17/12/2024
Questions CFDT aux CSE Auchan ARS/ARA des 5, 13, 14 et 21/11/2024
CSE Auchan ARS/ARA du 05/11/2024
CFDT : Concernant les augmentations de 15 % sur l’immobilier, à quoi est-ce lié ?
Directeur Financier : C’est lié à l’inflation et aux indices de coûts de l’immobilier. Je parle de données macroéconomiques qui ne sont pas spécifiques à Auchan.
CFDT : Ce sont les loyers payés à Ceetrus ?
Directeur Financier : Non. Les loyers qui sont en général payés par l’ensemble des secteurs aux propriétaires d’immeubles commerciaux.
CFDT : Ça n’a pas d’impact chez nous.
Directeur Financier : Ce n’est pas un impact spécifique à Auchan mais général. Nous avons une partie de notre périmètre qui est en location. Nous avons donc des augmentations liées aux indexations des loyers.
CFDT : Vous mettez les chiffres des augmentations de salaires Auchan, les coûts de l’IT Auchan et vous mettez sur le même plan un coût de l’immobilier qui n’est pas spécifique à Auchan et qui ne correspond pas à la valeur réelle impactée dans nos comptes.
Directeur Financier : Je parle ici d’un contexte général.
CFDT : Ce chiffre n’est donc pas du même ordre que ceux du dessus, et nous ne savons pas l’impact financier qu’il a réellement sur nos comptes sachant que les coûts de l’immobilier sont repris par la poche gauche.
Directeur Financier : Je parlerai de l’impact sur Auchan dans les slides suivantes.
CFDT : C’est donc un chiffre à relativiser.
Directeur Financier : C’est un chiffre macro.
CFDT : Quel est l’impact de l’alliance sur les suppressions de postes ?
DRH : L’alliance n’a pas d’impact sur l’emploi. Nous sommes sur un autre projet de réorganisation avec les axes qu’Arnaud a évoqué. C’est bien cette réorganisation avec les axes évoqués qui a des conséquences sur l’emploi.
CFDT : Y a-t-il quand même des postes d’acheteurs ou d’assistantes achat qui sont supprimés aujourd’hui ?
DRH : Cela fera l’objet d’un développement en R1. Ce n’est pas l’objet aujourd’hui où nous restons macro.
CFDT : Nous voyons passer des informations comme quoi les 3 sites d’AuchanDirect (AECF) ferment. Il y avait plus de sites que ça. Aux élections il y avait au moins 5 sites supplémentaires.
DRH : Nous n’avons pas dit qu’ils fermaient. Nous n’abordons pas AECF dans cette instance mais simplement ARS.
CFDT : Cela fait des années qu’on parle d’omnicanalité à Auchan. Or, il est dit ici qu’Auchan n’est pas encore une entreprise omnicanale.
DRH : Dans la réalité, nous ne l’étions pas, ne serait-ce que par la séparation de la direction e-commerce et de la direction qui, à date, s’intitule plan commerce et animation client collaborateur.
CFDT : Ce n’est pas ce qu’on nous a dit pendant des années.
DRH : Nous sommes d’accord mais le fait d’avoir 2 directions avait pour effet de ne pas concrétiser cette omnicanalité.
CFDT : Auchan.fr ressemble plus à une plateforme de vente de Boulanger qu’à une plateforme de vente pour Auchan.
DRH : Nous développerons la stratégie lors de la R1.
CFDT : Est-ce que les objectifs de la franchise vont-être revus ?
DRH : La franchise est un des axes du projet de réorganisation. Ce sera développé à la prochaine réunion.
CFDT : Concernant les externes, sur lesquels vous ne donnez aucune info, nous parlons tout de même d’organisation. Cela impacte forcément l’organisation. Il faut aussi avoir les informations sur la charge de travail qui pourrait en résulter qui va incomber à ceux qui restent, et avoir une vision sur l’organisation qui va en découler.
DRH : Ce sera dans le livre 4, dans les documents que vous aurez ce soir. Vous aurez des grilles d’analyse de charges par rapport aux postes impactés dans l’organisation actuelle.
CFDT : Comment déterminons-nous ce que cela représente en termes de charge de travail sur les salariés restants ? Si nous n’avons pas le nombre de sortants côté externe, comment faire ?
DRH : Ce qui est arrêté n’est pas l’objet du jour. Il y aura des développements dans la R1. Comme à chaque réorganisation présentée sur le périmètre de la DSI et de la date, nous avons présenté sur les postes d’interne. Nous sommes ici sur les postes d’interne. Les grilles d’analyse de charges de baisse, de transfert, d’arrêt de charge ont été faites sur les postes d’interne impactés.
CFDT : Il n’y a pas uniquement des chefs de projet dans les externes, il y a aussi des opérationnels qui gèrent des machines, des applications et autres… Cela veut donc dire que nous arrêtons des machines ou des applications ? C’est important de le savoir. Cela fait partie de l’organisation.
DRH : Cela fait partie de la prochaine réunion.
CFDT : Le 1er ministre a été interpellé par les suppressions de postes chez Auchan et il voudrait savoir ce qu’Auchan a fait de l’argent public qui a été donné. Aurons-nous l’information en R1 ?
DRH : Nous laisserons les personnes qui ont l’information répondre.
CSE Auchan ARS/ARA des 13 et 14/11/2024
CFDT : Concernant la création d’une UES commune ARS-ARA-ARI-OIA, cela signifierait que l’international intégrerait le périmètre ARF ou qu’ARS sortirait du périmètre ARF ?
DRH : Normalement, ARI et OIA intégreraient ARF.
CFDT : Est-ce que les objectifs pour la franchise présentés restent identiques ou vont-ils être revus ? Je pense notamment aux 97 hypers franchisés à l’horizon 2032.
Directeur de l’intégration : Oui. L’orientation de la franchise reste un axe stratégique majeur. Cela fait parti des 6 axes qui ont été présentés par Yves-Claude et renforcés par Guillaume Darrasse. Sur nos 68 hypers, un certain nombre vont basculer en franchise.
CFDT : Cela reste plus difficile à atteindre pour les 97 hypers franchisés en 2032. Il n’était pas question de toucher aux intégrés.
Directeur de l’intégration : Aujourd’hui, des magasins vont basculer en franchise.
DRH : La franchise étant un axe du projet, ce sera développé dans un second temps.
CFDT : Il était censé y avoir 17 hypers franchisés en 2024. Combien en avons-nous ?
Directeur de l’intégration : L’entreprise a voulu se renforcer sur la franchise. C’est pour cette raison qu’il y a une direction. Dernièrement, la stratégie pour les semaines à venir a été validée. Aujourd’hui, le sujet est plutôt lié aux organisations. Pour votre question, nous y reviendrons par la suite. Le niveau d’ambition reste très fort. Nous essayons d’aller plus vite pour rattraper le retard sur ce domaine.
CFDT : Combien y a-t-il d’hypers franchisés ?
Directrice Franchise : Il y en a 2 en métropole, à savoir Avrilly et Gap et 5 en Corse. Nous avons les hypers de Schiever qui vont nous quitter en mars.
CFDT : Nous sommes loin de ce qui avait été posé l’an dernier. Nous constatons l’écart.
DRH : A l’époque où cela a été fixé, Schiever n’était pas en sortie. Entre deux, il y a eu une évolution du parc avec la sortie de Schiever, l’entrée de la Corse. Nous sommes en train de nous structurer pour que la franchise soit un vrai axe de développement. Nous reviendrons sur le contenu de cet axe lorsque Valentine aura pu poser sa copie.
CFDT : Concernant Auchan.fr, nous avons l’impression que c’est plus une plateforme de vente pour Boulanger que pour Auchan. La majorité des produits est vendue essentiellement par Boulanger.
Directrice Marketing : Vous parlez de la marketplace. D’un côté il y a le site e-commerce Auchan et, de l’autre côté, il y a la marketplace. Sur le site Auchan, ce sont que des produits Auchan et produits de marques nationales négociées par Auchan. Sur la marketplace, se trouvent un certain nombre de vendeurs référencés par Auchan. A date, une partie des produits sont Boulanger. Il y a un vrai sujet de se demander quelle est la meilleure offre en digital qu’il faut avoir entre notre site e-commerce et notre marketplace par rapport à nos magasins ? Pour répondre à votre question, il faut y réfléchir en omnicanalité. C’est le sujet que nous devons traiter aujourd’hui.
CFDT : En tant que client, lorsque nous nous connectons sur Auchan.fr, nous ne distinguons pas si c’est marketplace ou non.
Quels sont les liens, s’il y en a, avec AECF ?
DRH : C’était en lien avec la supply.
CFDT : Il est curieux qu’il y ait une direction e-commerce qui n’a rien à voir avec AECF (Auchan E-Commerce France).
CFDT : Le panier anti inflation est-il toujours en place et quel est le bilan ?
DRH : Nous prenons le point.
