23/07/2024
Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA des 25-26/06/2024
Projet A320
CFDT : Dans le cadre de la 2ème vague de la task force du projet A320, l’équipe juridique est sollicitée pour travailler ce week-end. Quelle est la nécessité de travailler un dimanche pour les équipes juridiques ?
DRH : Elles sont sollicitées pour la signature des contrats avec Casino, avec les fournisseurs et autres afin de finaliser l’ensemble des contrats. Il s’agit de volontariat. Il est possible d’être en télétravail mais aussi de venir sur place mais, dans ces cas-là, les équipes de Grégory seront informées.
Télétravail
CFDT : Concernant les potentielles gênes avec les JO, nous aurons la possibilité de prendre des jours de télétravail mais cela fera partie du quota annuel. Il y aura donc moins de jours possibles ensuite.
DRH : Oui, c’est ce qui a été acté au dernier CSE, à savoir la possibilité et le rappel aux managers que pendant les JO, si difficulté, ils devaient accorder le 3ème jour mais dans la limite des 100 jours de télétravail. En effet, s’ils prennent leur 3ème jour, il y aura des semaines où ils ne prendront qu’un ou 2 jours de télétravail.
Quiet Qitting
CFDT : Concernant les « démissions silencieuses » (en désengagement total mais qui ne démissionnent pas). C’est dommage de ne pas avoir d’indicateur. Il faudrait creuser un peu le sujet, notamment par rapport à la situation actuelle où vous mettez zéro d’augmentation à beaucoup de personnes qui tiennent leurs fonctions et qui annoncent clairement que si tel est le cas, elles feront maintenant le minimum. Il risque d’y avoir une accentuation de ce phénomène.
DRH : La manière dont les augmentations ont été menées cette année, nous sommes d’accord que c’est la surperformance qui a été récompensée. L’an dernier, certains ont dit avoir fait plus que leur travail et au final, ceux qui se sont contentés du minimum ont eu 5 % comme eux. De nombreux collaborateurs me l’ont remonté. C’est une question de point de vue. Dans les augmentations individuelles, il a été décidé de retravailler le sujet pour venir récompenser le collaborateur qui était allé au-delà des attentes et qui avait surperformé.
Formation
CFDT : Sur les chiffres présentés, ne pourrions-nous pas distinguer entre les formations métier et les formations obligatoires ? Ces dernières sont intéressantes mais elles ne sont pas professionnalisantes. Il y a quand même une différence entre une formation que quelqu’un pourrait avoir sur « la gestion des bases de données » (exemple pour un informaticien) et une formation sur « le bien manger ».
DRH : Il faudrait définir ce que vous voulez retirer du calcul pour avoir un second mode de calcul. Pour toute la société et toutes les commissions, nous faisons le calcul sur le total. Nous ne trions pas les collaborateurs ni les heures. Il y a toujours possibilité d’avoir une granularité autre. Il faudra spécifier quels types d’indicateurs vous souhaitez avoir.
Evolution de carrière
CFDT : Sur le terrain, nous rencontrons régulièrement des gens qui indiquent ne pas avoir un suivi aussi précis que ce que vous indiquez.
DRH : Le delta, c’est toujours la transparence. Dans la réalité, nous pouvons être confrontés à un collaborateur qui a envie d’évoluer mais peut-être que le manager n’a pas capté cette capacité. Il faut aussi que le manager soit transparent sur le discours. Quand nous faisons les People Review, nous déterminons un Plan de Développement Individuel. Charge au manager d’accompagner le collaborateur. Nous faisons des points pendant l’année mais nous ne sommes pas derrière pour savoir si toutes les actions ont été menées.
Projet Kairos
CFDT : La perception que peuvent avoir certains salariés de la DSI d’ARI sont à prendre en compte. Certains ne vivent pas bien cette situation. Ils ont l’impression qu’il y a eu un « DSI-ARIbashing » pendant un certain temps. Ils ne comprennent pas non plus pourquoi la DSI Auchan France poussait sur certains projets et, quand les choix étaient faits au corporate, ne les suivaient pas. Cette situation avec des transferts éventuels, peut être mal vécue.
DRH : Nous ne parlons pas de transfert de société juridique. Nous parlons uniquement de management.
CFDT : Nous avons cru comprendre qu’il pouvait y avoir des déménagements.
DRH : Pas aujourd’hui mais cela prend son sens. Il faut que les équipes d’un manager soient au même endroit. Si nous voulons que les collaborateurs travaillent ensemble, il va bien falloir qu’ils soient ensemble.
CFDT : Des salariés ARI indiquaient, à l’idée qu’ils pourraient revenir ici, voir ça comme une régression dans leur parcours (un retour à la case départ en quelque sorte). Cet aspect déclenche une amertume par rapport à ce vécu précédent. C’est un risque psychosocial à prendre en compte. Cela impactera ARS.
DRH : Nous n’en sommes pas là. Nous ne sommes pas sur une consultation par rapport à un déménagement. C’est une conséquence logique. Il faut faire les choses dans l’ordre. S’il s’avère que les collaborateurs déménagent, ce qui sera du bon sens, nous reviendrons faire une consultation.
CFDT : Nous soulignons juste l’aspect RPS. Nous sentons une certaine amertume côté ARI.
Directeur-SI : La France n’a pas refusé les projets d’ARI. Mais cela ne convenait pas aux équipes Métiers. C’est une perception de dire que nous nous opposions systématiquement à eux. Pour la régression, le sentiment est similaire côté IT ARF. Il faut désamorcer ce sujet. C’est aussi un irritant et une peine pour nos collaborateurs.
CFDT : Concernant ce management croisé qui doit comporter des particularités, un accompagnement est-il prévu pour les managers ?
DRH : Tout à fait, c’est expliqué ensuite. Il est aussi question d’évolutions dans la définition des missions. Lors du rapprochement des équipes, des personnes avaient déjà une activité mais qui n’était pas matérialisée par une fiche de poste. Des développeurs séniors sont dans l’animation des autres développeurs. Ce sont des lead dev. C’est une fonction qui n’existait pas. Lors du rapprochement avec ARI, nous nous sommes dit que c’était l’occasion de créer ces fonctions pour reconnaître le travail fait, avec une fiche de poste. C’est pour cette raison que derrière cette notion d’évolution dans la définition des missions, de nouvelles fiches de postes, pour de nouveaux métiers qui étaient déjà exercés mais qui seront reconnus en tant que tels demain.
CFDT : Le document présenté chez ARI est le même ou est-il spécifique à ARS ?
DRH : Il est réadapté sur ARS car les parties ARI figurent en annexe. Nous avons repris quasiment l’intégralité de leurs slides.
Projet d’alliance à l’achat entre Auchan, Intermarché et Casino
CFDT : Des nouvelles actions ou une prise en compte de la RSE dans le métier ont été évoqués. La direction peut-elle partager des informations à ce sujet ou apporter des précisions sur ces évolutions ?
DRH : Il n’y a pas de nouvelles missions. Il y a bien un sujet de décarbonation dont nous avons déjà parlé. Ce n’est pas un sujet nouveau lié à l’alliance. Il aurait dû être embarqué plus fortement il y a un an mais qui n’avait pas pu être pris en charge par les acheteurs, faute de temps. C’est un dossier qui est déjà dans le champ de responsabilités des acheteurs et pas seulement.
Il s’agit bien de la décarbonation. C’est un sujet qui va de plus en plus devenir majeur dans l’entreprise et qui va impacter tous les domaines. La RSE prend une place dans l’entreprise, par une entrée réglementaire.
CFDT : Il y a une différence entre ce qui a été présenté et ce que nous avons pu percevoir dans la restitution du rapport, notamment concernant le fait que la négociation du 3net, qui va être transférée chez Intermarché, constitue le cœur du métier. D’après le calendrier, nous avons vu que cela prend 6 mois dans l’année. Lorsque nous avions posé la question au CSE, il nous avait été dit que cela ne représentait que 10% de la charge de travail.
DRH : Le 3net concerne 217 fournisseurs répartis entre les acheteurs. Ces derniers conserveront le 3net des autres fournisseurs car il y a plus de 2000 fournisseurs. Sur le 3net, 217 fournisseurs sont potentiellement retirés. Ils continueront de faire du 3net.
C’est bien une alliance qui ne concerne que les 217 plus gros fournisseurs. Tous les autres doivent encore être négociés même si en poids de chiffre ce sont les plus petits, ce sont les plus gros en nombre.
CFDT : Vous maintenez que pour les personnes impactées, cela ne va représenter que 10 % ?
DRH : Cela dépend du portefeuille qu’ils ont et de la représentativité des gros fournisseurs dans ce portefeuille. Nous pourrons vous indiquer une fourchette dès lors que nous aurons le retour de la DLC sur les 217 fournisseurs.
Par BU, nous avions présenté le ratio X fournisseurs potentiels sur X fournisseurs.
CFDT : Pour les personnes le plus fortement impactées, elles conserveront toujours une part de négociation dans leur métier ?
DRH : Oui.
CFDT : Car sinon, cela impliquerait une modification du contrat de travail…
Avis CFDT : « Cette alliance nous est présentée avec des objectifs qui font rêver.
Vous nous indiquez qu'il n'y a pas d'impact défavorable sur l'emploi et les conditions de travail (que nous prenons comme un engagement de votre part).
A noter que l'expertise nuance vos affirmations, notamment en pointant la dévalorisation du métier d'acheteur et la perte de son essence-même par le retrait plus ou moins partiel de la négociation du 3Net.
Il est néanmoins difficile d'être en défaveur de ce projet tant il semble être celui de la dernière chance, même si la durée minimale de 10 ans de cette alliance laisse un peu songeur.
Pour la première fois, Auchan n'aura pas le lead dans la négociation, ce qui sera une sorte de révolution culturelle en interne. Il faudra y être attentif et en suivre les potentiels effets directs ou indirects.
Le suivi et le pilotage de cette évolution majeure reste évidemment un besoin (par exemple : pour la "qualité d'exécution" ; le processus de pilotage en cours de définition ; le travail effectif au sein des équipes concernées, ce qu'il en est concrètement et le ressenti).
Avis favorable, MAIS avec l'attente d'un suivi réel de ce changement, tant global mais surtout humain, et avoir plus amples informations dès que disponibles, nous comptons sur une communication factuelle et riche. »
CP / Arrêts maladie
CFDT : Pouvez-vous rappeler le délai de prescription pour récupérer les CP ? Sur combien d’années en arrière le salarié peut-il remonter ?
DRH : Jusqu’au 1er décembre 2009.
CFDT : Des salariés ont déjà fait leur demande. Il leur a été répondu que le processus n’était pas encore en place chez Auchan. C’était il y a une semaine.
