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06/02/2008

Pour la première fois dans la grande distribution, plusieurs syndicats font front commun.

Jamais, jusqu’à ce 1er février, les syndicats du commerce n’étaient parvenus à s’entendre pour construire main dans la main une action commune dans le secteur.
C’est désormais chose faite.

Après trois ans de travail de rapprochement, les trois syndicats de la grande distribution – CFDT, CGT et FO - ont appelé les 635 000 salariés à une journée nationale de grève contre la précarité dans toutes les enseignes.

"80 % des hypermarchés ont été touchés dans toute la France, entre 65 % et 70 % des supermarchés et 50 % dans la logistique", a déclaré Aline Levron, secrétaire nationale du pôle commerce à la CFDT Services.
Le mouvement s'est souvent décliné en débrayages de plusieurs heures, ponctués de distributions de tracts, de rassemblements et de manifestations.

Chez Auchan, nous avons eu des débrayages ponctuels, affirme Jean-André Laffitte, directeur des ressources humaines, le mouvement a touché 1 800 personnes sur 50 000 salariés et 60 sites (logistique et hypermarchés confondus) sur 150."

Le patronat de la branche, la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD) a fait état d'un taux de grévistes de 4,5%, mais avec 40% des 1.400 hypermarchés touchés, et 8,5% de l'ensemble des 11.000 magasins. Le fonctionnement d'une vingtaine a été bloqué.
"C'est la première fois qu'il y a une manifestation de cette ampleur", a quand même fini par reconnaitre le président de la FCD, Jérôme Bédier.

Même s’il s’est agi de débrayages d’une à deux heures, cette grève est doublement historique. Car comme l’a noté le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, "Il est difficile de s'arrêter de travailler quand on a la pression du chef (…) et perdre de l'argent pose de graves problèmes lorsqu'on est imposé en dessous du SMIC".

La pression patronale est forte dans ce secteur où les syndicats ont été souvent pourchassés et ne sont implantés qu’avec peine.

La grande distribution "cumule tous les problèmes" que l'on peut rencontrer lorsqu'on est salarié, a estimé François Chérèque, venu apporter son soutien aux salariés d'un magasin parisien. Dans la grande distribution, "en premier lieu, on a un problème de pouvoir d'achat, il s'agit de très bas salaires alors que la moitié des salariés sont à temps partiel", a expliqué à l'AFP François Chérèque devant l’enseigne de distribution. "Ensuite, il faut noter que les conditions de travail sont très difficiles, avec des pressions très fortes de la part des employeurs", a-t-il ajouté soulignant "que l'on commençait à avoir des problèmes d'emploi dans ce secteur avec la mécanisation des caisses".

La grande distribution n'est pas vraiment une habituée des mouvements sociaux. Guy Laplatine, délégué syndical central CFDT chez Auchan, le reconnaît : «  On ne fait pas ça brutalement. On n'est pas des grands grévistes. À Boulogne, nous avons utilisé le temps de pause, pendant une demi-heure, pour nous réunir au même moment. C'est surtout le moyen de nous exprimer. »

Mais le premier motif de grogne, ce sont les salaires. Des magasins ont d'ailleurs été verbalisés "pour infraction à la réglementation relative au smic". Plusieurs procédures devant les prud'hommes ont même été engagées, notamment à l'encontre d'Auchan. D'autres enseignes seraient visées, précise Jean-Louis Bienvenu, secrétaire fédéral à la CFDT Services.

Au menu des revendications, forcément, la liste se fait longue. Un écrasement des salaires au niveau SMIC, près de 40 % de temps partiel imposé, un temps de travail annualisé, qui réduit la possibilité de réaliser des heures supplémentaires majorées, des horaires éclatés jusqu’à tard le soir et le week-end, des postes parmi les plus exposés aux troubles musculo-squelettiques, un sous-effectif chronique, des exigences de rentabilité qui, liées à la faible présence syndicale, poussent les directions à utiliser des moyens de pression plus ou moins légaux…


Il fallait beaucoup de courage pour quitter sa caisse et aller tracter à l’entrée du magasin «La direction a essayé de nous intimider, ils vont noter les noms…» a souligné une salariée.

"C'est la troisième année consécutive sans augmentation de salaire sur la branche", se désole Aline Levron, secrétaire national en charge du commerce à la CFDT.

