24/10/2024
Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 26/09/2024 (spécial bilan salaires encadrement)
Bilan de la campagne de rémunération 2023-2024
CFDT : Dans ces 50% de salariés de l’encadrement non-augmentés, des personnes tenaient donc leurs fonctions et n’ont pas été augmentées ?!
DRH : Oui.
CFDT : Habituellement, nous avions plutôt 1% de salariés qui avaient un PPA. A côté, il était possible d’avoir des salariés qui n’étaient pas augmentés pour diverses raisons (arrivée en cours d’année, longues absences, promotion en cours d’année, etc.). Cela correspondait, au total, PPA inclus, à 5%.
Donc actuellement, environ 45% de personnes tenant leurs fonctions ont eu 0 d’augmentation ?!
DRH : Il faudrait regarder dans le pourcentage de personnes qui tenaient leurs fonctions, celles qui ont été augmentées ou non. La démonstration se tient car nous sommes sur de l’augmentation individuelle, là où précédemment cela s’appliquait à de l’augmentation générale.
CFDT : Une augmentation générale concerne tout le monde. A partir du moment où des personnes avaient 0, il n’y avait pas d’augmentation générale. C’est pour cette raison que nous voyons bien la différence avec les employés. Il n’y a jamais eu d’augmentation générale chez les cadres. L’accord de 86 était un accord d’individualisation. Tous les mécanismes à l’intérieur étaient de l’individualisation.
DRH : L’accord de 86 indiquait que nous avions l’obligation d’augmenter nos membres de l’encadrement de l’augmentation de N-1 des employés. Cette augmentation générale s’appliquait à tout l’encadrement, sauf aux collaborateurs avec un PPA. Lorsque nous avons changé notre politique de rémunération et avons dénoncé les articles dans le cadre des NAO, nous avons dit qu’il n’y avait plus d’augmentation générale de l’encadrement par rapport à l’année N-1. Je confirme que des salariés n’ont pas été revalorisés. Ils ont eu une augmentation individuelle à 0 % alors qu’ils sont aux attentes et non pas en dessous de ces dernières. Le nouvel accord prévoit une enveloppe d’augmentation des salaires de l’encadrement négociée chaque année. Seuls les salariés en dessous des attentes pourraient ne pas être revalorisés. Il s’agit de l’article 5.1. L’extrait de l’accord 5.1 concerne bien les augmentations générales et non l’augmentation individuelle. Cette année, dans le cadre des NAO, nous avons fait une augmentation générale de l’encadrement à 0. Nous n’avons pas été rechercher ceux qui étaient aux attentes ou en dessous. L’augmentation individuelle n’est pas tenue à ce système-là.
CFDT : Cela me semble spécieux comme raisonnement dans la mesure où nous étions sur un accord d’individualisation des salaires de l’encadrement. A partir du moment où des collaborateurs ont 0, quelle que soit la raison, ce n’est pas une augmentation générale. Il n’y a jamais eu d’augmentation générale dans l’encadrement, à travers l’accord de 86.
DRH : Si. Le titre de l’accord n’était-il pas bon mais dans l’articulation de l’accord et dans l’article écrit, il était bien question d’une augmentation générale de l’encadrement qui se basait sur l’augmentation des employés N-1 qui s’appliquait à l’ensemble de l’encadrement, sauf les collaborateurs se trouvant en dessous des attentes et qui avaient un PPA. Cette année et dans la dénonciation de l’accord, nous sommes bien venus préciser que s’il y avait augmentation générale de l’encadrement, nous poursuivons cette même logique. Cette année il n’y a pas d’augmentation générale de l’encadrement. Il y a uniquement une augmentation individuelle.
CFDT : Pourquoi dites-vous toujours qu’il y a une dénonciation de l’accord ? Il n’y a pas eu de dénonciation de ce dernier.
DRH : Non, seulement la suppression de certains articles de l’accord.
CFDT : Il est question de la réécriture de certains articles.
DRH : La réécriture permet de faire cette distinction. Il a été négocié « une enveloppe d’augmentation des salariés de l’encadrement sera négociée chaque année et seuls les salariés étant en dessous des attentes pourraient ne pas être valorisés ». Il s’agit de l’article 5.1 qui concerne les augmentations générales tandis que dans l’article 5.2, ce sont les augmentations individuelles qui sont visées. Dans ce dernier, il n’est pas indiqué que c’est lié à la tenue de fonction. Il est possible de ne pas mettre d’augmentation individuelle. Aux NAO qui arrivent, si une enveloppe d’augmentation générale pour l’encadrement est négociée, nous retomberons dans ce système où un collaborateur aux attentes a automatiquement l’augmentation générale.
CFDT : L’augmentation individuelle est forcément liée à la tenue de fonction. Sinon, cela voudrait dire qu’en théorie, il serait possible d’avoir un collaborateur qui ne tient pas sa fonction et qui serait augmenté et qu’un collaborateur qui surperforme pourrait ne pas être augmenté. Il y a toujours une corrélation entre la qualité de tenue de fonction et l’augmentation.
DRH : Il est possible de tenir son poste et ne pas être augmenté. Dans ce cas, l’Augmentation Individuelle vient regarder les surperformances.
CFDT : Etant présent à la négociation, ce n’est pas du tout cela qui était vu à travers cet accord avec cette réécriture. Personne ne l’a compris ainsi.
Autre point, pourrait-il y avoir une problématique faisant que plus les salariés sont âgés, moins ils ont d’augmentation, entraînant ainsi une sorte de discrimination liée à l’âge ?
DRH : L’âge en soi n’est pas le bon critère pour vérifier qu’une augmentation individuelle a été attribuée car il est aussi question d’expérience. Il est possible d’être peu âgé et expérimenté comme très âgé et peu expérimenté dans son poste. Jusqu’à 60 ans, les pourcentages ne sont pas aux antipodes. J’ai donc envie de répondre non à cette question. Il n’y a pas d’écart important en termes de distributivité des augmentations individuelles entre les tranches d’âge moins de 35 ans, de 35 à moins de 45 ans, de 45 à moins de 60 ans. Effectivement, à partir de 60 ans, la sélectivité est plus forte.
24 % des 60 à 65 ans ont eu une augmentation. 120 collaborateurs sont présents dans cette tranche d’âge. Les populations en dessous de cette tranche concentrent la plus grande population. Ainsi, entre 45 et 60 ans, il y a 1053 collaborateurs. 46 % de ces 1053 personnes ont eu une augmentation. Sur les 65 ans et plus, il est question de 6 collaborateurs uniquement. Sur les 6 personnes, 2 collaborateurs sont encore présents, les autres étant en arrêt. Il est donc question de 0 % d’augmentation sur 2 personnes. Il est possible d’y voir de prime abord une discrimination à travers ce pourcentage mais, lorsque nous regardons les 24 % appliqués aux 120 personnes, de nombreux collaborateurs entre 60 et 65 ans ont eu une augmentation. Les 50 % de collaborateurs qui n’ont pas eu d’augmentation est à relativiser avec la population concernée.
CFDT : Le critère d’âge est aussi pertinent que de faire une comparaison entre les hommes et les femmes. Vos tranches ne sont pas identiques et n’ont pas la même durée. On voit tout de même une tendance à donner moins d’augmentation aux salariés les plus âgés. Il serait également intéressant de recroiser ces données avec l’ancienneté.