DRH : Les équipes RRH et CRH ont été formées hier matin. Le processus va se mettre en place pour ceux qui demandent un rétroactif. Pour ceux qui sont malades actuellement, c’est directement mis en place. Il faut renouveler la demande. Dans le processus, la personne doit arriver avec le nombre de jours qu’elle demande. Ce n’est pas seulement une question ouverte.
CFDT : La personne doit donc faire le calcul.
DRH : Oui, et envoyer les fiches de paie correspondantes. Il faut peut-être laisser un petit délai mais le processus est en place.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
17:14 Publié dans Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dimanche, télétravail, démission, risques psychosociaux, formation, évolution de carrière, réorganisation, ari, alliance, congés, maladies | | Facebook | |
30/04/2024
Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 18/04/2024
Valauchan Valfrance
CFDT : Historiquement, nous avions la grande assemblée, et il était possible de poser des questions aux experts. L’évaluation de la part dans le contexte actuel est importante. La règle du FCP Valauchan concernant l’évolution de la valeur de part se base sur les perspectives futures.
La règle est la suivante : « L’évolution de la part Auchan est étroitement dépendante de la situation financière future de la société groupe Auchan. »
DRH : Pas seulement. Nous regardons les résultats de l’année précédente. Nous faisons un point au premier trimestre et nous voyons les perspectives de l’année. L’évaluation de la valeur de part ne se résume pas uniquement aux perspectives de développement.
CFDT : Oui mais il aurait été intéressant d’avoir la position des experts par rapport à cette évolution future, notamment la confiance qu’ils pouvaient mettre dans cette évolution par rapport au rachat des magasins Casino et de la création d’une centrale commune avec Intermarché. Pour le moment, nous avons l’impression que la confiance des experts sur l’évolution du groupe n’est pas vraiment optimiste.
DRH : Je pense que c’est extrêmement factuel. La valeur de la France a régressé de plus de 47 %.
CFDT : Mais la règle d’évaluation est censé prendre en compte les perspectives financières futures. Donc, les experts ne semblent pas être confiants, malgré les rachats de magasins Casino et de Centralisation des achats avec Intermarché…
DRH : La réponse se trouve dans l’évaluation des parts qui régresse à 47 %. Dans la situation à l’instant, pour évaluer la France, ils ont pris en compte les résultats 2023, le point à la fin du premier trimestre sur comment cela se passe sur 2024 et les perspectives 2024. En prenant l’ensemble, la valeur de la France régresse à plus de 47 %. La valeur de part est évaluée de cette manière.
Commentaire CFDT : La règle du FCP Valauchan, dans son article 3, indique : « L’évolution de la part Auchan est étroitement dépendante de la situation financière future de la société groupe Auchan. ». Une fois de plus, on constate que les réponses sont à géométries variables afin d’esquiver les questions gênantes. Il aurait été intéressant d’entendre les experts, et de croiser avec le positionnement de Standart and Poor’s qui « doute de la capacité d'Auchan à redresser la rentabilité de la centaine de supers et hypers déficitaires rachetés à Casino … »
CSP Compta
CFDT : Concernant le BES, le mois dernier, nous avions demandé si un retour avait été fait aux équipes. Vous aviez dit "pas encore". A-t-il été fait depuis ?
Direction : Oui, il a été fait pour l’ensemble des équipes P2P.
CFDT : Quels sont les retours ? Il y avait un étonnement par rapport aux résultats que nous pouvions avoir des salariés.
Direction : Le BES a été présenté à l’ensemble des équipes. Il y a des points sur lesquels nous avons été nous-même étonnés. Notamment la faible implication des collaborateurs aux changements et différents projets. Il y a énormément de choses en chantier et nous étions étonnés qu’un collaborateur sur deux se soit senti concerné. Nous leur avons dit que nous allions leur présenter une série de plans d’action pour essayer de remédier à cela. Il y a donc des sujets sur lesquels nous devons travailler. Nous reconnaissons qu’il y a une amélioration.
CFDT : Un plan d’action est donc prévu ?
Direction : Il sera présenté. Nous ne voulons pas qu’ils redescendent seulement mais les rendre participants.
Equipe SAP
CFDT : Les commandes Ariba vont être passées directement par les chefs de projets ou RA etc, via l'outil Iterop et non plus par l'équipe SAP. Quel impact dans ce service ? Les chefs de projets ont-ils été informés de cette charge supplémentaire pour eux ? Quelle charge supplémentaire cela représente-t-il pour les chefs de projet concernés ?
DRH : Une automatisation des saisies des commandes a été mise en place et est en cours de déploiement, afin notamment de permettre à l’équipe d’être missionnée sur des missions à plus forte valeur ajoutée (analyse des factures par exemple). En parallèle, des échanges sont en cours avec les collaboratrices sur leur projet professionnel. Le sujet a été présenté au comité de direction de la DSI et est en cours de présentation auprès des différentes directions de la DSI. Cela devrait être finalisé le 23 avril. Là où les équipes de la DSI renseignaient jusqu’à maintenant un fichier Excel et donnaient les informations par mail à l’équipe SAP, désormais, elles les saisiront directement sur un webform. Si toutes les données sont bien complétées c’est l’outil qui passe la commande directement dans Ariba. Cela a été testé et validé par des interlocuteurs internes de la DSI.
CFDT : Vous reviendrez vers nous au prochain CSE pour nous présenter les impacts sur l’organisation du travail ?
DRH : Il n’y a pas d’impact actuel puisque nous les accompagnons dans des projets professionnels comme la GEPP. Dans tous les cas, nous les recentrons sur des taches à plus forte valeur ajoutée. Une personne a fait une formation externe.
CFDT : Il n’y a pas d’insistance à demander quand la personne s’en va ?
DRH : Non car il y a encore du travail. Les postes ne sont pas supprimés.
CFDT : Ca n’est pas ce que nous percevons concernant la personne et donc sur l’emploi.
DRH : Je vais voir.
Nouvelle politique rémunération
CFDT : Concernant le changement de politique de rémunération que vous avez annoncé en mars, les 3M d'euros indiqués font ils partie de l'enveloppe des NAO (1,2% de la masse salariale encadrement) ou est-ce en plus ?
DRH : Non c'est en plus. C'est du budget spécifique.
Franchise vs Casino
CFDT : Nous voulons développer la franchise et nous perdons notre Master franchisé qui préfère aller chez Système U. C'est une erreur stratégique de ne pas l'avoir vu venir. Quid maintenant du bilan en termes de parts de marché par rapport à l'opération Casino ?
DRH : Ce sont 2 sujets différents. Nous sommes en discussion sur d'autres master franchises. La franchise est un environnement volatile, les contrats sont à durée déterminée. Nous regrettons le choix de Schiever mais d'autres opportunités se présentent à nous.
CFDT : Nous comprenons que ce sont des sujets différents. Néanmoins, nous faisons deux pas en avant avec Casino pour en faire trois en arrière avec Schiever ? Quel est le ratio ? Nous visons un nombre de parts de marché à travers cette action. Avons-nous plus perdu avec le départ de Schiever ?
DRH : Non, nous avons moins perdu. Nous n’avons pas de ratio.
Commentaire CFDT sur la mise à disposition de personnel ARS-ARA en Task Force Casino
Nous avons eu des infos partielles avec des éléments qui vont évoluer, ne permettant pas d'avoir une vision claire et précise, néanmoins il faut évidemment mener et réussir cette bascule.
Nous demandons une gratification au mieux disant pour les personnes qui y participent.
Faire attention à la charge de travail des personnes impliquées, mais également à celles qui récupérerait la charge actuelles de ces personnes.
Faire attention aussi à bien respecter les CP déjà posés de tous, les amplitudes de repos, le retour du week-end pris en charge, et le droit à la déconnexion.
Et évidement avoir un bilan complet à la suite.
Renfort en magasin le jour de la grève
CFDT : Concernant l’appel fait aux salariés d’ARS-ARA pour un renfort en magasins après un appel à la grève, ne sommes-nous pas là en train de frôler l’entrave au droit de grève ? Par exemple, il est illégal de faire appel à des intérimaires pour remplacer des salariés grévistes.
DRH : Nous ne pouvions pas ignorer la grève. Il y avait des rumeurs. Légalement, je peux remplacer des collaborateurs grévistes par des collaborateurs d’un même groupe. Nous avons vérifié juridiquement pour ne pas être en délit. Même s’il n’y avait pas eu de grève, il y avait eu des demandes en amont. Nous avons aussi répondu à ces demandes. Juridiquement, nous ne sommes pas en délit. Ce ne sont pas des intérimaires qui ont été envoyés. De plus, cette campagne sera faite comme pour Noël.
Parking voitures électriques
CFDT : Quel est le taux d’utilisation ?
DRH : Le taux est très faible. Je n’ai pas le chiffre. Il y a environ 50 voitures par mois. Nous répondons strictement à notre obligation légale de mettre à disposition. En fonction du nombre de collaborateurs, nous avons un nombre de places à mettre que nous avons respecté. Nous savons que c’est peu utilisé mais nous n’avons pas le choix de le faire.
Formations Retraite
CFDT : Concernant les formations "retraite", le catalogue indique que les formations "Atout âge" et "Préparer sa retraite" sont réservées aux employés. Qu'est-il prévu pour les agents de maitrise et cadres ?
DRH : Pour les formations retraite il y en a 4. Pour les formations techniques, préparer sa retraite à 50 ans est pour les employés et les agents de maitrise. CAP50 est pour les cadres pour les formations de préparation à la nouvelle période de vie. Atout Age est pour l'ensemble des collaborateurs, sauf qu'elle est animée de manière séparée : Atout Age employés / Atout Age encadrement (cadres et agents de maitrise).
CFDT : Sur le site, c’est écrit uniquement "employés". Donc quand des salariés de l’encadrement s’inscrivent, le manager dit « non, uniquement réservé aux employés ».
DRH : Il faut choisir la session Atout Age encadrement.
CFDT : Nous nous sommes connectés, et il n’y a pas de session encadrement. Ceux qui essayent de s’inscrire sont refusés. De mémoire, Atout Age était pour les agents de maîtrise et les cadres. Préparer sa retraite était pour les employés. Il y avait deux noms différents. Désormais, les deux apparaissent uniquement comme réservées aux employés.
DRH : L’historique sur ARS-ARA n’a pas encore été repris, ça devrait arriver bientôt. Les catalogues ne sont pas encore tous présents et c’est peut-être la raison qu’Atout Age encadrement ne soit pas encore présent. Normalement, nous devrions arriver à un outil au niveau de performance attendu en juin. Si des collaborateurs n’arrivent pas à y accéder, il faut envoyer un mail à Antoinette.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
09:46 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valauchan, valfrance, baromètre d'engagement et satisfaction, organisation du travail, emploi, rémunération, situation économique et financière, rse, formation, retraite | | Facebook | |
01/03/2024
Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 14/02/2024
Point d’étape AVISION
CFDT : Il y a un agrément, des mesures spécifiques et des normes à mettre en place pour aller à la cible indiquée. Mais par rapport à la situation actuelle et ce déménagement intermédiaire, il y a une régression de l’infrastructure car cela ne répond pas du tout à ce qui existe aujourd’hui à Petit Quinquin.