Le rapport de branche de 2006 révèle que 37% des employés sont à temps partiel, ce taux montant à 70% dans le hard discount. Ces salariés précaires sont des femmes majoritairement. "Quand vous faites 22 heures à temps partiel, vous vous situez au niveau du seuil de pauvreté. Dans cette situation, difficile de boucler les fins de mois, d'autant plus quand vous êtes une familles monoparentale...", explique Aline Levron.

Les syndicats réclament aussi l'ouverture de négociation pour anticiper les suppressions d'emplois liés au développement des nouvelles technologies. "Toute la chaîne va être touchée, explique la syndicaliste de la CFDT. Demain, par exemple, les caisses seront automatiques. Le client passera son caddie sous un tunnel, les produits équipés de puce et le ticket de caisse sortira tout seul... Que vont devenir les caissières ?" Elles sont 200.000, soit 50% des postes de la grande distribution." Et d'expliquer que la question de la reconversion doit se poser maintenant.

19:20 Publié dans Actions syndicales, Infos dans la branche | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : grève, SMIC, salaires, FCD, CGT, FO, emploi | |  Facebook | | | |

01/02/2008

Pétition en ligne Action CFDT, CGT, FO.

Salariés du commerce, ensemble, pour de meilleurs salaires, pour l'emploi et pour le respect du repos dominical :


Signez la pétition en ligne !

00:10 Publié dans Actions syndicales, Infos dans la branche | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pétitions, salaires, dimanche, cgt, fo, emploi | |  Facebook | | | |

28/01/2008

Action du 1er février 2008 pour le pouvoir d’Achat dans la grande distribution

Le 1er février aura lieu pour la 1ère fois, une action inter entreprise et intersyndicale (CFDT, CGT, FO) pourquoi :

C’est au niveau de la branche, (La Fédération du commerce) que se négocie en 1er le salaire sur Auchan.

L’employeur Auchan siège à la FCD. Il ne faut pas négliger ce 1er niveau de négociation qui sert de plancher aux négociations internes.

Dans la grande distribution l’attitude des employeurs sur les salaires, conjuguée aux annonces gouvernementales sur le pouvoir d’achat, provoque un mécontentement social grandissant dans les enseignes.

Les employés sont nombreux à être :

  • au SMIC, voir en dessous ! (voir JT de France2)
  • à temps partiel imposé et en modulation
  • hostiles au travail dominical 

Autant de situations non prises en compte par les employeurs. Les inquiétudes sur l’emploi, notamment sur les lignes de caisse mais aussi sur les services après vente, les logistiques, etc… prennent de plus en plus d’importance.

La Fédération du commerce de la distribution (nos employeurs) refuse de mettre en place une grille de salaire prenant en compte la qualification et l’expérience professionnelle. La  situation perdure depuis des années !

Elle retarde sans arrêt l’ouverture d’une négociation pour anticiper la suppression des emplois liés au développement des nouvelles technologies (caisses automatiques, puce RFIDetc.…)

Elle veut pouvoir ouvrir au minimum 8 à 10 dimanches dans l’année en plus des jours fériés ! Demain serons-nous « volontaires » obligatoires ?

Depuis des années, la Grande Distribution considère les salariés comme un simple outil de travail, ils ne sont qu’une charge financière qu’il faut rentabiliser au maximum et au moindre coût.

Le 21 décembre 2007, en riposte à l’échec des négociations du 10 décembre et en l’absence de propositions sérieuses de la Fédération du Commerce, les salariés se sont mobilisés à l’appel de la CFDT : grèves, distributions de tracts, rassemblements (reportage France3).
 
Suite à cette journée la Fédération des Services CFDT a organisé une rencontre avec les autres organisations syndicales.
La CGT et la FGTA-FO ont répondu présentes. 

Lors de cette rencontre, une action en intersyndicale CFDT, CGT, FGTA-FO a été décidée dans l’ensemble de la grande distribution pour le 1er février 2008 afin d'obliger
les employeurs à assumer leur responsabilité sociale envers leurs salariés.

22:10 Publié dans Actions syndicales, Infos dans la branche | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : salaires, dimanche, cgt, fo, fcd, emploi | |  Facebook | | | |

13/12/2007

Des salaires en dessous du SMIC

Délégué CFDT Auchan au JT de France2 (11/12/07):


La direction Auchan a déclaré vouloir mettre fin aux problèmes liés au non paiement des temps de pause.