DRH : En l’état de nos systèmes d’information, c’est compliqué car il faut retraiter l’ancienneté. Actuellement, nous avons seulement l’ancienneté dans l’entreprise et non pas l’expérience sur un poste et ce, même en dehors d’Auchan.
CFDT : Aujourd’hui, aucun salarié de l’encadrement ne connaît son grade.
DRH : Oui. Cela fait partie des chantiers de communication pour le début de l’année 2025. Le grade n’est pas un secret, il est communicable. Le repère de chacun est aussi communicable. Les managers doivent encore prendre de l’assurance pour la communication de ces informations. Nous allons déployer des dispositifs pour que les collaborateurs aient accès à leurs informations.
CFDT : Les typologies telles que présentées par vos équipes jouent sur la dynamique de progression salariale. Le salarié doit savoir à quelle typologie il appartient.
DRH : Il aura son repère avec son mini, sa médiane et son maxi. L’objectif est de donner, en euros et pour chacun, les repères de salaire. La communication qui convient sera faite pour que les collaborateurs comprennent comment les dispositifs de rémunération et d’évolution fonctionnement.
CFDT : Sur la nouvelle RVE, nous devions avoir les informations en juin puis en septembre, quelle est la prochaine échéance pour avoir ces informations ? Nous trouvons inquiétant que cela prenne autant de temps pour déterminer une nouvelle RVE. Cela crée de l’inquiétude.
DRH : En novembre. Nous travaillons et affinons le contenu de la RVE 2025.
CFDT : Sur les personnes qui ne sont pas conformes aux attentes, il y a combien de PPA et combien n’ont pas de PPA ?
DRH : Nous n’avons pas le suivi des PPA. Les RRH suivent leurs PPA mais nous n’avons pas sortis cet élément.
Commentaire CFDT : C’était pourtant un des indicateurs classiques de la commission de suivi…
CFDT : Je voulais revenir sur le distinguo au sujet des salaires entre l’augmentation collective et l’augmentation individuelle. L’article 1 de l’accord de 86, qui n’a pas été révisé, précise « les augmentations collectives ne s’appliquent plus à l’encadrement ». Il n’y a donc jamais eu d’augmentation collective pour l’encadrement depuis 1987. Ce ne sont que des augmentations individuelles.
DRH : C’est ton interprétation. En NAO, il est bien dit une augmentation générale de l’encadrement.
CFDT : Ce n’est pas une interprétation, c’est écrit dans l’article 1 de l’accord de 86. C’est pour cette raison que chaque personne est évaluée individuellement afin de savoir si elle tient ou non sa fonction.
DRH : Il faut reprendre les NAO et la façon dont nous avons rédigé les nouveaux articles. Il est bien indiqué que s’il y a augmentation générale, dans ce cas, c’est l’ensemble de l’encadrement qui l’a, sauf ceux qui se trouvent en dessous des attentes. Par contre, pour l’individualisation, nous ne nous référons pas aux attentes.
CFDT : Il n’y a rien qui est écrit comme tel dans l’accord des NAO.
Commentaire CFDT : La DRH n'a pas respecté l'article 5.1 de l'accord sur l'individualisation des salaires de l'encadrement, qui dit que seuls ceux qui ne tiennent pas leur fonction pourraient ne pas être augmentés. La situation est choquante. Nous allons étudier les recours possibles.
Information consultation sur le projet de signature d’une convention Agefiph
CFDT : Pour l’AST (Adaptation des Situations de Travail), c’est l’Agefiph qui octroie un budget ? Nous ne prenons pas l’AST malgré le budget donné par l’Agefiph parce qu’il y a des contre parties ?
DRH : Les contre parties consistent à prendre en charge toutes les modalités de l’Agefiph, dont l’internalisation de ce que fait l’Agefiph. Nous n’avons pas les compétences en interne pour pouvoir le faire. Il y a aussi un risque de déperdition au niveau d’ARF car nous ne sommes pas assez équipés pour accompagner tous les magasins. L’Agefiph, même si nous avons un grand compte, continue d’avoir ce réseau en local pour pouvoir intervenir. Si nous prenons l’option AST, il n’y aura plus cette possibilité d’intervenir au local. Ce n’est pas une option qui nous permet de faire avancer notre accord handicap.
CFDT : Est-ce que des entreprises prennent l’option AST ?
DRH : C’est souvent le cas pour ceux qui sont sortis d’un accord agréé et qui ont encore une contribution importante. Ils vont devoir payer une amende. Cela permet donc d’amortir l’amende à verser. Ce n’est pas notre cas sur ARF.
La CFDT donne un avis favorable
Point CP au 31 mai 2024
CFDT : Tous les repos antérieurs au 31 août qui n’étaient pas positionnés ont-ils été effacés ? Lorsqu’il y a un dépassement du forfait jour, cela devient des repos encadrement antérieur. Est-ce qu’au 31 août, les compteurs ont été écrêtés ?
DRH : Ils sont toujours dans les outils.
2155 collaborateurs avaient un droit à CP au 1er juin 2023. Cela se répartie à 20.9% entre 1 et 30 jours, 55.3% entre 31 et 42 jours et 23.7% pour plus de 42 jours. En 2023, 21.9% de la population avait entre 0.5 et 30 CP et 78.1% avec plus de 30 jours de CP contre 79% en 2024. Nous sommes stables.
1703 collaborateurs avaient un droit à CP au 1er juin 2023, supérieur à 30 jours. 70% d’entre eux ont entre 30.5 et 42 CP, 28.4% entre 42.5 et 46 CP et 1.6% avec plus de 46 CP.
1192 collaborateurs avaient entre 30.5 et 42 CP. 483 collaborateurs avaient entre 42 et 46 jours de CP et 28 collaborateurs avaient plus de 46 jours de CP.
CFDT : Au total, combien de jours de CP ont-ils été écrêtés ?
DRH : Je n’ai pas calculé le nombre de jours mais le nombre de personnes ayant subi un écrêtage. Ainsi, 119 collaborateurs ont eu un écrêtage.
Je le note et vous l’enverrai. -> Nombre de jours écrêté sur 2024 : 743 jours (soit 3,5 équivalents temps plein travaillant gratuitement toute l’année)
Questions diverses
CFDT : Reclassement de Monsieur Salim B : vous nous aviez indiqué par mail en juillet qu'une nouvelle proposition allait lui être faite (manager vente appro). Pouvez-vous nous informer de la situation ? Est-ce que cela lui convient, a-t-il accepté ? Et sinon qu'en est-il ?
DRH : Le recrutement sur ce poste a été annulé. Nous avons notifié à Monsieur B son licenciement pour inaptitude le 09/09/2024.
Commentaire CFDT : On est censé être sur du reclassement, pas sur une simple procédure de recrutement. La DRH ne fait guère d’effort, et le taux de reclassement est très mauvais…
CFDT : Déménagement des équipes AVISION en Centrale : vous nous aviez présenté ce projet en CSE du 4 octobre 2023, avec un planning prévisionnel courant 2024 (6 mois de travaux d'aménagement dans le CIS de la Centrale pour réaliser ce déplacement de l'équipe). Pouvez-vous nous informer de l'avancement ?
DRH : Le point a été abordé lors de la CSSCT de ce mois. Il a été décidé de déménager l'équipe au bâtiment H RDC à côté de CGMA. Cet emplacement permet de bénéficier de toutes les conditions requises par la CNPP ainsi que de lumière naturelle. Une livraison après travaux est prévue pour le deuxième semestre 2025.
