14/05/2009
Négociation Participation Auchan
Lors des négociations salariales du 31 mars, la CFDT avait soulevé l’iniquité des stock-options, et démontré l’impact négatif sur la Participation (entre autre).
Négociation Participation 2009 du 6 mai
Après des échanges animés, la Direction accepte de restituer 2M€ et de neutraliser les contrecoups financiers de ces bonus aux dirigeants, sur la Participation.
Pour rappel, l’année dernière la CFDT avait déjà obtenu l’intégration des avoirs fiscaux relatifs aux dons aux associations. Ce qui avait déjà permis une bonification supplémentaire de 2M€ selon les derniers chiffres indiqués par la Direction lors de cette réunion.

Nous réclamons toujours l’arrêt du système des stock-options et actions gratuites en place depuis 2003. Car contrairement aux devoirs de l’actionnaire indiqués sur le site Valauchan : « investir c’est prendre un risque », les détenteurs avec ce système n’investissent pas et ne prennent aucun risque. Par contre, le bénéfice assuré de ces stock-options et actions gratuites est payé par les actionnaires-salariés. Ce sont eux qui payent la différence de valeur au profit des ayants droits de ce système…
Une dérive financière et éthique en contradiction avec le discours Auchan.
Lire nos articles Stock-options et actions gratuites : Comment les salariés-« actionnaires » perdent de l’argent ? et Le partage Auchan en prend un coup
Les questions de la répartition des richesses, de la rémunération des dirigeants, de l’attribution de stock-options ne peuvent pas être réglées sans qu’il soit donné une place plus importante à la négociation sociale.
Les salaires traduisent les compétences et l’évolution des qualifications des salariés, c’est bien le partage de la valeur ajoutée entre salaires et profits qui est la véritable question pour la CFDT.
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27/04/2009
Stock-options et actions gratuites : Comment les salariés-« actionnaires » perdent de l’argent ?
1. Le cas des Stock-options.
En obtenant des Stock-options, les dirigeants reçoivent de l’entreprise une sorte de bon d’achat à terme sur une action de l’entreprise. La personne qui reçoit des Stock-options aura le droit d’acheter des actions de l’entreprise à une future date fixée, pour un prix fixé (à un tarif préférentiel).
Lorsque l’échéance arrive, de deux choses l’une :
- ou bien le cours de l’action est supérieur au prix fixé ; dans ce cas, il est avantageux d’exercer l’option, c'est-à-dire « acheter » les actions au prix fixé, et les « revendre » immédiatement au cours du jour. Il réalise ainsi une plus-value.
- ou bien le cours est inférieur à celui prévu par l’option ; dans ce cas, il n’a aucun intérêt à exercer son option.
Dans le premier cas (au terme des quatre années d’indisponibilité, qui représentent le délai minimum légal pour bénéficier du régime social et fiscal de faveur), la personne exerce donc ses options et « revend » immédiatement les titres. Elle n’aura en fait jamais été réellement actionnaire de l’entreprise, et n’aura pris aucun risque financier.
La plus-value que fait la personne qui exerce une option ne vient pas des comptes de l’entreprise, puisque cette dernière n’a rien déboursé dans l’affaire. En fait, elle vient des actionnaires de l’entreprise.
Lorsque le détenteur exerce son option, il participe à une augmentation de capital, mais ne débourse que le prix fixé (40 €). Et en revendant au cours supérieur (100 €), il empoche la plus-value (60 €), payée par l’actionnaire qui achète l’action au prix en cours (100 €).
Avec ce système, ce sont en fait les anciens actionnaires qui « perdent » en valeur la somme équivalente au gain réalisé lors de la revente des Stock-options.
Le mécanisme est le suivant, en exagérant le nombre de Stock-options par rapport aux actions déjà émises. Supposons une firme qui a émis 1 000 actions, et que le cours boursier de ces titres est de 100 €. La valeur boursière de la firme est donc de 1 000 x 100 = 100 000 €. Elle émet 500 Stock-options de 40 €. Il y aura donc une augmentation de capital de 500 x 40 € = 20 000 €. La valeur de la firme n’a bougé que de 20 000 €. Elle sera donc de 100 000 + 20 000 = 120 000 €, mais pour 1 500 titres. Chaque titre ne vaut plus que : 120 000 / 1 500 = 80 €. La plus-value réalisable (le cours boursier va prendre acte qu’il y a maintenant 1 500 titres sur le marché) sera donc de 80 € - 40 € = 40 € ; et chaque actionnaire ancien aura perdu 100 - 80 € = 20 €.
