Sur la base d’un déclaratif, si la personne se déclare en burn-out à cause d’un épuisement professionnel, il faut l’enregistrer comme tel. La question est de savoir si nous avons envie de le voir ou non.
DRH : Une feuille de route va présenter toutes les actions dans lesquelles l’entreprise va s’engager pour le bien être des collaborateurs. Ce n’est ni du réglementaire ni des choses sur lesquelles nous avons décidé de travailler entre employeur, CSSCT et collaborateur mais c’est tout ce que nous pouvions avoir par le passé. Il est question des actions de don du sang, les actions en faveur du handicap, les visites de site avec les membres de la CSSCT. Cette feuille de route sera toujours construite en lien avec les travaux menés. Nous aurons, chaque année, les 2 documents.
Ce PAPRIPACT n’a de pertinence que s’il est en lien avec l’évaluation des risques. Avec la CSSCT, il est prévu, pour l’année 2024, pour actualiser le document unique d’évaluation des risques, de le faire en groupe de travail avec les membres, des collaborateurs, des managers des services, le service de prévention au travail et le chargé de prévention. Un planning des visites va être fixé pour l’année. La proposition est de faire 1 à 2 visites trimestrielles durant lesquelles nous mettrons à jour une unité de travail, c’est-à-dire un environnement de travail sur le site de Villeneuve ou bien sur un site excentré. Fort de ces visites, les modifications seront apportées dans l’outil Prévention sur le DUERP. Ces visites seront l’objet de remarques sur des moyens de prévention qui ne sont pas forcément en place ou qu’il faudrait développer. Cela viendra alimenter le programme annuel de prévention qui sera présenté lors des CSSCT trimestrielles. La proposition de planning sur laquelle nous avons pu avoir un échange a été retranscrite hier. Quand nous avons décidé de faire la mise à jour du DUER, nous avons privilégié d’aller faire l’évaluation des risques des populations les plus importantes. Finalement, il reste certaines unités de travail qui n’ont pas été actualisées depuis 2021 comme les collaborateurs de l’infirmerie, de la salle de collection, du labo R&D, de la direction territoire nord. Nous allons le challenger car nous n’avons pas été à la rencontre de ces collaborateurs pour mettre à jour les risques auxquels ils sont exposés au quotidien. Nous allons le prioriser sur T2, T3. Pour les sites excentrés, nous prévoyons d’aller sur la direction de territoire ouest. Nous irons donc à Bordeaux et la SCOFEL de Samazan. Sur le T4, la direction du territoire est prévue ainsi que la SCOFEL de Vendenheim. La CSSCT aura fait le tour de l’ensemble des directions de territoire du périmètre.
Avis CFDT : L’existence de ce PAPRIPACT est une bonne chose (en même temps, c’est une obligation légal) et son contenu qui vient de nous être présenté est riche, sa construction est faite avec un sérieux avéré. MAIS il passe quand même à côté d’un point fondamental : les risques psychosociaux. C’est pourtant un risque bien réel, connu, à fort impact pour le salarié et pour lequel des mesures de prévention doivent exister, notamment pour les burn-out (qui occasionnent régulièrement des licenciements pour inaptitude). En ce sens, malgré le reste du contenu du PAPRIPACT, la CFDT ne peut pas donner un avis favorable tant que ce risque n’est pas, lui aussi, assurément mesuré et couvert.
Résultats économiques
CFDT : Par rapport aux baisses de prix pratiquées par Auchan récemment, qu’y a-t-il eu comme publicité ?
Direction : En décembre il y a eu une grande publicité, campagne de 4 x 3 sur site et communication interne. Sur la partie prix, une autre campagne doit être active ce jour. 3000 prix doivent baisser ce week-end pour une nouvelle campagne de pub qui va être lancée dans la foulée.
CFDT : Les impacts publicitaires à ce sujet sont-ils mesurés ?
Direction : La publicité est systématiquement mesurée. Par rapport au nombre de clients qui viennent, tout est suivi mais je n’ai pas toujours les résultats. Tout est analysé afin de voir quelles sont les campagnes qui permettent le plus de réactivité de la part des clients.
CFDT : Il y avait une déception sur le fait de ne pas avoir eu autant de clients souhaités avec cette baisse de prix. Avons-nous fait suffisamment de publicité ?
Direction : Les baisses de prix prennent un certain temps avant qu’il y ait un retour durable des clients. Ce n’est pas instantané. C’est pourquoi il y a une nouvelle campagne en mars, afin de relancer ce qui a déjà été fait en décembre.
Index égalité professionnel
CFDT : Quelle est l’évolution de cet index par rapport aux notes précédentes ? Quel bilan pouvons-nous en tirer ? Est-ce que cela produit des effets ? Dans quel sens ?
DRH : Nous n’avons pas d’évolution par rapport aux années précédentes. Des points sont perdus sur les 10 plus hautes rémunérations car nous avons 0 femme. Il n’y a pas de plan derrière. Nous avons notre accord égalité professionnelle. Comparé aux autres entreprises, 85 points, c’est la moyenne.
CFDT : L’index existe depuis combien d’années ?
DRH : Depuis 2018. Nous avions eu 85 sur les 3 dernières années et nous avions un peu plus sur la première année car il y avait plus de femmes dans les 10 plus hautes rémunérations. La première année, nous avions 100 points.
CFDT : Depuis 2018, cet outil en lui-même ne permet pas de produire une avancée particulière.
DRH : C’est un outil purement déclaratif pour comparer les sociétés auprès de l’administration et de mettre en œuvre un plan d’action si nous sommes en dessous de 75. Nous avons un accord égalité professionnelle qui a été négocié en 2021. Il dispose d’indicateurs plus poussés.
CFDT : Nous ne voyons quand même pas d’amélioration.