CFDT : Yves Claude laisse la main à Guillaume Darrasse, et va prendre sa retraite.
Il semblerait qu'il souhaite une prime de départ de 2 années de salaires pour ses 3 ans en tant que PDG d'AUCHAN.
Or :
- le bilan d'AUCHAN ne s'est pas vraiment amélioré ces 3 dernières années
- AUCHAN est financièrement en mauvaise situation
- de nombreux projets et investissements qui seraient utiles ont été gelés
- une partie des salariés ayant tenu leur fonction, se sont pourtant vu n'avoir aucune augmentation de salaire en 2024
==> si les parachutes dorés ne sont pas une nouveauté, est-ce normal de demander une telle prime dans ce contexte ?
==> ne pensez-vous pas que cela va encore davantage dégrader le ressenti et la confiance des salariés envers leur entreprise ? (et le redressement d'AUCHAN nécessite une forte adhérence, une forte motivation de ses salariés, ce qui ne va pas aller en ce sens si cette prime est avérée)
==> quelle suite l'entreprise compte-t-elle donner à sa demande ?
DRH: Nous ne commenterons pas la presse.
Commentaire CFDT : On ne demande pas un commentaire mais des réponses à nos questions. Par ailleurs, Auchan sait parfaitement démentir si besoin (exemple : https://www.lineaires.com/la-distribution/auchan-dement-d...).
Ici il n’y a pas eu de démenti concernant ces infos. Chacun se fera son avis.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
17:41 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salaires, rémunération, cadres, agent de maitrise, augmentations, évaluation professionnelle, ppa, handicapés, inaptitude, reclassement, rve, rtt, congés, dirigeants | | Facebook | |
23/08/2022
La CFDT signataire de l'accord en faveur de l'emploi des travailleurs handicapés à Auchan
15:25 Publié dans Egalité - Diversité, Négociations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : handicapés, accords | | Facebook | |
11/05/2022
Questions CFDT au CSE Auchan ARS/ARA du 28/04/2022
CFDT : L’Alsace Moselle bénéficie d’un régime particulier de Sécurité sociale. Les montants de la mutuelle sont donc différents. Dans le dernier livret Vivinter Auchan concernant la mutuelle des retraités, les montants sont identiques pour le régime général et le régime Alsace Moselle. Est-ce une erreur ?
DRH : Le nouveau régime des retraités vient d’être mis en place et nous avons lancé la communication pour les anciens retraités couverts par Vivinter. Une large communication a été faite directement sur le régime général, et une information spécifique aux retraités Alsace Moselle va être faite directement par Vivinter. Nous modifions le livret des retraités en incluant les tarifs Alsace Moselle qui va être communiqué aux prochains retraités.
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CFDT : Sur le nouvel avenant concernant le changement de fonction, beaucoup de choses sont indiquées pour juste changer l’intitulé de fonction. Un avenant avec juste le changement de fonction était utilisé en centrale l’année dernière. Pourquoi ne pas faire de même ? Si la plupart des éléments indiqués sont classiques, beaucoup de personnes concernées sont gênées par la clause de mobilité sur la région administrative. Celle-ci n’était pas présente dans la convention de transfert en 2018. Pouvez-vous préciser les limites de ce périmètre ? Est-il possible de limiter au bassin d’emploi ? Le salarié a-t-il le choix de ne signer que les éléments qui conviennent mutuellement ?
DRH : Le modèle d’avenant repris est une trame qui existe dans la base RH. Il prévoit en effet une clause de mobilité sur la région administrative. Cette référence à une région administrative équivaut en fait au bassin d’emploi. Or, pour une mobilité au sein du bassin d’emploi, il n’y a pas besoin qu’une clause existe. Les remontées faites en DSI sur ce sujet sont l’occasion de re-challenger la rédaction de nos avenants.
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CFDT : Les personnes en situation de handicap ont-elles bien droit à trois jours de télétravail ?
DRH : Conformément à l’accord les personnes en situation de handicap ou dont l’état de santé nécessite un aménagement particulier peuvent bénéficier de jours supplémentaires de télétravail après échanges avec le médecin du travail.
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PROBLEMES SUITE A LA SUPPRESSION DES POINTEUSES
DRH : Le temps d’allumage du PC et de connexion à e-Tempo pour pointer n’est pas considéré comme du temps de travail effectif. Le temps de travail effectif commence au moment où le collaborateur badge sur son ordinateur.
CFDT : Ce n’est quand même pas normal. Le salarié est à son poste de travail, soumis aux directives de son employeur. C’est du temps de travail effectif, mais qui n’est pas compté. Il y a donc un problème par rapport à cela. Que ce ne soit pas compté comme du temps de travail effectif, parce que cela se produit comme cela mécaniquement ou techniquement, c’est une chose, mais la réalité est que c’est du temps de travail effectif qui n’est pas compté. Il y a donc un problème.
DRH : Lors du dernier CSE, la question s’était posée de savoir si le manager pouvait interpeller le collaborateur avant qu’il badge, mais nous avions dit que non. Normalement, le collaborateur badge, et ensuite, il commence sa journée de travail, et peut éventuellement être interpellé par son manager.
CFDT : Oui, mais le fait d’être à son poste de travail, de démarrer son PC, de lancer les applications pour aller renseigner son début de journée est du temps de travail effectif. D’ailleurs, nous pourrions faire un parallèle avec les personnes qui arrivent en magasin, et qui s’habillent. Le temps d’habillage est un temps de travail effectif.
DRH : C’est parce que c’est prévu dans nos accords. Quand il est sur son ordinateur, il n’est pas soumis à la subordination de l’employeur.
CFDT : Première nouvelle !
DRH : Pas dans la première minute, en tout cas. D’où le fait que le manager n’a pas à l’interpeller à ce moment-là.
CFDT : Ca c'est du théorique. En réalité, c’est du temps de travail effectif. Nous ne voyons pas comment cela pourrait être considéré autrement.
C’est du temps de travail perdu pour le salarié. Cela représente environ un jour et demi de travail par an de temps de travail non compté. Pour notre part, nous voudrions qu’une négociation soit ouverte pour trouver une compensation à ce phénomène. Nous devons essayer de trouver un moyen de régler cette situation qui pose quand même problème. Nous avons une déperdition de temps de travail effectif au détriment des salariés, et nous devons essayer de trouver une solution.
Il y a une solution de pointage par téléphone, mais une communication managériale disait de ne pas l’utiliser. Ce système est déjà techniquement en place. Si cela permet de régler le problème, il faut le généraliser ou mettre en place une compensation.
DRH : Ce système n’a pas vocation à être utilisé de façon pérenne, il n’est là que pour traiter les débords et les problématiques, quand le collaborateur ne peut pas badger sur ordinateur. Ce n’est pas un système de badge par téléphone. Nous avons pris note de votre demande, mais nous ne répondrons pas aujourd’hui.
Commentaire CFDT : Nous sommes donc en attente de la réponse de la DRH et nous reviendrons sur le sujet au prochain CSE.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués CFDT au CSE :
Hugues Anne-Sophie Thierry Fabien
18:07 Publié dans ARS-ARA, Comité économique et social (CSE) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraite, mutuelle, contrat de travail, mobilité, télétravail, handicapés, temps de travail, pointage | | Facebook | |
21/12/2020
Sandrine, 49 ans, 25 ans d’Auchan, licenciée abusivement pour insuffisance professionnelle après une « promotion » !