Cette mécanique joue de la même manière lorsque les « petits actionnaires » sont des salariés-« actionnaires » de l’entreprise, par le biais de leur plan d’épargne. Puisque le plan d’épargne investit dans les titres de l’entreprise, mais au « prix fort », et non au tarif préférentiel des « Stock-options ». Ils sont donc floués de la même manière que tous les autres petits actionnaires ; ils auront payé 100 €, quelque chose qui ne vaut plus que 80 €.
2. L’Attribution Gratuite d'Actions.
D’une part, l’heureux bénéficiaire de ces actions n’aura même pas à débourser les 40 € (de notre exemple) contrairement à celui qui bénéficie des Stock-options. Un dirigeant qui bénéficie d’actions gratuites ne met donc jamais la main à la poche. Il évite toute perte par définition, même si l’action perd de la valeur. En outre, il ne sera imposé qu’au moment de la vente de ces actions.
D’autre part, l’entreprise a l’obligation de « se couvrir », en achetant un nombre au moins équivalent de ses propres titres. Elle va donc acheter à la valeur en cours (100 €) les titres qu’elle va attribuer à l’heureux bénéficiaire. C’est donc l’entreprise qui paie. Puis ces titres (actions propres achetées par la firme) sont affectés en valeurs mobilières de placement ; et en fin d’année, l’entreprise doit calculer les « pertes de valeur » sur ces valeurs mobilières de placement.
Les pertes sont égales à la différence entre le cours d’achat (100 €) et le cours d’attribution (ici 0 €) ; soit 100 € par titre ; ces pertes font l’objet de provisions pour risques, qui impactent donc le résultat de l’entreprise.
Par exemple, l’entreprise a réalisé un résultat avant ces provisions pour risques de 25 000 € ; elle décide d’attribuer 100 actions gratuites achetées au cours de 100 € par titre, soit 10 000 €uros. Alors le bénéfice comptable « perd » une valeur de 10 000 € avec la constitution d’une provision pour risques (au moins un an avant de lever l’attribution de l’action gratuite), et passe de 25 000 à (25 000 - 10 000) = 15 000 €.
Ici le bénéfice est complet pour le dirigeant : il touche les 10 000 € pour les titres : la valeur de l’entreprise n’a pas bougé, puisqu’il n’y a pas de nouveaux titres.
Et le « salarié-actionnaire » est pénalisé si sa participation est impactée par la provision pour risques. Car sa participation ne sera plus calculée sur 25 000 €, mais sur 15 000 €.
A Auchan, les dirigeants ont des Stock-options et des actions gratuites. (voir Le partage Auchan en prend un coup)
Que les salariés d’une même entreprise voient leurs rémunérations majorées d’une partie des résultats est assez légitime, puisque cela représente une forme de participation à la rentabilité dégagée par le travail de tous.
Cette participation devrait être proportionnelle aux mérites de chacun, et donc suivre les indices de la grille des salaires, qui est censée représenter ce que chacun mérite en fonction de son travail.
La première anomalie des Stock-options et surtout des actions gratuites, c’est la disproportion entre ce que touchent les bénéficiaires dirigeants et les autres salariés du groupe.
Ainsi, pour ne prendre que les seules actions gratuites de l’année 2008 à Auchan, soit 30 167 actions acquises en 2007 à 321,56 € par titre, le groupe a dépensé 30 167 x 321,56 = environ 9,7 M€.
Si ces 9,7 M€ étaient plutôt utilisés pour les salariés, une somme annuelle de plus de 180 € pourrait être distribuée à chacun. Alors que la direction a accordé 0,5% d’augmentation soit 45 € annuel pour un salarié 2B -exemple caissier(e) à temps plein- soit 4 fois moins !
La seconde anomalie des Stock-options et surtout des actions gratuites, c’est l’impact sur la valeur des titres du groupe. La création de Stock-options dilue un peu la valeur du titre de « Groupe Auchan » ; ce qui pénalise la valeur investie par les autres salariés-« actionnaires » dans leur plan d’épargne.