DSG : Ce sont eux qui se sont donné les normes.
CFDT : Elles ont quand même été mises en place. Il y a toute une infrastructure, un système sécurisé qui n’est pas aux normes attendues par rapport à la cible, alors que cette salle intermédiaire ne répondra pas du tout à l’existant tel qu’il était en place à Petit Quinquin. Cela ne pose pas de problème ?
DSG : Aujourd’hui les normes du centre Avision leurs ont été données par eux-mêmes. Ils ont jugé les normes de télésurveillance par rapport à ce qu’ils ont vu, sans atteindre l’agrément P3, qu’il fallait une base pour répondre de façon professionnelle à un critère. Aujourd’hui, ce critère n’est pas imposé par les normes. Nous n’avons pas besoin d’avoir un agrément P3 pour pouvoir télésurveiller les magasins.
CFDT : Ce n’est pas eux qui l’ont fait seuls. Ils ont travaillé avec un chef de projet et autres. Nous avions compris qu’ils s’étaient mis en phase avec les normes exigées.
DSG : Ils se sont inspirés de ce qui se faisait en magasin. Ils ont utilisé les mêmes critères mais il n’y a pas de normes. Cette solution restera provisoire et à court terme car ce n’est pas viable pour un centre, même si nous n’atteignons pas le P3.
Etat des CP en date du 20/01/2024
CFDT : Les chiffres que vous présentez sont des jours ouvrables ou en jours ouvrés ?
DRH : C’est en jours ouvrables.
Pour la consommation des CP au 20/01/24, la tranche 0 à 5 CP pris concerne 5.17 % de la population. La moyenne est entre 15.5 et 20 CP pris et entre 20.5 et 25 CP pris. 15 % de ces collaborateurs ont pris plus de 25 jours de CP.
Cela constate que nous pilotons plus les CP car les collaborateurs qui avaient le plus de CP et qui sont revenus d’un arrêt maladie ont subi un plan d’épuration des CP afin qu’ils puissent les poser.
CFDT : Par rapport aux jours ouvrables, cela signifie que pour 36% des salariés, il leur reste une à deux semaines de congés jusqu’à mai.
DRH : Exactement, à la condition qu’ils n’aient que 30 CP. S’ils en avaient plus, il en reste plus.
CFDT : Le conseil constitutionnel a rendu son avis sur l’acquisition de CP pendant les arrêts maladie. Que compte faire Auchan ?
DRH : Nous attendrons la position du législateur sur le sujet. Lors de la QPC faite au conseil constitutionnel, il est dit que les textes prévoyant le fait que nous n’acquérons pas de CP durant un arrêt maladie non professionnel est conforme à notre constitution, au droit au repos, au travail. Nous attendons la position du législateur. C’est pour cette raison qu’il n’est pas question de faire évoluer nos pratiques pour le moment.
CFDT : A force d’attendre, des délais de prescriptions vont être dépassés alors que le droit français, bien que conforme à la constitution, n’est pas conforme aux textes européens. Il y a une obligation pour la France d’être alignée sur le droit européen. Il y a une jurisprudence, ce qui signifie que les salariés qui pourraient être rattrapés par la prescription ont tout intérêt à déclencher un contentieux dès maintenant pour ne pas se faire avoir.
DRH : En effet.
Commentaire CFDT : Contactez-nous si vous êtes concernés.
Ouvertures des jours fériés et dimanches en 2024 des plateformes FLEG-FP et l’agréage et pour le bureau achat marée
CFDT : S’il n’y a pas assez de volontaires, comment cela se passe ?
DRH : L’expérience fait que nous avons toujours eu des volontaires. Les collaborateurs ont conscience que c’est stratégique dans le commerce. Travailler un jour férié ou un dimanche est de plus, économiquement intéressant pour le salarié. Nous n’avons pas de difficulté de volontariat en temps normal. Si nous en avons une, potentiellement, la position de repli est d’avoir un MVA d’une Scofel qui prenne le relai pour la Scofel sans volontaire.
C’est techniquement possible. De base, nous restons sur un MVA par Scofel afin de pouvoir répondre au téléphone. Il y a quelques magasins qui modifient à la dernière minute quelques lignes de commandes pour la livraison du lendemain par téléphone. C’est un service que nous leur apportons. Jusqu’à présent, nous n’avons jamais eu le cas d’un manque de volontaires.
CFDT : Le télétravail est-il possible ?
DRH : Ce qui est important, dans les tâches du MVA présent est de répondre au téléphone mais aussi des aspects de contrôle des stocks en passant physiquement sur la plateforme pour aller voir les produits. Il est important que le MVA soit présent physiquement.
CFDT : Ce sera donc uniquement du présentiel.
Questions diverses
CFDT : Nous revenons sur le récent sujet pour recruter un stagiaire et le temps nécessaire dans les démarches (on est loin de 15mn) :
- une 1ère réunion (là c'est "one-shot") : comment ça marche pour recruter 1 stagiaire
- il y a des infos manquantes concernant les documents Auchan (code APE à un moment, néanmoins corrigé depuis)
- il y a des fautes dans la convention de stage : nécessité de les corriger
- réclamer les papiers personnels du stagiaire
- papier à envoyer à l'université/l'école, qui remplit puis renvoie : il y a aussi des allers-retours
- convention de stage : difficulté du stagiaire à la renseigner, il faut l'aider
- le document de mutuelle : généralement stagiaire jeune qui ne sait pas comment il est couvert, donc doit demander à ses parents ; nouveaux allers-retours
- import les documents dans HR4You :
- savoir comment faire ("one-shot")
- généralement le manager souhaite relire l'ensemble avec le tuteur avant import, ça prend du temps
- le tuteur n'a pas les droits d'import, c'est le manager qui a les billes, donc là aussi perte de temps à avoir une disponibilité du manager
Total : plusieurs heures sur plusieurs jours (une 10aine d'heures)
Est-il normal que le tuteur passe tout ce temps au détriment de son travail légitime ?
DRH : Oui ça fait partie de sa mission.
C’est le process de l’entreprise. C’est le process en Exploitation. Tous les recrutements de stagiaires et alternants se font selon ce process.
CFDT : La conséquence est que les responsables ne prennent plus de stagiaires, ça prend trop de temps.
DRH : Il y a peut-être une lourdeur dans le process, auquel cas, nous allons regarder.
CFDT : C’est le process qu’il faut améliorer.
CFDT : Lors du passage à l'outil SYFADIS (mi-2023) pour le portail des formations, l'historique des formations n'est plus visible dans HRAcces : d'après le Support informatique contacté car ce constat avait été assimilé à une anomalie et le service ""Formation"" a demandé de ne plus afficher dans HRAccess les historiques de formation, que ce soit dans l'espace collaborateur ou dans l'espace Manager. Est-ce effectivement cela ? Pourquoi ce choix ? Pouvoir consulter les formations antérieures suivies reste potentiellement utile pour le salarié comme pour le manager : cela reste-t-il bien possible, mais du coup en faisant une demande d'extraction auprès des équipes informatiques ?
DRH : L'import des historiques est prévu dans le nouvel outil My Academy. Nous rencontrons actuellement des problèmes d'imports de ces historiques entre HR et le nouvel outil, dû à la lourdeur des données, qui devraient être réglés très prochainement. Je reviens vers vous avec la date précise.
CFDT : Il n’y aura donc pas de perte d’historique ?
DRH : Non. Pour l’instant, les données sont trop lourdes pour les mettre. Ils sont en train de travailler sur le sujet.
L’objectif avec cet outil est bien d’avoir tous les éléments, de pouvoir tout retracer et de pouvoir conserver les historiques.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
18:54 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : déménagement, réorganisation, congés, arrêt maladie, jugements, jours fériés, organisation du travail, formation | | Facebook | |
10/01/2023
Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 15/12/2022
Bilan formations
CFDT : Des salariés, en dehors de formations obligatoires, n’ont eu aucune autre formation depuis 3 ou 4 ans. Nous ne pouvons pas le cerner dans ces chiffres.
DRH : Je pourrai faire le détail, mais dans les bilans à 6 ans, les formations obligatoires n’entrent pas en compte. Forcément, il faut avoir fait des formations permettant de développer des compétences pour pouvoir les mettre en avant dans les chiffres du bilan à 6 ans.
Sur les bilans à 6 ans pour ARS-ARA, pour la partie 2015/2021, nous avons encore 10 bilans non conformes qu’il va falloir mettre en conformité pour éviter cette amende. Pour la période 2016/2022, nous avons 7 bilans non conformes pour lesquels il faudra également éviter de payer l’amende.
Concernant les orientations 2023 posées, l’ambition est de poursuivre la transformation de notre académie au service du projet humain avec une cible d’une formation par collaborateur et par an. Cela a été posé par Philippe Brochard. Pour y arriver, nous avons décliné une stratégie sur trois grands axes. Le premier est de devenir l’académie 3.0 en modernisant nos pratiques. Le second point est de pouvoir accélérer la transformation de l’entreprise et notre transformation, notamment à travers une académie en réseau. Aujourd’hui, nous travaillons trop en silo. Le troisième volet est de continuer à porter l’exigence et l’excellence de l’entreprise à travers un plan de formation en corrélation avec les deux points précédents.
Pour devenir l’académie 3.0, le premier point consistera à changer notre outil formation. Aujourd’hui, l’écosystème des outils est complexe, que ce soit pour un manager ou un collaborateur. Nous avons décidé d’avoir un outil unique. Nous avons signé un partenariat avec un prestataire, Syfadis, qui travaille déjà pour Intermarché et Décathlon. Cet outil répond presque à 100 % de nos attentes.
A travers cet outil, il y aura la possibilité de mettre en place de nouvelles fonctionnalités comme du blended learning. Il sera possible d’afficher les parcours métiers. Chaque collaborateur qui se connectera sur sa plateforme pourra voir l’offre de formation en adéquation avec son métier. Il pourra suivre un module de e-learning ou s’inscrire à une session de formation en présentiel. En plus de l’offre formation métier proposée, il aura également accès à toute la formation transverse. Il n’y aura plus de feuille de présence manuelle. Ce sera une signature électronique. Ce sera plus simple pour les remontées de besoin. Les chiffres seront plus fiables. La gestion administrative sera simplifiée. Nous allons pouvoir construire le plan de formation plus rapidement. Nous sommes en train de faire des groupes de travail avec l’ensemble des opérationnels pour avoir un outil qui nous soit spécifique et qui réponde à toutes nos attentes. Il devrait être en service en juin 2023.
Transfert chez Nhood
Avis CFDT : Dans la mesure où on laisse le choix aux salariés d’accepter ou pas de changer d’employeur sans risque pour leur emploi, c’est un avis favorable.