Les choses se sont enchainées de façon rapide et pour le moins effarantes.
Le 26 février 2019, son responsable écrivait dans l’entretien annuel : Il a fallu faire preuve d'adaptabilité pour continuer sur la dynamique forte qu'était la bascule des supermarchés (…) Sandrine a su faire face dans l'ensemble à ces évolutions. (…) Sandrine a su se montrer volontaire pour faire face au pic d'activité. (…) Sandrine a la grande qualité de persévérer afin d'atteindre la satisfaction de ses interlocuteurs. Cela génère habituellement une grande satisfaction côté client, au sens large. (…) Sandrine sait instaurer une bonne dynamique avec la préoccupation de bien faire. Il faut garder cette qualité qui est importante à bien des égards. (…) Sur le poste occupé en matériel, Sandrine a su être à la hauteur de ce qui était attendu. (…) C'est une des grandes forces de Sandrine d'avoir cette préoccupation de satisfaire ces interlocuteurs. (…) Sandrine sait se positionner en effet en mode écoute et apprentissage. Humble, c'est une qualité chez elle. Etc.
Elle venait de passer agent de maitrise, on lui avait confié une nouvelle mission. Quatre mois après, on lui mettait un PPA (plan personnelle d’amélioration) au motif qu’elle ne tiendrait pas sa fonction. Après quatre mois de PPA, elle fait un burn-out. Le médecin du travail déclare qu’elle doit impérativement se soigner. Elle sera en arrêt de travail pendant 10 mois.
Elle reprend en octobre de cette année, remotivée. En novembre elle est convoquée à un entretien préalable en vue d’un licenciement. Et en décembre elle est licenciée.
Le piège de sa promotion s’est refermé sur elle.
Le PPA ne l’a pas aidé, au contraire, débordée, en surcharge de travail, mal en point à chaque fin d’entretien hebdo, il l’a affaiblie, lui a fait perdre confiance en elle, a eu pour effet de dégrader ses conditions de travail et d’altérer sa santé psychique au point de faire un burn-out et de compromettre son avenir professionnel.
De son côté, Auchan, impitoyable, fait semblant d’ignorer le lien entre son arrêt maladie et le travail, alors qu’il a été destinataire de l’avis d’arrêt indiquant « burn out » établi par le médecin après scanner de la tête et autres radios, et ayant encore comme séquelle des spasmes de l’œil.
Sandrine a déclaré : « Je n’ai pas été bonne, j’ai été nulle… Je n’aurais pas dû accepter cette mission. Cette mission m’a affaiblie. J’avais vu la difficulté mais pas à ce point. J’ai perdu pied et le PPA n’a pas aidé, au contraire il m’a affaibli encore plus. La maintenance est un domaine qui ne s’improvise pas. Plusieurs personnes avaient déjà quitté parce que c’était trop dur. J’ai manqué de formation. J’ai travaillé 23 ans dans l’entreprise en réalisant mes missions parfaitement, mais là j’ai perdu pied. Quelqu’un de Lille m’a appris à remplir les tableaux, mais la mission était d’une autre dimension, je n’ai pas réussi malgré toute ma bonne volonté. Mais après mon arrêt maladie je suis revenue motivée. Je me suis toujours investie à fond pour cette entreprise. Les tableaux prenaient un temps fou, des choses m’ont été confiées en dehors de ma mission, puis des ajouts de régions qui ont augmenté le travail. Je devais travailler avec quelqu’un de très tatillon qui me rajoutait du travail. La formation sur les tableaux que j’avais eue, je savais déjà le faire, ce n’était pas très compliqué. Le reste était plus compliqué. Tout n’était pas bienveillant pour que je réussisse, et je ne suis pas parano. C’était vraiment douloureux pour moi. Je n’avais jamais vécu ça en 24 ans et pourtant j’ai connu des moments difficiles. Et là le coup de grâce avec ce courrier de licenciement… J’essaie de faire face mais c’est difficile… »
Auchan n’a pas respecté ses obligations légales sur la protection physique et mentale de cette salariée. Au contraire, il a provoqué sa maladie.
Auchan n’a pas respecté ses obligations légales en matière de formation : il doit assurer l'adaptation de ses salariés à leur poste de travail et veiller au maintien de leur capacité à occuper leur emploi. Ça n’a pas été le cas. Son plan de formation individuel et son PPA ne contenait aucune formation permettant à Sandrine de bien entrer dans ses nouvelles fonctions.
Ils lui reprochent de ne pas savoir bien gérer son temps, mais ne l’ont jamais inscrite à la formation pourtant existante… Ni son responsable, ni son DRH n’ont su répondre pourquoi.
Curieusement elle était agent de maitrise mais sur un forfait horaire d’employé. Pas très adapté pour l’autonomie et la gestion du temps…
Au final, on lui a même reproché de ne pas avoir contacté Alixio pendant son arrêt maladie, en pleine séquelles du burn-out, alors qu’elle n’était évidemment pas en état !
Elle ne souhaitait de toute façon pas entrer dans le PDV (plan de départs volontaires). Alors Auchan a utilisé une autre méthode…
Lors de l’entretien préalable, ce qui intéressait Auchan, c’était de savoir « comment elle se projetait ». Ca revenait en boucle…
Elle n’a pas donné la bonne réponse. Auchan espérait qu’elle se projette à l’extérieur, mais elle a répondu « dans l’entreprise ». Alors Auchan l’a jetée dehors !
Est-ce qu’on lui a proposé d’aller voir la bourse à l’emploi interne ? Non
De voir avec elle pour un repositionnement ? Non
Un bilan de compétence ? Non
Pourtant Sandrine a aussi la RQTH (reconnaisse de la qualité de travailleur handicapé) depuis une opération de hernie discale en 2002.
Les travailleurs handicapés peuvent bénéficier des aides du programme handicap pour faire un bilan de compétences par exemple "pour étudier les possibilités d'une nouvelle orientation professionnelle". D’ailleurs sur l’entretien annuel elle avait coché la case indiquant son souhait de faire un bilan de compétence. Mais ça non plus Auchan ne l’a pas respecté.
C’est Auchan qui l’a mise sur ce poste, c’est Auchan qui ne lui a pas donné les formations nécessaires pour s’adapter à son poste de travail, c’est Auchan qui l’a surchargée de travail et a utilisé le PPA comme outil de dévalorisation, c’est Auchan qui est responsable de son burn-out, mais c’est à Sandrine qu’on a fait porter la faute et à qui on a fait payer la note.
Evidement elle gagnera devant les tribunaux. Mais elle aura quand même perdu son emploi. Ça va être difficile pour elle d’en retrouver un autre, à son âge, vu la situation économique, et l’état de dévalorisation dans lequel Auchan l’a plongée.
Auchan provisionnera cyniquement les quelques milliers d’euros que ça lui coutera, en piochant dans les millions que reçoit l’entreprise au titre du Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi offert généreusement par l’Etat (donc au frais du contribuable).
Mais quel grand écart entre les beaux discours humaniste et social de l’entreprise et le traitement froid et implacable du cas de Sandrine.