Nouvelle politique de rémunération de l’encadrement et dénonciation de l’usage relatif à la Rémunération Variable de l’Encadrement (suite de la présentation du 5 mars)
CFDT : Concernant les différentes typologies, y aurait-il la même scalabilité entre les typologies, à savoir des mini de grille, comme pour les typologies de grilles des employés, avec un +3% pour la typologie 2, un +5% pour la typologie 3 ?
DRH : Ce ne sont pas des typologies au sens typologie Employé. Nous pointons sur une médiane, une famille par rapport au grade.
Pour les employés, il y a une typologie de base et les autres sont construites par rapport à cette base. Ce n’est pas le même schéma. Ici, les 4 typologies ont la même logique contrairement à celles des employés. Seuls les critères vont différer.
Sur la slide le mini et maxi sont à nouveau représentés. Le chemin pour arriver au maxi et donc, les niveaux intermédiaires que nous allons avoir pour construire les repères salariaux ne sont pas les mêmes en fonction de la typologie. Le minimum actuel est repéré grâce à la ligne en pointillés rouge. Pour les métiers en violet, une évolution jusqu’à la médiane marché est relativement rapide (12-18 mois maximum). Dans nos repères salariaux, dans une temporalité assez courte, la médiane sera rapidement franchie. Une fois la médiane passée, la construction des repères se fera de manière plus linéaire jusqu’au maxi car ce sont des fonctions où la temporalité pour atteindre les standards est plus courte que sur d’autres. A l’inverse, sur les métiers bleus, comme nous sommes bien positionnés sur les mini et que la temporalité est plus longue (24-36 mois), la pente sera plus douce jusqu’au moment de franchir la médiane. Elle prendra plus de temps à être atteinte. Au moment où elle sera atteinte, une accélération sera visible pour avoir une dynamique salariale plus soutenue afin de fidéliser les collaborateurs qui seront dans ces fonctions, au standard de leurs missions. Au milieu se trouvent les fonctions transverses et cœur de métier qui partent du même mini, qui arrivent au même maxi mais en prenant des chemins totalement différents. Les jaunes atteignent rapidement la médiane marché pour être plus compétitif rapidement dans le temps et plus linéaire ensuite. Les métiers transverses sont plus linéaires jusqu’à 24-36 mois et la dynamique salariale plus soutenue redémarre à 24-36 mois pour ensuite repartir sur une pente linéaire.
CFDT : Pouvez-vous nous indiquer le coût de cette nouvelle politique et son impact sur la masse salariale de l’encadrement ?
DRH : Sur l’ensemble d’ARF, cette année, nous dédions un budget spécifique de 3 M€.
CFDT : Nous ne connaissons pas l’impact sur la masse salariale de l’encadrement ? L’intérêt est de savoir ce que cela va produire pour les salariés concernés.
DRH : Je vais regarder pour le calculer.
Cela ne peut pas produire d’économies à partir du moment où nous commençons nos grilles beaucoup plus haut qu’à date. Les grilles commencent à 80 % de la médiane et vont maintenant commencer à plus de 90 % de la médiane. C’est impossible de tirer vers le bas.
CFDT : Pour tout le monde où va-t-il y avoir des gagnants et des perdants ? Entre ce qui est expliqué et ce que sera la réalité, il peut y avoir un monde.
DRH : Nous ne sommes pas honnêtes et n’appliquons pas ce que nous présentons en CSE ?
CFDT : Quand nous dénoncions des situations où des salariés étaient payés 300 € en-dessous des mini de la convention collective, nous avons été envoyés sur les roses. Nous ne faisons pas aveuglément confiance car nous avons connaissance d’un historique. Ce qui nous intéresse, c’est de savoir ce que cela va produire en réalité et non pas en théorie.
DRH : Cette année, il est question de 3 M€ de plus dans la masse salariale de l’encadrement.
CFDT : A un moment donné, nous avions entendu des remarques sur le fait que le modèle social coûtait trop cher, que nos frais de personnel étaient trop élevés. La position de la DRH est-elle différente ? Cela semble contradictoire avec certains messages donnés. Où en sommes-nous réellement ? La position de la DRH est-elle de faire des économies ?
DRH : La position n’a pas évolué. Force est de constater que nous avons de plus en plus de mal à recruter l’encadrement. À force de ne plus avoir d’encadrement, ce n’est plus une question de modèle social mais une question de fonctionnement de l’entreprise.
CFDT : Donc vous êtes face à un principe de réalité.
DRH : Oui, il y a un équilibre nécessaire. Le socle représenté dans le cadre de la politique de rémunération de l’encadrement par le salaire de base est un socle sur lequel nous avons tout de même nécessité de retravailler pour la raison indiquée.
CFDT : Il devrait donc y avoir des gagnants mais ce qui nous inquiète, ce sont ceux qui pourraient être les perdants de cette affaire.
DRH : Il n’y a pas de perdant car nous n’allons pas diminuer les salaires.
Avis CFDT concernant la nouvelle politique salariale de l’encadrement : Nous demandons de la transparence sur les grilles de salaires, il faut arrêter de les cacher et de prétendre qu'elles sont indicatives pour ne pas les respecter. Et nous demandons également un vrai dialogue social sur la négociation des augmentations salariales et des minima de grilles pour l'encadrement (cela n'empêche pas l'individualisation). Vous n'êtes toujours pas dans cette démarche.
Pour les NAO 2024, vous n’avez pas respecté le nouvel article 5.1 de l'accord de 1986 introduit l’an dernier. C’est un très mauvais signal...
Dans ce contexte, l'avis CFDT est défavorable.
Avis CFDT concernant la suppression de la RVE : Vous nous proposez une suppression sans intégration (contrairement à la GDI) et ne donnez aucune info sur un hypothétique nouveau dispositif !