Transfert RIMM chez ARS/ARA
CFDT : Des RIMM ont l’impression qu’ils sont là pour exécuter des tâches en perdant la qualité du travail et l’autonomie qu’ils avaient avant. Est-ce qu’avec cette nouvelle fonction, ils pourront reprendre la main sur leurs périmètres et les sujets pour les articuler eux-mêmes ?
DRH : C’est un des axes du projet. Ce manque de sentiment d’appartenance nous avait été remonté. Avec une seule file au sein de la DSI, l’objectif est d’avoir une vision de l’information et des objectifs de l’IT auprès des magasins qui soit plus claire pour les collaborateurs et qu’ils aient moins l’impression de subir des décisions de la DSI sans comprendre les tenants et les aboutissants.
Avis CFDT : La CFDT rend un avis favorable mais nous émettons des réserves.
La population des RIMM n’est pas suffisante, nous demandons du renfort afin d’alléger la charge de travail. Les RIMM ont un nombre de sites déjà très important, et celui-ci va augmenter en incluant notamment la logistique (même si vous annoncez un redécoupage). Quelles conditions de travail et quelle relation de proximité reste-t-il quand on est partout ? Nous nous inquiétons du nombre de km, déjà trop élevé, effectués par ces salariés sur leur semaine de travail.
Sinon, attention à la démobilisions de cette population.
Proposition de reclassement suite à une inaptitude
Avis CFDT : Avis favorable
C’est un poste taillé sur-mesure pour elle, qui maintient sa classification, son salaire et son temps partiel. Nous saluons un compte-rendu transparent et le travail sur cette situation. Nous avons bien les détails de ce qui s’est passé. Petite remarque, Même si la formulation « origine-non professionnelle » est ici administrativement utilisée, la lecture du compte rendu montre bien que l’origine est professionnelle. C’était d’ailleurs dans cette équipe qu’il y avait ce directeur cassant, et des salariés qui s’étaient retrouvé globalement assez mal.
Nous sommes satisfaits des efforts sur ce cas.
Avis sur 2 samedis travaillés en DP et DFPP
Avis CFDT : Avis favorable dans la mesure où c’est sur la base du volontariat et que les amplitudes de repos sont respectés.
Flex-office
CFDT : Le flex-office sera-t-il cadré par un accord collectif ?
DRH : Si le Flex office est déployé, il n'est pas prévu de l'organiser à travers un accord d'entreprise. Une information/consultation du CSE sera en revanche organisée.
CFDT : Il serait mieux de cadrer cela par un accord.
DRH : J’entends votre demande, mais ce n’est pas notre volonté.
Commentaire CFDT : C’est un mauvais signal. On constate déjà que le sujet a été mal embarqué, et en plus il ne sera pas cadré, donc un risque de dégradation très rapide de la situation…
Problèmes de chauffage
CFDT : Une alerte concernant les températures dans les bureaux du E-Commerce après la passerelle (ça ne doit pas être le seul). Mauvaise isolation des fenêtres, la clim qui souffle de l'air froid (déjà signalé aux services généraux). Des salariés indiquent que ce n'est actuellement pas tenable le matin sans être encore en dessous de 0 à l'extérieur. Pouvez-vous régler la situation ?
DRH : Grégory a fait passer une société pour réparer les fenêtres. Malheureusement, elles ne sont pas réparables. Elles doivent être changées. Le devis étant très élevé, d'autres entreprises vont être interrogées. Dans cette attente, les services généraux ont procédé à leur isolation temporaire. Concernant l'air diffusé, il ne s'agit pas de la climatisation, mais d'un apport d'air neuf. Le point est embarqué, il faut le temps du délai et de la commande des fenêtres.
CFDT : Quelle est l’isolation faite ?
Services généraux : Des fenêtres ont été réparées par nous-même. Nous sommes dessus. Pour l’air neuf, nous regardons avec la société pour que le souffle continue, mais qu’il soit chauffé. Nous sommes en train d’agir, mais ne pouvons pas tout faire. Des fenêtres seront changées au printemps ou en été.
CFDT : Est-il possible de mettre des rideaux pour couper le froid ?
Services généraux : Les pansements que je fais ne coûtent quasiment rien, comme les joints. Le ressenti en travaillant assis n’est pas le même.
DRH : En ce moment, les services généraux ne passent pas une fois de temps en temps, ils sont très sollicités. Les techniciens font leur travail. Ils ne sont pas là pour être agressés. Certains techniciens n’osent plus aller seuls dans les bureaux. C’est inadmissible. Concernant Colibri, l'isolation du bâtiment répond aux normes de 2008. Nous constatons en effet que, malgré une température à 19°C, le ressenti peut-être moindre, notamment près des fenêtres. Le ressenti est subjectif et on constate parfois dans une même zone des personnes en simple chemise et d'autres en polaires. Un audit par un professionnel ne changerait rien à la situation. Comme vous le savez, nous vivons une situation européenne particulière avec un risque réel de coupure d'électricité ". Le gouvernement demande à chacun, particulier, comme entreprise, et surtout entreprise, de faire certaines adaptations dans nos modes de vie et d'appliquer des restrictions visant à la sobriété énergétique. La température de 19°C répond au plan de sobriété énergétique présenté au CSE et appliqué dans toute l'entreprise. Les températures appliquées et mesurées fluctuent entre 19 et 20°C. Nous ne pouvons faire autrement et nous ne ferons pas autrement. Nous devons apprendre à vivre avec ces restrictions cet hiver pour éviter des conséquences plus graves.
SG : Le problème vient du verre, mais aussi de l’alu, nous avons fait les mauvais choix à la construction du bâtiment. Il fera toujours plus froid près des fenêtres.
DRH : Un plan de sobriété s’applique sur l’entreprise. Il n’est pas question d’y déroger. Nous ne pouvons pas remonter les températures. Il faut se couvrir. Pour les courants d’air, le service technique fait tout pour résoudre le problème.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
15:54 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : formation, transfert, reclassement, flex-office, conditions de travail | | Facebook | |
12/07/2022
Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 30/06/2022
CFDT : Le montant de la formation est en baisse alors que le nombre de stagiaires et le nombre d’heures de stage sont en hausse, comment expliquer cela ?
DRH : Certaines formations comme le e-learning ou les formations internes ne rentrent pas dans le budget « formations ». Nous ne faisons, à ce moment-là, pas appel à des prestataires extérieurs.
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CFDT : Le PDV (plan de départs volontaires) n’est pas compté dans les licenciements économiques ?
DRH : Non c’est Sphinx dans les 5 licenciements économiques, et les 128 PDV sont comptés dans les licenciements autres parce que c’est leur fin de congé de reclassement.
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CFDT : Combien y a-t-il eu de CP non pris et perdus sur 2021 ?
DRH : Pour l'instant nous n'avons pas la visibilité sur les CP perdus, car les retraitements de reports des CP des personnes notamment en congé maternité/maladie est en cours. Il y aura une meilleure visibilité le mois prochain.
CFDT : Combien y a-t-il eu de JRTT non pris et perdus sur 2021 ?
DRH : Aucun jour non presté n'a été perdu à date conformément aux règles relative à la gestion des jours non prestés.
CFDT : Une certaine quantité de jours sont basculables d'une année à l'autre, CP comme RTT. Si pour les 1ers CP pris en année N, cela est automatiquement pris dans le solde N-1, ce n'est pas le cas pour les RTT. La conséquence : des salariés pensant que l'automatisme est le même pour ces 2 types d'absence, perdent les RTT basculés (dans la limite du seuil toléré). ==> cet automatisme peut-il être mis en place aussi pour les RTT ? ==> dans l'immédiat, un rappel peut-il être fait sur la manière dont le salarié doit taguer ses RTT "solde N-1" dans sa saisie iTempo ?
DRH : Les jours non prestés non pris pendant la période sont transformés automatiquement en « repos antérieur ». De ce fait, pour positionner un jour non presté de la période antérieure, le collaborateur doit aller sur « profil absence » et saisir « repos antérieur ». Nous allons re-sensibiliser les managers sur le sujet.
CFDT : Il n’y a pas de compteur de RTT. Donc les gens ne pensent forcément à faire l’opération. Il peut y avoir un dépassement de jours prestés par rapport au nombre de jours à prester. Si la personne ne se positionne pas sur l’année suivante, elle les perd, vu qu’il n’y a pas de compteur et que ce n’est pas automatiquement repositionné, comme peuvent l’être les CP.
DRH : D’un côté ce sont des congés et de l’autre des jours non prestés correspondant à un forfait jour. La méthode de report n’est pas la même et les intitulés sont différents. La règle officielle est de poser tous les RTT avant le 31 mai avec une tolérance jusque fin août. Des rappels réguliers seront faits.
CFDT : Il s’agit quand même d’un dépassement du temps de travail prévu. Le Code du travail prévoit une compensation dans ce cas.
DRH : Il faut que les gens apprennent à positionner correctement leur CP. C’est un vrai problème sur les services d’appui. Un rappel des règles est prévu à la rentrée et les collaborateurs vont devoir se prendre en main.
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CFDT : Plus de descente d'info' du CODIR dans beaucoup d'équipes, mais pas toutes : pourquoi cette nuance ? (en ces temps compliqués, les salariés s'inquiètent de ce constat, du manque de communication et de visibilité).
DRH : Nous avons besoin de plus de précisions concernant les équipes où il n'y a pas ou peu de redescente d'informations afin de re-sensibiliser les équipes CODIR concernées.
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CFDT : Pourquoi les salariés en forfait jours de la Centrale n'avaient-ils pas un jour de congé supplémentaire au titre du lundi de braderie comme c'était semble-t-il le cas en magasin ?
DRH : Nous avons déjà répondu à cette question lors du CSE du 28/04/2022. « Lors de l'élaboration du contrat salarial de 98, le dispositif de forfait jour n'existait pas. A partir du moment où ce dispositif a été mis en place un forfait de jour à presté a été déterminé. Ce forfait est le même pour tous les collaborateurs adhérant à l'organisation de travail en forfait jours. Pour les collaborateurs bénéficiant d'une "fête locale" la journée est prise en compte dans le forfait.
CFDT : Ce n’est pas ça la question. Pourquoi y a-t-il une différence de traitement entre les salariés en forfait jours en magasin et les salariés en forfait jours en centrale, notamment lorsque nous appartenions tous à la même entreprise (Auchan France) ?
DRH : Parfois, des magasins dérivent dans l’interprétation et l’application des accords. C’est parfois simplement une mauvaise compréhension. Il peut malheureusement y avoir un écart. Cela arrive sur certains magasins, sur d’autres items. Nous intervenons lorsque nous en sommes informés.