En d’autres termes, avec les Stock-options et surtout les actions gratuites, les gains sont privatisés, tandis que les pertes sont socialisées.
A lire également : http://ecofi.blog.lemonde.fr/2009/04/19/la-deformation-du...
07:57 Publié dans Infos générales, Négociations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valauchan, stock-options, salaires |
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20/04/2009
Stock-options, le partage Auchan en prend un coup
Suite à cette affaire de provisionnement des Stock-options révélée par la CFDT lors de la négociation salariale du 31 mars, la direction a jugé opportun de fournir enfin quelques informations sur le système, lors du dernier CCE.
En effet la direction aurait dû depuis longtemps informer les membres du CCE sur cette pratique datant de 2003 (c'est aussi en 2003 qu'Auchan a mis en place officiellement le tour de passe-passe avec le temps de pause, qui lui a permis de payer de nombreux employés en dessous du SMIC...).
On apprend donc que c’est une centaine de dirigeants qui en bénéficient, et non les seuls 13 membres de la holding, selon des règles d’attribution encore imprécises…
Cette provision a bien été faite pour couvrir la perte de valeur, et a bien impacté le périmètre de participation comme nous le disions !
De plus on apprend qu’il y a également distribution d’actions par le directoire, qui les offrent gratuitement à qui il veut !
Alors que les règles de rémunération nous ont toujours étaient présentées comme reposant sur le même principe et comme étant le même système pour tous, on apprend qu’il y a (au moins depuis 2003) des différences…
On peut comprendre que les dirigeants aient des bonus, le problème n’est pas là.
- Mais pourquoi ce manque de transparence ?
- Et en cette période, pourquoi la direction fait-elle aussi facilement pour les uns (provisionnement de la perte de valeur) ce qu’elle refuse de faire pour les autres ?
- L’entreprise provisionnent-elle la perte de pouvoir d’achat de ses salariés ?
A l’évidence NON quand on voit la proposition de 0,5% d’augmentation…
Le discours sur le partage vient de prendre un sacré coup dans l’aile. (voir Comment les salariés-actionnaires perdent de l'argent)
« Partage de l’avoir mais aussi partage des difficultés quand celles-ci sont présentes. »
Pour la CFDT pas question que ce soient les salariés qui en fassent les frais.
Nous réclamons la même attention POUR TOUS.
Allons un petit effort !
Carrefour et Casino on proposé une augmentation des salaires entre 2 et 2,5%. Nous sommes certains qu’à Auchan il y a moyen de faire mieux que 0,5% !
12:35 Publié dans Négociations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stock-options, salaires, participation |
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17/04/2009
GPEC Auchan
Un accord sur la gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences a été signé à Auchan par CFDT, CFTC, CGC et FO.
Cette négociation s'est déroulée avec en toile de fond de nouveaux déploiements d'automates de caisses (Rapid'Auchan pistolet scanner couplé au système Spidde pour l'encaissement, avec en cible 20 à 30 magasins installés par an dès 2009).
La recherche de réduction des frais de personnel à tout prix faisant craindre des baisses d'emploi, la CFDT a été particulièrement active sur ce sujet en menant les opérations SBAM sur l'emploi en caisses (80 000 signatures de soutient).
Nous avons obtenu une clause de sécurisation primordiale : Article 3 : ...Une veille particulière sera exercée à propos des nouvelles technologies,..... Un bilan précis des perspectives sociales sera présenté au préalable à tout déploiement généralisé de nouvelles technologies pouvant impacter l'emploi.
Nous souhaitions que toute confusion soit écartée entre GPEC et plan social (PSE).
En effet, trop souvent les employeurs ont mélangés GPEC et plan social lors de licenciement collectif (PSE). Il était impératif de dissocier les deux. La GPEC n'a rien à voir avec la gestion des licenciements. C'est au contraire un outil d'anticipation pour éviter d'en arriver à un PSE.
Il s'agit principalement d'anticiper les évolutions métiers - l'ensemble des métiers (employés et encadrement) - au plan quantitatif et qualitatif.
Une commission GPEC est mise en place et tiendra lieu d'observatoire des métiers. Une veille particulière doit être exercée sur les métiers sensibles et les nouvelles technologies.
Une liste d'indicateurs a été définie.