Concernant la RVI/RVE nous avons toujours réclamé un accord négocié (comme il existait pour la GDI) face au manque de transparence et aux règles changeantes et parfois incohérentes de « l’usage » actuel pour lequel vous décidez seul sans même une commission de suivi. C’est tout juste si on obtient la note de cadrage annuelle…
Nous demandons à ce que le futur dispositif soit négocié et mis par accord d'entreprise.
Le CFDT ne peut pas rendre un avis favorable quand on ne sait pas ce qui va être mis en place pour remplacer.
Voir le tract CFDT
Point de suivi Docapost
CFDT : Vu les problèmes de turn-over et de disponibilité des intérimaires, la question est de savoir si le travail est suffisamment pérenne dans la durée pour que ce soit un poste interne.
Direction compta : Ce sont des renforts temporaires. Les intérimaires n’étaient pas là pour cela.
CFDT : C’est du temporaire qui dure. Ne faut-il pas considérer à un moment, que c’est pérenne ?
Direction compta : A un moment il sera possible de se poser la question.
CFDT : Il y a un étonnement sur les résultats du BES, ont-ils été présentés en réunion de service ? Cela a-t-il été commenté ?
Direction compta : Cela n’a pas encore été redescendu au niveau des briefs équipe.
Plan sobriété
CFDT : Nous faisons des économies en termes d’énergie, ce qui est très bien. Sauf erreur, lors des aménagements des bureaux pour le flex-desk et la remise en conformité des écrans, certains écrans ont été jetés.
DSG : Une alerte a été émise et nous avons agi par rapport à une incompréhension. La note a été mal interprétée par des collaborateurs. Certains collaborateurs ont eu la main légère sur certains matériels. Dès que j’ai eu l’alerte, j’ai été voir la personne pour que la note soit plus précise.
Questions diverses
CFDT : Pouvez-vous nous indiquer la progression du taux de rentabilité sur les 10 dernières années ?
DRH : Pour le moment, nous n’avons pas de retour sur la question. Il faut des précisions sur ce qui est entendu par taux de rentabilité. Est-ce l’EBITDA ou autre chose ? Elle m’indique que le taux de rentabilité peut se calculer de différentes façons, avec différents critères. Elle a besoin de précision. Envoyez-nous un mail, et soit nous apportons les éléments de réponse par écrit ou bien au prochain CSE.
CFDT : Suite au recul de l’âge de départ en retraite, les mesures séniors de l'accord GPEC (qui s'arrête au 31 mars 2024) se retrouvent en décalage par rapport à la situation des salariés ayant pris le dispositif de réduction du temps de travail. Comment vont-être traités les différents cas en attendant le nouvel accord GEPP ?
DRH : Le dispositif sénior a vocation à être renégocié lors de la paritaire GEPP. Dans l'attente, pour les collaborateurs impactés par la réforme retraite, un accompagnement sera réalisé. Soit le collaborateur décide de repasser à temps plein à la fin de son avenant soit il décide de rester sur un temps partiel. Dans ce cas, il n'y aura pas de poursuite de l'indemnité. En GEPP, un autre axe a été abordé. Cela serait la poursuite de l’indemnité, mais pour le moment, cela n’est pas acté de façon définitive, il faut attendre les suites de l’accord.
Il est question de permettre aux collaborateurs de poursuivre dans les mêmes conditions pour ceux ayant signés leur avenant avant septembre 2021.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
17:38 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, conditions de travail, burnout, maladies professionnelles, risques psychosociaux, égalité, salaires, rémunération, rvi, rve, organisation du travail, emploi, situation économique et financière, gpec, retraite | | Facebook | |
11/05/2022
Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 28/04/2022
CFDT : L’Alsace Moselle bénéficie d’un régime particulier de Sécurité sociale. Les montants de la mutuelle sont donc différents. Dans le dernier livret Vivinter Auchan concernant la mutuelle des retraités, les montants sont identiques pour le régime général et le régime Alsace Moselle. Est-ce une erreur ?
DRH : Le nouveau régime des retraités vient d’être mis en place et nous avons lancé la communication pour les anciens retraités couverts par Vivinter. Une large communication a été faite directement sur le régime général, et une information spécifique aux retraités Alsace Moselle va être faite directement par Vivinter. Nous modifions le livret des retraités en incluant les tarifs Alsace Moselle qui va être communiqué aux prochains retraités.
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CFDT : Sur le nouvel avenant concernant le changement de fonction, beaucoup de choses sont indiquées pour juste changer l’intitulé de fonction. Un avenant avec juste le changement de fonction était utilisé en centrale l’année dernière. Pourquoi ne pas faire de même ? Si la plupart des éléments indiqués sont classiques, beaucoup de personnes concernées sont gênées par la clause de mobilité sur la région administrative. Celle-ci n’était pas présente dans la convention de transfert en 2018. Pouvez-vous préciser les limites de ce périmètre ? Est-il possible de limiter au bassin d’emploi ? Le salarié a-t-il le choix de ne signer que les éléments qui conviennent mutuellement ?
DRH : Le modèle d’avenant repris est une trame qui existe dans la base RH. Il prévoit en effet une clause de mobilité sur la région administrative. Cette référence à une région administrative équivaut en fait au bassin d’emploi. Or, pour une mobilité au sein du bassin d’emploi, il n’y a pas besoin qu’une clause existe. Les remontées faites en DSI sur ce sujet sont l’occasion de re-challenger la rédaction de nos avenants.
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CFDT : Les personnes en situation de handicap ont-elles bien droit à trois jours de télétravail ?