Pour rappel, la direction ne paie plus les temps de pause depuis 2000, ce qui a eu pour conséquence de faire passer certains niveaux en dessous du SMIC horaire.
Exemple pour les niveaux 1B : ceci représente une perte de 52€ en moyenne par mois. Avec également une incidence sur la prime de progrès, la participation, l'actionnariat, qui sont aussi minorés.
En 7 ans cela fait une perte de milliers d'euros pour chaque salarié concerné.
Les Inspecteurs du Travail avaient dressé plusieurs procès-verbaux pour infraction à la réglementation sur le SMIC.
Le ministère du travail, dans un courrier du mois d'Août, avait donné raison aux organisations syndicales CFDT, CGT, FO quant au calcul de l'assiette du SMIC.

Là, la direction propose de reprendre le paiement des temps de pauses, mais pas au taux horaire habituel, à 60% seulement !!!

Il est regrettable que celle-ci refuse obstinément de payer en intégralité les pauses comme c'était le cas auparavant, et de respecter le SMIC horaire pour tous.

Cliquez ici pour voir le courrier du ministère du travail à propos du non respect du SMIC à Auchan.

19:05 Publié dans Actions syndicales | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : salaires, pauses, négociation, smic, vidéos | |  Facebook | | | |

12/12/2007

Salaires dans la grande distribution

En 2007, le Père Noël ne viendra pas pour les salariés de la Grande Distribution

2 octobre 2007 : la FCD (syndicat des employeurs de la grande distribution, affiliée au MEDEF) bloque toutes les négociations au niveau de la Branche, suite à l’application de la loi TEPA (Travail, Emploi et Pouvoir d'Achat) sous prétexte de la perte des exonérations de charges sur le forfait pause.

Mi novembre le lobbying de la FCD auprès des parlementaires aboutit : un amendement rétablit ces exonérations.

Rendez-vous est pris pour le 10 décembre : la FCD se disant satisfaite de cet amendement, elle accepte de reprendre les négociations.

Une reprise de négociation de salaires en trompe l’œil !

Patatras ! La FCD malgré la manne financière qui lui est rendue persiste dans sa volonté de remettre en cause le paiement du forfait pause des salariés à 5% en le ramenant à 2%.

La grille de salaire n’est pas acceptable et le système proposé pour la rémunération du forfait pause est discriminatoire : les salariés suivant les enseignes seront rémunérés entre 2 % et 5 % du forfait pause.

Encore une fois les salariés sont les grands perdants !

La CFDT refuse toute remise en cause du paiement du forfait pause à 5%.

Alors que le Président de la République, dans ses récentes déclarations, a renvoyé les branches à leur responsabilité sur le pouvoir d’achat, estimant qu’il n’était pas le Père Noël, la FCD démontre que le pouvoir d’achat des salariés n’est pas sa priorité. Elle fait traîner en longueur cette négociation en fixant la prochaine séance au 31 janvier 2008.

Les salariés majoritairement à temps partiels et en précarité entament leur 3ème année sans augmentation et avec une grille de salaire en dessous du SMIC.

Une démarche qui en dit long sur la capacité de la grande distribution à aller sur le pouvoir d’achat pour ses salariés et les consommateurs.

Devant cette situation, la CFDT a décidé d’interpeller le ministère du Travail pour que les négociations se poursuivent en sa présence.

La CFDT souhaite que les autres organisations aient la même démarche pour réussir à déboucher sur des salaires reconnaissant enfin les qualifications et le travail des salariés.

19:10 Publié dans Actions syndicales, Infos dans la branche | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salaires, négociation, smic, fcd | |  Facebook | | | |

06/11/2007

Salaires dans la branche

Salaires : une conférence gouvernementale sur le pouvoir d’achat ne suffira pas

Commerces : la preuve par l’exemple
Le jour même où se déroulait la Conférence sur l’emploi et le pouvoir d’achat, la séance de négociation sur les salaires dans les Commerces de Gros qui comptent 900 000 salariés, s’est plutôt mal passée.

La CFDT a revendiqué des négociations de salaires dignes de ce nom.

Elle a refusé l’ultime proposition de la chambre patronale, suivie par les autres organisations syndicales.

Voyez plutôt !
Au début du mois d’octobre, la chambre patronale avait proposé une grille d’annualisation des salaires, à partir du niveau V (Environ 600 000 personnes).
Elle veut intégrer des éléments non mensuels pour réduire encore un peu plus les salaires dans la branche : au bout du bout, le salarié gagnerait moins !