CFDT : Dans la mesure où il y aura un PSE négocié au global, les critères d’ordre doivent-ils s’appliquer sur l’ensemble des sociétés du périmètre de l’accord négocié ?
DRH : Demain, nous sommes bien des salariés qui restent sur leur société d’origine. Par conséquent, nous ne pouvons appliquer les critères d’ordre qu’au sein de la société. Si j’applique des critères d’ordre au niveau d’une UES que nous n’avons pas encore construit aujourd’hui, imaginons que le poste supprimé est sur ARI, que le critère d’ordre fait que c’est un poste ARS-ARA qui s’en va. Demain, je dois proposer au collaborateur son transfert de contrat vers ARI. Il me faut son accord. Il a le droit de refuser. C’est pour cela que nous appliquons les critères d’ordre au niveau de chaque société car je ne peux pas imposer aux collaborateurs d’être transférés à une autre société. La mécanique est compliquée mais c’est pour cela que nous appliquons les critères d’ordre par société.
CFDT : En effet ça peut être à double tranchant. Néanmoins, rien n’oblige à transférer le contrat puisque nous sommes sur du management fonctionnel transverse. Le salarié pourrait très bien rester dans son entité juridique et intégrer une équipe multi entités pour travailler dans la même équipe comme ça existe déjà.
DRH : Oui mais je supprime bien un contrat sur ARI. La charge est sur ARI et non sur ARS-ARA. C’est un sujet que nous pourrons aborder lors de la négociation de l’accord de méthode. Aujourd’hui, j’ai l’obligation juridique d’appliquer les critères d’ordre par société.
CFDT : Si une personne d’ARS est en départ volontaire, cela voudrait dire que la personne d’ARI ne pourrait pas prendre son poste ?
DRH : Non puisqu’à date, les suppressions de postes sont bien par catégorie professionnelle. Si je supprime un poste dans cette catégorie, je ne peux pas avoir quelqu’un sur une autre catégorie professionnelle qui vient récupérer le poste.
CFDT : Concernant la constitution de la direction immobilière et technique, nous sommes bien sûrs que les mètres carrés seront supprimés avant les postes ?
Directeur Technique : Il y a une temporalité immobilière qui va faire que nous dénonçons les baux et le fait que les baux s’éteignent et que les gens déménagent, ça va prendre un peu de temps. Pour servir cette temporalité, je vais faire appel à des prestataires externes qui seront mandatés. La direction technique aujourd’hui, n’est pas taillée pour absorber les 350 M€ que nous prévoyons l’année prochaine. Ces investissements vont être prestés. On size pour le quotidien.
CFDT : Il va nous falloir les chiffres précis sur ce qu’il se passe côté salariés externes. Combien de postes sont arrêtés sur les externes, combien sont conservés ? Nous savons qu’il y a des postes qui ne sont pas de la prestation mais du prêt de main d’œuvre. Dans ce cas, il va falloir regarder avec l’inspection du travail pour les intégrer dans la création de poste en interne. Nous ne pouvons plus laisser faire ce genre de chose. Nous allons nous pencher sur ce point de manière très précise.
DRH : Le travail a été fait. En revanche, il y a bien des externes qui occupent des postes pérennes au sein de notre société mais parce qu’ils ne souhaitent pas être intégrés. Il y a un double travail.
CFDT : Ces postes devraient donc être en création de poste en interne dans le plan.
DRH : Il y a des créations de postes dans le projet.
CFDT : Ces postes identifiés sur lesquels il y a des postes pérennes et sur lesquels il y a des externes sont donc bien dans les créations de postes ?
DRH : Je ne peux pas garantir à 100 % mais il y en a.
CFDT : Il n’y a aucune création de poste sur le périmètre du SI.
DRH : Les créations n’interviennent que quand nous vous présentons la constitution de la direction.
CFDT : Il n’y a donc aucune création de poste sur ce périmètre.
DRH : Côté ARS, il n’y en a pas.
Directeur IT-DATA ARI (externe) : L’objectif global est bien de limiter le nombre d’externes et d’externaliser seulement ce que nous ne savons pas faire.
CFDT : Quand aurons-nous les chiffres précis sur ARS-ARA ?
DRH : Pas maintenant, nous vous les communiquerons plus tard. Nous avons les chiffres sur le ratio d’internalisation. Sur ARS, nous étions à 46 % d’internes début octobre et 47.8 % aujourd’hui.
CFDT : Les postes vacants doivent être dans JobConnect ?
DRH : Tous les vacants ne sont pas dans JobConnect. Quand il y a un gel des embauches, nous ne mettons pas le poste vacant dans JobConnect si nous savons que nous n’allons pas le pourvoir. Il est dans l’organisation mais n’est pas en recrutement.
CFDT : Concernant le poste supprimé et vacant, il est vacant depuis combien de temps ?
DRH : Je ne sais pas vous répondre. Je prends le point. Le gel des embauches sur les services d’appui est effectif depuis le début de l’année.
CFDT : Sur Avision, nous visons un agrément C3P et une recherche d’activité extérieure à Auchan. Je suppose qu’il y aura des créations de postes ?
DRH : Nous n’avons pas encore l’agrément. S’il devait y avoir des créations de postes, ça dépendrait de l’agrément. Nous reviendrons vers vous à ce moment-là.
CFDT : Quel est l’impact de l’alliance à l’achat sur les suppressions de postes ?
Directeur Produit : Aucun. Notre relation avec Agro Mousquetaires est client fournisseur. Nous intégrons Agro Mousquetaires dans notre panel de fournisseurs qui peuvent nous livrer en parallèle d’autres fournisseurs.
CFDT : Il n’y a donc aucun effet de bord sur aucun poste ?
Directeur Produit : Non, aucun. Agro Mousquetaires est une entité juridique séparée d’Intermarché alimentaire qui livre Intermarché alimentaire. En termes de concurrence, nous sommes obligés de considérer Agro Mousquetaires comme un fournisseur lambda.
CFDT : Une partie de la charge de travail était transférée dans cette alliance et cela n’a aucun impact ?
Directeur Produit : Sur les produits frais traditionnels, aucun dossier n’est géré par l’alliance.
DRH : L’alliance n’a pas d’impact sur l’emploi. Nous sommes sur un projet différent.
CFDT : Je vois des créations de poste de chef de projet (franchise, organisation, pilotage satisfaction client, DAI). Il y a quelques semaines, il y a eu une consultation sur la procédure de reclassement d’une salariée cheffe de projet en inaptitude. Ces postes vont-ils lui être proposés ?
DRH : Ce sera proposé après l’homologation de la DREETS. Ces postes créés ne seront disponibles qu’après. Nous ne maintiendrons pas le poste de la collaboratrice jusque-là.
CFDT : Et pour le poste vacant, il est disponible.
DRH : Nous ne pouvons pas le pourvoir pour le moment.
CFDT : Des postes sont prévus mais ils ne lui seront pas proposés, même avec une transition comme nous l’avions vu la fois précédente ?
DRH : Non. Je rappelle que vous n’avez pas rendu d’avis sur ce dossier. Nous aurions pu continuer la procédure avec la collaboratrice et lui proposer des postes. Nous sommes à l’arrêt.
CFDT : Vous pouvez tout de même continuer la recherche de reclassement et les propositions.
DRH : Oui, s’il reste des postes.
CFDT : Pour les cadres, il a l’APEC (Association Pour l’Emploi des Cadres) à laquelle ils sont de fait adhérents. Avez-vous prévu une information par rapport à cette possibilité ?
DRH : Non, nous n’avons pas prévu d’orienter vers l’APEC étant donné qu’il y a l’EIC dont c’est le rôle.
CFDT : Vous dites, que le volontariat (donc le PDV) ne s’applique que s’il y a la possibilité de rester dans la catégorie. Cela va être difficile pour les personnes directement impactées, et qui bénéficieraient de mesures moins bonnes par rapport aux personnes qui ne sont pas directement impactées.
DRH : Oui car quand je suis impacté, je suis supprimé mais je suis dans une catégorie professionnelle comprenant des concernés. Si je suis impacté dans une catégorie ne comprenant que des impactés, il n’y a pas de volontariat.
Commentaire CFDT : Il faut que le PDV soit ouvert même aux impactés dans une catégorie ne comprenant que des impactés !
CFDT : Pouvez-vous nous envoyer un listing, en précisant qui est aujourd’hui éligible au volontariat et qui ne l’est pas ?
DRH : Vous avez les listes de catégories professionnelles.
CFDT : Ce n’est pas précisé.
DRH : C’est indiqué en entrées et sorties.
Commentaire CFDT : Et la DRH s’étonne que les gens aient du mal à s’y retrouver…
CFDT : Il faut préciser s’ils sont dans une catégorie entièrement impactée ou pas.
DRH : Ce point ne sera pas abordé demain dans les réunions collectives. Il sera abordé dans un second temps mais après le 28 novembre, avec les négociations.