Sandrine écrivait en février 2019 en conclusion de son entretien annuel avant de démarrer cette nouvelle mission qui lui a couté son emploi, 4 mois avant son PPA : « Je conclurai par le fait que je me sens de mieux en mieux dans mon entreprise (…). En espérant continuer longtemps l'aventure car ma motivation ne m'a jamais quittée jusqu'à présent, ça fait aujourd'hui 24 ans. En avant... ».
Le comportement de l’entreprise vis-à-vis de Sandrine est indigne et inadmissible.
Nous demandons l’annulation de ce licenciement et la réintégration de Sandrine.
14:04 Publié dans Actions syndicales | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : licenciement, ppa, handicapés, promotion, entretien individuel, charge de travail, risques psychosociaux, burnout, maladies professionnelles, temps de travail | | Facebook | |
04/09/2014
Questions CFDT au CHSCT Auchan Centrale du 24/06/14
CFDT : Pour les agents de maîtrise, en forfait horaire annualisé, la durée annuelle passe de 1705h à 1575h. Ils avaient une charge de travail prévue pour 1705h, leur nouvelle charge de travail devrait donc être abaissée d'environ 8%. Pour faire suite, à votre réponse du CE du 27 mars dernier : « Ce dossier sera suivi avec attention par les 3 RRH et I OUVRARD », pourriez-vous nous présenter où en sont vos travaux et votre plan d’actions (avec des jalons) ?
DRH : Comme nous avons déjà pu l’expliquer, le temps de travail n’a pas été réduit. Auparavant les agents de maitrise étaient sur 1575 heures + 130 heures de contingent, qu’ils récupéraient via des RTT.
Depuis le 1er janvier 2014, la durée est de 1575 heures, auxquels s’ajoutent d’éventuelles heures supplémentaires, récupérées ensuite sur la période.
Commentaire CFDT : La DRH nie l’évidence et continue de mélanger le temps de travail et de non travail. En niant la baisse de la durée de travail pourtant bien réelle (après 14 ans de non respect de la loi sur les 35h pour les agents de maitrise), la DRH esquive la question sur la charge de travail.
CFDT : Lors du CE du 27 mars, à notre question : Quelles sont les dispositions garantissant que la charge de travail soit raisonnable ? Vous répondiez sur l’outil de suivi des journées de travail TTSurf et sur la durée du travail des cadres. Ce n’est pas la réponse que nous espérions, nous reformulons notre question : comment garantir aux salariés en forfait jour que les objectifs de leur travail soit en adéquation avec une durée normale ?
DRH : Nous rappelons les conditions d’exercice des cadres conformément à l’accord d’entreprise sur l’organisation et l’aménagement du temps de travail conformément à ses articles 1 à 6 du titre III du dit accord :
- le personnel d’encadrement est embauché pour exercer une fonction
- sans lien nécessairement avec le temps passé sur le lieu de travail
- il remplit une mission pour laquelle il est rémunéré de façon forfaitaire
- la rémunération est fixée en considération des responsabilités assumées
- l’encadrement est responsable de son organisation personnelle et notamment de celle de son temps de travail
- il dispose dans le cadre des objectifs fixés, de l’autonomie et de la latitude d’organisations nécessaires.
- Sur la base d’un forfait lié à un nombre de jours à travail (214 jours)
Pour ce faire, est effectif :
- Article 4 prévoit que « l’entreprise dote chaque membre de l’encadrement de moyens d’autocontrôle par rapport à son temps de travail.
- La mise à disposition de l’outil TTSUF de planification des jours prestés
- Un badgeage mis en place (des cadres) depuis le 1er janvier 2014
- Une commission de suivi du temps de travail (réunion 28 janvier 2014)
- Une présentation en comité d’établissement en date du 27 mars 2014
- Une consultation du CE sur les conventions de forfait le 17 avril 2014 (avis favorable unanimité)
- Suite aux ETF de 2014, un échange avec le manager sur la charge de travail a été instauré.
Malgré tout, si des salariés rencontraient des difficultés en terme de charge de travail, il convient d’en référer à son manager et/ou aux RH afin de trouver ensemble les solutions adaptées.
Nous re-sensibiliserons les managers au fait qu’ils sont garants de la bonne application du forfait jours pour leurs équipes.
Commentaire CFDT : La charge de travail est véritablement un sujet tabou pour la direction. Elle retourne sa responsabilité dans l’organisation, sur l’autonomie des individus et de leur manager. Or cette autonomie est en pratique bien relative ne serait-ce que pour respecter des questions budgétaires…
CFDT : Votre réponse à notre question sur le rôle du relai CHSCT, n’était pas précise. Pouvez-vous nous préciser les actions qui sont prises en charges par le relai CHSCT (enquête, inspection, …) ?
DRH : Nous avons déjà répondu à cette question à la dernière réunion en indiquant que pour les sites ayant des DP, cette instance prend le relai. Pour les sites n’en n’ayant pas, le CHSCT reste le relai. Si cette réponse ne vous suffisait pas, merci de préciser plus clairement votre demande.
Commentaire CFDT : Nous avons pourtant reformulé cette question, mais elle n’a toujours pas été comprise !
Nous constatons que le rôle de relai CHSCT est un rôle fantoche. Ils ne sont pas informés des dates de réunion, nous doutons qu’ils soient informés de la liste des membres et de leurs coordonnées…
CFDT : Avez-vous communiqué les codes de connexion au nouvel outil Dossier Unique Evaluation des Risques ?
DRH : La présentation du dossier est prévue lors du prochain CHSCT (septembre 2014). Nous prévoyons alors la remise des codes.
CFDT : Les modalités de consultations du Document Unique d’Evaluation des Risques ne semblent pas être affichés sur les panneaux de la Direction, cf. R-4121-4. Pourriez-vous y remédier ?
DRH : Une nouvelle note d’information sera positionnée sur les panneaux et transmises aux sites externes pour affichages.
Commentaire CFDT : Plus de 2 mois après, l’affichage n’est toujours pas réalisé…
CFDT : Les panneaux d’affichages du CHSCT ne semblent pas tous à jour avec la liste des membres actuels, exemple 5eme colibri. Pourriez-vous vérifier ?
DRH : Oui, nous allons faire le tour de tous les panneaux de la centrale pour vérification des informations.
Commentaire CFDT : Plus de 2 mois après, ça n’est toujours pas fait…
CFDT : A la lecture des derniers bilans de l’emploi des travailleurs handicapés, il nous semble que ces présentations avec les types d'emplois et les investissements réalisés pour intégrer des travailleurs handicapés sont orientées CE. Pourriez-vous adapter ce bilan au contexte du CHSCT en orientant sur la santé, les moyens que vous allouez à l’adaptation de l’organisation, de l’environnement, de la communication des postes de travail pour les adapter au travailleur handicapé (interne et externe) ?
Pas de réponse à cette question.
CFDT : Pourriez-vous nous faire un état de la restauration sur place sur le périmètre de Colibri et Centrale d’Achats ?
- Combien de salle de pause ?
- Capacité totale théorique d'accueil ?
- Combien de personnes réellement déjeunent dans ces salles ?
- Les équipements sont-ils suffisants dans tous les points de restauration cf. R-4228-22 ?
DRH : En effet, les salles de pause actuelles sont en capacité insuffisante pour répondre à la demande.