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CFDT : Nous devions avoir un bilan par rapport au télétravail. Le 3ème jour est utilisé dans combien d’équipes, sur combien de salariés, etc. ? Il semble que peu peuvent en bénéficier.
DRH : Je n’ai pas de retour quant à des refus sur le 3ème jour. Le télétravail est suivi dans iTempo. A date, c’est une usine à gaz. L’outil de Flex office permettra de suivre les jours et d’avoir plus d’éléments pour répondre concrètement.
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CFDT : Des salariés ont reçu leurs objectifs RVE fin mai / début juin, donc loin après la date limite de février. Que se passe-t-il dans ce cas ?
DRH : Les managers avaient pour consigne de communiquer les enjeux RVE au plus tard pour Février. Dans l'hypothèse où cela n'a pas pu être fait, les objectifs fixés par les managers prennent en compte le temps restant pour les accomplir. Un rappel aux managers sera effectué sur le sujet pour l'année prochaine. Il serait opportun de nous préciser à quel endroit cela s'est produit pour nous permettre de cibler nos actions à très court terme.
CFDT : Il n’y avait pas une règle lorsqu’ils n’étaient pas donnés assez tôt ? En cas de dépassement du délai, 100% était donné ?
DRH : Selon la note de cadrage RVE faite en début d’année, la règle a été écrite en sens inverse depuis. Le collaborateur doit alerter son manager ou le RRH. Il est facile, sinon, pour le collaborateur d’attendre volontairement pour avoir un 100 %. Désormais, chacun doit avoir ses objectifs en février ou au moins les différentes rubriques.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
10:51 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : temps de travail, congés, rtt, forfait jours, télétravail, rvi, formation, licenciement | | Facebook | |
11/08/2021
Compte rendu CFDT du CSE Auchan ARS/ARA du 23 juin 2021
Formation
CFDT : Nous notons une baisse importante du nombre de stagiaires et d’heures de formation (normal avec la crise covid), en revanche, l’indicateur 512 relatif au montant global consacré à la formation a doublé, passant de 2 M€ en 2019 à 4 M€ en 2020. Comment expliquez-vous cela ?
DRH : Nous pennons note de votre question, et reviendrons vers vous avec les éléments.
CFDT : Concernant la DSI, il nous a été signalé en 2020 que les formations étaient gelées. Nous notons également que le panel de formation e-learning est pauvre, par exemple concernant l’efficacité professionnelle. Ainsi, au regard de cette mise en avant importante de la formation formulée, nous étions surpris que ne soient pas inscrits des contenus relativement standards. Avons-nous eu les bonnes informations, ou est-il nécessaire de communiquer de nouveau à ce sujet ?
DRH : Les chiffres présentés ce jour reflètent la réalité de ce qui a été effectué, et il est à signaler que nous avons intégré une nouvelle responsable formation. Il nous faut changer notre mode opératoire. En effet, nous avons une offre pléthorique, mais cette dernière n’est pas claire et pas nécessairement adaptée aux besoins de l’entreprise. Il est donc nécessaire de repartir du besoin du collaborateur afin de proposer une offre adaptée, car j’ai constaté que nous n’étions pas partis du besoin au sein des services d’appui. Ainsi, cette année et suite aux people reviews, chaque RRH sera en charge de consolider les besoins et les priorités identifiés au sein de chaque direction et de chaque métier afin de pouvoir établir, par la suite, une consolidation globale. Il nous faudra ensuite traiter les priorités qui auront été identifiées, puis nous battre afin d’obtenir du budget, car nous n’avions plus de budget. En toute transparence, nous sommes relativement contenus en termes de budget et nous ne pourrons donc pas traiter tous les besoins identifiés d’un seul coup, mais il nous faut avancer au fur et à mesure afin de repartir sur des formations priorisées et correspondant bien aux besoins des collaborateurs, des métiers et des directions.
CFDT : Nous pouvons donc espérer une amélioration concrète dès que possible.
DRH : Nous mettrons tout en œuvre pour que cela avance de la sorte. En tout état de cause, le plan de développement des compétences de 2021 partira bien des besoins identifiés et priorisés au sein des directions lors des people reviews. Lors de ma prise de fonction, j’ai pris soin de signaler que le contenu de ces formations doit être étudié par le métier lui-même. En effet, si l’Académie de la formation est en charge de la forme, le fond et le contenu doivent provenir du métier, et il sera nécessaire que les RRH s’investissent et fassent preuve de disponibilité afin d’identifier les contenus relatifs aux besoins et aux métiers.
Egalité professionnelle femmes/hommes
CFDT : Concernant l’allongement du congé paternité, il serait intéressant d’avoir également une visibilité sur la prise du congé paternité, comme le pourcentage de salariés concernés ayant pris ce congé et le nombre de jours pris par exemple afin de vérifier si cette disposition est, ou non, utilisée.
DRH : Nous prenons note de ce point.
CFDT : Nous avons repris le rapport de situation femmes/hommes de 2010, et l’avons comparé avec celui de 2020 pour voir l’évolution sur une décennie. In fine, nous ne notons pas vraiment beaucoup d’évolutions, et notamment concernant la répartition des femmes selon les catégories professionnelles. Ainsi, les femmes étaient à 32 % employées en 2010, et il en est de même en 2020. Le léger changement observé concerne le fait qu’elles étaient 44 % cadres en 2010, et qu’elles sont désormais à 48 % cadres en 2020 (et donc les femmes agents de maitrise sont passées de 24% en 2010 à 20% en 2020), mais nous notons néanmoins qu’à l’échelle d’une décennie ces phénomènes évoluent très peu et que le mécanisme “plafond de verre” se poursuit, car plus nous montons au sein des catégories professionnelles, moins nous avons de femmes, et cet état de fait reste toujours évident.
DRH : Il s’agit d’une interprétation légèrement rapide, car le bilan social de 2010 concernait les services d’appuis Auchan Hyper. Nous avons donc désormais une société complètement et radicalement différente, soit une société de services d’appui uniquement, où nous avons intégré depuis une retailisation via une “fusion” Hyper, Super, staffs territoires et autres. Ainsi, même si les proportions ont peu évolué, nous n’avons pas néanmoins des éléments strictement comparables, loin de là.
Commentaires CFDT : Pour nous expliquer pourquoi il y a si peu de différence entre les rapports de situation comparé de 2010 et celui de 2020, la DRH nous dit que le périmètre est complétement et radicalement différent. C’est vraiment pas de chance avec une telle différence de se retrouver avec quasiment la même photo qu’il y a 10 ans…
Rémunérations
CFDT : L’indicateur 241 sur les avantages sociaux est incomplet, il manque les préavis et l’indemnité de licenciement, les préavis de démission et les primes de départ en retraite qui doivent normalement faire partie de cet indicateur.
DRH : Nous relaierons votre remarque et allons voir pour l'année prochaine.
CFDT : Concernant la rémunération et l’indicateur 213 relatif aux grilles de rémunération, nous notons que certains cadres et agents de maîtrise sont en dessous des minimas de la convention collective. Comment l'expliquez-vous ? Par exemple, nous notons un cadre rémunéré entre 17.000 et 20.000 € alors qu’un cadre est rémunéré à minima 32.000 € par an.
DRH : Il s’agit de temps partiel.
CFDT : Non, cela ne peut pas être du temps partiel, car l’indicateur précise qu’il s’agit de répartition de l’effectif présent tout au long de l’année, soit l’effectif permanent, en six tranches de rémunération annuelle calculée en équivalent temps plein.
DRH : Normalement, cela est impossible, mais les chiffres étant ainsi, il convient d’étudier ce point, car nous effectuons une repasse tous les ans afin de recaler les salariés inférieurs aux minimas.
CFDT : Ce tableau n’est donc pas correct ?
DRH : Il doit effectivement y avoir une anomalie, mais je n’en connais pas la raison, et il faudrait se renseigner auprès de la business report. Concernant les grilles, nous avons dégagé un budget cette année, car certains salariés étaient positionnés en dessous du minima du pied de grille. Ainsi, au regard du budget dégagé, cela ne doit plus arriver. De plus, je n’accepte plus qu’une embauche soit réalisée en dessous des grilles. En effet, j’ai découvert à mon arrivée certaines pratiques consistant par exemple à ne pas recruter un CDD à la grille, ce qui est selon moi hallucinant. Il en est de même concernant les embauches de salariés en provenance de l’externe, il nous faut donc recruter au bon niveau de la grille, et au minimum acceptable. Cette situation est donc en train d’évoluer, car j’ai posé des règles strictes auxquelles je ne dérogerai pas.
CFDT : Nous nous en réjouissions, car cela fait longtemps que nous dénonçons ce genre de pratique, et notamment la mécanique consistant à opérer en plusieurs étapes pour aligner les salariés promus sur le mini de leur grille. Si un salarié tient bien son niveau de tenue de fonction, il doit bénéficier de la rémunération minimum associée.
DRH : Le principe de procéder par étape concernant la promotion interne est révolu. Ainsi, si un salarié exerce correctement son métier, il doit bénéficier du minimum de la grille. De plus, je me refuse à embaucher à l’externe en dessous de la grille. N’étant pas omniprésente, si vous constatez ce genre de pratique, je vous demande de me remonter le problème, car cette règle est, selon moi, extrêmement claire et non négociable.
CFDT : Nous sommes heureux de vous l’entendre dire, et nous pouvons peut-être également être transparents concernant les grilles de salaire ?
DRH : Les RRH n’avaient pas toutes les grilles, mais ils les ont désormais, et j’ai demandé à ce que ces dernières soient communiquées. Il est à noter qu’un collaborateur doit avoir connaissance de sa grille, mais il n’a pas à avoir connaissance de la grille des autres salariés. Si un collaborateur n’a pas accès à sa grille, il doit la demander à son manager, voire à son RRH.
Commentaire CFDT : Il est malheureusement évident que la majorité des agents de maitrise et des cadres n’ont pas connaissance de leur fourchette de salaire alors que c’est prévu dans l’accord. Nous avons lancé un sondage à ce sujet : https://tinyurl.com/3cwuh3bm
Par ailleurs, pour la CFDT, il faut aller plus loin en étant parfaitement transparent sur les différentes grilles métier. Pourquoi faire des cachoteries à ce sujet ?
CFDT : L’indicateur 222 relatif aux dix plus hautes rémunérations au sein d’ARS-ARA a augmenté de 31 %, et cela interpelle beaucoup.
DRH : Il s’agit d’une erreur qui m’a été signalée en Comité ARF. Il s’avère que la business report a commis une erreur concernant le périmètre de cet indicateur en prenant en compte des rémunérations variables qui n’ont jamais été incluses au sein de cet indicateur relatif uniquement aux salaires. Ainsi, cet indicateur évolue de 7,8 %, et cela est uniquement lié au fait que la composition des dix plus hautes rémunérations a varié. En effet, nos directeurs de territoire ne sont plus inclus au sein du Comité de Direction, mais ils sont désormais inclus au sein des effectifs ARS-ARA. Le bilan social a donc été corrigé, et il a dû vous être envoyé.