Quelques exemples de mesures sur les métiers sensibles :
Des primes de mobilité sur un site différent sont prévues, variant selon les charges de famille de 3 250 à 7 050 euros.
Le salarié volontaire pour bénéficier d'un temps partiel sur un métier sensible percevra durant un an une indemnité compensant la moitié de sa perte de rémunération.
L'accord contient des mesures en faveur des séniors
Le dispositif sur le temps partiel est amélioré pour les seniors. Une indemnité complémentaire compense la seconde moitié de la perte de rémunération due au passage à temps partiel :
- pendant 18 mois s'il a de 45 à 55 ans
- pendant 24 mois s'il a de 55 à 57 ans
Si le senior a au moins 57 ans à son entrée dans ce dispositif elle est versée sans limitation de durée, jusqu'à la retraite. De plus, les salariés de 57 ans optant pour le temps partiel et souhaitant cotiser, pour la retraite, sur la base d'un salaire reconstitué à temps plein, bénéficient du maintien par l'entreprise de sa part de cotisation.
Formation
Les CIF sont favorisés. L'entreprise prendra en charge en complément du FONGECIF :
- jusqu'à 100% des frais de formation (inscription et frais pédagogiques)
- jusqu'à 80% des salaires perçus habituellement pendant toute la durée de la formation suivie.
Nous notons la distinction entre « adaptation au poste de travail », « évolution dans l'emploi » et « développement des compétences ». Mais si le bilan et le plan de formation présenté dans les CE n'est pas adapté pour suivre distinctement ces 3 domaines, on ne verra rien de la politique réelle, comme nous l'avons mainte foi signalé !
La CFDT est satisfaite des avancées obtenues, mais restera vigilante sur le respect et l'application de l'accord.
Il nous faudra utiliser tous les leviers du paritarisme d'entreprise existant :
- Pour les volets formation et âge/travail il faudra insister aussi sur les suivis de commission accord paritaires, CCE et CE
- La commission Grand projet qui se réunit tous les trimestres devient plus que jamais primordiale, et servira à déclencher les mesures si nécessaires
- La commission classification elle aussi doit être reliée à cet accord
Cet accord d'entreprise n'est pas parfait, notamment sur les volets formations et sur l'aspect âge et travail. Cependant il constitue en 1er lieu un support d'analyse partagée de l'évolution des métiers.
Son intérêt réside aussi dans la formation et dans les contres partis proposées aux salariés en cas de changement de poste.
Voir l’accord GPEC Auchan
17:12 Publié dans Négociations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : accords, emploi, gpec, formation, caisses automatiques, complément de salaire |
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07/04/2009
Salaire Auchan 2009 : Des gros bonus pour les dirigeants et un cadeau Bonux pour les salariés !?

Le 31 mars a eu lieu la négociation salariale.
L’année 2008 a été bonne pour Auchan avec un cash flow brut HYPERS de 934 millions d’euros, soit une progression de +4,07% ; 1,6 millions de plus que le plan prévu.
Nous sommes conscients que les difficultés vont être accrues du fait de la crise et de la LME. Le climat concurrentiel s'intensifie. Mais Auchan, par le travail de ses salariés, résiste mieux que ses concurrents.
Il y a suffisamment d’argent pour augmenter les salaires, mais…
Même rentables, des entreprises comme Auchan prennent prétexte de la crise pour chercher une réduction de leurs coûts salariaux (voir notre article : Les résultats d'Auchan sont-ils vraiment pénalisés par la France et les frais de personnel ?!) alors qu’en 2008 le ratio de productivité de la masse salariale sur le résultat net s'améliore de 2,5% ce qui est plutôt pas mal compte tenu de la conjoncture !
L'essentiel des réductions d'effectifs et de stagnation du pouvoir d'achat sont le résultat des politiques de directions. La période actuelle montre que cette stratégie, au final, fragilise l’économie.
Le problème n'est pas le coût du travail mais l'acceptation de ce coût par les entreprises…
Auchan a proposé une augmentation collective pour 2009
de 0,5% au 1er juillet !
Pour comparaison, Carrefour et Casino ont proposé une augmentation de 2 à 2,5 %.
Pour rappel, l’année dernière Casino avait proposé 3,1% et Carrefour 3,2%.