DRH : Conformément à l’accord les personnes en situation de handicap ou dont l’état de santé nécessite un aménagement particulier peuvent bénéficier de jours supplémentaires de télétravail après échanges avec le médecin du travail.
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PROBLEMES SUITE A LA SUPPRESSION DES POINTEUSES
DRH : Le temps d’allumage du PC et de connexion à e-Tempo pour pointer n’est pas considéré comme du temps de travail effectif. Le temps de travail effectif commence au moment où le collaborateur badge sur son ordinateur.
CFDT : Ce n’est quand même pas normal. Le salarié est à son poste de travail, soumis aux directives de son employeur. C’est du temps de travail effectif, mais qui n’est pas compté. Il y a donc un problème par rapport à cela. Que ce ne soit pas compté comme du temps de travail effectif, parce que cela se produit comme cela mécaniquement ou techniquement, c’est une chose, mais la réalité est que c’est du temps de travail effectif qui n’est pas compté. Il y a donc un problème.
DRH : Lors du dernier CSE, la question s’était posée de savoir si le manager pouvait interpeller le collaborateur avant qu’il badge, mais nous avions dit que non. Normalement, le collaborateur badge, et ensuite, il commence sa journée de travail, et peut éventuellement être interpellé par son manager.
CFDT : Oui, mais le fait d’être à son poste de travail, de démarrer son PC, de lancer les applications pour aller renseigner son début de journée est du temps de travail effectif. D’ailleurs, nous pourrions faire un parallèle avec les personnes qui arrivent en magasin, et qui s’habillent. Le temps d’habillage est un temps de travail effectif.
DRH : C’est parce que c’est prévu dans nos accords. Quand il est sur son ordinateur, il n’est pas soumis à la subordination de l’employeur.
CFDT : Première nouvelle !
DRH : Pas dans la première minute, en tout cas. D’où le fait que le manager n’a pas à l’interpeller à ce moment-là.
CFDT : Ca c'est du théorique. En réalité, c’est du temps de travail effectif. Nous ne voyons pas comment cela pourrait être considéré autrement.
C’est du temps de travail perdu pour le salarié. Cela représente environ un jour et demi de travail par an de temps de travail non compté. Pour notre part, nous voudrions qu’une négociation soit ouverte pour trouver une compensation à ce phénomène. Nous devons essayer de trouver un moyen de régler cette situation qui pose quand même problème. Nous avons une déperdition de temps de travail effectif au détriment des salariés, et nous devons essayer de trouver une solution.
Il y a une solution de pointage par téléphone, mais une communication managériale disait de ne pas l’utiliser. Ce système est déjà techniquement en place. Si cela permet de régler le problème, il faut le généraliser ou mettre en place une compensation.
DRH : Ce système n’a pas vocation à être utilisé de façon pérenne, il n’est là que pour traiter les débords et les problématiques, quand le collaborateur ne peut pas badger sur ordinateur. Ce n’est pas un système de badge par téléphone. Nous avons pris note de votre demande, mais nous ne répondrons pas aujourd’hui.
Commentaire CFDT : Nous sommes donc en attente de la réponse de la DRH et nous reviendrons sur le sujet au prochain CSE.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
18:07 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraite, mutuelle, contrat de travail, mobilité, télétravail, handicapés, temps de travail, pointage | | Facebook | |
28/11/2016
Réponses aux questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 18/11/16
CFDT : Le nouvel outil de gestion des temps SELF iTempo Encadrement nous donne les RTT en fonction du nombre de jours travaillés en prenant en compte les CP. C'est à dire que le salarié qui a travaillé plus de jours du temps de TTsurf, et qui a eu le même nombre de RTT qu'un salarié ayant posé tous ses CP, semble être pénalisé cette année à cause de ses CP antérieurs, donc moins de RTT.
Comment cela est-il géré pour ne pas léser les salariés concernés ?
DRH : Il est important de préciser que la situation individuelle de chaque collaborateur est différente mais est reprise dans le nouvel outil. En effet les congés payés antérieurs et d’ancienneté viennent modifier le nombre de jour à planifier. Si des écarts paraissent anormaux après la planification de la période, se rapprocher de son RRH et / ou service du personnel directement.
Pour la période du 1 juin 2016 au 31 mai 2017 :
Se placer au 1er juin 2016 pour connaitre le nombre de jours à prester (239 jours – 25 jours de CP soit 214 jours)
365 jours - 52 repos hebdomadaires - 52 dimanches - 25 jours de congés payés - 8 jours fériés (1er novembre, 1er mai et 8 mai déjà déduit en dimanche) = 228 jours - 214 jours à prester = 14 jours de non travail (JRTT)
Les 3 fériés tombant le dimanche sont bien récupérés sous forme de jours de non travail.
Rappel : les CP ne sont pas des jours prestés.
CFDT : Le télétravail est refusé à une personne au motif qu'elle fait ses 35 heures sur 4 jours (3 jours pleins et deux demi-journées).
L'accord indique que le télétravail est ouvert pour les salariés à temps plein ou à temps partiel d'au moins 80%.
Il n'y a donc pas à la faire passer sur 5 jours comme on lui demande de le faire pour obtenir le télétravail.
Comment faire pour que l'accord soit respecté ?
DRH : Il est important de rappeler que le télétravail fait l’objet d’un accord d’entreprise et qu’il s’impose à tous. Si des blocages non légitimes à la mise en place du télétravail persistent, il faut se rapprocher du RRH du périmètre pour prise en compte de la situation.
CFDT : Plusieurs salariés n’ont toujours pas reçus leur BSI. Que doivent-ils faire pour l’avoir ?
DRH : Le message va être repassé aux managers pour distribuer en mains propres (sauf exception) les BSI en attente.
CFDT : Quel est le délai de prévenance pour un départ en retraite ?