CFDT : Les indicateurs 221 et 222 sur la hiérarchies des rémunérations, doivent prendre en compte toute la rémunération (bonus, stock option, actions gratuites, etc.) pas seulement le salaire.
DRH : Les indicateurs 221 et 222 en 2019 ne tenaient compte que du salaire. Pour être comparables en 2020, et que ces indicateurs aient du sens, nous avons repris la même définition de la rémunération.
Commentaire CFDT : La DRH pourrait faire la correction sur les années précédentes afin de permettre le comparatif, car là, de fait, les infos sont incomplètes !
CFDT : L'indicateur 251 Ratio frais de perso sur revenu HT est vide. Toutes les entreprises ont normalement un compte de résultat donc on devrait pouvoir également indiquer un revenu et faire le ratio.
DRH : Sur ARS/ARA, en tant que structure d'appuis, nous n'avons pas de revenu au sens revenus d'exploitation. Cet indicateur ne nous concerne donc pas. De la même façon, il n'existe pas dans le Bilan d'ARL.
CFDT : A date, les retours aux salariés concernant les augmentations de salaire ne sont toujours pas faits. Quand cela est-il prévu ?
DRH : La campagne de revalorisation a été clôturée le 15 juin, et le feu vert concernant les retours a été donné le jeudi 17 juin. Ainsi, avant le 17 juin, aucun retour n’a été effectué. En effet, le 15 juin, j’ai effectué les contrôles de cohérence sur la campagne salaires et vérifié que les budgets de rattrapage dégagés sur les problématiques de pieds de grille et d’égalité homme-femme avaient été utilisés, et à bon escient. Depuis le 17 juin, les retours se font progressivement, et ce, jusqu’au 27 juin, car il s’agit d’un acte managérial et un moment important où le manager doit consacrer du temps à son collaborateur.
Conditions de travail
CFDT : Il manque l'indicateur 353 en matière de sécurité : Taux de réalisation du programme présenté l'année précédente. Et l’indicateur 452 : Taux de réalisation du programme d’amélioration des conditions de travail présenté l'année précédente.
DRH : Ces taux ne sont pas suivi au national donc ils ne rentrent pas dans le bilan social. En revanche, toutes les informations liées au programme de sécurité ont été présentées en CSSCT puis en CSE.
Commentaire CFDT : C'est dommage de ne pas avoir ces taux qui seraient plus facilement lisibles et comparables d’une année sur l’autre.
CFDT : Il manque l’indicateur 441 : Expériences de transformation de l'organisation du travail améliorant son contenu. Explicitation de ces expériences d'amélioration du contenu du travail, donner le nombre de salariés concernés.
DRH : Nous ne menons pas d' "expériences" sur la transformation de l'organisation du travail. En revanche, toutes les décisions de l'entreprise ayant un impact sur les conditions de travail sont passées en CSSCT et en CSE.
Commentaire CFDT : Il y a pourtant déjà eu des expérimentations menées par le passé et qui n’apparaissaient pas dans cet indicateur.
A surveiller, notamment avec les tentatives de faire du flex-desk sauvage (même avant la crise covid).
CFDT : Y a-t-il un projet de flex-desk ?
DRH : Le flex-desk n’est pas d’actualité et il est urgent de ne pas se presser concernant ce sujet. Ainsi, nous allons dans un premier temps constater comment se déroule ce retour à la “normale”, ce que donnera ce nouvel accord télétravail et comment ce dernier fonctionnera. Seulement ensuite, nous pourrons peut-être éventuellement nous interroger, mais je rappelle clairement que le flex-desk n’est pas d’actualité.
CFDT : Le sujet était pourtant déjà évoqué comme mode de fonctionnement avant la crise sanitaire, en DSI notamment.
DRH : En tout état de cause, aujourd’hui, ce n’est pas un sujet et nous avons suffisamment de place pour tous les collaborateurs au sein de la Centrale. Même si certains souhaitent réorganiser les locaux, j’affirme de nouveau que le flex-desk n’est ni un sujet ni un projet à ce jour. Je m’interdis d’aborder ce sujet tant que nous n’aurons pas de visibilité concernant le nouvel accord télétravail et sa mise en place.
CFDT : Concernant les sanitaires, des travaux sont nécessaires, car bon nombre d’entre eux sont condamnés, notamment à Colibri et DSI. De plus, le nombre de toilettes n’est pas conforme au nombre de salariés accueillis au sein de la Centrale. Il serait donc opportun de régler ce problème.
Direction des Services Généraux : Concernant Colibri, nous avons découvert que des pans de mur de carrelage s’effondrent, et ayant passé la décennale, nous n’avons donc pas de recours possible. Un investissement a d’ailleurs été inscrit afin de refaire des pans de mur de carrelage prêts à tomber, et c’est la raison pour laquelle certains sanitaires sont en effet condamnés. Nous essayons de ne pas condamner l’ensemble des sanitaires, et nous demandons aux sociétés de traiter deux niveaux par deux niveaux, et de les remettre en fonction au fur et à mesure. De plus, lors de chaque remodeling de sanitaire, nous augmentons le nombre de sanitaires et d’urinoirs, et nous en profitons également pour ajouter des toilettes PMR, notamment à l’accueil.
Avis CFDT concernant le bilan CSSCT de l’année 2020 :
Nous constatons que des actions ont été réalisées, mais il nous est relativement difficile d’en avoir une bonne évaluation dans la mesure où nous avons été beaucoup en télétravail en 2020 et que la situation actuelle fait que les conditions de travail ne sont pas nécessairement optimums. Nous notons qu’il reste du travail, et que des actions ont été prévues afin d’améliorer les conditions de travail. Néanmoins, en l’état actuel, nous constatons plutôt une dégradation des conditions de travail qui ne sont d’ailleurs pas nécessairement liées aux chantiers en cours. Ainsi, il est relativement difficile d’apprécier ces différents points à ce jour.
Astreinte
CFDT : Les salariés en astreinte sont-ils intégrés dans la surveillance médicale renforcée ?
Médecin du travail : Non, car concernant le travail de nuit, nous n’avons les informations que de manière rétrospective puisqu’il s’agit d’un nombre d’heures annuel au sein de la tranche 22h-5h. Ainsi, les astreintes ne sont pas incluses.
CFDT : Depuis quand les heures d’intervention sous astreinte des salariés en forfait jour ne sont-elles plus payées, mais considérées comme faisant partie du forfait jour ?
DRH : Il s’agit d’une règle qui existe depuis l’accord astreinte d’août 2019.
Dans le cadre des échanges paritaires lors de la négociation, puis en Commission de suivi, il a bien été précisé au sein de cet accord que le temps de travail effectué en intervention au cours d’une astreinte est payé comme du temps de travail effectif, et concernant les cadres au forfait jour, le temps de travail effectif est payé par déduction de jours ou demi-journées du forfait jour du salarié. Par exemple, lorsqu’un collaborateur intervient trois heures un samedi dans le cadre d’une intervention, une demi-journée est décomptée de son forfait jour.
CFDT : Ca n’est pas vraiment précisé dans l’accord.
DRH : Il est vrai que nous n’avions pas précisé ce point. En effet, partant du principe qu’il est inscrit que cela est payé comme du temps de travail effectif, il n’y a tout simplement pas de règles dérogatoires aux règles de l’accord temps de travail.
CFDT : En DSI, il y a une antériorité. Les heures d’intervention étaient rémunérées en sus du forfait jour, et comme le message passé avec l’accord d’astreinte concernait une revalorisation des astreintes, cela devient légèrement contradictoire, car ne plus rémunérer les heures n’apparaît pas véritablement comme une revalorisation. Au-delà de ça, il est à noter que le mécanisme d’astreinte est un système qui fonctionne de manière très précise, très “rigide”, mesuré en heures et en minutes, et il n’est pas totalement compatible avec le système de forfait jour qui réclame de l’auto-organisation dans le temps de travail. Ainsi, la situation devient légèrement complexe lorsqu’un système qui repose essentiellement sur un système horaire est mélangé avec un système en jours, et donc de la perte d’un certain niveau de rémunération pour les salariés qui effectuaient de l’astreinte auparavant et qui en effectuent maintenant avec cet accord.
DRH : L’accord astreinte étant à durée déterminée, soit jusqu’en novembre 2022 de mémoire, ce sujet sera probablement de nouveau évoqué. Il est à noter que la prorogation de l’accord est disponible au sein du portail Birdy.
Commentaire CFDT : Les organisations syndicales signataires de cet accord n’ont pas été très regardantes…
Restauration
CFDT : Sur l'indicateur 711 « répartition des dépenses de l'entreprise », il manque la restauration.
DRH : L'indicateur 711 concerne les œuvres sociales "directement supportées" par l'entreprise. La restauration d'entreprise est prise en charge par le CSE et non par l'entreprise.
CFDT : Concernant la problématique de fonctionnement du restaurant d’entreprise avec la baisse de fréquentation : beaucoup d’externes n’y vont pas car API n’accepte pas les tickets restaurant, ils vont donc déjeuner ailleurs. Le fait d’accepter les tickets restaurant pourrait constituer une possibilité d’augmenter le nombre de convives.
Direction des Services Généraux : Je vais me renseigner concernant ce point, et vous tiendrai informés.
Nous avons aujourd’hui un site que nous entretenons et qui ne peut servir que pour de la restauration. Nous sommes donc également acteurs afin d’inciter les salariés à aller déjeuner à la Rotonde. Si nous n’y parvenons pas, le restaurant d’entreprise fermera. Ces mêmes difficultés sont également vécues au sein du Corporate qui fonctionne avec un partenaire leader du marché.
CFDT : Avant dans arriver là, serait-il envisageable d’ouvrir la Rotonde à des entreprises extérieures aux alentours ?
Direction des Services Généraux : Il s’agirait alors d’un RIE, avec les complexités ad hoc. L’aspect sécurité devrait alors être repensé. Un RIE est intéressant lorsqu’il est situé au sein d’un bâtiment regroupant plusieurs sociétés. Nous concernant, la difficulté reposerait également sur les places de stationnement. Ainsi, selon moi et d’un point de sécuritaire, il serait maladroit de l’exclure, mais il s’agirait de la dernière alternative à mettre en place. En effet, nous hébergeons déjà Orange, et la gestion et le stationnement sont déjà complexes.
RTT
CFDT : Concernant le nombre de jours de RTT, un rappel pourrait-il être fait et publié, peut-être dans HR4You ?