CFDT : Après la négociation du PDV ?
DRH : Ce sera fait rapidement mais, dans un second temps.
CFDT : Sur le dispositif de départ anticipé, est-il possible d’élargir et de l’ouvrir aux personnes « concernées » ?
DRH : La consultation pour l’anticipé ne vise que les postes impactés. Nous ne viserons pas les concernés car la priorité est à ceux dont le poste est supprimé. C’est ferme.
CSE Auchan ARS/ARA du 21/11/2024
CFDT : Les salariés d'ARS/ARA qui sont souvent à la Haute Borne peuvent-ils bénéficier des titres restaurants ?
DRH : Non.
CFDT : De plus en plus de salariés ont des difficultés avec la plateforme téléphonique de Vivinter coté remboursement de soins et prévoyance. Notre interlocuteur RH aide chaque fois qu'il le peut mais il y a vraiment un problème de fond. Y a-t-il des actions menées auprès de ce prestataire car les conséquences financières sont désastreuses ?
DRH : Des actions ont été menées par Vivinter sur les frais de santé et les demandes sont traitées avec plus de fluidité. Côté prévoyance, des actions sont en cours pour renforcer les équipes de gestion et améliorer le service. Nous évoquerons le sujet en paritaire avec les partenaires sociaux mi-décembre.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
15:36 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : restructuration, réorganisation, plan social, externes, e-commerce, franchise, reclassement, tickets resto, mutuelle | |
Facebook | |
14/11/2024
Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 23/10/2024
Point sur les JRTT de la période précédente
CFDT : Y a-t-il eu écrêtement des JRTT ? Quand un salarié quitte l’entreprise, au niveau de son solde tout compte, comment cela se passe-t-il ?
DRH : Non. Il n’y a pas de paiement de JRTT.
CFDT : Il y a une jurisprudence à ce sujet qui porte sur le dépassement du forfait jours. A partir du moment où le salarié n’a pas pris tous ses JRTT, il y a forcément un dépassement du forfait jours. Tous les dépassements de forfait jours doivent être payés.
DRH : Sur le solde tout compte, pas les JRTT mais je comprends le raisonnement. Aujourd’hui, nous laissons la possibilité aux collaborateurs de prendre ces jours.
CFDT : Nous avons entendu votre position à ce sujet. Encore une fois, ce n’est pas dans les clous légaux.
DRH : Je prends note.
CFDT : Sur le site de l’épargne salariale du CIC, il est dit que les JRTT peuvent être mises dans le PERCOL.
DRH : Chez nous, ce ne sont en fait pas des JRTT mais des jours non travaillés (JNT). Il n’est pas possible de requalifier nos JNT en RTT. Il a été décidé de mettre en place un vrai suivi pour les CP et JRTT où, tous les mois, nos RRH ont un relevé des CP et reçoivent des alertes lorsqu’un compteur est trop important. En tant que manager, vous pouvez être challengé sur la prise de CP de vos collaborateurs.
CFDT : Vu le nombre de JRTT non pris ou le nombre de CP écrêtés, cela fait un sacré nombre d’équivalent temps plein travaillant gratuitement toute l’année !
Evolution salariale
CFDT : Sur le nombre de personnes qui ne sont pas conformes aux attentes, combien ont eu un PPA ?
DRH : 8 collaborateurs ont un PPA en cours.
CFDT : Une salariée a changé de niveau de tenue de fonction sans que son montant d'enjeu RVE ait changé. Est-ce normal ?
DRH : Dans l'ancien système cela peut arriver si le montant de la RVE est supérieur à l'enjeu de la tenue fonction.
CFDT : Généralement, une personne avec une RVE de 1000 € par exemple, en passant au niveau professionnel confirmé, la RVE passe à 1500 €.
DRH : La règle étant de dire que cela peut arriver. Si la RVE de la nouvelle tenue de fonction est plus importante que l’ancienne, la RVE change. Il peut arriver qu’il y ait déjà un enjeu plus important, surtout lorsqu’il y a eu des changements de poste. À Auchan, il n’y avait pas de rachat de RVE. Maintenant nous le faisons afin que cela corresponde au poste.
CFDT : Une salariée n'a pas eu d'augmentation individuelle alors qu'elle est au-dessus des attentes. Est-ce normal ?
DRH : Lors du CSE de mars 2024 nous vous avons présenté la nouvelle politique de rémunération, nous vous avons aussi rappelé les éléments au dernier CSE. Le niveau d'évaluation des attentes n'a plus de lien avec les augmentations individuelles suite aux NAO 2023.
CFDT : Vous avez tout de même dit que les augmentations individuelles étaient pour les personnes qui avaient surperformées, qui étaient au-delà des attentes. Or, nous découvrons que ce ne sont pas uniquement les personnes conformes aux attentes qui n’ont pas d’augmentation mais possiblement aussi des collaborateurs qui ont surperformés. Quel est le critère pour avoir une augmentation individuelle ?
DRH : Il n’y a pas de lien entre la tenue de fonction et les augmentations individuelles qui sont liées à la sur performance. La personne peut avoir surperformé mais avoir dans son équipe, 3 autres collaborateurs qui ont aussi surperformés. C’est au manager de décider et distribuer son enveloppe d’augmentation. Il est possible d’avoir été au-delà des attentes et ne pas avoir d’augmentation.
CFDT : La fois précédente, en évoquant l’article 5.1, vous avez dit que c’était une augmentation générale et que l’article 5.1 concernait les augmentations individuelles. Nous sommes bien sur ce second cas car la personne est au-delà des attentes. Néanmoins, elle ne reçoit rient alors que l’article 5.1 indique que seules les personnes étant en dessous des attentes pourraient ne pas être augmentées.
DRH : Dans les NAO il a été dit que si nous accordions une augmentation à l’ensemble de l’encadrement, dans ce cas, c’est la tenue de fonction qu’il faut regarder pour expliquer pourquoi le collaborateur n’a pas eu l’augmentation générale. Si nous décidons de faire une augmentation individuelle, nous ne sommes pas liés à la tenue de fonction. C’est la position qui a été prise. Un accord a été négocié en 2023, de revoir l’accord de 86 sur le point des augmentations générales de l’encadrement. C’est ce qui a été écrit.
CFDT : Il n’y a pas d’augmentation générale dans l’encadrement. L’accord de 86 démarre avec l’article 1 indiquant que les augmentations collectives sont supprimées pour l’encadrement et qu’il n’y a que des augmentations individuelles.
DRH : Nous nous appuyons sur les augmentations générales des employés N-1 pour augmenter l’ensemble des encadrements, à l’exception de ceux qui ont un PPA.
CFDT : Cela génère un mécontentement général vis-à-vis de l’entreprise. De plus, présenter cela comme un processus validé par les organisations syndicales, c’est de la malhonnêteté pure et simple.
Commentaire CFDT : Nous ne pouvons pas en rester là, nous allons étudier les recours possibles.
Pose CP hiver
CFDT : Consigne a été passée que les salariés DOIVENT poser leurs congés d'hiver (= novembre -> avril) avant le 1er octobre, et ceux d'été (le reste) avant le 1er février. Le délai légal est néanmoins de 1 mois au pire pour poser des congés. Doit-on comprendre que poser ses congés à ces 2 dates au maximum est avant tout une question de bon sens pour organiser au mieux le capacitaire mais que jusqu'à 1 mois avant d'éventuels autres congés imprévus, ça devrait être accepté sauf preuve évidente que ça perturbe considérablement le travail prévu dans cette période. Est-ce bien cela ?
DRH : C'est en effet le cadre légal, la tolérance est respectée.
Nous considérons que c’est validé par le manager, passé ces délais.
Il ne faut pas oublier que certains managers ne vont pas sur iTempo. Il suffit de leur rappeler.
Déménagement Avision
CFDT : Le fait de ne plus déménager dans le CIS ne remet pas en cause l’objectif qui avait été annoncé pour AVISION ?
DRH : Nous sommes à la recherche de l’agrément C3P. Nous représentons le projet pour obtenir cet agrément avec les nouveaux locaux. Nous sommes en attente de connaître les modifications à apporter pour avoir cet agrément. Nous allons chercher un agrément supérieur. L’objectif reste le même. Il y a un coût pour les travaux qui sont des critères pour obtenir cet agrément.
Alliance Intermarché/Auchan/Casino
CFDT : Certains accusent l'alliance AURA d'être une stratégie de contournement de la loi EGAlim. Y a-t-il effectivement, à minima, un paradoxe, et si non, comment la loi EGAlim est-elle respectée au travers de cette alliance ?