DRH : 2 mois à partir de 2 ans d’ancienneté pour les employés et agents de maîtrise.
6 mois pour les cadres.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués du personnel :
18:46 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : temps de travail, télétravail, bilan social, retraite | | Facebook | |
06/01/2014
Questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 20/12/13
CFDT : Il semblerait qu'Auchan prélève mensuellement aux cadres les sommes prévues à la retraite complémentaire, mais ne verserait à l'organisme de retraite que trimestriellement.
Confirmez-vous ?
Si oui, que fait Auchan avec ces sommes ?
Quelle incidence y a-t-il pour les salariés avec ce mode de reversement ?
DRH : Effectivement, c'est un mode de versement classique en matière de dispositifs d'assurance de personnes et d'ailleurs c'est la règle en matière de retraite obligatoire complémentaire ARRCO et AGIRC.
Ce rythme de versement permet d'obtenir des coûts de gestion plus faibles, un bénéfice pour les collaborateurs et l'entreprise. En effet, un versement mensuel générerait pour l'assureur des affectations aux comptes des salariés tous les mois et donc une gestion administrative couteuse qu'il nous refacturerait et certainement plus importante que l'intérêt financier entre les versements.
Notons que l'avantage pour le collaborateur réside aussi dans la participation de l'entreprise à son financement des cotisations est très forte. (80% TA et 50% Tranche B et C).
CFDT : En DSI, les responsables de pôle sont niveau 7, les responsables de service sont niveau 8. Dans le dernier organigramme il n'y a plus aucun RP. Sont-ils tous passé RS de niveau 8 ?
Y a –t-il eu des modifications dans la classification ?
DRH : Non, il s’agit d’une erreur de saisie qui a été rectifiée.
CFDT : En CSP compta fournisseur. Une collègue était tombée en panne de voiture un lundi, l’empêchant de venir travailler. Elle avait loué une voiture pour se rendre au travail à partir du lendemain. A son retour, elle demande que son lundi passe en CP. Cette demande est refusée par le N+2, qui insistait pour que cette journée passe en absence injustifiée.
Quel est le sens de cette rigidité ?
Une autre collègue avait eu sa journée déduite de son salaire alors qu'elle avait 7h dans son compteur de temps, mais le manager a refusé car il considéré que ça irai pour la journée de solidarité. C'était en février, il y a avait largement le temps de refaire un compteur de 7h avant la fin de l'année pour la JS.
Trouvez-vous cela normal ?
Une autre collègue pose ses congés à partir d’un samedi. Elle apprend que l’avion qu’elle doit prendre pour partir en vacances et avancé d’une journée. Elle demande donc à son manager de pouvoir poser son vendredi en CP. Le manager demande un justificatif prouvant que l’avion est bien avancé d’une journée.
Quel est le sens de ces vérifications ?
DRH : Pour le premier point, nous n’avons connaissance que d’un seul cas le 19 août 2013. Nous avons accepté la demande de congés payés. Il n’y a pas été question d’absence non excusé.
Pour le deuxième point, nous n’avons pas connaissance de ces éléments qui sont lointains. Le manager de l’équipe est arrivé après.
Pour le troisième point, nous avons connaissance d’un cas en juillet 2013 qui concernait un collaborateur en contrat d’alternance. Il fait partie d’une équipe où la charge de travail est importante et nécessite une organisation très précise. La demande d’avancer les congés est donc compliquée à gérer. Le manager est resté ouvert à la demande de changements et l’a accepté. La demande de justificatif a été un moyen pour arbitrer la demande de façon juste.
Commentaire CFDT : La situation s’est améliorée dans ce service. Nous avons encore quelques remontées sur l'aspect « infantilisant » avec lequel sont traités certains cas. Il doit y avoir un respect et une souplesse.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués du personnel :
David Jean-Luc Marcelino Grégory
18:13 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : retraite, classification, management | | Facebook | |
07/01/2012
Questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 09/12/11
CFDT : Pourquoi les salariés qui partent en retraite en souhaitant conserver la mutuelle se retrouvent-ils sur l'ancienne mutuelle (garanties antérieures au 01/09/2007) et non plus sur l'actuelle ?
DRH : Notre régime retraite a été négocié ainsi, en recherchant un équilibre entre les actifs et les retraités.
Commentaire CFDT : C’est un bon principe mais ça ne répond pas précisément à la question pour vérifier si la loi n° 89-1009 du 31 décembre 1989 a été respectée. Il y a quelque chose de curieux puisque la DRH déclarait, lors de la dernière réunion des DP : « les garanties du régime Equilibre maintenu aux retraités sont quasiment identiques (largement plus que seulement « similaires ») au régime Equilibre des actifs. ». Par contre dans le document sur la mutuelle édité par la DRH lors du passage à la nouvelle mutuelle, il est écrit : « l’ancien régime de base Equilibre, dont les garanties ont été enrichies devient le régime obligatoire… ».
Il faudrait savoir : l’actuelle mutuelle Equilibre est-elle « enrichie » ou est-elle « largement plus que similaire » à l’ancienne mutuelle !?!
CFDT : Les salariés licenciés (bénéficiaires de la portabilité des droits) souhaitant conserver la mutuelle, resteraient eux sur les garanties postérieures au 01/09/2007.
Si c’est bien le cas, qu'est-ce qui explique cette différence de traitement entre les retraités et les licenciés (hors faute lourde) ?
DRH : Les salariés licenciés ne conservent les mêmes garanties que pendant neuf mois. Après cette période, ils peuvent prendre, à titre individuel, la mutuelle, mais ne bénéficient pas des mêmes tarifs, ni des mêmes conditions.