Auchan c’était 2,26 %. (voir notre article sur l’augmentation 2008)
La DRH déclare :
« L’augmentation cumulée des prix en 2008 (+1%) a été inférieure au niveau retenu. De ce fait, cette situation ne permet pas le déclenchement de la clause de réajustement. »
Sauf que les prix dans la grande distribution ont augmenté de 4,76% pas de 1% !
Et les salariés dépensent jusque 35% de leur revenu annuel dans l'entreprise (chiffre moyen à partir de la remise 10% reconstituée), l'appréciation à 1% n'est pas valable.
Lors de cette réunion du 31 mars, la CFDT a soulevé un problème :
Le 0,5% d’augmentation aux 50 000 salariés devrait s'estimer à +- 8M€ pour 2009.
Cette année pour sécuriser les Stock-options des 13 plus gros salaires du groupe Auchan, la holding a provisionné 9,77M€ !
Une véritable iniquité sur la répartition surtout quand on sait que cette provision a plombé le résultat de la Participation pour 3,3M€ (1/3 résultat courant).
La CFDT dénonce cette pratique inacceptable et choquante en cette période.
L’entreprise doit participer à l’effort de relance économique en garantissant le pouvoir d’achat de ses salariés plus que la rente de ses plus hauts dirigeants.
La CFDT restera vigilante afin que ce ne soit pas les seuls employés qui supportent la crise.
Le pouvoir d'achat, cela passe d'abord par le maintien de l'emploi et l'évolution des salaires. Le pouvoir d'achat c'est un droit, celui d'être reconnu à sa juste valeur, surtout quand ce travail a permis à certains de s'enrichir jusqu'à un seuil jamais atteint auparavant.
(A savoir par exemple qu’un cousin ou petit neveu Mulliez lambda peut recevoir 1 Millions d'euros par an, rien qu’ « en dormant », juste parce qu’il est né là, sur la base du stock de richesse de plus de 40 M€ que possède en moyenne chacun des membres de l'AFM…)
Pour les cadres
Cette augmentation de 0,5% constituera l’augmentation de base des cadres l’année prochaine, selon les règles en vigueur :
- Les cadres qui ne tiennent pas suffisamment leur fonction auront 0.
- Ceux qui tiennent normalement leur fonction auront 0,5%.
- Ceux qui font mieux auront un pourcentage variable selon appréciation de leur responsable.
Rappelons que les grilles de salaires des cadres ont été tirées vers le bas jusqu’à démarrer largement en dessus du minimum garanti par l’accord de branche.
Pour les employés, pendant des années Auchan n’a pas respecté le SMIC, et nous craignons que cela recommence.
Concernant les autres mesures proposées par la DRH, ce n’est guère mieux.
Le nettoyage des tenues est une obligation pour l’employeur, qui a été rappelée plusieurs fois par la jurisprudence, mais qu’Auchan a toujours refusé d’appliquer complètement. Et ça continu puisque la direction propose une remise de 20% sur le baril de lessive !
Idem concernant la prise en charge du transport public domicile - travail. C’est une obligation légale, même pour les salariés à temps partiel à partir de la moitié du temps plein. Auchan ne rajoute qu’une prise en charge complète que pour les temps partiel en dessous de 17,5 h. Le contrat minimum à Auchan est de 30H. Cette mesure ne concerne que peu de monde.
Nous réclamons toujours une véritable négociation sur les transports (publics + perso) et les temps de déplacement professionnel.
Nous avons fait plusieurs propositions concernant le contrat salarial 2009.
Nous attendons de la DRH, un retour à la table des négociations.
Vous pouvez participer aux 2 sondages :
19:12 Publié dans Négociations | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : salaires, participation, stock-options, mulliez |
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15/01/2009
Nouveauté pour les prises en charge des frais de transports
Depuis le 1er janvier 2009 et selon l'article L3261-2 du code du travail l'employeur doit prendre en charge les frais de transports publics « domicile - lieu de travail ».
Cela comprend notamment, le prix des titres d'abonnements souscrits par les salariés pour leurs déplacements entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail accomplis au moyen :
- d’un ou plusieurs service de transports publics de personnes (bus, tram, métro, train) ;
- ou de services publics de location de vélos.
Ceci constituant la prise en charge obligatoire (taux de 50%).