DRH : La loi Egalim 1 (2017) concerne tous les produits de marques fournisseurs à base de matières premières agricoles. Elle impose une marge minimum de 10 % sur tous les produits et plafonne le niveau de promotions à une réduction maximale du prix de 34 % et limite leurs volumes à 25 % des quantités totales vendues dans l'année. Que l'on négocie seul ou avec des partenaires, ces dispositions s'appliquent, il s'agit d'une loi de police ! Donc Aura ou pas on respecte. La loi Egalim 2 (2021) oblige les industriels à indiquer la fraction de matières premières dans le prix de revient industriel du produit (selon des modalités plus ou moins complexes et difficilement contrôlables). Ces matières premières étant sanctuarisées et voient leur évolution intégrée de manière automatique dans le prix de cession de l'industriel au distributeur et deviennent non négociables. Les acheteurs n'ont pas attendu 2021 pour intégrer le coût des matières premières comme pilier de la négociation. Maintenant que l'on négocie seul ou avec un partenaire cela ne change pas l'obligation de tenir compte de la variation du coût des matières premières... Les autres paramètres du prix de revient industriel restant parfaitement négociables. Aura respectera aussi Egalim 2. La loi Egalim 3 dite Descrozaille (2023) étend le champ d'application des lois précédentes aux MDD ainsi qu'à d'autres familles de produits... le DPH, encore plus discutable vu du monde agricole, puisque les limitations (marge et promo) sur des produits non agricoles risquent d'accroître la pression sur les produits agricoles, puisque c'était l'objectif de base. Bien entendu Aura ou pas Aura les périmètres et contenus de la loi sont respectés !
Délibération et avis sur les possibilités de reclassement existantes pour Madame Sophie A suite à l’avis d’inaptitude dont elle a fait l’objet
CFDT : C’est le profil d’une personne avec des diplômes en marketing, en e-commerce, une personne qui a certainement une capacité d’apprentissage et d’adaptation. Nous sommes sur une centrale d’achats avec un périmètre de plus de 2000 salariés. En ajoutant l’OIA et ARI, nous sommes sur plus de 3000 salariés, avec des secteurs qui ont certainement besoin de personnes ayant des compétences en marketing ou e-commerce.
DRH : Je vous invite à aller sur Jobconnect. Nous n’avons pas de tels postes. Nous avons également fait un mail aux RRH pour savoir mais il n’y a pas de poste à date dans les compétences de Sophie, lui permettant de garder un statut cadre et un niveau de rémunération équivalent.
CFDT : Nous avons l’impression qu’à chaque fois, les propositions sont toujours inférieures aux statuts proposés. C’est pour cette raison que le taux de reclassement est mauvais. Les gens ne vont pas accepter une baisse de salaire. Nous avons vu qu’un poste d’assistante était proposé...
Aujourd’hui, des équipes sont en sous-effectif et ont besoin de postes de catman. Nous sommes dans une configuration spéciale qui est celle du reclassement. Nous pouvons peut-être déverrouiller quelque chose quand il y a un réel besoin dans les équipes. Les managers réclament d’ailleurs des ouvertures de poste qui sont bloqués par vos services.
DRH : Aujourd’hui, il n’y a pas de poste. Chaque poste est pesé. S’il est bloqué, c’est qu’il n’y a pas de poste à pourvoir.
CFDT : Dans ce cas, n’est-il pas possible de maintenir le statut et le salaire et rapidement lui donner des tâches qui soient compatibles avec sa classification et son salaire ? Sinon elle va avoir l’impression d’être collé à ce poste et que plus rien ne va évoluer pour elle.
DRH : Non. En cas de reclassement, nous prenons le statut et le salaire correspondant au poste. Nous ne faisons pas de maintien.
CFDT : Cette manière de procéder manque énormément de souplesse.
DRH : Nous avons donné de la souplesse à Sophie qui pouvait nous recontacter. Nous faisons des courriers de liaison afin de pouvoir garder de la souplesse. Aujourd’hui, le médecin du travail décide de la déclarer inapte sur son poste et nous fournit des préconisations, nous ne pouvons pas passer outre.
CFDT : Le médecin ne fait pas de préconisations sur la classification et le salaire. Si vous la mettez sur un poste d’assistante en attendant, vous maintenez le salaire et la classification et, dès qu’il y a une opportunité, elle passe sur un autre poste. D’ailleurs, même en tant qu’assistante, nous pouvons lui confier des tâches au-delà de sa mission car elle a un statut et un salaire qui pourraient le justifier.
DRH : Elle occupera un poste et fera des missions qui ont été pesées et correspondant à un niveau de salaire. Il ne serait pas égal par rapport à ses collègues qui ont le même poste, d’avoir un salaire plus haut car auparavant elle était cadre.
CFDT : Sauf si elle fait des missions supplémentaires. Il ne faut pas nous faire croire qu’il n’y a pas de mission supplémentaire en centrale avec le périmètre que nous avons. Cela veut dire que la centrale ne fonctionne plus depuis que nous avons fait l’alliance ? Ce n’est pas ce qui nous a été dit.
DRH : Aujourd’hui il n’y a pas de mission supplémentaire. Nous avons des postes que nous proposons. Un poste correspond à la mobilité géographique qui est à Villeneuve-d’Ascq. Sur la charge de travail, il faut valider le point avec Sophie. Sur AURA, il y a une période de négociation, avec des horaires durant cette période qui sont assez denses mais cela correspond à une période. Quand nous faisons un reclassement, nous prenons le poste, le niveau, le salaire correspondant au poste et nous ne conservons pas l’ancien statut.
C’est un poste d’assistante acheteur, négociateur lié à l’alliance à l’achat qui est proposé par l’OIA. C’est un CDI à temps complet. Des précisions ont été demandées à Anne RRH du périmètre. Cette dernière indique que c’est un poste d’agent de maîtrise au forfait jours. C’est un poste administratif mais avec de nombreuses relations commerciales avec les fournisseurs et les enseignes partenaires. C’est un poste avec un portefeuille assez large car il y a minimum 2 négociateurs. C’est un type de fonctionnement en mode multi activités. Elle précise aussi que c’est un poste avec une charge mentale très élevée, notamment lors des périodes de négo avec des amplitudes horaires très importantes et des périodes de haute fréquence. Le travail du samedi sera également actionné. Pendant la période de négociation d’octobre à mars, il y aura de grosses variations et les horaires ne seront pas calés sur du 9h-18h. C’est le point qu’il faut voir avec Sophie, afin de voir si c’est un poste qui pourrait potentiellement lui correspondre.
CFDT : Les fiches de postes proposés mises dans la BDES ne font pas apparaître le niveau de classification. Pourquoi ?
DRH : Sur les fiches de poste, le niveau de classification n’est jamais indiqué. Sur l’OIA il y a plus de difficulté car ils ne fonctionnent pas comme nous. Comme c’est AURA, nous n’avons pas l’ensemble des éléments de réponse. C’est pour cette raison qu’en commission de reclassement nous n’avons pas pu tout apporter. C’est un point qui est encore à valider. Ce sont des postes nouveaux.
CFDT : C’est tout de même curieux de transmettre des fiches alors que nous ne savons même pas à quel niveau de classification cela correspond. Ensuite il est dit que c’est très précis !
DRH : Je peux vous les fournir pour les prochains CSE en cas d’inaptitude.
CFDT : Reste que c’est compliqué avec un master en e-commerce et un autre en marketing de se retrouver avec une fonction de niveau 5 ou 6. Elle a quand même demandé à faire un vis ma vie sur le poste et il lui a été répondu qu’il fallait voir les aspects juridiques. On ne comprends pas ce qui peut bloquer juridiquement.
DRH : Juridiquement, elle est en inaptitude. Si nous l’envoyons sur OIA qui n’est pas le même périmètre, en cas d’accident, il est question d’une faute inexcusable de l’employeur. Je sais que nous le faisons sur Auchan mais j’avais besoin d’avoir une confirmation sur la possibilité que ce soit fait. D’un point de vue légal, ce n’est pas faisable. Nous ferons le vis ma vie mais, juridiquement, nous plaçons l’entreprise en danger car si la collaboratrice se blesse, nous sommes en faute inexcusable car elle n’a pas de raison d’être sur une autre société qu’ARS-ARA.
CFDT : Cela nous arrive d’aller à l’OIA. Il y a du management croisé.
DRH : Oui si ton contrat t’amène à le faire. Son contrat à date, ne l’amène pas à aller sur l’OIA. J’ai besoin d’alerter mes dirigeants sur le fait qu’ils engagent leur responsabilité pénale. C’est pour cette raison que nous l’avons précisé. Nous verrons ce qui peut être fait. Nous verrons comment nous couvrir légalement mais il faut savoir que, juridiquement nous ne pouvons pas le faire.
Entre la commission et ce jour, de nouveaux postes sont apparus sur Jobconnect. L’avis du docteur Desormes a été demandé. Elle n’a pas de contrindications médicales à apporter concernant les derniers postes. Ils sont en-deçà des compétences professionnelles de Sophie, nous le savons. Malgré tout, nous lui proposerons. Il est question d’un poste de conseiller de vente poissonnerie sur Sin-le-Noble et un autre sur Roncq. Il est aussi question d’un poste de coordinateur d’équipe drive sur Auchan hypermarché Arras.