CFDT : Contrairement à ce que vous nous avez répondu lors de la dernière réunion, il y a bien une jurisprudence concernant le maintien de la mutuelle des retraités, qui énonce que les garanties en sortie de contrat de groupe restent les mêmes, afin de ne pas léser l’assuré. On parle donc bien de conserver des garanties individuelles identiques, à un tarif ne dépassant pas une augmentation de 50% maxi.
Le salarié partant en retraite et souhaitant conserver la mutuelle, doit déjà prendre à sa charge la part de l’entreprise + l’augmentation générale de 50% max. Tout cela est déjà bien suffisant sans tenter de lui remettre un dépassement supplémentaire qui a déjà été considéré comme illégal par différentes cours de justice.
Nous vous demandons de faire le nécessaire afin que la limite de 50% maxi fixée par le décret du 30 aout 1990 soit appliquée sur tous les régimes.
DRH : Nous appliquons bien le décret du 30 août 2009 sur le régime équilibre. La jurisprudence ne contraint pas à une application sur tous les régimes. Je confirme donc notre réponse apportée lors de la réunion des délégués du personnel du 18 novembre 2011.
Commentaire CFDT : La DRH reconnait maintenant qu’il y a une jurisprudence mais déforme ce qu’elle édicte. La jurisprudence parle des garanties du salarié et non uniquement du régime de base.
CFDT : Un comparatif entre le régime « Confort » des actifs et des retraités montre un écart important de remboursement. Exemple sur l’optique complexe : -177€ !
Nous vous demandons de faire le nécessaire afin que le principe énoncé par la cour de cassation du 7 février 2008 et la cour d’appel du 13 janvier 2009 soit appliqué, à savoir le maintien des garanties à l’identique.
DRH : La réponse à cette question correspond à celle apportée à la question 5 de la réunion des délégués du personnel du 18 novembre 2011. Nous appliquons la loi en vigueur.
Commentaire CFDT : La loi n’est pas respectée.
CFDT : Les frais de gestion de Valauchan sont pris en charge par Auchan. Ces frais continuent-ils d’être pris en charge pour les retraités qui conservent Valauchan 5 années après leur départ ?
DRH : Oui.
CFDT : Les agents de maîtrise en forfait horaire annualisé n'ont toujours pas, sur leurs feuilles de pointages hebdomadaires, le cumul des horaires effectués depuis le 1er janvier.
De quelle façon peuvent-ils savoir où ils en sont des horaires effectués ou restant à effectuer ?
Quand Auchan mettra-t-il au point un outil pour que les agents de maîtrise puissent suivre précisément leurs horaires cumulés ?
DRH :
- Un point régulier est fait par le service du personnel et transmis aux managers ; celui-ci fait apparaître le cumul des horaires effectués depuis le 1er janvier.
- A date, un outil n'est pas prévu. Le suivi du pointage hebdomadaire par le collaborateur et les points réguliers réalisés avec les managers doivent permettre de suivre le cumul annuel.
CFDT : Comment un agent de maîtrise qui n'aurait pas effectué la totalité des 130 heures du contingent et qui ne l'apprend qu'au 1er décembre (date annuelle d'envoi du récapitulatif des heures ?) pourrait-il rattraper son retard en 1 mois ?
DRH : Le récapitulatif des heures effectuées est donné en mars, juin, septembre, octobre, novembre, décembre. Nous rappellerons donc aux managers d'informer régulièrement les collaborateurs sur leurs cumuls. Les collaborateurs peuvent néanmoins, à partir des états hebdomadaires, piloter leurs heures pour éviter d’avoir des compteurs qui dérivent dans un sens ou dans l'autre.
Commentaire CFDT : Ce serait beaucoup mieux si la DRH mettait en place les outils de suivi qu’il faut, et revoyait ce forfait (qui pose problème) dans son ensemble.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués du personnel :
David Jean-Luc Marcelino Grégory
12:25 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : mutuelle, retraite, valauchan, agent de maitrise, temps de travail | | Facebook | |
05/12/2011
Questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 18/11/11
CFDT : Des salariés partant en retraite et souhaitant conserver la mutuelle entreprise se voient appliquer une augmentation de la cotisation de plus de 50% pour des garanties inférieures.
La loi de 2009 précise pourtant que l’augmentation ne peut pas dépasser 50% pour des garanties identiques. Que comptez-vous faire ?
DRH : Le dispositif Auchan est conforme aux dispositions légales, tant dans le texte que dans l’esprit.
Il n’y a pas de loi de 2009 mais juste un arrêt. Le maintien de la couverture frais de santé aux retraités repose sur la loi du 31 décembre 1989 dite Evin.
Elle stipule que « Lorsque des salariés sont garantis collectivement dans les conditions prévues à l’article 2 de la même loi (…….), le contrat doit prévoir les modalités et les conditions tarifaires des nouveaux contrats par lesquels l’organisme maintient cette couverture : (…….) aux anciens salariés bénéficiaires d’une pension de retraite (……). Les tarifs applicables peuvent être supérieurs aux tarifs globaux applicables aux salariés actifs dans des conditions fixées par décret. ». Elle ne stipule pas que la couverture qui doit être maintenue par l’assureur aux retraités doit être identique à celle des actifs. C’est bien « une couverture » qu’il s’agit de maintenir.
« Les tarifs applicables…….sont fixés par décret » ; le seul décret traitant de cette question date du 30 aout 1990 et indique effectivement que ces tarifs ne peuvent être supérieurs de plus de 50% aux tarifs « globaux » appliqués aux salariés actifs.
Concernant le maintien à l’identique des garanties, il n’existe aucune jurisprudence dont les attendus permettent de penser que les garanties des régimes maintenues pour les retraités doivent être identiques à celles des actifs.