DRH : Juridiquement, ce ne sont pas des jours de RTT, mais des jours de repos versus le nombre de jours à prester pour un collaborateur au forfait jour. Les cadres au forfait jour ont un nombre de jours à prester, et le nombre de jours de repos va dépendre du nombre de jours fériés ouvrés de l’année. Si le collaborateur travaille, ou non, un samedi cela va également modifier la façon dont nous allons calculer le nombre de jours à retirer, soit le nombre de jours de repos à enlever de son forfait jour. Ainsi, il est impossible de généraliser un document qui serait valable pour l’ensemble des situations des collaborateurs et pour toutes les années. Il est à noter qu’il est possible de connaître le nombre de jours de repos au sein de l’outil en planifiant les cinq semaines de congé entre le 1 er juin et le 31 mai, et en se positionnant au 31 mai de l’année suivante afin de voir la différence entre le nombre de jours à prester et le nombre de jours prestés, soit le nombre de jours de repos à poser sur l’année. Ainsi, l’outil permet de trouver cette information qui est individuelle, car chaque situation est particulière.
Avis CFDT sur le projet de déménagement de la plateforme Fruits et légumes de Samazan vers Beychac
CFDT : Comment pourrons-nous suivre, au sein de ce CSE, le bon déroulement des formations et des accompagnements ?
Direction : Nous pouvons vous proposer de procéder à un point d’étape dans six mois.
Nous sommes au sein d’une projection à un an, et les formations auront lieu juste avant la bascule. Ainsi, elles devraient débuter à compter d’avril 2022. Cependant, nous pouvons effectivement communiquer les dates de formation et le programme de formation par exemple.
CFDT : Oui, et nous pourrions également savoir si cela se passe bien.
Direction : Nous pourrons vous faire un retour. Il nous faut dans un premier temps savoir qui sera mobile, puis nous pourrons vous communiquer ces informations. Suite aux différentes bascules déjà opérées, nous sommes relativement bien organisés et les formations se sont améliorées, même vis-à-vis des magasins, car nous avons également mis en place des formations au sein des Supers. Ainsi, nous avons désormais une certaine visibilité concernant ces sujets.
La CFDT rend un avis favorable, mais avec une réserve.
Nous espérons bien évidemment que ce déplacement géographique ne soit pas un bouleversement insurmontable pour ces familles. Potentiellement, le télétravail peut également s’envisager, comme cela a déjà été partiellement mis en place lors de cette crise sanitaire. Il conviendra également de s’appuyer sur la GPEC si cela s’avère nécessaire concernant les salariés qui ne seraient pas mobiles.
DRH : Nous avons bien pris note d’inscrire ce point à l’ordre du jour du CSE de décembre afin de présenter les retours des collaborateurs.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
18:00 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : formation, égalité, rémunération, conditions de travail, astreinte, restaurant d entreprise, rtt | | Facebook | |
15/01/2021
Le PPA à Auchan, un outil ambivalent
C’est un accord antédiluvien de 1986, sur l’individualisation des salaires de l’encadrement, qui introduit le principe du Plan Personnel d’Amélioration (PPA) pour les salariés n’ayant pas eu l’augmentation annuelle de salaire, car ne tenant pas suffisamment leur fonction.
C’est un outil important visant à permettre au salarié de retrouver son niveau de tenue de fonction (et éviter le risque d’un licenciement pour insuffisance professionnelle).
Il est mis en place par le manager et le RRH, et cosigné par le salarié. Le document doit indiquer au moins les éléments suivants :
- Le constat : un constat objectif et chiffré des insuffisances constatées
- Les axes individuels de progrès : dans les domaines Commerce, Gestion, Management, Comportement…
- Les objectifs d’amélioration : les éléments précis, chiffrés et planifiés sur lesquels on évaluera l’amélioration des résultats du salarié
- Les moyens mis en œuvre pour atteindre ces objectifs : formations, rdv de suivi et d’accompagnement avec le n+1, procédure de contrôle, nouvelles méthodes de travail à adopter…
Les dates de réunions mensuelles du PPA avec le n+1 doivent être programmées.
Un bilan complet doit être fait après 6 mois de PPA. Il peut néanmoins être réalisé sur un délai plus court si le contexte le permet.
En principe, les PPA doivent être remis au plus tard pour le 30 juin, sinon la DRH doit appliquer automatiquement l'augmentation minimale de référence sur la paie de mars par effet rétroactif.
Mais il peut se transformer en outil de harcèlement
Le PPA peut bien se passer s'il y a une réelle implication bienveillante des managers, de la DRH, et du salarié, et si les moyens adéquats ont été mis en place (notamment en formation et en accompagnement méthodologique). Mais il peut aussi se transformer en outil de sanction, de pression, de dévalorisation, être très mal vécu et même aboutir au burn-out du salarié.
Le problème c’est que son contenu est parfois vague : le salarié peut recevoir simplement une liste de tout ce qui ne va pas, et chaque entretien se transformer en douloureux rendez-vous raté, sans apporter aucune aide, qui affaibli et enfonce le salarié un peu plus à chaque fois.
C'est un outil lourd à mettre en œuvre pour le manager, et il peut vite être écrasant pour le salarié.
Un PPA qui n’aide pas le salarié est un PPA raté
Un PPA qui ne précise pas grand-chose en termes de moyens, qui fixe des points de contrôle trop fréquents finissant par écraser le salarié, ne peut pas remplir son objectif.
Son PPA indiquait à la rubrique « Moyens pour atteindre les objectifs » :
- « Pratiques métiers » (sans dire lesquelles)
- « Tutorat » (sans préciser qui, quand, comment)
- « Gestion du temps » (sans l’inscrire à la formation existante)
On voit déjà là que l’Accompagnement est bâclé.
Il n’y a normalement aucun lien entre les PPA et l’âge des salariés mais nous avons régulièrement observé un taux de PPA plus important chez les séniors…
Les PPA ne sont pas utilisés de la même manière partout. On constate une utilisation plus soutenue dans certaines Directions que dans d’autres…
Un outil mis en place souvent trop tardivement
En général ce qui fait défaut au salarié, à la base, c'est le manque de formations à tous niveaux dans l'entreprise, pendant son poste antérieur (on fait les mêmes tâches, sans ouverture et sans modernisation), et surtout lors d'un changement de poste. Il n'y a souvent pas de session de formation ou de programme mis en place lors d'une prise de poste pour aider le salarié à entrer correctement dans ses nouvelles fonctions.
Exemple d'un collègue, âgé, qui avait fait de la théâtralisation toute sa vie en magasin avec succès. Quand il est arrivé en centrale, il ne savait pas utiliser Excel, or on lui demandait de faire des devis, gérer les livraisons etc. du coup quelqu'un d'autre de l'équipe le faisait à sa place, le temps qu'il parte en retraite... Du coup il n'était pas « à la hauteur », mais pas accompagné non plus à l'être.
Il n’y aurait pas besoin d’en arriver à la mise en place de PPA si nous avions de vrais programmes d'intégration et des plans de formations individuels mieux élaborés tout au long de la mission (adaptation au poste de travail + développement des compétences), d’accompagnement aux changements, nous pourrions changer plus facilement de fonction, évoluer plus facilement, et non pas être cloisonné, étiqueté à un poste...
Les règles de gestion du PPA devraient être plus claires et plus complètes.
L’accord de 1986 sur les salaires des agents de maitrise et des cadres, n’offre pas les garanties suffisantes, et n’a pas évolué depuis cette date malgré nos demandes réitérées (refus systématique de la DRH comme si la situation actuelle était la même qu’il y a 34 ans, et que rien ne pouvait être amélioré !).
Il manque pour le salarié la possibilité d’être accompagné à la mise en place du PPA par une personne extérieure à la relation managériale, pour se sentir plus rassuré, et bien préparer ce PPA.
Le suivi du PPA hebdomadaire devrait être fait par un tuteur (formé à cet accompagnement) désigné par le responsable, et le point mensuel fait par le manager.
Le PPA donne un travail supplémentaire non négligeable au salarié mais aussi au manager alors qu’il y a déjà souvent des problèmes de surcharge de travail.
Pour un salarié en surcharge de travail, il faut plutôt commencer par la lui abaisser sinon le salarié ne peut pas reprendre pied dans sa fonction.
Le PPA est régulièrement mis en place suite à des difficultés d’organisation du travail, et l’on constate souvent que des problèmes de gestion de temps sont pointés. La formation « Mieux gérer son temps et son organisation » devrait faire partie systématiquement du Plan.
La CFDT réclame la mise en place d'un suivi précis des PPA, et qu’un salarié qui récupère son niveau de tenue de fonction dans l’année se voit appliquer dès ce moment-là l’augmentation collective minimum.
Pour plus d'infos, nous contacter :
06 22 14 02 01 (ARS/ARA)
06 09 09 10 29 (ARI/AIT)
06 98 04 86 77 (OIA)
06 61 62 40 11 (ARS/ARA)
11:51 Publié dans Actions syndicales, Cadres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ppa, formation | | Facebook | |
03/11/2017
Réponses aux questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 20 Octobre 2017
CFDT : Concernant le report de déficit pratiqué par Auchan sur la Prime de Progrès et qui a été signalé comme illégale par l'inspection du travail : la Direction compte-t-elle régulariser au moins sur les deux premières PP 2017 ?
DRH : La mesure de suppression du déficit reportable (50%), demandée par l'administration, est entrée en application dès le trimestre Juin juillet Août. Une information précise a été donnée aux membres de la commission Prime de Progrès Société de juillet, et qui se réunit chaque trimestre et un avenant a été signé en ce sens pour pouvoir s'appliquer dès juillet. Nous n'avons pas légalement le droit de l'appliquer à posteriori, intéressement précédent ayant été versé (Mars Avril Mai). L'entreprise a été informée par la DIRECCTE fin juin, donc nous n'avons pas attendu pour la mise en œuvre. Pour le trimestre Mars Avril Mai, il est impossible de revenir en arrière. Cet avenant aura plus d'impact sur les trimestres suivants. Pour Mars Avril Mai l'enveloppe distribuée a été de 5.6 M€. L'impact du déficit a été extrêmement limité et est de l’ordre de 100 000 €. La commission et les partenaires sociaux ont été informés.
Commentaire CFDT : Auchan a pratiqué une mesure illégale sur l’intéressement (prime de progrès) qui a été préjudiciable aux salariés pendant de nombreuses années, mais il n’y aura pas réparation du préjudice causé !
CFDT : Concernant l'absence pour circonstance familiale (par exemple pour le décès d'un frère ou d'une sœur) les salariés d'Auchan ont droit à un seul jour !
Or, l'article L3142-4 du code du travail mentionne une durée minimale de 3 jours dans ce cas.
Pourquoi le code du travail n'est-il pas respecté ?
Nous demandons l'application des 3 jours pour les salariés concernés, et la mise à jour des documents au service du personnel.
DRH : Vous avez raison, l’information est exacte. Les collaborateurs concernés qui ont positionné des CP pour cet événement en plus de l’autorisation d’absence se verront régulariser l’anomalie. Je vous laisserai en annexe du compte rendu le récapitulatif des absences et les jours associés.