Un poste pourrait être intéressant parmi les propositions, même s’il y a une baisse en rémunération, avec une montée en charge par la suite. Cela permet aussi à la collaboratrice de se positionner dans l’avenir sur d’autres postes. Etes-vous prêts à rendre un avis ?
CFDT : Que l’avis soit positif ou négatif, les postes seront tout de même proposés ?
DRH : Tout à fait. En revanche, si vous ne rendez pas d’avis, nous avons l’obligation d’attendre un mois pour pouvoir considérer votre comme défavorable et pour proposer les postes. Dans un mois, le poste à AURA ne sera plus disponible.
CFDT : Si quelqu’un démissionne, le poste apparaît ou décidez-vous que si chaque poste qui serait quitté aujourd’hui serait automatiquement fermé ?
DRH : Quand un poste est libéré, à date et aux vues des résultats économiques de l’entreprise, chaque poste est pesé avant d’être proposé pour savoir s’il y a un besoin réel ou si nous pouvons passer outre. A date, la plupart des postes ne sont pas reproposés sur Jobconnect.
CFDT : Nous ne sommes pas dans le cadre d’un recrutement mais d’un reclassement. Il y a un effort à faire de l’entreprise pour essayer de rechercher le plus possible à reclasser la personne. Quand un poste existe et est libéré, il devrait pouvoir être reproposé à la personne.
DRH : Si le poste n’est pas proposé sur Jobconnect, nous ne le proposons pas à la collaboratrice.
CFDT : Ce n’est pas la première fois qu’Auchan est condamné pour non-respect des procédures de reclassement.
DRH : Sur ARS il n’y a pas de eu condamnation sur les reclassements.
Commentaire CFDT : Uniquement car les salariés d‘ARS-ARA concernés n’ont pas fait valoir leurs droits devant les tribunaux, contrairement à d’autres périmètres.
Le CSE reporte son avis d’un mois.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
12:19 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rtt, déménagement, salaires, augmentations, agent de maitrise, cadres, congés, ppa, inaptitude, reclassement | |
Facebook | |
12/11/2024
La CFDT demande des comptes sur l’utilisation des aides publiques
10:26 Publié dans ARF, ARI, ARS-ARA, OIA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : restructuration, réorganisation, plan social | |
Facebook | |
06/11/2024
Un plan social d'ampleur à Auchan !
18:17 Publié dans ARF, ARI, ARS-ARA, Comité Central d'Entreprise (CCSE), Comité économique et social (CSE), OIA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : restructuration, réorganisation, plan social | |
Facebook | |
04/11/2024
Novembre Bleu : Mobilisation pour la lutte contre les cancers masculins
11:52 Publié dans Infos générales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé | |
Facebook | |
24/10/2024
Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 26/09/2024 (spécial bilan salaires encadrement)
Bilan de la campagne de rémunération 2023-2024
CFDT : Dans ces 50% de salariés de l’encadrement non-augmentés, des personnes tenaient donc leurs fonctions et n’ont pas été augmentées ?!
DRH : Oui.
CFDT : Habituellement, nous avions plutôt 1% de salariés qui avaient un PPA. A côté, il était possible d’avoir des salariés qui n’étaient pas augmentés pour diverses raisons (arrivée en cours d’année, longues absences, promotion en cours d’année, etc.). Cela correspondait, au total, PPA inclus, à 5%.
Donc actuellement, environ 45% de personnes tenant leurs fonctions ont eu 0 d’augmentation ?!
DRH : Il faudrait regarder dans le pourcentage de personnes qui tenaient leurs fonctions, celles qui ont été augmentées ou non. La démonstration se tient car nous sommes sur de l’augmentation individuelle, là où précédemment cela s’appliquait à de l’augmentation générale.
CFDT : Une augmentation générale concerne tout le monde. A partir du moment où des personnes avaient 0, il n’y avait pas d’augmentation générale. C’est pour cette raison que nous voyons bien la différence avec les employés. Il n’y a jamais eu d’augmentation générale chez les cadres. L’accord de 86 était un accord d’individualisation. Tous les mécanismes à l’intérieur étaient de l’individualisation.
DRH : L’accord de 86 indiquait que nous avions l’obligation d’augmenter nos membres de l’encadrement de l’augmentation de N-1 des employés. Cette augmentation générale s’appliquait à tout l’encadrement, sauf aux collaborateurs avec un PPA. Lorsque nous avons changé notre politique de rémunération et avons dénoncé les articles dans le cadre des NAO, nous avons dit qu’il n’y avait plus d’augmentation générale de l’encadrement par rapport à l’année N-1. Je confirme que des salariés n’ont pas été revalorisés. Ils ont eu une augmentation individuelle à 0 % alors qu’ils sont aux attentes et non pas en dessous de ces dernières. Le nouvel accord prévoit une enveloppe d’augmentation des salaires de l’encadrement négociée chaque année. Seuls les salariés en dessous des attentes pourraient ne pas être revalorisés. Il s’agit de l’article 5.1. L’extrait de l’accord 5.1 concerne bien les augmentations générales et non l’augmentation individuelle. Cette année, dans le cadre des NAO, nous avons fait une augmentation générale de l’encadrement à 0. Nous n’avons pas été rechercher ceux qui étaient aux attentes ou en dessous. L’augmentation individuelle n’est pas tenue à ce système-là.
CFDT : Cela me semble spécieux comme raisonnement dans la mesure où nous étions sur un accord d’individualisation des salaires de l’encadrement. A partir du moment où des collaborateurs ont 0, quelle que soit la raison, ce n’est pas une augmentation générale. Il n’y a jamais eu d’augmentation générale dans l’encadrement, à travers l’accord de 86.
DRH : Si. Le titre de l’accord n’était-il pas bon mais dans l’articulation de l’accord et dans l’article écrit, il était bien question d’une augmentation générale de l’encadrement qui se basait sur l’augmentation des employés N-1 qui s’appliquait à l’ensemble de l’encadrement, sauf les collaborateurs se trouvant en dessous des attentes et qui avaient un PPA. Cette année et dans la dénonciation de l’accord, nous sommes bien venus préciser que s’il y avait augmentation générale de l’encadrement, nous poursuivons cette même logique. Cette année il n’y a pas d’augmentation générale de l’encadrement. Il y a uniquement une augmentation individuelle.
CFDT : Pourquoi dites-vous toujours qu’il y a une dénonciation de l’accord ? Il n’y a pas eu de dénonciation de ce dernier.
DRH : Non, seulement la suppression de certains articles de l’accord.
CFDT : Il est question de la réécriture de certains articles.
DRH : La réécriture permet de faire cette distinction. Il a été négocié « une enveloppe d’augmentation des salariés de l’encadrement sera négociée chaque année et seuls les salariés étant en dessous des attentes pourraient ne pas être valorisés ». Il s’agit de l’article 5.1 qui concerne les augmentations générales tandis que dans l’article 5.2, ce sont les augmentations individuelles qui sont visées. Dans ce dernier, il n’est pas indiqué que c’est lié à la tenue de fonction. Il est possible de ne pas mettre d’augmentation individuelle. Aux NAO qui arrivent, si une enveloppe d’augmentation générale pour l’encadrement est négociée, nous retomberons dans ce système où un collaborateur aux attentes a automatiquement l’augmentation générale.
CFDT : L’augmentation individuelle est forcément liée à la tenue de fonction. Sinon, cela voudrait dire qu’en théorie, il serait possible d’avoir un collaborateur qui ne tient pas sa fonction et qui serait augmenté et qu’un collaborateur qui surperforme pourrait ne pas être augmenté. Il y a toujours une corrélation entre la qualité de tenue de fonction et l’augmentation.
DRH : Il est possible de tenir son poste et ne pas être augmenté. Dans ce cas, l’Augmentation Individuelle vient regarder les surperformances.
CFDT : Etant présent à la négociation, ce n’est pas du tout cela qui était vu à travers cet accord avec cette réécriture. Personne ne l’a compris ainsi.
Autre point, pourrait-il y avoir une problématique faisant que plus les salariés sont âgés, moins ils ont d’augmentation, entraînant ainsi une sorte de discrimination liée à l’âge ?
DRH : L’âge en soi n’est pas le bon critère pour vérifier qu’une augmentation individuelle a été attribuée car il est aussi question d’expérience. Il est possible d’être peu âgé et expérimenté comme très âgé et peu expérimenté dans son poste. Jusqu’à 60 ans, les pourcentages ne sont pas aux antipodes. J’ai donc envie de répondre non à cette question. Il n’y a pas d’écart important en termes de distributivité des augmentations individuelles entre les tranches d’âge moins de 35 ans, de 35 à moins de 45 ans, de 45 à moins de 60 ans. Effectivement, à partir de 60 ans, la sélectivité est plus forte.