Chez Auchan les salariés étant garantis collectivement, par un accord collectif, l’organisme délivre sa garantie par la mise en place d’un régime obligatoire de base appelé « régime Equilibre ».
La loi est donc parfaitement respectés puisque les garanties du régime Equilibre maintenu aux retraités sont quasiment identiques (largement plus que seulement « similaires ») au régime Equilibre des actifs
Par ailleurs la cotisation « Globale » soit totale de 30,58 € pour un Actif, est majorée d’un taux nettement inférieur à 50% pour un retraité (Elle s’élève à 37,23 €) soit + 21%.
Concernant les options facultatives, Auchan a choisi, sans en avoir l’obligation, qu’elles soient maintenues aux retraités au niveau de garanties qu’elles offraient lorsque l’adhésion à un régime était elle même encore facultative.
Commentaire CFDT : Contrairement à ce que dit la DRH, il y a bien une jurisprudence qui énonce que les garanties doivent être maintenues à l’identique pour une augmentation maximum de 50%.
Nous reviendrons sur ce point lors de la prochaine réunion DP.
CFDT : Avez-vous traité avec le service où se passent les pressions pour participer à des jeux et des animations, faire des gages ou applaudir quand on le demande ?
Exemple de pressions : se voir retirer des points GDI pour ne pas participer à un pique-nique ; se retrouver devant un tribunal de 4 responsables, et entendre que c’est un manque de respect envers les collègues qui eux acceptent de faire les gages, et qu’on ne peut pas continuer dans le service si on n’adhère pas à ce fonctionnement…
DRH : Nous avons vu le manager concerné et traité le point.
CFDT : Concernant la prise des jours enfants malades, dans certains services le système consistant à demander aux pères un justificatif indiquant que la mère n'a pu se libérer le jour concerné, est toujours en cours malgré la réponse de la HALDE que nous avions sollicité en 2008, et la modification de cette règle par l'accord Egalité Homme-Femme de 2010 qui en a découlé.
Pouvez-vous rappeler qu'il n'y a pas besoin pour les pères de donner ce justificatif lié à la mère ?
DRH : En effet, le père doit transmettre un justificatif concernant la maladie de l’enfant, mais pas de document concernant la mère. Nous ferons un rappel au manager concerné dès que vous nous aurez dit de qui il s’agissait.
CFDT : Concernant la prime de départ à la retraite, vous avez indiqué dans le dernier compte rendu DP que cette dernière est calculée à partir de l’ancienneté sur la base de 12 mois glissants conformément à la convention collective plus favorable que la loi.
Dans un document Auchan remit encore récemment aux prochains retraités, il est indiqué que depuis le décret de 2008 l’indemnité légale de licenciement est plus favorable que l’indemnité conventionnelle de mise à la retraite, et que c’est donc elle qui s’applique.
Qu’elle est la bonne version ?
DRH : Nous vous confirmons notre réponse. La disposition que vous évoquez concerne la mise à la retraite du collaborateur par l’employeur, qui est désormais légalement interdite jusqu'à 65 ans. Elle ne s'applique donc plus.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués du personnel :
David Jean-Luc Marcelino Grégory
17:08 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : mutuelle, retraite, harcèlement, discriminations, hommes, primes | | Facebook | |
21/11/2011
Questions CFDT en réunion DP Auchan Réaumur du 20/10/11
CFDT : Mutuelle
La cour d’appel de Lyon, par un arrêt du 13 janvier 2009, a confirmé l’obligation de maintenir une couverture de mutuelle identique pour les retraités avec un encadrement tarifaire limitant la majoration de cotisation à +50%.
Pouvez-vous nous confirmer que c’est bien ce qui est appliqué à Auchan ? Nous avons en effet un exemple sur le site pour lequel les cotisations seraient augmentées de plus de 50% avec des garanties moindres, ce qui ne correspond pas à l’arrêt de la Cour d’Appel de Lyon.
Réponse : En attente de la réponse de la DRH
CFDT : Service Marketing Communication
Certains salariés souhaiteraient savoir quel sera l’avenir de ce service après l’opération « 50 ans », c’est-à-dire à l’horizon 2012 / 2013.
Pouvez-vous les rassurer ?
Réponse : Il y a toujours des projets en communication. Nous aurons donc d’autres opérations après les 50 ans. Il n’y a aucune inquiétude à avoir sur l’avenir du service.
CFDT : Vis ma Vie
Opération menée en Centrale. Pourquoi n’y a-t-il pas eu de manifestation similaire sur Réaumur ?
Certaines personnes auraient en effet apprécié de passer une heure dans un autre service afin de voir comment travaillent nos collègues du site.
Réponse : « Vis ma vie » était une initiative locale organisée sur le site de VDA par le comité des 50 ans.
CFDT : Accès côté rue St Denis
Pourriez-vous demander à la propriétaire de faire retendre correctement la bâche dans les escaliers au niveau du 3ème étage ?
Elle commence à se détacher et cela redevient dangereux d’emprunter les escaliers.
Ou de faire poser des protections cartonnées, plus sûres, comme aux 2 premiers niveaux ?
Réponse : Les bâches seront définitivement supprimées fin de semaine prochaine (fin octobre).
CFDT : Travaux et ménage
Toutes les personnes du site ont bien conscience qu’il faut être patient par rapport aux travaux, à la poussière et au ménage.
Cependant, les conditions de travail depuis ces derniers mois ne sont pas bonnes, ce qui est dû à la grande quantité de poussière respirée. Que pourrait proposer Auchan, en compensation de la pénibilité de travail, aux salariés du site ?
Réponse : Rien n’est prévu. Les conditions sont effectivement difficiles durant des travaux. La visite de fin de travaux a lieu le 2 novembre pour le 1er et 2ème étage.