La Direction Ressources Humaines et les Services Généraux ont la volonté forte de :
- Répondre à la demande de place par une augmentation significative des places disponibles
- Permettre une organisation matérielle répondant aux attentes (micro ondes, distributeurs placés pour une nuisance sonore atténuée)
- Changement de mobilier dans 4 salles de pause (colibri 4è étage, les deux nouvelles salles de pause en centrale et la DSI)
- De permettre aux collaborateurs déjeunant sur place de le faire dans de meilleures conditions
- Permettre une prise de repas dans un environnement plus qualitatif et plus agréable
- Pour le bien être des collaborateurs du site
Demain sur la centrale (bâtiment vert et rouge) il y aura la création de deux salles de pause à la place des salles conférence 1et 2 et à la place de la cuisine Auchan Production.
Sur la centrale, cela permettra un nombre de places en forte évolution avec une de 94 places (salle ex cuisine APF), une de 110 places (en conférence 1et 2) soit un total de 204 places contre 50 précédemment.
Sur Colibri, le nombre de place évoluera également au 4ème étage avec 128 places (anciennement 96 places). Il n’y aura pas de changement dans la salle de pause du 1er étage.
Les salles de pause seront équipées d’un évier.
Commentaire CFDT : Quid de la salle de pause de la DSI qui ne possède pas d’évier et pour laquelle le mobilier n’a pas été changé ?
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos représentants au CHSCT :
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20/12/2013
Questions CFDT au comité Diversité Auchan Centrale du 27/11/13
CFDT : Quels sont les critères exhaustives utilisés dans le cadre des procédures de recrutement ?
DRH : Les critères retenus sont les compétences transverses : les compétences de la relation à soi sont systématiquement évaluées ainsi que celles exercées dans le métier.
Il existe des grilles contenant les compétences spécifiques propres aux métiers concernés par le recrutement. Comme les descriptifs de postes ont été réalisés depuis début 2013 pour les métiers de la Centrale, nous avons les éléments requis.
CFDT : Pourriez-vous nous communiquer les documents de recrutement ?
DRH : Non. La réponse est identique à celle faite l’année dernière. Nous avons à notre disposition une grille de synthèse de l’entretien commune à tous les métiers et une fiche spécifique à certains métiers comme le manager CSP, le contrôleur financier, le manager de catégorie...
CFDT : Quels sont les dispositifs anti-discrimination mis en place par l'entreprise et utilisés dans les services centraux en particulier ?
DRH : Il n’y a pas de dispositif spécifique. Nous sommes centrés sur les compétences transverses des candidats lors des entretiens de recrutement. Avant l’entretien (physique ou téléphonique), la sélection est faite sur CV. En centrale, les postes à pourvoir correspondent à des métiers d’expertise. De ce fait, on recherche avant tout l’expérience et l’expertise du candidat dans le domaine recherché, et cela se lit facilement sur le CV.
CFDT : Les méthodes de recrutement par CV anonyme et par simulation ont-elles été utilisées en Centrale ?
DRH : Non. Mais une réflexion sera menée pour les assistantes commerciales.
CFDT : Sur l'emploi des travailleurs handicapés, nous constatons une dégradation en Centrale. Quelles sont les raisons, et que comptez-vous faire pour y remédier ?
DRH : Nous avons un taux en régression pour la première fois : 4,77% pour une cible à 6%. A noter une évolution positive des unités bénéficiaires chaque année, et une part importante de prestation externe (CA de 1 673 303 euros). La régression provient de l’évolution plus importante des effectifs (assiette d’assujettissement) par rapport à l’évolution des reconnaissances, et de nos difficultés à recruter.
Nous mettons en place une politique volontariste et un partenariat avec Althéa (prestataire de mise à disposition de salariés reconnus TH en CDD), et la signature de CDD : concerne 6 personnes (à noter le passage en CDI Auchan en Décembre d’une personne)
Nous allons continuer à intégrer la notion de handicap dans nos process de recrutement en interne comme en externe (2 personnes en mutation interne RQTH intégrées). Et continuer l’accompagnement en interne des collaborateurs Auchan (7 nouvelles reconnaissances sur l’année).
CFDT : Quel est le taux de turnover des salariés ayant une RQTH ?
DRH : Nous n’avons pas de mesure existante du turn-over spécifique aux travailleurs handicapés.
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21/02/2013
Questions CFDT en réunion DP Auchan Centrale du 15/02/13
CFDT : Y a-t-il une date limite pour donner aux salariés leurs objectifs de RVI ?
DRH : Il n’y a pas de date limite. Bien entendu, ils sont à donner le plus tôt possible en début d’année. S’ils sont donnés tardivement, le manager doit ajuster les objectifs au temps restant pour les réaliser.
CFDT : Les objectifs de RVI sont-ils modifiables pendant la période en cours ?
DRH : Les objectifs ne sont pas modifiables. Néanmoins, lorsqu’un projet ou une mission majeure disparaît durant l’année, le bon sens est de rigueur. Le manager peut rencontrer son collaborateur pour trouver une nouvelle possibilité d’évaluation. Au final, des principes garantissent ces situations :
- En cas de Changement de lieu de travail ou promotion (sauf cas des nouveaux entrants et des mobilités pour convenance personnelle), on procèdera au paiement de 100% de l’enjeu RVI ou du taux d’atteinte de l’année précédente si celui-ci est supérieur à 100%.
- En cas de changement d’affectation sans changement de lieu de travail et sans promotion, il y aura paiement en fin de période de l’ancien enjeu sur la base du taux d’atteinte de l’année précédente.
CFDT : Auchan bénéficie de prime pour l’embauche de travailleur handicapé. Donc, Auchan accepte que cet employé soit éventuellement absent pour raison de santé. Cependant, Auchan récupère de l'argent sur la GDI puisque systématiquement, après arrêt maladie (même de quelques jours), la date d’entretient GDI est décalée d'un mois. Et ce décalage ce maintient l’année suivante.
- Pourquoi décaler d’un mois la GDI pour quelques jours d’absence ?
- Pourquoi maintenir ce décalage l’année suivante (sachant que s’il y a à nouveau un arrêt maladie, cela fera 2 mois de décalage, etc…) ?
DRH : Auchan ne perçoit pas de primes pour l’embauche de travailleurs handicapés. Ce sont des salariés de droit commun. Pour tout collaborateur qui accumule trente jours d’absences, on décale le cycle d’entretien définitivement. On le fait car on évalue le salarié sur 12 mois et non sur 11 mois.
CFDT : La fiche de paye de décembre indique une date d’édition à 2011 au lieu de 2012. Quels problèmes cela peut-il occasionner (des salariés on eu des soucis avec des organismes de crédit), que prévoyez-vous de faire ?
DRH : Nous avons informé sur cette erreur. Elle ne doit pas avoir de conséquences, les dates de période de paie indiquées sont correctes. Nous pouvons faire une attestation annexe ou la rééditer à la demande.
CFDT : Des salariés au statut Employé travaillant habituellement sur Villeneuve sont parfois amené à intervenir sur Réaumur. Le temps de trajet est-il bien pris en compte dans leur temps de travail effectif ?
DRH : Le contrat social 2010 indique que lorsque le temps de déplacement (en formation ou synergie par exemple) d’un collaborateur, quel que soit son statut (cadre ou non cadre), amène à dépasser le temps de trajet habituel, la contrepartie en temps est réévaluée et est de 10% du temps de dépassement (soit 6 minutes par heure de temps de trajet supplémentaire), au lieu de 5% depuis 2007. Ces temps cumulés générèrent des ½ journées de repos de 3h30 ou journées de 7h.