A partir d’une démonstration chiffrée, présentée en séance par la délégation CFDT, on se rend compte clairement, qu’un salarié avec ancienneté, gagnera moins avec cette annualisation qu’avec la grille actuelle en vigueur.

  • Pour un salarié ayant + de 16 ans d’ancienneté, son minima actuel est de 1357 x 12 x 1.17 = 19 052 € pour 12 mois ou de 20 409 € s’il a un 13ème mois. La garantie annuelle proposée aujourd’hui est de 16 495 €. 
A noter

Dans cette branche, avec 19 organisations patronales, le dialogue est très difficile.
Il semble que la volonté de discuter soit réelle dans certains domaines comme la prévoyance ou les classifications mais nous ne ressentons pas la volonté d’aboutir si ce n’est qu’à des accords minimalistes.

Sur les salaires, ils ont la farouche volonté d’annualiser les rémunérations, dans le but inavoué d’intégrer les éléments variables et les primes dans les salaires de base.

Le calendrier prévoit une réunion chaque mois, sur les salaires, on en est à la 3ème réunion.


La CFDT a exprimé son désaccord : elle a dénoncé une position purement idéologique qui consiste à aller vers une annualisation pour réduire la masse salariale et rendre plus flexible le temps de travail.

Les autres organisations syndicales (CGT - CGC - CFTC - FO) se sont également opposées à ces propositions.

Oui la CFDT défend le pouvoir d’achat 
Au cours de la conférence du 23 octobre elle a réaffirmé " que les négociations de branche doivent reposer sur la prise en compte de critères économiques, de critères valorisant l’investissement dans le travail, le développement des qualifications. L’engagement des employeurs sur ces aspects pourrait valoir contrepartie aux allégements des charges. Le SMIC doit conserver sa fonction de minimum social, de filet de sécurité. "

19:35 Publié dans Infos dans la branche | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salaires, négociation, smic | |  Facebook | | | |

01/11/2007

Déclaration CFDT au CCE du 16/10/07

Les sections CFDT Auchan s’inquiètent des conséquences relatives à la libéralisation de la grande distribution.

La 1ère expérience en 2004 de la baisse des marges arrières sans bouclier social (voir article de Marianne : "Quand Auchan cible l'ex-ministre Sarkozy"), à vu fleurir 2 plans sociaux.

Nous avions alertés à l’époque.

Nous ne nous opposons pas à la suppression des marges arrière et à ses répercussions en matière de gain de pouvoir d’achat, cependant cela ne doit pas se traduire par une pression supplémentaire sur les salariés et l’emploi. 
 
A l’heure où le Développement Durable est devenu un incontournable, nous exigeons des garanties indiquant que les pratiques du moins disant social et environnementales ne serviront pas à réguler ces pertes de profit.  
Ce n’est pas aux salariés de payer la note de la remise à niveau des abus pratiqués par le passé par les firmes de la grande distribution en pervertissant la loi Galland qui visait à garantir les emplois. 
Attention à la vision du tout gratuit et à la guerre des prix, qui a par le passé généré des pertes massives d’emplois (17000 en Hollande), des salariés de plus en plus pauvres, achetant des produits pour rien, cela finit surtout par générer du chômage.

Pour la CFDT "le premier élément du pouvoir d'achat, c'est d'avoir un emploi et un salaire conséquent".

07:35 Publié dans Comité Central d'Entreprise (CCSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salaires, galland, marges, plan social | |  Facebook | | | |

17/10/2007

Egalité femme/homme - La CFDT amplifie son action

Obligation de résultats

La loi de mars 2006 sur l’égalité professionnelle entend combler les écarts salariaux entre hommes et femmes d’ici à fin 2010. Avec une obligation de résultats chiffrés.

Sur le plan de la rémunération, le salaire moyen d’une femme reste inférieur de 20 % à celui d’un homme. Une fois pondérées des effets d’âge, de formation et d’évolution de carrière, les statistiques montrent qu’il subsiste un écart de 6 % qu’aucune raison objective ne permet d’expliquer, si ce n’est le sexe. Autrement dit, " les différences salariales sont le fait d’un mécanisme discriminatoire envers les femmes ", selon la Commission des droits de la femme du Parlement européen. Idem concernant la faible présence des femmes dans l'encadrement, et d'autres éléments.

Selon la loi, les négociations dans les entreprises devaient être lancées dans l’année suivant sa promulgation (2006), à l’initiative de la partie patronale. Cela n’a malheureusement pas était le cas à Auchan.