24 % des 60 à 65 ans ont eu une augmentation. 120 collaborateurs sont présents dans cette tranche d’âge. Les populations en dessous de cette tranche concentrent la plus grande population. Ainsi, entre 45 et 60 ans, il y a 1053 collaborateurs. 46 % de ces 1053 personnes ont eu une augmentation. Sur les 65 ans et plus, il est question de 6 collaborateurs uniquement. Sur les 6 personnes, 2 collaborateurs sont encore présents, les autres étant en arrêt. Il est donc question de 0 % d’augmentation sur 2 personnes. Il est possible d’y voir de prime abord une discrimination à travers ce pourcentage mais, lorsque nous regardons les 24 % appliqués aux 120 personnes, de nombreux collaborateurs entre 60 et 65 ans ont eu une augmentation. Les 50 % de collaborateurs qui n’ont pas eu d’augmentation est à relativiser avec la population concernée.
CFDT : Le critère d’âge est aussi pertinent que de faire une comparaison entre les hommes et les femmes. Vos tranches ne sont pas identiques et n’ont pas la même durée. On voit tout de même une tendance à donner moins d’augmentation aux salariés les plus âgés. Il serait également intéressant de recroiser ces données avec l’ancienneté.
DRH : En l’état de nos systèmes d’information, c’est compliqué car il faut retraiter l’ancienneté. Actuellement, nous avons seulement l’ancienneté dans l’entreprise et non pas l’expérience sur un poste et ce, même en dehors d’Auchan.
CFDT : Aujourd’hui, aucun salarié de l’encadrement ne connaît son grade.
DRH : Oui. Cela fait partie des chantiers de communication pour le début de l’année 2025. Le grade n’est pas un secret, il est communicable. Le repère de chacun est aussi communicable. Les managers doivent encore prendre de l’assurance pour la communication de ces informations. Nous allons déployer des dispositifs pour que les collaborateurs aient accès à leurs informations.
CFDT : Les typologies telles que présentées par vos équipes jouent sur la dynamique de progression salariale. Le salarié doit savoir à quelle typologie il appartient.
DRH : Il aura son repère avec son mini, sa médiane et son maxi. L’objectif est de donner, en euros et pour chacun, les repères de salaire. La communication qui convient sera faite pour que les collaborateurs comprennent comment les dispositifs de rémunération et d’évolution fonctionnement.
CFDT : Sur la nouvelle RVE, nous devions avoir les informations en juin puis en septembre, quelle est la prochaine échéance pour avoir ces informations ? Nous trouvons inquiétant que cela prenne autant de temps pour déterminer une nouvelle RVE. Cela crée de l’inquiétude.
DRH : En novembre. Nous travaillons et affinons le contenu de la RVE 2025.
CFDT : Sur les personnes qui ne sont pas conformes aux attentes, il y a combien de PPA et combien n’ont pas de PPA ?
DRH : Nous n’avons pas le suivi des PPA. Les RRH suivent leurs PPA mais nous n’avons pas sortis cet élément.
Commentaire CFDT : C’était pourtant un des indicateurs classiques de la commission de suivi…
CFDT : Je voulais revenir sur le distinguo au sujet des salaires entre l’augmentation collective et l’augmentation individuelle. L’article 1 de l’accord de 86, qui n’a pas été révisé, précise « les augmentations collectives ne s’appliquent plus à l’encadrement ». Il n’y a donc jamais eu d’augmentation collective pour l’encadrement depuis 1987. Ce ne sont que des augmentations individuelles.
DRH : C’est ton interprétation. En NAO, il est bien dit une augmentation générale de l’encadrement.
CFDT : Ce n’est pas une interprétation, c’est écrit dans l’article 1 de l’accord de 86. C’est pour cette raison que chaque personne est évaluée individuellement afin de savoir si elle tient ou non sa fonction.
DRH : Il faut reprendre les NAO et la façon dont nous avons rédigé les nouveaux articles. Il est bien indiqué que s’il y a augmentation générale, dans ce cas, c’est l’ensemble de l’encadrement qui l’a, sauf ceux qui se trouvent en dessous des attentes. Par contre, pour l’individualisation, nous ne nous référons pas aux attentes.
CFDT : Il n’y a rien qui est écrit comme tel dans l’accord des NAO.
Commentaire CFDT : La DRH n'a pas respecté l'article 5.1 de l'accord sur l'individualisation des salaires de l'encadrement, qui dit que seuls ceux qui ne tiennent pas leur fonction pourraient ne pas être augmentés. La situation est choquante. Nous allons étudier les recours possibles.
Information consultation sur le projet de signature d’une convention Agefiph
CFDT : Pour l’AST (Adaptation des Situations de Travail), c’est l’Agefiph qui octroie un budget ? Nous ne prenons pas l’AST malgré le budget donné par l’Agefiph parce qu’il y a des contre parties ?
DRH : Les contre parties consistent à prendre en charge toutes les modalités de l’Agefiph, dont l’internalisation de ce que fait l’Agefiph. Nous n’avons pas les compétences en interne pour pouvoir le faire. Il y a aussi un risque de déperdition au niveau d’ARF car nous ne sommes pas assez équipés pour accompagner tous les magasins. L’Agefiph, même si nous avons un grand compte, continue d’avoir ce réseau en local pour pouvoir intervenir. Si nous prenons l’option AST, il n’y aura plus cette possibilité d’intervenir au local. Ce n’est pas une option qui nous permet de faire avancer notre accord handicap.
CFDT : Est-ce que des entreprises prennent l’option AST ?
DRH : C’est souvent le cas pour ceux qui sont sortis d’un accord agréé et qui ont encore une contribution importante. Ils vont devoir payer une amende. Cela permet donc d’amortir l’amende à verser. Ce n’est pas notre cas sur ARF.
La CFDT donne un avis favorable
Point CP au 31 mai 2024
CFDT : Tous les repos antérieurs au 31 août qui n’étaient pas positionnés ont-ils été effacés ? Lorsqu’il y a un dépassement du forfait jour, cela devient des repos encadrement antérieur. Est-ce qu’au 31 août, les compteurs ont été écrêtés ?
DRH : Ils sont toujours dans les outils.
2155 collaborateurs avaient un droit à CP au 1er juin 2023. Cela se répartie à 20.9% entre 1 et 30 jours, 55.3% entre 31 et 42 jours et 23.7% pour plus de 42 jours. En 2023, 21.9% de la population avait entre 0.5 et 30 CP et 78.1% avec plus de 30 jours de CP contre 79% en 2024. Nous sommes stables.
1703 collaborateurs avaient un droit à CP au 1er juin 2023, supérieur à 30 jours. 70% d’entre eux ont entre 30.5 et 42 CP, 28.4% entre 42.5 et 46 CP et 1.6% avec plus de 46 CP.
1192 collaborateurs avaient entre 30.5 et 42 CP. 483 collaborateurs avaient entre 42 et 46 jours de CP et 28 collaborateurs avaient plus de 46 jours de CP.
CFDT : Au total, combien de jours de CP ont-ils été écrêtés ?
DRH : Je n’ai pas calculé le nombre de jours mais le nombre de personnes ayant subi un écrêtage. Ainsi, 119 collaborateurs ont eu un écrêtage.
Je le note et vous l’enverrai. -> Nombre de jours écrêté sur 2024 : 743 jours (soit 3,5 équivalents temps plein travaillant gratuitement toute l’année)
Questions diverses
CFDT : Reclassement de Monsieur Salim B : vous nous aviez indiqué par mail en juillet qu'une nouvelle proposition allait lui être faite (manager vente appro). Pouvez-vous nous informer de la situation ? Est-ce que cela lui convient, a-t-il accepté ? Et sinon qu'en est-il ?
DRH : Le recrutement sur ce poste a été annulé. Nous avons notifié à Monsieur B son licenciement pour inaptitude le 09/09/2024.
Commentaire CFDT : On est censé être sur du reclassement, pas sur une simple procédure de recrutement. La DRH ne fait guère d’effort, et le taux de reclassement est très mauvais…
CFDT : Déménagement des équipes AVISION en Centrale : vous nous aviez présenté ce projet en CSE du 4 octobre 2023, avec un planning prévisionnel courant 2024 (6 mois de travaux d'aménagement dans le CIS de la Centrale pour réaliser ce déplacement de l'équipe). Pouvez-vous nous informer de l'avancement ?
DRH : Le point a été abordé lors de la CSSCT de ce mois. Il a été décidé de déménager l'équipe au bâtiment H RDC à côté de CGMA. Cet emplacement permet de bénéficier de toutes les conditions requises par la CNPP ainsi que de lumière naturelle. Une livraison après travaux est prévue pour le deuxième semestre 2025.
CFDT : Yves Claude laisse la main à Guillaume Darrasse, et va prendre sa retraite.