Pour toutes questions ou remarques, contacter vos délégués du personnel :
David Jean-Luc Marcelino Grégory
14:54 Publié dans Délégués du personnel (DP) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rvi, gdi, handicapés, fiche de paie, temps de travail, déplacement professionnel | | Facebook | |
11/12/2012
Questions CFDT au comité Diversité Auchan Centrale du 22/11/12
En 2007, nous avions réclamé la mise en place du comité élargi de la Diversité en Centrale. La DRH refusait, mais en novembre 2009 nous avons obtenu gain de cause et un comité s'est tenu.
Nous avons à nouveau demandé qu'il soit réuni.
CFDT : Dans le cadre d’une procédure de recrutement, la sélection des candidats doit reposer uniquement sur les qualifications et les compétences, et exclure tout critère d’ordre personnel et privé. Est-ce le bien le cas à Auchan ?
DRH : Bien sur.
CFDT : Pourriez-vous nous communiquer les documents de recrutement ?
DRH : Non.
Nous avons à notre disposition une grille de synthèse de l’entretient, commune à tous les métiers, et une fiche spécifique à certains métiers comme le manager CSP, le contrôleur financier, le manager de catégorie.
CFDT : Pourquoi la Centrale ne met-elle pas en place le CV anonyme ?
DRH : Effectivement les services centraux n’ont pas mis en place le CV anonyme. Pour mettre cela en place, il est nécessaire d’avoir un outil pour masquer les informations personnelles et familiales du candidat, ainsi qu’une organisation spécifique. A ce jour, cela ne nous parait pas nécessaire pour optimiser notre méthode de recrutement.
CFDT : La méthode de recrutement par simulation est-elle prévue en Centrale ?
Si non, pourquoi ?
DRH : En Centrale, notre méthode de recrutement est basée sur la détection et la validation des compétences en cohérence avec le poste à pourvoir.
La méthode de recrutement par simulation est à ce jour mise en place à Auchan en hypermarché sur le métier d’hôtesse de caisse et d’employé libre service au Drive.
CFDT : Sur l'emploi des travailleurs handicapés, ce sont les services centraux qui ont le taux de recours à la sous-traitance le plus important de la société pour atteindre tout juste le taux fixé par l'accord d'entreprise. Quelles sont les raisons ?
DRH : Effectivement étant une centrale d’achats et donc à la source de la négociation des contrats, il est normal d’avoir un recours aux EA et ESAT. Cela découle de plus d’une politique volontariste de développement de notre prestation externe pour recueillir des unités de bénéficiaires. Il est possible d’avoir 50% de son obligation légale remplis avec de la prestation externe.
A noter en 2006 : taux de 2,82% (27,93 unités en externe et 23,10 en interne), en 2011 : taux de 5,25% (39, 67 unités en externe et 76,48 en interne). A ce jour notre taux est composé à 66% pour de la reconnaissance interne.
CFDT : Quels sont les dispositifs anti-discrimination mis en place par l'entreprise et utilisés dans les services centraux en particulier ?
DRH : La file « recrutement » a suivi la formation « recruter sans préjugés ni stéréotypes ». En 2013 c’est un axe de la file formation en termes de déploiement.
A lire : Diversité dans l'entreprise : La CFDT s'engage
16:22 Publié dans Egalité - Diversité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : recrutement, handicapés, discriminations, diversité | | Facebook | |
02/07/2012
Questions CFDT au CHSCT Auchan Centrale du 14/06/12
CFDT : Nous revenons sur notre question lors du dernier CHSCT concernant une certaine recrudescence de mal être au travail, notamment en DSI. Vous nous aviez répondu que vous n'aviez pas de remontée permettant de corroborer cela. Le DRH de la DSI nous a confirmé avoir été alerté par la médecine du travail à ce sujet. Que comptez-vous faire pour remédier à ces problèmes ?
DRH : Le BOI (baromètre d’opinion interne) fait mention de nombreuses informations. C’est une vraie piste d’information au même titre que le bilan CHSCT, ainsi que le CHSCT lui-même et bien sûr le management, la hiérarchie, les collègues et les RH.
Effectivement si des situations évoquées ci-dessus dans la question existent, nous les étudierons, nous réaliserons une enquête.
Pour le périmètre de la DSI c’est le DRH de la DSI qui suit les dossiers éventuels avec la médecine du travail et ce dans le respect du secret médical.
Un CHSCT extraordinaire sera convoqué pour composer une commission à laquelle sera soumise un certain nombre de questions à valider ensemble. Puis une enquête sera réalisée sur le terrain. Le seul objectif visé est de réduire tous les mauvais stress, tension éventuels. Pour atteindre cet objectif, il faudra faire acte d’objectivité.
Un numéro d’alerte est actuellement en réflexion.
Le médecin du travail rappelle que les problèmes éventuels doivent être désamorcés à la base et le plus rapidement possible. Quand un salarié souffre au travail du fait d’un collège ou de la hiérarchie, il doit bénéficier d’un système qui permet de l’écouter rapidement et de vite traiter la situation. Ensuite quand il y a un arrêt, il est fort compliqué de démêler les angoisses existentielles de celles professionnelles.
Commentaire CFDT : Au final la commission mise en place par la DRH ne traitera que la situation à Auchan Production Alimentaire (la DSI et d’autres périmètres en sont exclus malgré les alertes de la médecine du travail, et des résultats du BOI catastrophiques dans ces services) !
Force Ouvrière a proposé que le CHSCT fasse appel à un expert extérieur et indépendant. Les membres CFTC et SEGA (CGC) ont refusé ! C’est bien parti pour l’étouffoir…
La CFDT réclame toujours l'ouverture de négociation sur la prévention des Risques Psycho-Sociaux à Auchan.
CFDT : Pourrions-nous avoir le rapport complet de l'étude sur les champs électromagnétiques qui a été réalisée en Centrale ?
DRH : Nous ferons la présentation du compte rendu de VERITAS lors du prochain CHSCT.
Commentaire CFDT : Espérons que nous pourrons avoir ce rapport en main propre…
CFDT : Plan de Transformation d’Entreprise (PTE) : vous avez prévu de nous informer des plans d’actions concernant la Direction Technique Informatique et la Comptabilité. Par contre qu’en est-il des Centres de Services RH ? Nous espérons que le CHSCT sera consulté plus officiellement par la suite ?
DRH : pour la partie des CSP paie cela concerne 3 à 5 personnes qui viendront rejoindre le CSRH.
CFDT : Les résultats des BOI (baromètre d’opinion interne) sont maintenant connus, pourriez-vous nous faire une présentation des résultats services par services, en focalisant sur les services en difficultés et en nous présentant les plans d’actions d’améliorations ?
DRH : La présentation du BOI a été faite aux responsables de service. 4 réunions de présentation sont prévues à la ROTONDE pour tous les collaborateurs. Ensuite est prévu des présentations par service, suivrons les plans d’action au niveau national puis local. Au prochain CHSCT une présentation sera faite sur les indicateurs relatifs aux conditions de travail… en fonction des indicateurs qui pourront être extraits du BOI
CFDT : Le BOI a été fait avant l’annonce du Plan de transformation (PTE). Pourriez-vous prévoir, pour les services concernés par le PTE, des enquêtes de satisfaction plus régulières (exemple tous les 6 mois), pour suivre leur satisfaction et leur permettre d’exprimer de manière anonyme leurs inquiétudes ?