Cette participation de l’employeur sera exonérée de charges fiscales et sociales dans la limite des frais réellement engagés (présentation d’un justificatif par les salariés).
Prise en charge facultative pour les frais de transports personnels (article L3261-3 du code du travail) :
Dans les entreprises où sont constituées une ou plusieurs sections syndicales d'organisations représentatives du personnel, la prise en charge des frais de carburant ou d’alimentation électrique (dans la limite de 200 euros par an) pourra être mise en œuvre (obligatoirement) par accord entre l’employeur et les représentants des organisations syndicales.
Un décret du 30 décembre 2008 précise les conditions de prise en charge (justificatifs à fournir par le salarié, les règles applicables aux salariés à temps partiel, le délai de paiement par l'employeur, etc.).
Le bulletin de paie devra mentionner le montant de la prise en charge.
Les employeurs ont jusqu’au 1er avril 2009 pour se mettre en conformité.
La CFDT Auchan a d’ores et déjà demandé l’ouverture de négociation en vu d’un accord sur ce sujet.
09:16 Publié dans Infos générales, Négociations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : transport |
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16/12/2008
Accord relatif à la partie dérogatoire de la participation de l'année 2008
La loi sur les revenus du travail a été adoptée le 27 novembre. Promulguée au Journal Officiel le 4 décembre, elle est applicable au 1er janvier 2009.
Une des nouveautés de cette loi, est que le salarié peut désormais demander le versement immédiat de sa participation sans attendre cinq ans. Mais les sommes qui lui seront versées ne bénéficieront pas de l’exonération d’impôt sur le revenu.
Un accord collectif qui établit un régime plus favorable peut prévoir que tout ou partie des sommes versées n’est négociable ou exigible qu’à l’expiration d’un délai de 5 ans.
Par ailleurs, la loi de financement de la Sécurité Sociale 2009 instaure une nouvelle taxe de 2% à compter du 1er janvier 2009, sur les sommes versées par l’entreprise au titre de la participation, de l’intéressement et de l’abondement (cette taxe aurait représenté pour Auchan une charge supplémentaire de 4M€ pour 2008).
A Auchan la formule dérogatoire permet de distribuer plus que la formule de droit commun. Avec la partie légale et le blocage de 5 ans, elle favorise la constitution d’une épargne pour l’avenir. C’est aussi un abondement qui constitue un avantage dans la création d’un patrimoine.
La direction veut bloquer la partie dérogatoire.
Le blocage de la partie dérogatoire est un avantage pour l’entreprise : gain de 40M€ sur l’impôt sur les sociétés.
Un accord a été présenté aux organisations syndicales, qui mettra en œuvre le principe d’indisponibilité pendant 5 ans de la partie dérogatoire.
A défaut de signature, la DRH annonce qu'elle supprimera la partie dérogatoire en 2009 (perte de -40% de participation)
C’est à prendre ou à laisser, il n'y a rien à négocier !
Nous avons demandé une contre partie avec un prêt bonifié pour celles et ceux qui en difficulté seraient dans un besoin de débloquer toute leur participation, afin qu'ils ne compensent pas avec des prêts aux taux élevés…
Proposition malheureusement pas entendue.
La CFDT signera par défaut puisqu’un refus se solderait par une suppression de la participation dérogatoire !
23:03 Publié dans Négociations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : participation, déblocage, rémunération, accords |
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09/10/2008
Accords d'entreprise signés par la CFDT Auchan en 2007
En 2007 la CFDT Auchan a fait progresser par la négociation, et a signé les accords suivants :
Formation
- Avenant n°1 à l’accord sur la formation professionnelle :
Améliorer la mise en application de notre accord formation du 29/08/06. Il a été mis en place de nouvelles modalités destinées à faciliter la compréhension de l’accord initial et à en favoriser sa bonne application.
Mutuelle
- Avenant de révision n°2 à l’accord Mutuelle :
Définition des modalités du nouveau régime obligatoire « de remboursement frais de santé » dit « équilibre » et proposition des options complémentaires facultatives au régime obligatoire.
- Avenant de révision n°3 à l’accord Mutuelle :
Contribution supplémentaires et forfaitaire de 5€ suite aux négociations annuelles 2007.
Participation
- Renouvellement de l’accord de groupe Participation des salariés aux résultats de l’entreprise.