Il semblerait qu'il souhaite une prime de départ de 2 années de salaires pour ses 3 ans en tant que PDG d'AUCHAN.
Or :
- le bilan d'AUCHAN ne s'est pas vraiment amélioré ces 3 dernières années
- AUCHAN est financièrement en mauvaise situation
- de nombreux projets et investissements qui seraient utiles ont été gelés
- une partie des salariés ayant tenu leur fonction, se sont pourtant vu n'avoir aucune augmentation de salaire en 2024
==> si les parachutes dorés ne sont pas une nouveauté, est-ce normal de demander une telle prime dans ce contexte ?
==> ne pensez-vous pas que cela va encore davantage dégrader le ressenti et la confiance des salariés envers leur entreprise ? (et le redressement d'AUCHAN nécessite une forte adhérence, une forte motivation de ses salariés, ce qui ne va pas aller en ce sens si cette prime est avérée)
==> quelle suite l'entreprise compte-t-elle donner à sa demande ?
DRH: Nous ne commenterons pas la presse.
Commentaire CFDT : On ne demande pas un commentaire mais des réponses à nos questions. Par ailleurs, Auchan sait parfaitement démentir si besoin (exemple : https://www.lineaires.com/la-distribution/auchan-dement-d...).
Ici il n’y a pas eu de démenti concernant ces infos. Chacun se fera son avis.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
17:41 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salaires, rémunération, cadres, agent de maitrise, augmentations, évaluation professionnelle, ppa, handicapés, inaptitude, reclassement, rve, rtt, congés, dirigeants | |
Facebook | |
01/10/2024
Octobre Rose : Mobilisation pour la lutte contre le cancer du sein
17:02 Publié dans Infos générales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé | |
Facebook | |
03/09/2024
Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 25/07/2024
Diversification fermetures
CFDT : Sur les Auchan Piétons, nous sommes toujours sur une philosophie de fermeture ?
DRH : Oui car ce n’est pas rentable. Nous sommes plus dans une philosophie de développer les relais chez les commerçants. A ma connaissance, il n’y aura plus d’ouverture de piéton.
CFDT : Il a été dit qu’un seul Deliveroo fonctionne et que les autres sont fermés.
DRH : J’avais en tête qu’au moins un avait fermé mais c’est peut-être plus. Ils sont dans les Auchan piéton et si ce n’est pas rentable, cela fait partie du plan d’arrêter.
Réduction de surface magasin
CFDT : Comment ont été déterminés les 4 modèles de sites pour ces réductions de surface ?
DRH : Ils ont été déterminés pour pouvoir avoir la rentabilité cible des 9 à 10 K€ par m². Cela a été fait entre le commerce et le contrôle de gestion. Pour savoir quoi mettre pour que ce soit rentable.
La modélisation est en cours avec la modélisation et l’identification des surfaces non commerciales, des sites plateforme de leur zone de vie, de l’intégration des drives dans les réserves et d’adresser le modèle de l’hyper de 5 000 m² qui doit encore être travaillé. Il convient aussi de travailler une vision de site avec Nhood sur chaque magasin car que faire de ces surfaces ? Parfois, nous allons pouvoir intégrer un drive mais à certains endroits, ce ne sera pas possible ou ça ne suffira pas. Il faudra alors commercialiser ces surfaces d’où le travail avec Nhood.
CFDT : Le CA va forcément baisser.
DRH : Pas obligatoirement. Il n’y a pas que le paramètre de baisse de surface. Il y a celui du prix aussi.
CFDT : Il y aura un effet mécanique. L’équivalent de 18 hypers vont être supprimés en termes de mètres carrés. Avez-vous une estimation de l’impact sur le CA et quelle est la compensation pour retrouver l’équivalent ou plus ?
DRH : Je ne l’ai pas. N’oublions pas qu’il va y avoir un pilote au plus tard au premier trimestre 2025. C’est là que les réglages vont se faire. Il y a aussi la baisse de prix. Il faut mettre en œuvre et tester pour caler le bon modèle.
CFDT : Si nous pouvions avoir des éléments de projection, ce serait bien.
DRH : Nous prenons le point.
CFDT : Il est contre intuitif de se dire que l’équivalent de 18 hypers disparaîtrait sans avoir d’impact sur l’emploi.
DRH : Il y a tout un volant d’heures supplémentaires qui est le premier volet. Il y en a un autre sur les intérims et CDD avant qu’il y ait des impacts sur les emplois CDI. Nous avons un turn over important sur l’exploitation.
CFDT : Il n’y aurait pas de licenciement mais il y aurait quand même un impact sur l’emploi. Des postes disparaîtraient quand même.
DRH : Nous pouvons le voir comme cela mais en faisant plus de chiffre, il y a aussi un impact sur l’emploi car nous allons chercher plus de monde. La structure magasin est évolutive à la hausse ou à la baisse selon le CA du magasin.
Projet « task mining qualité »
CFDT : Y a-t-il de l’Intelligence Artificielle derrière ?
Chef de projet : Oui justement pour tout ce qui est adresse mail, matricule, nom, prénom. C’est l’IA qui identifie ces éléments pour les flouter automatiquement. L’outil est fait pour être le plus simple possible pour les data analystes et être très anonyme. UiPath dispose de la certification DPF. C’est comme la RGPD en France.
CFDT : Avons-nous déjà une idée de ce que cela représente en termes de charges qui devraient baisser pour les personnes concernées car elles vont être délestées de toutes ces actions.
Chef de projet : Matthieu et ses équipes ont travaillé pour identifier 20 process d’automatisation. Pour le moment, nous n’en n’avons travaillé qu’un qui permettrait d’améliorer leur confort de travail. Il est question de 10 minutes tous les lundis par responsable qualité. L’idée de ce test est de permettre à la qualité de faire plus son travail de fond plutôt que des audits assez simples à valider et qui n’apportent pas forcément d’amélioration dans le travail de la qualité.
CFDT : Pour les RH, il n’y a pas d’impact sur l’emploi ?
DRH : A date, non. Cela doit faire plus d’un an qu’ils utilisent l’outil.
RVE
CFDT : Concernant les RVE et l’acompte d’août, des managers ont demandé s’il était possible que ce ne soit pas 25 % d’acompte mais moins. Qu’en est-il ?
DRH : C’est maximum 25 % mais, comme d’habitude, le manager doit évaluer la performance du collaborateur. Il est possible de verser moins d’acompte en fonction de l’atteinte des objectifs.
CFDT : Dans le document Excel, ce n’est pas indiqué ainsi. Il est noté 25 % d’acompte.
DRH : En fonction de l’absence des collaborateurs, du temps partiel ou si le collaborateur n’est pas à l’attendu des objectifs fixés, il y a une proratisation.
Je n’ai pas encore entendu d’agitation sur les acomptes. La consigne a été donnée comme l’année dernière et d’avant. Si le collaborateur n’est pas au rendez-vous, il n’aura pas 25 %. J’ai déjà vu lors du contrôle, des acomptes qui ne sont pas à 25.
CFDT : Il n’y aurait donc pas de différence avec les années précédentes ?
DRH : Non, je ne vois pas pourquoi. La même consigne a été donnée.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
17:20 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réorganisation, restructuration, emploi, intelligence artificielle, rve, chiffre d affaires | |
Facebook | |
08/08/2024
Infobésité, pénibilité numérique et risques psychosociaux
Qu’est-ce que l’infobésité ? :
L’infobésité (ou surcharge informationnelle) est un terme qui fait référence à la situation dans laquelle une personne est submergée par une quantité excessive d’informations, au point où cela devient difficile à gérer et à traiter.
Les conséquences de l’infobésité peuvent être négatives pour les individus et les organisations. Elle peut entraîner une perte de concentration, une diminution de la productivité, une augmentation de l’anxiété et du stress, et même une surcharge cognitive, où la capacité du cerveau à traiter l’information est limitée.
Pour faire face à l’infobésité, il est important de mettre en place des stratégies de gestion de l’information, telles que la mise en place de filtres pour trier les informations pertinentes, la limitation de la consommation d’informations non essentielles, et la mise en place d’une organisation efficace de ses propres données et informations.
Il est également important de se déconnecter régulièrement et de prendre des pauses pour permettre à notre cerveau de se reposer et de se ressourcer.
10:26 Publié dans Infos générales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charge de travail, communication, risques psychosociaux, santé | |
Facebook | |
05/08/2024
Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA extra du 11/07/2024
Consultation sur le projet d’organisation de la direction digitale – kairos – suite de la réunion du 26 juin 2024
Lire le compte rendu du 26/06 (projet Kairos)
CFDT : La business line correspond à la direction métier que nous connaissons de notre côté. Ce n’est pas curieux que cela n’existait pas déjà côté ARI ? Est-ce la notion de mode produit qui est intégrée à travers cela ?
DRH : Sur la partie mode produit chez ARI, ce n’est pas quelque chose de développé mais qui va l’être.