Pas de réponse
CFDT : Nous demandons aux membres du CHSCT de créer une commission pour suivre et accompagner les services dont les résultats du BOI sont en régression par rapport à 2010 et aussi pour suivre et accompagner les Plans de Transformation de l’Entreprise.
Pas de réponse
CFDT : Les inquiétudes au niveau du CSP Compta Générale sont surtout axées sur les futurs tâches qui seront attribuées, sur la façon de les répartir (par magasin comme actuellement ou par tâches comme on a pu l'entendre), la relation avec les magasins qui risque de se dégrader comme lors de la création des CSP et sur le futur du service (taille, organisation, emplacement). Ces inquiétudes sont surtout dues au fait qu'aucune information ou presque ne circule officiellement.
Directeur administratif et comptable : Cette organisation de travail va compenser les dysfonctionnements récurrents. On va accompagner ce projet avec un déploiement fort en magasin pour mettre en route les bonnes pratiques.
DRH : on insiste souvent sur les enjeux quantitatifs mais la diminution des dysfonctionnements va créer de la valeur ajoutée sur les métiers actuels. Quand on fiabilise en amont (la centrale) cela impacte les métiers en magasin.
Directeur administratif et comptable : Exemple sur un indicateur de suivi du nombre de factures + 15 jours non accrochées : Avant le projet elles étaient 6000, après le projet lancé elles sont 2500. On a donc un suivi plus transverse et quand le système fonctionne bien c’est pour 120 hypermarchés.
Il y aura au sein du CSP, un responsable opérationnel qui sera le point d’entrée unique au CSP pour avoir les réponses. En effet le CSP n’a pas la main mise à 100% sur les comptabilités (ex la marge …). Roncq et Saint-Genis sont prototypes, on donne au correspondant administratif sur site, des supports très clairs sur les actions à mener. L’objectif est de bâtir des supports extrêmement pointus pour accompagner cette transformation.
Le relai sera rattaché au CDG du magasin. Il y aura 3 CSP, un à Villeneuve, Lyon et Blanquefort. On ouvrira quelques postes sur Lyon et Blanquefort.
CFDT : Bilan CHSCT
a) Pourriez-vous préciser la nature des maladies professionnelles reconnues ?
DRH : Oui, pour 2011 il n’y a eu aucune maladie professionnelle. Pour 2010, une maladie relative à un burn-out. Pour 2009, deux tableaux 57 (canal carpien) et une maladie « autres tableaux ».
b) Nous nous étonnons de l’augmentation des soins réalisés, ont-ils un lien avec la situation évoquée à notre première question (recrudescence de mal être au travail) ?
DRH : Effectivement nous avons 992 soins contre 801 en 2010.
L’infirmière indique que l’augmentation de ce nombre n’est pas en lien avec les situations de mal être en DSI car peu de passages de salariés de la DSI à l'infirmerie (par contre il semble qu'il y ait un lien avec les situations de mal être en général).
c) L’année dernière une maladie professionnelle psychologique a été reconnue en 2010 ? Vous la contestiez, qu’en est-il ?
DRH : la contestation porte sur l’impact financier du dossier pour l’entreprise. Pour le salarié concerné cela n’a pas d’impact sur sa reconnaissance ni sur la partie financière.
d) La politique en faveur des travailleurs handicapés est en baisse par rapport aux précédentes années, par ailleurs elle est toujours basée sur de la reconnaissance interne plutôt que sur des actions d’embauches ? Quel est votre plan d’actions pour améliorer la situation ?
DRH : Nous allons sensibiliser les RRH à la démarche et intégrer la notion de handicap dans les futures actions de recrutement.
e) Qu’avez-vous prévu pour suivre les résultats du groupe de travail « Règles de vie en Open-Space » ?
DRH : A ce jour des affiches sont présentes sur les sites.
f) Nous attendons que les Services Généraux nous présente comment le système de géo-localisation est mis en service ainsi que l’organisation de la prise en compte de l’alerte
DRH : Une présentation concrète en situation vous sera faite. Pour info :
- Le salarié dans le véhicule appuie sur le bouton d’alerte.
- 1 minute plus tard l’alerte arrive aux PC sécurité et sur les portables des responsables concernés.
- En parallèle un mail est envoyé aux responsables concernés.
Les salariés ont tous été reçus pour avoir une explication du système d’urgence.
Pour toutes questions ou remarques, contacter Christophe Mercier ou cfdt.auchan.centrale@free.fr
16:14 Publié dans CHSCT - C2SCT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : risques psychosociaux, géolocalisation, ondes électromagnétiques, maladies, boi, réorganisation, handicapés, open-space | | Facebook | |
25/07/2010
Norbert, travailleur handicapé, gagne son procès contre Auchan pour licenciement abusif
Téléchargez le tract avec le rappel historique
A l’époque Norbert DEGESELLE n’avait pas eu droit au traitement que son cas méritait.
La modification de son poste aménagé s’était faite sans anticipation des conséquences sur l’emploi.
La recherche de reclassement avait été « incomplète », comme l’a souligné le juge.
Il avait été licencié alors que des possibilités de reclassement existaient.
Suite au licenciement abusif de Norbert, la CFDT avait demandé au cabinet NB Avocats de saisir la justice et d’assurer sa défense. C’est Maître Dominique Bianchi qui a pris en charge l’affaire avec succès.
Le 30 juin dernier, la cour d’appel de Douai a condamné Auchan pour le licenciement sans cause réelle et sérieuse de Norbert DEGESELLE agent de sécurité de la Centrale pendant 11 ans (et près de 17 ans d’ancienneté), bénéficiaire de la qualité de travailleur handicapé pour un handicap de naissance.
Auchan devra :
- verser à Norbert 25 000 euros de dommages et intérêts
- rembourser à Pôle Emploi 6 mois d’allocation
- et prendre en charge toutes les dépenses de première instance (prud’hommes) et d’appel.
Si nous sommes satisfaits que l’injustice qu’a subit Norbert soit officiellement reconnue, nous constatons que Norbert est toujours malheureusement sans emploi, et que lui et sa famille vivent maintenant avec le RSA.
Malgré ses recherches et en cette période de crise, il lui est difficile de retrouver un travail.
Suite à ce jugement, nous avons adressé le 2 juillet un courrier à la DRH des Services Centraux pour lui demander de bien vouloir réexaminer la possibilité de lui trouver une place.
Le juge ayant souligné qu’à l’époque Auchan n’avait pas fait une recherche de reclassement suffisante, et la DRH nous ayant souvent fait part de son engagement et de celui de l’entreprise en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap, il y a là pour Auchan la possibilité de mettre en phase les paroles et les actes, et ainsi mettre un terme heureux -si elle le veut bien- à une situation qui n’aurait jamais dû se produire.
Nous adresserons un courrier également dans ce sens à la DRH France et à la DRH Groupe.
Pour ceux qui souhaitent adresser un message à Norbert,
voici son email : norbert.degeselle@dbmail.com
20:21 Publié dans Actions syndicales, Chronique judiciaire, Egalité - Diversité | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : licenciement, handicapés, inaptitude, prudhommes, reclassement, emploi | | Facebook | |