Plan d’Epargne Entreprise
- Avenant n°2 à l’accord PEE du groupe :
Modalités de l’abondement exceptionnel pour les 30 ans de Valauchan.
- Avenant n°3 à l’accord PEE du groupe :
Définition des modalités d’abondement 2008 de l’entreprise. Adaptation de l’accord au nouveau calendrier des souscriptions, applicable dès 2008.
Vendeurs – Ventes d’équipements
- Accord Vendeurs sur la rémunération de l’ensemble des vendeurs vente d’équipements.
-> La CFDT Auchan n’a pas signé le contrat salarial 2007 insuffisant et laissant la possibilité à l’entreprise d’intégrer le temps de pause dans le calcul du SMIC !
13:32 Publié dans Négociations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : accords |
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03/07/2008
Non à la journée de solidarité sur un jour férié !
Après lecture, n'oubliez pas de signer la pétition nationale (votre nom n'apparaitra pas en ligne) et de participer au sondage en bas de l'article
La direction impose que la journée de solidarité se fasse sur un jour férié alors que, suite à la modification législative, d’autres solutions existent.
Salariés de la Centrale vous allez être obligé de venir le 11 novembre !
D'après la DRH, ceux qui seraient en arrêt (maladie ou autre), en congé ou RTT, seront obligés de revenir un autre jour férié !
Outre que visiblement le sens de cette journée du 11 novembre (armistice de 1918, ou comme sur d’autres sites le 14 juillet…) a l’air de ne pas avoir beaucoup d’importance et de valeur pour la direction, cela remet en cause :
- le volontariat sur les jours fériés
- le paiement + la majoration pour travail un jour férié
- et la récupération...
Les solutions possibles :
Cela peut être géré par un compteur micro variation, modulation, RTT, comme prévu dans la loi n° 2008-351 du 16 avril 2008.
C’est ce qui a été retenu chez Atac, Leroy Merlin, Banque Accord, Décathlon (voir ici) et la logistique Auchan. C’est donc possible !!!
Les organisations syndicales représentatives des salariés des services centraux CFDT, CFTC, CGC ont exprimé leur désaccord complet sur la décision imposée par la direction lors du dernier CE.
Nous vous invitons :
Ä à exprimer votre mécontentement auprès de votre hiérarchie sur l’incohérence de cette situation (comment vont vraiment faire les salariés en absence ce jour là ?...)
Ä à signer massivement la pétition CFTC-CFDT (vous pouvez contacter les délégués pour cela) ou signer la pétition en ligne
Mobilisons-nous pour garder nos jours fériés et redonner du sens au dialogue social.
Voir et participer aussi au sondage CFDT Auchan :
12:07 Publié dans Actions syndicales, Négociations | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jours fériés, pétitions, intersyndicale, sondages, solidarité |
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02/06/2008
Signature CFDT sur l'accord Participation et l'avenant Mutuelle
Renouvellement de l'Accord Participation :
La CFDT avait fait remarquer que le crédit d'impôt généré par les dons aux oeuvres (mécénat) n'était pas pris en compte dans le calcul de la participation.
Chaque don (démarque, casse) à une association induit un crédit d'impôt de 60% de la valeur d'achat.
Mécaniquement nous ne voyons pas ce "gain" réapparaître sur le calcul de la participation, par contre cette perte d'exploitation (démarque, casse) était bien imputée (17M€).
Le gain relatif à ce calcul est de 4,6M€, soit plus de 1M€ de participation à distribuer en plus.
(En sachant que s'il n'y avait pas de démarque casse, la participation serait encore meilleure.)
La direction nous a entendu et a modifié le calcul pour intégrer ce "crédit d'impôt mécénat".
La CFDT est signataire de cet accord.
Avenant Mutuelle obligatoire :
L'adhésion à la Mutuelle Auchan est obligatoire depuis le 1er septembre 2007. Un délai avait été laissé jusqu'au 1er juillet 2008.
Après s’être assuré de la prolongation de la contribution patronale à 5€ jusqu'au 31/12/08, la CFDT est signataire de l’avenant permettant de reculer la date de passage en obligatoire au 31/12/08 pour les salariés n'ayant pas encore adhéré.
13:35 Publié dans Négociations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : participation, démarque, mutuelle |
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