CFDT : C’est ce que nous entendons par business line ou bien c’est parce qu’il n’y avait pas du tout de direction métier ?
DRH : L’organisation de la DSI actuellement, chaque responsable d’un département a en face de lui un directeur métier. Pour la partie DFPPRH, le responsable de département va parfois intégrer le comité de direction de Christophe Carreyre sur certains points. Ce sera le même principe à l’avenir. Nous aurons un directeur métier qui sera au cœur des sujets concernant son périmètre et non plus uniquement des responsables IT qui prennent des décisions pour le métier.
CFDT : Il n’y avait pas du tout de relation avec le métier ?
DRH : Il y en avait mais ce sera plus clair d’un point de vue organisationnel demain.
CFDT : Nous n’avons plus de RVE pour le moment, contrairement à ARI. Est-ce que c’est le manager fonctionnel ARS qui va fixer les objectifs du salarié ARI et faire son évaluation (et vice versa selon les cas) ?
DRH : Il n’est pas possible de dire que nous n’avons plus de RVE. Nous avons dénoncé un usage. Nous n’avons pas indiqué que nous allions supprimer la RVE. Ce n’est pas du tout l’objectif. De plus, ce n’est pas du tout l’état de nos réflexions. Nous sommes sur une évolution du système et non pas sur une suppression de la RVE. Nous reviendrons vers vous à la rentrée avec des éléments plus précis. Il existe 2 systèmes différents à date. Il y a des objectifs RVE à fixer. Ils seront fixés par la personne qui managera l’équipe pour des objectifs communs. Cela se fait depuis de nombreuses années sur nombre de fonctions dans l’entreprise. Lorsque j’étais RRH en magasin, mon patron hiérarchique était le directeur de magasin, non fonctionnel avec lequel je n’avais pas de lien hiérarchique ou juridique était le DRH région. Mes objectifs étaient fixés par mon directeur de magasin hiérarchique, en accord avec mon fonctionnel. Lorsque j’étais DRH pays, c’était pareil. Mon DG me fixait mes objectifs, en accord avec le DRH groupe. Cela fonctionne. Ce n’est pas une révolution ni une nouveauté. C’est un système que nous connaissons et pratiquons dans l’entreprise.
Sur l’accompagnement, nous savons qu’il y a un vrai travail à faire pour les collaborateurs. 4 étapes sont identifiées. Pour l’étape « donner du sens », nous avons déjà commencé car nous avons réuni les équipes après le CSE du 26 juin. Il faut rythmer, communiquer, embarquer et pérenniser. Il y a l’accompagnement au changement. Une équipe y est dédiée et va aussi pouvoir toper les besoins de nos équipes pour travailler ensemble. Le « favoriser le travail ensemble » consiste à partager, se réunir, uniformiser. C’est tout ce qu’il faut mettre en place pour faire travailler des équipes ARI et ARS sur comment nous fonctionnons actuellement car ils sont sur des lieux différents. Un chantier est ouvert sur ce sujet. Enfin, il est question du suivi de la charge de travail. Nous avons indiqué qu’il n’y avait pas d’impact sur la charge de travail. Pour autant, nous allons le suivre dans le temps. Ces 4 chantiers sont communs avec ARI car nous travaillons ensemble pour la suite. Des chantiers ont plus d’impact sur ARI comme le suivi de la charge de travail notamment. Pour autant, nous le ferons sur l’ensemble du périmètre ARI et ARS-ARA. Suite au 26 juin, nous nous étions mis d’accord pour travailler sur des questions. Vous nous avez partagé ces questions.
CFDT : Vous indiquez une baisse des effectifs externes. Quand des externes sont là depuis longtemps, nous perdons des compétences et de la connaissance.
DRH : Cela concerne ARI. Les arrêts vont aussi se faire en fonction des projets arrêtés. Il y a peut-être des compétences dont nous n'aurons plus besoin car nous n’aurons plus le projet. De nombreux projets vont être arrêtés. ARI va arrêter de penser aux besoins des pays à leur place.
CFDT : Concernant le mode produit et la méthode Scrum, il est prévu qu’ARI aille dans cette direction, ou bien c’est ARS qui prend un autre axe?
DRH : Lors de la transformation DSI 2021, le mode produit a été mis dans tous les périmètres de la DSI. Nous avons fait entrer des solutions dans un mode produit là où ce n’était pas adapté. Aujourd’hui nous nous rendons compte où il y a des endroits où le mode produit n’est plus nécessaire et où une autre approche sera préférable. Côté France, il y a des endroits où le mode produit ne sera plus utilisé. A l’inverse, sur ARI, ils se rendent compte que le mode agile va porter ses fruits sur la France et que c’est bien de s’y mettre et vont donc démultiplier le mode agile qui est assez peu pratiqué de leur côté.
Un accompagnement en plusieurs étapes est prévu pour soutenir les salariés pendant la transition. Aurore a présenté les slides sur la partie accompagnement. Une équipe s’occupe du change et de la communication et est en train d’écrire ce plan. Nous n’avons pas la copie finalisée. Il sera prêt pour la rentrée. C’est à ce moment que nous pourrons le détailler.
Pour les nouveaux managers qui seraient promus, le parcours de formation Be manager sera mis en place sur ARS. Pour les formations "métier" elles seront identifiées au fil de l'eau et les besoins seront remontés en people review comme les autres années.
CFDT : Un exemple : si nous allons vers la disparition du système Yoda, et qu’ARI prend Synapse, seront-ce les mêmes environnements ou est-ce que chacun aura ses systèmes distincts et, dans ce cas y aura-t-il 2 équipes systèmes, 2 équipes admin ? Qu’est-il prévu ?
DRH : La copie prévue ne me permet pas de répondre à cette question de manière pertinente. Je ne pourrais pas dire ce qui est prévu en termes d’harmonisation des pratiques.
Les instances de gouvernances ARI gèrent les sujets avec les pays. ARS n'a pas de droit de regard sur ce point.
Les gains attendus sont de l'ordre de 70 à 100 M€ à l'échelle du groupe, cela à horizon 2026.
Avec des équipes qui travaillent + en proximité, des modes de travail alignés entre les pays, des instances de gouvernances rationnalisées, le temps de réalisation des projets sera plus rapide. C’est là que se fera le gain. Nous avons aussi évoqué le départ de prestataires externes, des mutualisations de bonnes pratiques et de solutions moins coûteuses et plus efficientes. C’est là où des gains seront associés.
CFDT : Avez-vous chiffré le coût de la conduite de changement ?
DRH : Dans le cadre du programme Kairos, un budget est alloué à la conduite du changement mais je n’ai pas le montant. Cela est porté par Kairos au niveau du corporate.
CFDT : Le périmètre de la direction delivery n’est pas dans le scope. Pour autant, il y a une équipe de qualification au niveau de l’encaissement qui disparaît au fur et à mesure des mois. Il y a que des externes. Pour autant, le rôle de l’équipe disparait. A priori, ce lead serait repris par l’équipe ARI. Pourquoi ce n’est pas identifié comme un impact de Kairos ? Est-ce parce que ce n’est pas une équipe qualif en tant que telle ? Ce sont des membres du service encaissement qui faisaient de la qualification. Est-ce pour cette raison que ce n’est pas identifié comme faisant partie de Kairos ? Est-ce que cela existe ailleurs, dans d’autres services ?
DRH : Je répondrais que sur la partie Extenda c’est une solution portée par le corporate et qui n’est pas une solution purement France. Si des tests doivent être faits, ce doit être fait au niveau du corporate pour s’assurer de la pérennité des tests au niveau global. Nous pouvons prendre la question et amener une réponse plus détaillée.
CFDT : Il y a quand même un impact côté delivery.
DRH : Qui n’est pas lié à Kairos. C’est uniquement organisationnel. Les tests vont être mutualisés au niveau de corporate sur la partie Extenda. C’est l’activité liée à Extenda en tant que tel.
Avis CFDT sur ce projet pour la partie ARS-ARA :
Un suivi rigoureux et précis va devoir être mené, nous attendons les KPI basés sur les facteurs clé de réussite, voire l'existence d'une commission pour ce suivi, ainsi qu'une description plus précise sur la manière de trouver les gains financiers présentés.
Points d'attention sur les impacts côté ARI (qui auront un impact sur ARS), car ça ne va pas être simple, même s'il existe aussi des aspects favorables, par exemple :
- avantage de liens avec le Métier
- ré-équilibrage externes/internes
- pas d'impact emploi (au moins à courts termes)
- pas de changement de contrat
- mise en œuvre du mode agile
Comme déjà dit c'est un bouleversement culturel, et même si ici nous sommes sur un positionnement côté ARS, la bonne réussite globale entend que cela se passe bien côté ARI.
Avis favorable avec ces réserves.
Lire l’avis CFDT ARI
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
10:40 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réorganisation, ari, dsi | |
Facebook | |