En l’absence de cette initiative la CFDT a réclamé l’ouverture d’une négociation afin de mettre en place, par un accord, une politique volontaire et un plan d’égalité pluriannuel en ciblant des objectifs précis et les définitions qualitative et quantitative des actions à mener.

La CFDT Auchan Centrale lance un programme d'évaluation et d'actions. Ce programme s’appuiera sur une enquête menée sur les sites, auprès des salariés.

 

 


Nous avons depuis le début porté cet enjeu capital qui est une de nos principales priorités pour les femmes, mais aussi pour tous les salariés.

19:05 Publié dans Egalité - Diversité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femmes, négociation, salaires, égalité | |  Facebook | | | |

30/09/2007

Questions des élus CFDT réunion DP du 14/09/07

CFDT : Concernant les salariés payés en dessous du minimum débute, lors de la dernière réunion DP vous indiquez avoir déjà répondu à la question, mais nous ne posions pas de question, nous vous demandions d'appliquer la loi.

DRH : ...


CFDT : Les fiches de paie font apparaître l'intitulé prime d'astreinte et le montant mais ne font plus apparaître les différentes dates et interventions. Comment les salariés peuvent-ils vérifier la bonne prise en compte de l'ensemble de leurs astreintes ?

DRH : Les fiches de paie font apparaître les primes d’astreintes ainsi que les heures effectuées dans le cadre des interventions exceptionnelles ainsi que les majorations éventuelles.
Les données sont consultables en DRH DSIO, qui centralise et cumule les données au vu des documents transmis par les managers.

20:25 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salaires, fiche de paie, primes, astreinte | |  Facebook | | | |

04/09/2007

Questions des élus CFDT réunion DP du 24/08/07

CFDT : Concernant les salariés payés en dessous du minimum "débute" de leur fonction vous avez fait référence à l'article 6 d'un accord datant de plus de 20 ans sur le caractère indicatif des fourchettes. Nous vous rappelons que les accords d'entreprise ne sont pas au dessus de la loi. Celle-ci précise que des salariés peuvent percevoir des rémunérations différentes, dès lors que l'employeur est en mesure de justifier cette différence par des motifs objectifs et matériellement vérifiables.
Pratiquer au désavantage d'un salarié des conditions de rémunération inférieures à celles d'autres personnes exerçant les mêmes fonctions, comme c'est présentement le cas, est une infraction au code du travail.
Depuis 1986 il y a eu 20 ans de jurisprudence ayant précisé ce principe.
A partir du moment où l'entreprise fixe des montants minimums pour chaque métier en reconnaissant que la très grande majorité des salariés est dans la grille correspondante, vous ne pouvez pas payer certaines personnes en dessous sans apporter des éléments concrets et vérifiables justifiant cette situation.
Nous réclamons l'application correcte de la loi sur les salaires et vous redemandons de veiller à ce qu'il n'y ait plus de salariés dans cette situation, et qu'elle ne se retrouve plus dans l'avenir.

DRH : La question a déjà été posée à plusieurs reprises (Février 2006, Juin 2006, Avril 2007 et Mai 2007) et les réponses apportées et portées au compte-rendu.

Commentaire CFDT : Ce n'était pas une question mais la réclamation d'un droit. Les "réponses" apportées par la direction ne sont pas valables et elle le sait très bien...


CFDT : Il avait été annoncé aux personnes travaillant les dimanches sur le projet D2, qu’ils seraient payés à 250 %. Il y a maintenant 6 mois et à ce jour rien n’est fait ! Qu’en est-il ?

DRH : Le projet D2 s’est déroulé de janvier à juin 2007. Compte tenu de l’ampleur du projet, et de la mobilisation qu’il a nécessité, il a été décidé de payer exceptionnellement en septembre pour les collaborateurs ayant travaillé plusieurs dimanches, 2 dimanches travaillés (en plus des majorations à 150% déjà intervenues au fil de l’eau) sans attendre la fin d’année.

CFDT : Pourquoi les comptes rendus des réunions délégués du personnel ne font-ils apparaître que les questions écrites et leurs réponses et pas les questions orales et leurs réponses ?

DRH : Le compte-rendu doit comporter les réponses écrites posées et les réponses apportées. Il ne doit pas reprendre l’ensemble des échanges qui ont eu lieu au cours de la réunion.
Les questions posées au cours de la réunion pourront être traitées lors de la réunion suivante et portées alors au compte-rendu.

20:35 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salaires, dimanche | |  Facebook | | | |