Commentaire CFDT : Oralement, il nous a été dit qu’un « pot » serait organisé sur le site, en dehors du repas de Noël, afin de remercier les personnes du site pour leur patience…
CFDT : Formation à l’ergonomie du poste de travail
Cette formation va être dispensée en Centrale. Pouvons-nous en bénéficier ?
Réponse : Oui, l’infirmière propose de venir faire cette formation sur le site de Réaumur le lundi 13 février 2012 à 9 H 30 ou le lundi 19 mars 2012 à 9 H 30
CFDT : Comité d’Entreprise
Au mois de Janvier, nous serons rattachés au C.E. des Services Centraux, à la Centrale.
1) Les salariés du site souhaiteraient avoir les noms et les coordonnées de nos correspondants afin de savoir à qui envoyer les demandes de remboursement, les tickets de cinéma, etc…
2) Autre question qui remonte suite à la proposition de voyage à Londres : les activités proposées par le C.E. sont en général au départ de Lille.
Est-ce que le C.E. prendra en compte notre situation géographique et proposera des activités au départ de Paris ? Ou tout au moins prendra en charge le trajet entre Paris et Lille ?
Réponse : Avant la fin de l’année, un document sera produit pour reprendre tous les avantages du CE de la centrale.
La plupart des voyages sont au départ de Paris. Pour les départs de Lille, la possibilité d'un départ de Paris sera étudiée (ex week-end à Londres au départ de Lille), si le nombre des participants est suffisant.
Commentaire CFDT : Ce qui été dit à Sabine lors de la réunion téléphonique CE avec la trésorière et la présidente : Avant la fin de l’année, un courrier émanant de Villeneuve d’Ascq sera envoyé individuellement au personnel de Réaumur, expliquant le fonctionnement du CE de la Centrale.
Pour toute questions ou remarques, contactez vos déléguées du personnel sur Réaumur :
Gaëlle Sabine
14:58 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : réaumur, retraite, mutuelle, ce, conditions de travail, formation | | Facebook | |
02/11/2011
Questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 14/10/11
CFDT : Nous revenons une nouvelle foi sur la réduction de cotisation sociales et l’exonération d’impôt sur le revenu auxquels ont normalement droit les agents de maitrise, mais qui n’est pas appliqué à Auchan ! Les arguments que vous nous avez donné lors de deux précédentes réunions DP (à savoir : inclusion dans le forfait et récupération avec les JRTT) ne sont pas de nature à remettre en cause ce droit pour les agents de maitrise. Cela nous a été une nouvelle foi confirmé par le service juridique des impôts.
Nous redemandons que le nécessaire soit fait pour que les salariés en forfait horaire annualisé récupèrent leur droit depuis octobre 2007.
DRH : Nous réaffirmons notre explication et notre position, déjà exprimées lors de précédentes réunions.
Commentaire CFDT : Les explications et la position de la DRH n’ont pas du tout convaincues le service juridique des impôts qui a étudié l’accord Auchan sur le temps de travail. Pourquoi la DRH refuse-t-elle de faire le nécessaire, contre l’avis des impôts ?!
Allons-nous devoir faire des recours en justice comme pour l’affaire des temps de pause et du SMIC ?!
CFDT : Est-il normal que des salariés subissent des pressions pour n'avoir pas participé à des jeux ou des animations du service, ou pour ne pas suffisamment applaudir quand on leur demande ?
DRH : Non. Vous nous signalez le service concerné et nous nous tournerons vers les managers et le RRH pour régler le problème.
Commentaires CFDT : Les précisions ont été données. Exemple : ceux qui ne souhaitent pas participer aux jeux et aux gages se voient convoqués individuellement devant un tribunal de 4 responsables (rien que ça). On leur dit notamment qu’ils ne sont pas respectueux de leurs collègues qui eux se plient à ces "règles", et on leur explique que s’ils souhaitent rester il faut accepter tout cela…
CFDT : Des salariés partant en retraite et souhaitant conserver la mutuelle entreprise se voient appliquer une augmentation de la cotisation de plus de 50% pour des garanties inférieures.
La loi de 2009 précise pourtant que l’augmentation ne peut pas dépasser 50% pour des garanties identiques. Que comptez-vous faire ?
DRH : Nous vous donnerons la réponse lors de la prochaine réunion.
CFDT : Le forfait jours des cadres est récemment passé devant la cour de cassation. Sa validité n’est pas remise en cause à condition que l'accord collectif qui organise sa mise en place prévoie des garanties sur le temps de repos et la durée du travail. L’accord Auchan est-il suffisant à ce niveau ?
DRH : L’amplitude entre deux journées de travail et le repos hebdomadaire sont bien reprécisés dans nos accords. Tout cadre doit réaliser sa mission dans le respect de ces règles.
CFDT : Une nouvelle loi prévoit que les entreprises versant des dividendes en augmentation par rapport aux deux exercices précédents doivent attribuer une prime à l’ensemble de leurs salariés. Qu'est-il prévu concernant cette prime à Auchan ?
DRH : La loi prévoit que cette obligation ne s’applique pas aux entreprises ayant déjà exercé ce partage supplémentaire, sous une autre forme (supplément d’intéressement ou de participation par exemple). Auchan est dans ce cas là car l’entreprise pratique au travers de la partie dérogatoire de la participation et de la prime de progrès, deux dispositifs légaux et facultatifs.
Commentaire CFDT : C’est bizarre car Décathlon pratique exactement le même système d’intéressement et de participation (même la part facultative), et ils ont quand même eu la prime dividende (250€ brut pour un temps plein)...
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David Jean-Luc Marcelino Grégory
20:38 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agent de maitrise, temps de travail, heures supplémentaires, fiscalisme, harcèlement, retraite, séniors, mutuelle, primes, cadres | | Facebook | |