Commentaire CFDT : C’est un peu court de ne compenser QUE pour ceux qui ont pris des congés en + au moment de l'événement (et ça n’a pas été dit comme ça lors de la réunion). C’est pire pour ceux qui n'on prit que le jour autorisé à l'époque (plus de CP, plus de RTT, autre raison ?) et qui n'ont pas pu accompagner normalement leur défunt, et perdent effectivement 2 jours ! Auchan devrait leur régulariser aussi ces 2 jours, et avec des excuses pour n'avoir pas pu accompagner leur défunt normalement.
Par ailleurs, nous avons également signalé le cas auprès de la FCD (branche de la grande distribution alimentaire) afin que la convention collective soit mise à jour.
Nous n’avons pas eu le récapitulatif des absences et jours associés…
Nous reviendrons sur ce sujet lors de la prochaine réunion des DP.
CFDT : Il a été demandé à des salariés concernés par des suppressions de poste dans le cadre du PSE, de re-postuler sur leur poste ! A quoi cela correspond-t-il ?
DRH : Les collaborateurs faisant partie de catégories de postes impactés par des suppressions peuvent postuler sur les postes créés dans le cadre de la transformation de l’entreprise. Les postes nouvellement crées ne sont pas identiques aux postes supprimés (sinon ils auraient été transférés) Merci de préciser les postes concernés.
CFDT : Il y a 13 suppressions de poste d'assistant comptable (N4). Prévoyez-vous d'embaucher des techniciens comptable (N3) pour compenser ? Comment va être gérée la charge de travail ?
DRH : Dans la catégorie de métiers assistants comptables, il y a aujourd’hui 26 collaborateurs pour 13 postes transférés. D’ici la mise en place de la nouvelle organisation et en fonction des départs s’il y en a et de l’activité, des remplacements seront opérés !
Commentaire CFDT : On peut craindre que l’opération serve à remplacer les N4 par des N3…
CFDT : Dans l'accord formation, il est écrit : "Si le déplacement se fait en dehors du temps de travail le temps de déplacement additionnel au temps de trajet habituel domicile lieu de travail fera l’objet d’une contrepartie en temps à hauteur de 25% de ce temps additionnel de déplacement. Ces temps seront inscrits dans un compteur spécifique et constitueront un temps de repos que le salariés pourra utiliser à sa demande".
- Cela s'applique-t-il pour les cadres en forfait jours ?
- Comment est-ce calculé dès lors ?
- Comment peut-on consulter ce compteur ?
DRH : L’accord formation s’applique bien évidemment à la population des cadres. Cet accord prévoit que si le déplacement pour se rendre en formation se fait en dehors du temps de travail, le temps de déplacement additionnel au temps de trajet habituel domicile – lieu de travail fera l’objet d’une contrepartie en temps à hauteur de 25% de ce temps additionnel de déplacement (applicable depuis le 01/01/14).
Le compteur est visible dans l’outil I-TEMPO dans la rubrique temps inhabituel de déplacement.
Commentaire CFDT : Peu de manager ont eu cette info, et la mesure n’est pas très utilisée (elle s’applique d’ailleurs à tous les déplacements, pas seulement Formation -sauf déplacement à l'intérieur de la séquence de travail qui est pris en compte à 100%-).
De plus, on ne trouve pas la rubrique « temps inhabituel de déplacement »…
Nous reviendrons sur ce sujet lors de la prochaine réunion des DP.
CFDT : Concernant le projet CAMPUS :
- prend-il bien en compte l’arrivée des collaborateurs ex-Simply (ou de leur équivalent ETP) ?
- le projet prévoit-il une amélioration des conditions de travail ?
- est-ce la fin des « open-space géants » ?
DRH : Le projet a justement vocation à améliorer les conditions de travail, ce projet doit nous apporter plus d'efficacité, de capacité à collaborer mais aussi plus de confort, de services aux collaborateurs. Bien évidement il doit être conçu pour accueillir l'ensemble des collaborateurs des services d'appuis ARF et donc dimensionné pour tenir compte de l'effectif cible tel qu'il a été présenté dans campus. Enfin sur les open space géants, si le principe de l'open space n'est pas remis en cause dans le projet, la façon de faire les opens space est remise en question, et donc ce projet doit évidemment revoir la façon de faire les opens space pour y intégrer plus de confort (acoustique ou visuel) mais aussi d'y intégrer des espaces plus cosy.
Pour conclure, ce projet est pour le moment à ces débuts et fera de toutes les façons l'objet de sollicitation des équipes et des partenaires sociaux. A date nous avons terminé l'inventaire technique des bâtiments et identifié les grands entrants du projet. Nous avons également finalisé les rencontres avec les différents partenaires potentiels pouvant intervenir sur le projet (archi, ergonome, constructeur, paysagiste etc..). Très prochainement nous allons choisir le partenaire le plus adapté et entamer la phase de conception avec pour cible un dépôt de permis de construire en janvier 2018.
CFDT : Concernant la santé au travail (« vie en bleu ») : est-il prévu des vestiaires pour une activité sportive à la pause méridienne ? Pour laisser ses affaires civiles (en cas de transport en vélo par exemple) ?
DRH : Des casiers vestiaires existent au niveau des douches Les services généraux vont vérifier la présence des clés pour fermeture, sinon il y aura la possibilité d’utiliser son cadenas personnel pour fermer le casier.
CFDT : L'entreprise préconise le covoiturage pour le déplacement sur les différents sites de la métropole (déménagement des équipes Drive, déménagement à Heron's Parck, ...). Mais qu'est-il prévu pour les personnes venant en transport en commun et ne disposant donc pas de voiture ?
- il est préconisé de demander à un collègue le prêt de sa voiture ?
- ou bien le collègue conduit la personne, même s’il n’est pas concerné par le déplacement ?
- ou bien ils prennent un taxi ?
- ou bien les transports en commun, dans la mesure du possible (compatibilité avec les horaires bus par exemple) ?
DRH : Dans la mesure du possible, le co-voiturage est à utiliser ainsi que les transports en commun. La hiérarchie doit faire preuve de bon sens sur le sujet.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués du personnel :
18:06 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : primes, congés, absences, plan social, formation, déplacement professionnel, trajet, conditions de travail, transport | | Facebook | |
27/07/2017
Réponses aux questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 07/07/2017
CFDT : Nous souhaitons revenir sur la question évoquée lors de la dernière réunion DP concernant les salariés en congés formation (CIF) et le versement des primes.
Votre réponse indiquait :
« - pas d’impact pour la participation et la prime annuelle
- une perte des avantages liés à la PP et aux primes GDI / RVI. »
Précisément sur les primes, le fonctionnement légal prévu pour les salariés en CIF :
- Le statut du salarié pendant le CIF : juridiquement, le contrat de travail est suspendu, mais il continue de produire plusieurs effets. Concrètement, pendant la formation, l’employé continue d'acquérir des congés payés, de l'ancienneté et les droits attachés (les éventuelles primes d'intéressement (PP), de participation ainsi que les gratifications annuelles) (source : http://www.tissot-formation.fr/cif-le-conge-individuel-de...).
- Le temps passé en congés de formation est assimilé à du temps de travail, les congés payés et les primes sont dues en totalités (source : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F14018).
- Pour les primes variables (GDI / RVI), il devrait y avoir une moyenne des éléments variables perçus au cours des 12 derniers mois d’activité pour établir le taux horaire brut des éléments variables (THBEV), à ajouter alors au taux horaire brut de base (THBB) ; ce qui donne le taux horaire brut de référence THBR = THBB + THBEV.
Que compte faire AUCHAN pour se mettre en conformité avec les règles de gestion d’un CIF ?
DRH : L'intéressement a pour objet de valoriser l'impact des progrès réalisés quotidiennement par chaque collaborateur.
Notre accord Prime de progrès reprend les périodes d'absences assimilées à du temps de travail effectif selon les termes repris par l'administration et les textes légaux (article L.3141-5 du CT).
C'est donc logiquement que l'accord ne vise pas les périodes de CIF, celles-ci étant assimilées à du temps de travail pour le calcul des congés payés (L6322-13), mais pas assimilées à du temps de travail effectif.
CFDT : La DRH ne répond pas sur les GDI-RVI, et nous sommes en désaccord avec sa réponse concernant la prime de progrès (intéressement).
Nous avons interpellé l’inspection du travail qui confirme que les primes sont dues en totalité pendant un CIF. Nous relancerons la DRH.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués du personnel :
18:42 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : formation, primes, rvi, gdi, congés | | Facebook | |
12/07/2017
Réponses aux questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 23/06/2017
CFDT : Une salariée en congés formation (CIF) ne touche plus ses primes, et ses congés légaux acquis l'année précédente sont déduits.
Il lui a été répondu que c'était normal, que durant sa formation elle ne toucherait que son salaire.
Pour rappel, d'après la loi, "le temps passé en congé de formation est assimilé à du temps de travail. Les congés payés et les primes sont dus en totalité".
Concrètement, pendant sa formation, elle devrait continuer d'acquérir des congés payés, de l'ancienneté et les droits attachés (primes d'intéressement PP, de participation, gratifications annuelles).
Auchan n'est-il pas en phase avec ça ?
DRH :
Droits et devoirs
Pendant la durée du CIF, le contrat de travail est suspendu, mais non rompu. Le salarié fait donc toujours partie des effectifs de l'entreprise et conserve son statut et ses droits au sein de l’entreprise, qu’il s’agisse des congés payés, de l’ancienneté ou de la couverture sociale.
Pour la détermination des congés payés annuels et de l'ancienneté professionnelle, le CIF est assimilé à une période de travail. Il ne peut en aucun cas être imputé sur la durée des congés payés.
Par ailleurs, l'organisme de formation doit transmettre chaque mois une attestation de présence à la formation à l’employeur et le salarié doit l’avertir de ses éventuelles absences.
Rémunération
Le salarié bénéficiaire d'un congé individuel de formation dont l'action se déroule pendant le temps de travail peut avoir droit à une rémunération pendant toute la durée du stage à condition que celui-ci soit pris en charge par le FONGECIF et que l’employeur l’ait autorisé à s’absenter. Cette rémunération est versée par l'employeur qui est ensuite remboursé, pour tout ou partie, par l’organisme financeur.
Par contre, perte des avantages liés aux primes GDI, RVI et à l’intéressement (PP).
En l’espèce, la collaboratrice ne perd pas le bénéfice de ses congés payés.
Merci de remonter le nom du ou des Collaborateurs si toutefois ces règles n’étaient pas respectées.
Commentaire CFDT : OK pour les CP, mais nous ne sommes pas d’accord avec la perte des PP et GDI/RVI. Nous reviendrons sur cela.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués du personnel :
17:40 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : formation, primes, gdi, rvi, congés | | Facebook | |